Mon Dieu ! Tu ne t'attendais vraiment pas à cette fête surprise en ton honneur et à celui de ta sœur jumelle. Mais voilà, ta fiancée s'était vraiment surpassée alors qu'elle n'était pas obligée. La seule chose qu'elle était obligée de faire c'était de se retrouver à ton bras lors d'événements officiels... La plupart du temps, vous faisiez vos vies chacun de votre côté. Du coup, tu étais à la fois agréablement surpris par cette délicate attention de sa part, mais aussi tu étais touché. Etant donné que ton anniversaire tombait un jour assez particulier dans le Calendrier, il était rare que tu organises de grande soirée ! Bref après avoir passé quelques minutes en compagnie de ton frère et de ta sœur, tu t'étais dit qu'il était grand temps que tu ailles remercier l'organisatrice de cet événement : Nova ! Tu ne pensais pas qu'elle aurait mis tant d'ardeur pour toi et surtout elle savait bien garder le silence puisque vous aviez passé quelques jours ensemble à New York... Or pas une seule fois, elle avait mentionné l'idée de ton anniversaire. Après, vous étiez très occupés avec la Fashion Week qu'elle découvrait en tant qu'invitée VIP. Tu la trouvas auprès de ses amis et après une dernière accolade avec l'un de tes invités, tu t'approchas de ta fiancée. « Excusez-moi, je vous emprunte Nova quelques minutes ! » dis-tu avec un grand sourire avant de prendre la main de ta fiancée pour l'emmener un peu plus loin, où vous seriez un peu tranquilles. Au passage, tu prenais deux verres de champagnes et tu en tendais un à la princesse. « Je voulais te remercier Nova du fond du cœur pour ce que tu as fait pour Alice et moi. C'est vraiment quelque chose d'exceptionnel. » dis-tu avec un grand sourire sans la quitter des yeux.

Comment avait-elle réussi ce prodige quand même ?! Ta fiancée était impressionnante ! Elle avait réussi à t'avoir sur un coup très simple : tu ne t'étais même pas posé des questions lorsqu'elle avait annoncé que son paternel, le Roi de Norvège se trouvait en ville afin de voir ses enfants et te voir de surcroît vu que tu deviendrais prochainement son genre officiel. C'était un peu étrange que le Souverain vienne le jour de la Saint Valentin mais comme tu avais décidé de jouer pleinement ton rôle de fiancé, tu avais suivi Nova. Ta surprise avait été de taille lorsque tu découvrais la poule aux œufs d'or ! Une fête surprise à ton honneur et à celui de ta sœur jumelle. Bref ta fiancée s'était réellement surpassée là alors qu'elle n'était pas du tout obligée. Du coup, tu venais la récupérer afin que vous puissiez passer un peu de temps ensemble. Tu lui donnais l'un des verres de champagne tout en la remerciant. « Je n'ai pas fait tant que ça, j'ai accompli ce qu'il me semblait être le plus normal des agissements. Et d'ailleurs je ne sais pas du tout comment tu as fait ! J'ai passé presque une semaine avec toi et tu m'as tout caché » dis-tu en souriant sans la quitter des yeux. « Nous formons une bonne équipe non ? ». Elle te disait par la suite qu'elle avait une dernière surprise pour toi mais qu'il fallait monter à l'étage. Tu te mis à sourire malicieusement à cette phrase parce que ça pouvait être à double sens. « Oh oh intéressant » dis-tu sans te dépêtrer de ce sourire malicieux. « Je te suis, j'ai hâte de découvrir ce cadeau que tu m'as concocté »

Il était sacrément difficile de te surprendre mais ce soir, tu n'avais pas de mots à quel point tu étais heureux. Sachant que tu ne comptais pas célébrer ton vingt-troisième anniversaire... Les raisons ? Eh bien elles étaient simples : premièrement, ça tombe le 14 février et il s'agissait de la Fête des Amoureux. Deuxièmement, il y aurait Real Madrid contre le Paris Saint Germain aux alentours de 20h45 en Europe, soit aux alentours de 14h45 ici à Boston et troisièmement, ta sœur jumelle était encore en colère contre toi par rapport à ta réaction suite à l'annonce de tes fiançailles. Fin bref, ta fiancée s'était donnée beaucoup de mal pour réaliser cet exploit et tu l'en remerciais du fond du cœur. Beaucoup d'émotions se déferlaient en toi, ce qui devenait de plus en plus rares maintenant... Qu'importe, vous vous retrouviez tous seuls et elle te disait que ton agissement envers elle lors de la nuit où elle avait fait une crise de panique, c'était beaucoup à ses yeux. Elle disait aussi que tu avais peut-être des plans pour la soirée. « Euh non ! Je comptais t'appeler pour t'offrir un cadeau mais comme il se trouve chez moi, je te montrerais sur mon téléphone » répondis-tu avant de pouffer de rire alors qu'elle expliquait comment elle avait réussi à te berner à ce point. « Mon dieu ! Tu as obtenu le meilleur des Alliés là ! Ce type est une vraie tombe, les secrets sont primordiaux pour lui je crois ». Quand tu lui dis que vous formiez une bonne équipe, elle acquiesça. Combien de temps durerait cette entente entre vous ? Tu espérais que ça durerait longtemps parce que mine de rien, ta tête allait tomber si tu lui faisais du mal. Déjà que ça mettait ton amitié avec Simen à rude épreuve mais ce n'était pas ta faute si on vous fiançait et il fallait aussi être aveugle pour ne pas la trouver jolie. Fin bref, elle te proposait de la suivre à l'étage afin qu'elle t'offre son cadeau et de la façon dont elle disait cela, ça prêtait clairement à confusion. Néanmoins tu te doutais que ce n'était pas son intention. « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles » fis-tu mine de siffloter tout en la suivant dans l'ascenseur, puis jusqu'à la fameuse chambre. Elle s'autorisa un petit délire bien à elle, qui t'arracha un rire avenant. « Vas-tu me menotter dans un lit pour la Saint Valentin, du coup ? Ou dois-je fermer les yeux pour que tu aies le temps de me donner le fameux cadeau ? » dis-tu en riant.

« Oui je trouvais que cela avait du sens. Nous sommes fiancés, et comme c'est le jour de la Saint Valentin, tu méritais un petit quelque chose de ma part quand même. » souris-tu pour lui montrer que rien ne te dérangeait, et que peu importait comment les gens voyaient vos fiançailles et peu importait si les sentiments ne viendraient jamais entre vous, tu ferais toujours ton possible pour lui témoigner ton affection. « A notre retour de la fashion week, j'ai appelé le grand couturier de la robe que tu avais bien aimé lors des défilés. Il a accepté de m'envoyer un modèle à ta taille ». Tu n'avais pas eu besoin de lui demander sa taille, tu avais assez d'expériences avec les femmes pour deviner cela. Vous avanciez toujours vers une chambre d'hôtel tandis qu'elle t'expliquer qu'elle savait bien choisir ses complices et qu'elle aimait bien Georges. « Je suis content de l'apprendre. Je ne sais pas vraiment où j'en serais sans cette Armoire à glace. C'est le meilleur type que j'ai rencontré de toute ma vie. ». Ton majordome/garde du corps t'était vraiment très précieux. Elle s'était mise à rire à cause de ce que tu avais dit, et sa réponse te fit rire également. « En d'autres circonstances, je pense que ça aurait été envisageable... Mais c'est plutôt moi qui attache et non l'inverse » répondis-tu d'un ton faussement macho avant de fermer les yeux parce qu'elle te l'ordonnait. Tu la sentis te prendre la main, un contact simple mais assez électrisant en fait. Tu la suivis docilement jusqu'à ce qu'elle t'autorise à rouvrir les yeux. Au vu de la longueur du paquet – euh ce n'est pas trop bizarre comme phrase ? - tu te doutais immédiatement qu'il s'agissait d'une épée d'escrime. « Pas grand chose ?! Au contraire !!! C'est peut-être le cadeau le plus précieux que j'ai reçu depuis longtemps... Presque personne ne m'offre du matériel d'escrime à part mes sponsors... » dis-tu avec un brin d'émotion dans la voix. Tu déglutis légèrement avant d'ouvrir ledit paquet et tu admiras l'épée... Elle était parfaite ! Tu reculas afin de pouvoir tester un peu l'objet, en évitant soigneusement de la pointer vers elle. Une fois que tu aies trouvé de bonnes sensations, tu reportas ton attention vers Nova et aussitôt tu la pris dans tes bras. « Merci infiniment »

« Ce n'est pas grave. De base, je n'aime pas les cadeaux de Saint-Valentin. Je préfère offrir, même si ça ne m'était jamais arrivé jusqu'à maintenant » avouais-tu d'un ton pensif alors que vous continuiez votre chemin jusqu'à la fameuse chambre. Du coup, tu lui expliquais que son cadeau était l'une des robes qu'elle avait bien apprécié lors de la Fashion Week. Elle semblait vraiment heureuse, ce qui suffisait à te faire sourire d'un air amusé. « Comme le dirait le grand Couturier, toute jolie fleur se doit d'être enveloppée par la plus majestueuse des robes. Du coup, c'était parfait pour toi. Et de rien, ça me fait plaisir de t'offrir un cadeau » dis-tu d'un air posé. Tout en poursuivant votre chemin dans l'ascenseur, elle t'expliquait comment elle avait pu organiser cette fête et comment elle avait gagné la complicité de Georges, ton homme de confiance. Et alors que vous veniez finalement d'arriver à la porte de ladite chambre, tu avais fait une petite remarque qui eut son lot de petites provocations « osées ». « Hum, ne me tentez jamais sur ça, Princesse » répondis-tu avec un sourire malicieux alors qu'elle s'avançait vers toi les deux poignets joints l'un à l'autre avant de t'ordonner de fermer les yeux. Tu t'exécutas avec un grand sourire alors qu'elle te prenait désormais la main pour t'emmener jusqu'au lit où elle finissait par te dire de rouvrir les yeux. Devant toi se trouvait un long paquet qui ne pouvait guère te tromper. Tu étais vraiment heureux de recevoir ce présent parce que c'était rare qu'on t'en offrait et surtout ça te remplacerait la dernière qui était brisée. Du coup, tu dégainais aussitôt l'épée d'escrime et tu t'étais mis à la tester devant elle. Une fois cela fait, tu la pris dans tes bras afin de la remercier comme il se devait... « Que dirais-tu de venir un jour voir l'une de mes compétitions d'escrime ? Tu me verrais dans une combinaison trop bizarre. » ironisas-tu mais tu affichais un grand sourire montrant que tu appréciais énormément son compliment. « Il faut que je remercie la meilleure organisatrice de soirée du mieux possible hein. S'ils s'imaginent des choses, c'est qu'ils ne me connaissent pas. » ajoutas-tu d'un ton faussement choqué. Tu t'installas sur le lit en l'invitant à s'asseoir à tes côtés. « Je ne suis pas assez sauvage pour oser faire ces choses-là pendant une soirée mondaine. »