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I LOVE HARVARD
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    Finlay & Lisbeth - Back to the past
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    Lien du postMer 14 Fév - 15:53
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    Back to the past
    Near the campus - février 2018 - @Finlay O'Neill & Lisbeth

    Malgré le soleil présent sur le campus d’Harvard, la température n’en demeurait pas moins basse. Emmitouflée dans son manteau, Lisbeth évoluait rapidement dans l’immense parc bordant les bâtiments de briques rouges ancestraux. Aujourd’hui, elle avait rendez-vous avec un de ses étudiants qu’elle suivait pour des cours de rattrapage. D’ordinaire, elle refusait ce genre de tâche mais comme elle n’avait pas eu le choix d’accepter quand elle était encore étudiante, elle n’avait pas eu le cœur à abandonner son élève. Le soleil hivernal l’accompagna jusqu’à la grande porte dominant l’entrée d’un des bâtiments prestigieux. Elle évolua rapidement, connaissant par cœur les lieux, et se rendit directement à la salle d’étude où son étudiant l’attendait. Comme prévu, il était déjà en train de travailler d’arrache-pied, même si ses progrès étaient flagrants.

    Les deux heures qui suivirent furent bien remplies et Lisbeth commençait à ne plus tenir en place. Ses quatre mois et demi de grossesse lui causaient déjà des tiraillements au bas du dos et rester sur une chaise inconfortable la faisait souffrir. Plusieurs fois, elle s’était levée et avait arpenté la pièce, comme elle avait l’habitude de le faire quand elle donnait ses cours au MIT. Finalement, la torture s’acheva aussi bien pour elle que pour son élève. Ils convinrent d’un nouveau rendez-vous avant que chacun ne reparte de son côté. La jeune suédoise enfila son manteau et récupéra sa sacoche avant de quitter les lieux. A l’instant où elle poussait la lourde porte, un courant d’air glacé fit rougir ses joues. Heureusement qu’elle était habituée à ce froid et les températures étaient plutôt douces comparé à celles ressenties en Suède à cette même période de l’année. Le parc était pratiquement désert en cette fin d’après-midi et la lumière du jour commençait à décliner. Perdue dans ses pensées, Lisbeth évita de justesse un passant qui avait l’air tout aussi pressé qu’elle (mais sûrement moins essoufflé qu’elle). Relevant les yeux de ses pieds (qui n’avaient rien d’intéressants), elle se confondit en excuses avant de s’arrêter et de se taire net. Le temps s’être figé autour d’elle alors que ses yeux s’écarquillaient. Elle fut ramenée de longues années dans le passé, à l’époque où sa mère et elle vivaient un véritable calvaire. Mais il y avait eu un rayon de soleil (surtout pour sa mère, Anja) et cette lumière avait un nom : Finlay. Cet homme qui avait longtemps était ami avec la jeune mère et qui avait même fait la rencontre de Lisbeth. Perdus de vue à cause des circonstances de la vie, ils avaient renoué un semblant de contact quand Lisbeth était sortie de l’asile psychiatrique dans lequel elle avait été injustement internée à l’âge de douze ans. Sa mère croupissait alors dans une maison de repos, trop atteinte physiquement pour vivre seule. Elle pouvait remercier le père de sa fille, son ex petit-ami ! Régulièrement, Lisbeth avait donné des nouvelles à Finlay jusqu’au jour où elle fut accusée d’homicides dont elle n’était pas l’auteure. S’en était suivi un long calvaire puis un emprisonnement avant de recouvrir la liberté et de s’envoler pour Boston. Elle y vivait depuis un an et demi et y avait trouvé, depuis peu, une certaine stabilité.

    Sortant lentement de sa torpeur, sa bouche ne put qu’articuler un « Finlay » alors que, sans vraiment comprendre pourquoi, ses yeux s’embuaient déjà.

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    Lien du postSam 3 Mar - 11:47
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    Back to past

    Quand on a pas de cervelle, on a des jambes. C'est ce qu'il se disait à chaque fois qu'il oubliait un truc dans le bureau de la fac. C'est pas comme si Finlay y passait sa vie, en réalité, il était là très peu de temps, se trouvant beaucoup de ressemblance avec Indianna Jones, fuyant les élèves après les cours puis qu’ayant bien mieux à faire de sa vie, comme exercer son métier. J’exagère un peu, il aimait bien les étudiants. Il avait oublié son téléphone portable dans son bureau, et ne s'en était rendu compte qu'une fois déjà retourner à son cabinet. C'est pas beau de vieillir. Et le pire, ce fut qu'il eut le temps de récupérer mon portable dans son bureau, et de ressortir, avant de se figer sur place, en se demandant si il n'avait pas oublier puisqu'il était sur le campus, de faire quelque chose. Et il allait retourner une seconde fois à son bureau pour revérifier, quand il faillit rentrer dans une femme. Elle se confondait en excuse, ne laissant pas à Finlay le temps d'en placer une, quand soudain, elle se tut et ne bougea plus. Finlay la regardait étrangement, détaillant son visage, comme si un souvenir familier essayait de refaire surface, mais sans succès, et il faisait cette petite grimace bizarre, les yeux plissés, les lèvres presque en cul de poule, et à vrai dire, ce ne fut que quand elle prononça son prénom, qu'instantanément, il lâcha « Lisbeth, la fille de Anja. » On était pas dans une série avec des présentations d'ancêtres pour faire valoir leurs valeur, mais seulement le cerveau de Finlay avait enfin connecté les deux bouts. Et sans lui demander son consentement, ni son avis, Finlay la prit dans ses bras pour lui faire un énorme et platonique câlin. Il considérait Lisbeth comme sa fille, et à vrai dire ils étaient probablement en meilleur terme tout les deux, que Finlay avec sa fille. Mais ça c'était encore toute une histoire. Une fois l'étreinte finie, il lui demanda « Qu'est-ce que tu deviens? A part enceinte évidement. » Venant d'un médecin qui l'avait prit dans ses bras, c'était pas tellement étonnant. Et puis Finlay savait pas se taire parfois...


    « »
    @Lisbeth Larsson
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    Lien du postMer 7 Mar - 14:58
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    Near the campus - février 2018 - @Finlay O'Neill & Lisbeth

    Les deux personnes se détaillaient alors que le temps semblait s’être figé autour d’eux. Un coup de vent fit flotter une mèche de cheveux de Lisbeth alors que tout un tas de souvenirs refaisaient surface. Comment aurait-elle pu oublier Finlay, une des seules personnes que sa défunte mère voyait en l’absence du père de sa fille ? D’ailleurs, la fillette qu’était Lisbeth à l’époque avait tant de fois espéré qu’il devienne son père et qu’il les emmène, elle et sa mère, loin de ce maudit appartement, loin de tous les dangers que représentait son père biologique. Mais rien ne s’était passé comme dans ses rêves. Et quand elle eut douze ans, les rêves se transformèrent en cauchemars. Quelques années après sa sortie de cet hôpital psychiatrique, Lisbeth avait repris contact avec Finlay par écrans interposés (email, SMS et autres). Mais ils ne s’étaient jamais revus. Jusqu’à aujourd’hui. Un véritable choc pour la jeune femme. Quand il la reconnut enfin et la prit dans ses bras, elle se laissa faire, se rendant alors compte à quel point il lui avait manqué. Si seulement sa mère était encore en vie… En tout cas, elle espérait naïvement qu’elle pouvait les voir de là où elle se trouvait. Une fois le premier choc passé, le second eut lieu : comment avait-il deviné qu’elle était enceinte ?

    « Mais, comment… ? »

    Ah oui, il était médecin ! Mais quand même, c’était assez impressionnant. Essuyant rapidement une larme qui lui avait échappé (bah quoi, ce n’était pas son genre de se laisser submerger par les émotions ! Fichues hormones…), elle lui sourit, se demandant s’il allait croire à ce qu’elle lui répondrait. Après tout, elle venait d’un milieu défavorisé et les chances pour qu’elle en arrive là où elle en était étaient extrêmement faibles. Mais elle l’avait fait. Parce qu’une personne avait cru en elle.

    « Je suis professeure au MIT depuis plusieurs mois déjà… Et avant ça, j’ai étudié à Harvard. Je viens de donner un cours de soutien à un étudiant. »

    Pour le moment, elle ferait l’impasse sur l’année qui s’était écoulée, à savoir qu’elle avait appris avoir une sœur jumelle et que cette dernière avait voulu sa mort. Quand elle disait que sa famille était tordue… Mais à présent, tout allait pour le mieux (pour l’instant) et on pouvait dire qu’elle était heureuse.

    « Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? Tu as laissé tomber la Suède ? » Demanda-t-elle d’un ton un peu amusé.

    Comme si elle, elle ne l’avait pas fait.

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