• Vous voyez, cette putain d'histoire basé sur le mensonge, basé sur la trahison, ces putains d'histoire qui vont te faire pleurer, toi petite âme sensible qui n'est bon qu'à sortir un bon gros paquet de mouchoir et à t'en servir pendant tout le long de ton putain de film à la Roméo et Juliette. Tu ne veux pas d'une histoire comme ça, ou du moins, tu en veux, mais sans la fin, tu veux que la belle partie, la partie où tout le monde est heureux, ou le marié embrasse la mariée, où ils ont plein d'enfants et vivent tous heureux dans une belle maison, avec des principes à la petite maison dans la prairie, avec des principes à a mord moi le nœud ouais. Vous rêvez toute de ce genre d'histoire, mais, j'peux vous assurez que le jour où elle vous tombe sur la gueule, vous faites moins le malin, vous avez tout de suite moins envie de cette histoire, vous voulez la simplicité vous, vous voulez aimer et être aimé en retour, c'est tout, vous ne voulez pas vous retrouvez dans des histoires trop compliqué au risque de faire mal à votre petit cerveau qui n'en demandait pas tant, à votre petit cœur qui ne veut pas vraiment souffrir, qui veut juste battre pour quelqu'un sans louper des battements quand on se rend compte que tout part en couille. J’veux pas d’une histoire dont on parle partout, d’une vie que tout le monde envie. J’ai pas besoin de faire des jaloux, pas besoin qu’on me demande des conseils, qu’on m’idole. J’en ai complètement rien à foutre de tout ça, j’ai pas besoin de ça pour avancer, pas besoin d’être le mec que tout le monde veut. Non, tout ce que je désire, c’est d’être seulement le gars avec qui Piper veut être. Pourquoi toujours en vouloir plus ? Ne pas savoir s’arrêter quand il faut ? J’ai jamais vraiment compris tous ces mecs qui une fois en couple continue d’aller voir ailleurs. Il est où leur putain de problème ? J’en ai fait des conneries plus jeunes, mais à chaque fois que j’ai été en couple j’ai toujours été droit dans mes baskets. Je me dis que je n’aurais pas aimer apprendre que ma copine m’a fait cocu, qu’elle s’amuse à offrir sa chatte à n’importe quel mec juste pour le fun, le plaisir, l’adrénaline ou je ne sais quelle merde qui pourrait lui faire prendre son pied. Alors ouais, je veux juste de la simplicité, une petite vie cool, sans routine, une vie ou je ne vais pas m’emmerder avec celle que j’aime, et c’est tout. C’est pour ça que pour ce soir, même s’il y a plein de petits trucs et que j’ai fait une soirée avec des petites activités, j’ai voulu que ça reste simple, que ça soit beau, mais pas trop exceptionnel, que ça soit parfait, mais pas trop parfait. Que ça puisse refléter qui nous sommes vraiment, et ça lui plaît, à Piper. Elle me le fait savoir, elle me dit que ça lui plaît, qu’elle trouve ça beau, et pour le coup, je suis soulagé. Soulagé d’avoir réussis. « J’vais même pas répondre à tes attaques, j’ai décidé d’être le mec le plus calme possible ce soir, le petit copain parfait ! » Ouais, elle peu critiquer ma bouffe, ma façon de faire à manger et tout ça, je ne réagirais pas, ce soir, je serais le gentleman du siècle, celui qui tire la chaise et tout ça. Bon, pour le coup, y’a pas de chaise y’a juste un coussin par terre, mais voilà, vous m’avez compris. La visite continue et je me décide à lui montrer le coin nuit, sans attendre, elle va directement sur le lit, nique les pétales on s’en fou pour le coup. Je sens qu’elle tire ma main, et je viens prendre place à ces côtés, me laissant limite tomber sur ce matelas. « Tu sais très bien que c’est pas me en disant des trucs comme ça que j’vais te dire viens on va manger… » Ouais, avec elle, quand il s’agit de ce sujet, je démarre au quart de tour, et elle le sait. Venant jouer avec ces cheveux, un sourire s’affiche sur mon visage quand elle me dit que c’est parfait, mais aussi qu’elle m’aime. J’crois pas qu’il y ai besoin de mot, de merci ou autre à ce moment-là. Je me contente juste de me redresser légèrement, déposant mes mains contre ces joues, je viens l’embrasser, un vrai baisé, encore mieux que dans les films. Bien sûr que je l’aime, mais si je m’écoutais, j’vais passer la soirée à lui répéter, à lui dire, alors j’vais essayer de me contrôler un peu, qu’elle ne soit pas gavé de tous ces je t’aime que je pourrais lui dire. •

Oui, nous rêvons toutes d'un Roméo et alors ?. Son histoire avec sa Juliette et belle non ? Bon, si on oublie la fin par contre. Le fait qu'ils meurent, ce n'est pas très charmant. On rêve de ce qu'on a pas de toute façon, moi je rêve de me marier avec Brad Pitt et pourtant, ce n'est pas avec lui que je sors...Non, on a des rêves pleins les yeux, on voit les choses en grand mais finalement, on est surpris par ce que l'on a. Je n'ai jamais pensé à la saint-valentin de mes rêves, un truc sympa, mignon quoi, mais je n'avais pas forcément d'image en tête. Sauf que ce soir, je me dis que c'est ça, la saint-valentin de mes rêves. C'est juste parfait, du bouquet de fleurs, à la petite chasse au trésor, à la tente. Je ne pouvais pas rêver de quelque chose de mieux, non, pas possible. Je n'ai pas pris de photo, mais tout reste en mémoire. Enfin, prions le dieu de l'amnésie de ne plus attaquer mon cerveau, ça serait cool. Je découvre donc les lieux, cette petite tente qu'il a fait pour moi de l'extérieur est très jolie, mais elle les encore plus à l'intérieur. C'est plus grand que je l'imaginais, tout est bien décoré, tout est dans le détail. Je pose mon sac dans un coin, puis, je le remercie une nouvelle fois pour cette surprise, et demain encore, je pense que je serais toujours entrain de le remercier. "Mais non, je te taquine, c'est très bien !", mon dieu, il ne réagit même pas. Mais qu'avez-vous fait de mon Alek ? Où est-il ? On le l'a caché où le petit blondinet. Bref, nous poursuivons la petite visite de la tente, allant dans le petit coin nuit. C'est mignon, je regarde les détails, des petites lumières aux pétales. Je m'assois, lui tirant la main pour qu'il vienne s'assoir avec moi. "Hmm je ne vois pas pourquoi, en plus, peut-être que je n'ai rien sous cette robe". Est-ce que je le cherche ? Oui, je le taquine clairement, ça m'amuse, mais j'aime savoir l'effet que j'ai sur lui. En soit, n'allez pas croire que je ne serais pas capable de lui sauter dessus. Bien au contraire, dès que je l'ai vu vêtu ainsi, j'ai eu envie de lui, mais on va un peu profiter de la soirée avant de passé notre nuit à s'envoyer en l'air. Non, là, je veux qu'on puisse profiter de ce qu'il a fait pour cette soirée, et bon, à l'instant même, surtout de ses lèvres sur les miennes. Est-ce que c'est possible d'arrêté de tomber amoureux d'une personne ? Non, parce que là, j'ai l'impression d'être une gamine qui retombe amoureuse. "Alors, par quoi on commence ?", je lui demande en me relevant, retirant mon manteau. Bon, ça va, il ne fait pas froid.

• Je l'aime. Putain je l'aime comme c'est pas possible d'aimer. Je l'aime à en crever. Jamais auparavant je n'avais ressenti un sentiment aussi fort, un sentiment aussi beau qui m'habitait de l'intérieur, ne me faisant penser qu'à une seule chose, l'amour que j'ai pour elle, la rendre heureuse, son bonheur, voir que des sourires afficher sur son visage. J'aime être avec elle, je veux passer ma vie avec elle, toutes les secondes que je passerais sur cette putain de terre doivent être passé à ces côtés. J'sais pas ce que je ferais sans elle. Et putain je sais que je peux avoir l'air niai à sortir des trucs comme ça, mais je vous assure que c'est la vérité. Elle est belle, elle est drôle... Sa façon de marcher, de me parler, de crier, de rigoler, de danser, de me regarder, de me toucher, de m'embrasser. Vous savez ce qui me prouve que je l'aime vraiment ? Je n'arrive pas à lui trouver de défauts, je n'arrive pas à trouver quelque chose qui pourrait me répugner chez elle. Rien, zéro. Tout est parfait, et même quand elle dort d'une façon bizarre, quand elle bave contre l'oreiller, je trouve ça mignon. J'dois avoir un problème, je sais pas moi, mais bref, c'est comme ça, c'est ce que je ressens pour elle. De l'amour, de la passion, de l'envie, un désir que je ne pourrais expliquer, de la joie à ces côtés, et pour elle, j'ai envie de me dépasser, j'ai envie de lui offrir la vie dont elle a toujours rêvé. "Imagine c'est dégueu..." Que je lâche comme si de rien était. Bon, j'suis sûr à 99% que c'est bon, j'veux dire, j'ai pas été commandé dans un restaurant de merde hein, j'ai pris un truc de grand, pas dans un kebab ou à mcdo. En réalité, il y a un peu de tout, il n'y a pas vraiment de plat principale, des entrées, des desserts, des conneries à manger. On est des enfants jusqu'au bout non ? Limite j'aurais du acheter des paquets de gâteaux en fait. Bref, passons. On verra la bouffe après, car pour le moment disons que ce qu'elle est en train de me dire me passionne plus que de la bouffe, si vous voyez ce que je veux dire. "Oh... Commence pas à me dire des trucs comme ça car j'te jure que tu vas finir à poil sans t'en rendre compte..." Ouais, elle sait très bien que ce n'est pas le genre de trucs à me dire. Mais non, après ce baisé, elle n'attends pas plus longtemps avant de se lever. Je crois bien qu'elle sait ce qui va se passer si on reste ici. "Bah t'es bien partie pour continuer ton strip là... Mais... Tu le termineras pas car tu vas me dire que t'as faim... Alors on va manger !" Je la connais, et je sais très bien que dans cinq minute elle va me dire avoir faim, alors autant s'occuper de ce problème maintenant non ? Du coup je me lève, passant ma main sur la taille de la jeune femme, je l'attire avec moi jusqu'au coussin posé au sol qui vont nous servir de chaise, et une fois qu'elle y prend place, je vais m’asseoir face à elle. "Vient on commence par le dessert..." Pourquoi faire comme tout le monde ? •

Qu'est-ce qu'on a l'air con quand on est amoureux, non mais c'est vrai, on est cul cul à mort. On trouve que tout est beau chez l'autre, limite même quand il est aux toilettes. Ouais, personnellement, je fais pipi la porte ouverte, on ne sait jamais si je reste bloquée à l'intérieur. Alek, tout comme moi et tant de personne, n'est pas la personne parfaite. Aux yeux des autres, on lui trouverait des défauts certainement et pourtant, à mes yeux, il est parfait. Je n'ai rien à redire, mais genre rien du tout. J'aime le regarder, peu importe ce qu'il fait. Même devant truc débile à la télé, je le regarde. Ouais, je fais semblant de m'endormir, mais en vrai, je souris en le voyant s'exclamer devant la télévision. On critique ses cheveux, mais moi, j'aime y passer mes mains, jouer avec du bout de mes doigts. La nuit, je ne peux pas m'endormir loin de lui. Non, j'ai pour habitude de me serrer contre lui ou du moins, sentir sa peau. Quand il n'est pas là, ou bien qu'il rentre tard d'une soirée, je mets trente ans. C'est vrai, je tourne dans le lit, je compte les moutons ,mais rien, j'arrive pas à m'endormir sur le coup. Il me rend heureuse dans ses paroles, ses gestes, les intentions qu'il a envers moi. Même quand il dit des conneries, je trouve ça mignon, parce qu'on est sur la même longueur d'onde. Je l'aime et putain, c'est lui que je veux jusqu'à la fin de mes jours. "Non, je suis sûr que ça va être bon", putain, faites que ça soit bon !. Dans le pire des cas, j'ai vu qu'il y avait des chocolats, donc on se rabattra sur ça. Puis bon, soyons honnête, si Alek n'a pas cuisiné, on est certains de survivre à cette soirée. Enfin, cette soirée va vite virée à une partie de jambes en l'air, si je continue à le taquiner sur le fait que peut-être, ou peut-être pas, des sous-vêtements se trouvent sous ma robe. "Bah quoi ? Tu m'as dit, enfile cette robe. Tu n'as pas précisé avec ou sans sous-vêtements !", je bats des cils telle une petite innocente, avant de venir lui voler un baiser et de me relever pour voir ce qu'il y a plus loin. Putain, je ris, mais il me connaît tellement que ouais, on va d'abord passer à la bouffe. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai tout le temps faim. Je dois être malade en fait, ce n'est pas possible sinon. "Ok, je te ferais un strip digne de ce nom après", je réponds en détournant mon regard, comme si de rien était. Son bras autour de ma taille, nous regagnons les coussins, où nous prenons place, Alek face à moi. Il y a de tout, et ça me donne vraiment l'eau à la bouche tout ça. "Ok, va pour le dessert alors", je lui réponds en hochant la tête, mon regard se perdant sur les divers mini desserts que nous avons. Du bout de mes doigts, j'attrape un petit croquant au chocolat. J'en prends une bouchée et, doux jésus, qu'est-ce que c'est bon. "Divin, celui-là est divin", je commence, léchant le bout de mes doigts pleins de chocolat.

• Certaines personnes auraient pu comparer ça à de l’alcoolisme. Est-ce que vous avez vu toutes ces putains de pubs où la voie off va dire « Un verre de temps en temps, c’est déjà trop… » Mais ta race toi, va te faire enculer par un groupe de king kong ! C'est un mensonge, le jeune homme pouvait très bien s’en passer, faire autre chose, mais il n’en avait aucune envie. Il ne buvait pas comme un trou à en vomir tous les soirs où bien à rentrer à quatre pattes, non, il était tout à fait conscient et pouvait très bien reprendre le volant sans aucun problème, mais il ne préférait pas, un accident était si vite arrivé de nos jours. Il préférait marcher, découvrir les paysages qui s'offraient à lui, sous ces yeux rouges d'alcool, sous ces pupilles bien dilaté. Rentré dans une routine où l'alcool était son seul but, sa seule envie le soir, on c'est souvent demandé ce qu'il allait devenir, retenant cette envie toute la journée, comme un lion en cage qu'on empêchait de sortir avant vingt heure, l'heure du premier verre, l'heure de ton premier battement de cœur. Et tu le croises souvent, ce gamin âgé d'une vingtaine d'années, tu ne le connais pas, tu l'aperçois seulement, un jour ici, celui d'après là-bas, et encore demain, continuant chaque jour, chaque soir où le sourire est présent sur son visage, chaque soir où sa vie, sa putain de vie merdique qui est rythmé par l'alcool, prend enfin un sens pour lui. Ce jeune, ça pourrait être toi, ça pourrait être moi, mais ça pourrait surtout être lui, on sait pas dans quoi on s'aventure, on sait pas de quoi notre vie peut être faite, alors faite attention, s’il vous plait, n'attendez pas que je parte pour réaliser que votre putain de vie vaux le coup d'être vécu. Mon alcool à moi, mon pêché mignon, ma faiblesse, c’était Piper. J’avais besoin d’elle pour avancer, comme un alcoolique pourrait avoir besoin de sa bouteille pour avoir l’impression d’être en vie. « Tu sais très bien que si on continue sur cette voie là on va pas rester calme longtemps… » Que ça soit elle ou moi, disons qu’on a parfois du mal à rester en place et à savoir se tenir. Suffit juste de se remémorer ce qui s’est passé à Disney pour voir à quel point on a du mal à se retenir quand l’envie est trop pressante. Mais bon, j’vais me montrer patient et calme, j’ai pas préparé tout ça pour qu’on passe la soirée sur ce matelas. Alors on se lève, enfin, elle se lève avant moi, et la perche qu’elle me tend je me sens obliger de la saisir. Et disons que ce qu’elle me répond ne rentre pas dans l’oreille d’un sourd, jamais pour ce genre de chose. Je ne lui réponds pas, je me contente de la regarder avec un large sourire pour lui faire comprendre que je n’oublierais pas. J’pourrais d’ailleurs lui en proposer un moi aussi, mais vous voyez, mon corps il est pas fait pour ça, et mes mouvements pas coordonnés, donc j’pense que ça serait plus drôle qu’autre chose. Bref, on finit par aller s’installer pour manger, et là je sais pas, je lui propose de commencer par le dessert, de tout mélanger même, on s’en fou. J’attrape donc le premier gâteau qui me passe sous la main, rien de fou, juste un éclair au chocolat, l’écoutant vanter les mérites de celui qu’elle est en train de manger, s’en mettant plein les doigts comme une enfant. « T’sais que l’espace d’une seconde dans ma tête j’ai voulu faire une bataille de nourriture ? Mais j’suis revenu à la raison après, ça serait dommage de nous salir pour une fois qu’on est bien habillé ! » Continuant de manger, j’me dis que parfois, j’ai vraiment des réactions de gamin. « Dit… » Avalant ma dernière bouchée, je reprends ma phrase, posant mon regard sur elle. « Quand tu regardes une personne qui mange pire qu’une enfant et que tu trouves ça mignon, c’est être amoureux, non ? » Petite question comme ça… •

Soyons honnête, on a tous besoin d'un peu d'amour dans nos vies. Ceux qui disent le contraire, je les pleins. Regardez, depuis que je suis petite, je baigne dans l'amour. Enfin, mon père m'a aimé, ma mère, elle s'aimait quoi. C'est vrai, l'amour maternel, je ne le connais pas. Elle n'aimait, et de nos jours elle s'aime toujours, et se faisait passer avant tout le monde. Elle nous aime à sa façon, mais comment dire que le soir, les berceuses, ce n'est pas elle qui me les chantées. Non, c'était mon père ou même mes frères. En grandissant, j'ai connu l'amour d'un petit-ami, mais bon, bien qu'il soit beau, ce n'était pas le copain du siècle. Depuis sept mois, je goûte à un tout autre amour, au vrai. Avec Alek, je me sens aimer, non pas que parce que je suis mignonne, mais par mon humour débile et mon cerveau qui part parfois en vrille. Tout comme moi, il rit de tout, il ne prend jamais mal mon humour, de toute façon, il a le même. Il n'est pas forcément le copain le plus démonstratif du monde, genre, il ne va pas m'embrasser des heures dans la rue, il ne va pas passer la journée à m'envoyer des je t'aime pas sms. Non, mais il me le montre à sa façon à lui. Nos voyages ensemble, juste lui et moi, notre chienne et le fait d'habiter ensemble qui sont de grandes étapes dans notre couple. Cette journée, qu'il a passé à tout mettre en place juste pour moi, que ce jour reste en mémoire. Il ne hurle peut-être pas sur tous les toits qu'il m'aime, mais il me le montre, me le prouve tous les jours. "Tu as raison, ok, retiens tes pulsions !", parce que ouais, c'est sa faute à lui, pas la mienne quoi. Moi, je suis une sainte, Sainte Piper, pure et chaste. C'est vrai que je lui tends des perches, et qu'en plus, je continue en me lever, relevant son commentaire, je le regarde et lui, il me sourit. Putain, qu'est-ce que je n'ai pas dit encore moi. Un sourire aux lèvres, je lève les yeux au ciel, comme pour lui dire d'oublier. M'enfin, entre nous, on sait très bien qu'il a gardé l'idée en tête. Assise sur le coussin, je regarde les desserts. Ouais, parce qu'on ne fait pas comme les autres et que nous, on va commencer par la fin, voir même, on va tout mélanger. Enfin, ça risque d'être écœurant en fait. "Ah non, pas de bataille de nourriture ! Enfin, pas ici, c'est trop beau pour tout gâcher !", je lui réponds en secouant la tête, essayant de m'essuyer le chocolat que j'ai sur les doigts. Putain, une vraie débile. "Oui ?", dis quoi ? Qu'est-ce qu'il va me dire. Je souris à ce qu'il me demande, cachant ma bouche de mon bras. Ouais, avoir du chocolat sur les dents ce n'est pas sexy. "C'est être raide dingue amoureux oui", je lui confirme tout simplement, attrapant une serviette pour retirer tout le chocolat de mes mains. "Ok, c'est l'heure de ton premier cadeau". Regardant autour de moi, je me laisse tomber en arrière, tendant le bras pour attraper mon sac. Oui, j'ai la flemme de me lever et alors ?. J'en sors un premier cadeau...le meilleur....Je lui tends alors une boîte. Enfin, il y a des sous-vêtements dedans, mais pas n'importe lesquels....Des boxers...Enfin....Je le laisse ouvrir, me mettant à rire en voyant l'expression de son visage. "Tu aimes ?", je lui demande, essayant de rester sérieuse, quand mes yeux se portent sur le cadeau. "Han merde non, c'est des slips ! Putain, ça devait être des boxers....J'ai jeté le ticket de caisse en plus".

• Le pouvoir, cette chose qu'un grand nombre de personnes aimeraient posséder. Pouvoir faire ce que l'on veut, au moment où on le désire, comme par exemple, avoir de l'influence sur certaines personnes comme les médias, pouvoir détourner les informations, montrer les images que l'on désire, faire entendre les sons que l'on veut. Ensuite, l'argent, pouvoir se payer n'importe quels choses, n'importe quelle maison, pour deuxième exemple, prenons celui de la personne qui a tellement d'argent qu'elle désire acheter la ville où elle vit, juste pour montrer sa puissance, son pouvoir. Et tout ça, toute ces choses malsaines en guise de pot de vins, de plusieurs billets glisser doucement dans les poches de ces personnes. Le pouvoir, ce n’est pas fait pour moi, du moins, pas de cette façon-là. J'suis pas le genre de gars à aimer donner des ordres, j'aime poser mes idées, mais pas les imposées. Si un jour j'dois avoir du pouvoir, j'en aurais tout en restant cool, je ne deviendrais pas un de ces connards bouffé par l'argent qui donne des ordres comme si le personnel était ces esclaves, crève ouais, j'veux pas devenir ce vieux gars qui va perdre sa famille et tous ces amis. L'avenir ne se contrôle pas, alors profitons des moments présents, car demain, on peut tous mourir écrasé par une caravane qui tombe du ciel. Et putain j’ai pas vraiment envie de mourir maintenant. J’ai encore tellement de choses à vivre que me prendre une caravane sur la gueule ce soir ça me ferait bien chier. En plus, si ça arrive, je pense que Piper ferait en sorte de me ressusciter pour ensuite me tuer de ces propres mains juste parceque j’aurais gâché sa Saint-Valentin. Ouais, je sais que malgré ce qu’elle aurait pu me dire par le passé, cette soirée, elle la voulait, que ça avait beau être une fête commerciale et tout ça, ça restait une fille qui aimait les choses romantiques. Bien que je ne sois pas le mec le plus romantique de la terre, je savais faire des efforts quand il le fallait et mettre tous mes aprioris de côté pour lui faire plaisir. On se taquine, on se cherche, encore et encore, comme à notre habitude, mais on a pas le droit de flancher, pas tout de suite, après okay, mais là, non, on doit manger, car si on ne le fait pas, dans cinq minutes elle me dit qu’elle a faim. Autant prendre les devants non ? « On en fera une à la maison alors… Juste, on mettra des draps ou un truc du genre sur les murs comme ça on aura pas à nettoyer. » Ouais, flemme de devoir tout nettoyer après et refaire la peinture vous voyez, donc autant trouver des solutions de facilitée. Je finis par lui poser une question, une question dont je connais déjà la réponse, mais c’est ma façon à moi de lui dire que je l’aime et que je la remercie de m’avoir laissé une chance de lui prouver que je n’étais pas un raté, qu’elle pouvait me faire confiance. « Je dois être dingue amoureux de toi, alors… » Bon c’est finit les déclarations on va finir par pleurer et à aller regarder un film romantique, avec Piper qui me fait des tresses. « Hein ? Mon quoi ? » Je hausse un sourcil pouvant m’empêcher de rigoler quand je la vois se laisser tomber pour attraper un paquet qui trainait derrière elle. Un sourire aux lèvres, je prends ce qu’elle me tend, et je l’ouvre. « Heu… » Je ne sais pas si c’est un cadeau sérieux pour le coup, des slips quoi… Sa justification, je sais pas si elle est sérieuse, du coup je ne réponds pas sur le coup, je me contente de regarder ces choses, puis, je reporte mon regard sur Piper. « C’est l’intention qui compte non ? Au pire je les mettrais pour faire le strip teaseur… » Non, je ne compte pas jouer à ça, j’aurais l’air d’un pingouin franchement… Mais bon, c’est quand même gentil de sa part. •

. J'aimerais pouvoir devenir Beyoncé, être milliardaire le temps d'une journée. J'aimerais sentir ce que ça fait d'être acclamé, aimé par des fans en folie. Elle vit dans le luxe, à peine le petit doigt levé, tout le monde se rue à elle pour la satisfaire. Non mais c'est vrai, elle passe ses journées à chanter, danser, se faire coiffer et maquiller. Elle pose pour les plus grands magazines, tout le monde se l'arrache. Moi, la seule personne qui veut me voir h24 si c'était possible, c'est mon patron du Starbucks. Ouais, je suis loin d'avoir la vie de Beyoncé. Mais bon, même si c'est un rêve, je ne me plein pas de ce que j'ai dans la vie de tous les jours. Il me reste pas mal d'argent sur mon compte, de quoi me faire plaisir, voyager etc, j'ai une chienne complètement folle que j'adore, un appartement confortable et lui plus important, un copain qui me rend heureuse. Oui, c'est important parce que parfois, on est pas forcément heureux. On pense l'être, mais non. Dans un couple, la confiance est quelque chose d'important, tout comme la fidélité. Autant dire que si demain Alek est infidèle, on pourra lire le lendemain même, un homme est mort pour avoir fauté. Si, si, je pardonne beaucoup, je n'oublie pas, mais pas contre, l'infidélité, je ne peux pas le pardonner. Alek, il me rend heureuse et j'espère que moi aussi, je le rends heureux. Du moins, je le pense sinon, il n'aurait pas fait tout ça pour moi aujourd'hui. "Ok et pour les vêtements ? On en portera pas d'accord ? Parce que je n'ai pas vraiment envie de faire une machine juste pour deux pantalons et deux hauts quoi". Oui, c'est une excuse pour être nu, et surtout, admirer son corps. Bon, en vrai, ça ne changerait pas de tout les jours hein. C'est comme quand il prend la douche, et que je fais genre on a plus de serviette, alors que si. C'est juste une excuse comme une autre, pour pouvoir le voir nu et admirer son petit cul de rêve ET ses abdos d'enfer. Bref, je souris à ses mots, à sa façon à lui de me dire qu'il m'aime. Cela me fait sourire, je trouve ça mignon. Je ne lui réponds pas, non, je hoche juste la tête à vive allure comme pour confirmer que oui, il est dingue amoureux de moi, c'est une évidence. Je passe alors aux cadeaux, à l'un d'eux, au plus ridicule. Ouais, ce n'est pas un cadeau en soit, j'ai juste envie de l'embêter en fait. J'attrape donc mon sac, lui donnant son cadeau. En regardant l'expression de son visage, je reste sérieuse, et pour une fois, j'y arrive quoi. "Quoi ? Comment ça c'est l’intention qui compte ? Je les ai choisis avec amour, merde !", je lui dis d'un air des plus sérieux, lui attrapant le paquet des mots. Sauf que là, quand il me parle de porter les slips quand il passera en mode le strip teaseur, je ne peux m'empêcher d'exploser de rire. "Mon dieu non ! Enfin si, mais alors tu l'enlèvera au plus vite", je réponds en riant, balançant le paquet de slips derrière moi. "Bon ok, l'un des vrais cadeaux, c'est lui", je lui dis, lui tendant une grande enveloppe. Une feuille à l'intérieur, avec des dessins qui sont fait par moi. Si, si je vous jure. Bon, on dirait des dessins d'une gamine, mais c'est juste pour le fun. Sur la feuille donc, j'ai dessiné des kangourou, mais aussi pleins de petits koalas, ainsi que l'opéra de Sydney. Bon, si avec ça il n'a pas capté, j'ai aussi glissé deux billets pour l'Australie.

• On va tous crever, et ça sera la seule façon possible de sortir de cette vie. J’ai pas envie de rester là, j’ai pas envie de mourir ici, j’préfère fuir et aller crever dans un parc où dans le désert, ouais, ça serait pas mal tient, crever en plein désert, bouffer par des putains de rapaces et des hyènes qui ne laisseront qu’un squelette sans vie, histoire que lorsque l’on me retrouvera, les années auront passé et les gens m’auront oublié. Putain de vie de merde. J’me dis que si j’pars, j’vais laisser quand même pas mal de trucs derrière moi, et surtout des personnes à qui je tiens. Mais, si mon heure était venue ? Si je n’avais pas le choix, j’allais faire quoi ? Me battre contre la mort ? Ouais, surement au début, mais quand elle me plantera sa putain de faux dans le cul, j’peux vous assurez que ma gueule j’vais la fermer et que je vais la laisser m’emporter en enfer, cette salope, violer par la mort, j’crois c’est le pire truc qui peu t’arriver après ta mort. J'me suis souvent demandé combien de temps j'allais rester sur cette terre. Longtemps j'espère, encore très longtemps. Je n'ai aucune envie de crever vous voyez, j'ai prévu des trucs moi. Genre demander Piper en mariage, emménager dans une grande et belle maison, avoir des enfants, des animaux, aller en vacance, passer des moments de rêves en sa compagnie, vieillir à ces côtés, jeter des objets sur les gens avec elle comme deux vieux cons. Passer à la caisse prioritaires dans les magasins, être deux vieux cons. J'suis sûr que ça pourrait être super drôle. "Évidemment ! Si on peu éviter de salir des vêtements ça serait plutôt bien !" Bah oui, évidemment, si on peu se retrouver à poil dans la même pièce, c'est sûr que la bataille de bouffe ça va pas durer très longtemps, elle comme moi le savons. Je finis par prendre le premier cadeau qu'elle m'offre, et honnêtement, j'ai beau avoir essayé de cacher ma déception en voyant des slips, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire quand c'est limite si elle m'engueule pas parceque je lui dis que c'est l'intention qui compte. "Maaais... T'inquiète on va leur trouver une utilité, mais genre tu vois un slip j'suis sûr que ça va pas m'aller ! Mais on essayera si tu veux..." Ouais, histoire de voir à quoi je peux ressembler, quelle allure de con je pourrais avoir. Elle finit par les jeter derrière elle, me prouvant qu'elle aussi elle n'est pas très fan de l'idée. Bon, au moins, je ne pense pas qu'elle soit trop vexé. "Un autre cadeau ?" Que je demande, me retrouvant sur le cul pour le coup. Je hausse un sourcil, levant un sourcil en prenant son enveloppe que j'ouvre, ne pouvant m'empêcher de sourire en voyant ces dessins. Elle c'est vraiment fait chier à me faire des dessins ? C'est qu'elle est mignonne. "Hmm... T'es pas faites pour être une Lowell, mais... Est-ce que tous ces dessins seraient un message caché ?" Est-ce que c'est vraiment ce que je pense ? Est-ce qu'elle va vraiment m'offrir ce genre de cadeau ? J'crois que si c'est le cas je lui saute dessus maintenant, nique sa mère la bouffe. •

Personnellement, je suis immortelle. Yup, je suis une déesse et le monde va me vénérer. Non je déconne, à force de bouger dans tout les sens, je vais certainement crever d'une crise cardiaque, mais bon, on meurt tous un jour ou l'autre, et de quelque chose non ?. Ouais, franchement, je ne sais pas pourquoi on est venu sur cette Terre, si c'est pour redevenir poussière, mais bon, avant ce jour là, moi, je veux profiter de la vie. Je mange à ma guise, c'est à dire tout le temps, sauf quand je ne dors pas. Si j'ai envie de faire des conneries, je les fais, même si après, je vais m'en vouloir pendant des heures. Si j'ai envie de voler un truc, je le ferais ! Ou pas, non, ça, je n'en serais clairement pas capable. Si je fais ce genre de connerie, je serais capable de me rendre moi-même à la police. Non, sérieux, en vrai, je profite de ma vie, de mon chéri et de finir par vie avec lui. Oui, c'est peut-être tôt pour le dire mais je m'en tape, car c'est ce dont j'ai envie. Je n'ai pas envie de penser à une autre, de me dire qu'il n'est peut-être pas celui avec qui je vais finir ma vie. En vrai, je veux pouvoir porter un jour son nom, avoir des enfants avec lui, qu'ils nous balancent dans une maison de retraite et qu'on fasse chier tout les autres vieux. Je ris, parce qu'on est pareil. Une bataille de nourriture c'est sympa, marrant même si je n'aime pas la gâcher. En plus, lui comme moi, nous savons que faire ça nu, on va juste finir par se grimper l'un sur l'autre. Je lui offre enfin le premier cadeau, des slips !. Oui, c'est complètement naze, ça je le sais et c'est pour ça que je lui offre ça. Ce n'est clairement pas un cadeau sérieux, mais je fais semblant d'être choquée quand il me fait comprendre que ça ne lui plaît pas. "Pourquoi ça ne t'irait pas d'abord ? Ca va bien te mouler les...tu sais !", je lui réponds avec un grand sourire, finissant par virer le paquet de slips derrière moi. Fouillant dans mon sac, je lui sors autre chose, un autre cadeau. "Bien sûr, c'est un vrai cadeau cette fois-ci", je plaisante, lui tendant une grande enveloppe. Oui, j'ai fait un dessin parce que je veux qu'il trouve d'abord par lui-même, même si c'est nulle. Je suis plus douée en peinture, quand dessin sur feuille avec un crayon. On va dire que c'est presque la même chose, mais pour moi, ce n'est pas le cas. En plus, même Quincy ferait mieux que moi. En parlant de lui, il y a même un petit dessin de sa part dans l'enveloppe. Cela n'a rien avoir avec l'amour d'un couple, mais Quincy comme moi, voulions qu'il fasse un dessin d'amour envers un fils à son père. "Les membres de la Lowell seraient heureux de m'avoir", je lui réponds en lui tirant la langue. "Oui monsieur, mes petits dessins ne sont pas là pour te dire que je vais devenir une artiste", je ris, attendant qu'il me dise s'il a bien trouvé. En même temps, ce n'est pas difficile.