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Lien du postMar 6 Fév 2018 - 2:55
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Samara paraît calme et sereine comme à son habitude. Pourtant, si l'on y prête plus attention on peut remarquer ses doigts jouer machinalement avec son collier de jade et ses lèvres se pincer. Elle se sait dans une mauvaise posture, elle qui a toujours été sur bien des points irréprochables n'a pas l'expérience d'être la "méchante" ou même celle qui abandonne. Elle aurait souhaité avoir une baguette magique et changer les choses de bien des manières. Mais la voici attablée à attendre l'homme qui scellera sa vie et sa relation avec son fils.
Son malaise grandit à cette pensée et cela se fait de plus en plus percevoir par ses mimiques. Ces grimaces qui l'ont toujours trahie lors d'un entretien alors qu'elle essayait de dégager un calme parfait et absolu. En même temps comment ne pas être troublée après leur appel, après avoir entendu la voix de Jude qui lui a rappelé toute son ancienne vie ? Elle redoute. Elle redoute d'être jugée et ce, même si elle se tient prête à recevoir toutes les accusations qu'on va lui porter sans sourciller. Même si elle s'est déjà faite une liste de toutes les phrases de reproche qu'il va lui sortir. Elle redoute. Redoute de dire le prénom de son bébé... Non de son enfant maintenant. Il va avoir 6 ans. Déjà 6 ans...
La courbure si droite et parfaite de Samara se casse peu à peu, elle se retrouve avachie sans s'en apercevoir avec un air maussade. Elle se demande tout d'un coup si ça vaut bien la peine de se battre, si elle mérite de voir son fils.
Stop aux énergies négatives.
Elle se reprend. Inspire correctement et se met à faire autre chose - jouer sur son téléphone, checker ses emails. Plus d'Aaron, plus de Jude...Juste l'instant présent.
Au bout d'un moment Samara balaie d'un coup d'oeil la carte des boissons pour commander quelque chose qui la réanime et elle décide par la même occasion de perdre son regard dans la nature avoisinante. Elle se décrit chaque courbe des plantes et chaque couleur en essayant d'être la plus précise possible. C'est un jeu qu'elle aime bien faire quand elle veut se concentrer. Si bien que quand le brun arrive, elle est surprise. Comme si elle ne s'attendait plus à le voir...
Son malaise grandit à cette pensée et cela se fait de plus en plus percevoir par ses mimiques. Ces grimaces qui l'ont toujours trahie lors d'un entretien alors qu'elle essayait de dégager un calme parfait et absolu. En même temps comment ne pas être troublée après leur appel, après avoir entendu la voix de Jude qui lui a rappelé toute son ancienne vie ? Elle redoute. Elle redoute d'être jugée et ce, même si elle se tient prête à recevoir toutes les accusations qu'on va lui porter sans sourciller. Même si elle s'est déjà faite une liste de toutes les phrases de reproche qu'il va lui sortir. Elle redoute. Redoute de dire le prénom de son bébé... Non de son enfant maintenant. Il va avoir 6 ans. Déjà 6 ans...
La courbure si droite et parfaite de Samara se casse peu à peu, elle se retrouve avachie sans s'en apercevoir avec un air maussade. Elle se demande tout d'un coup si ça vaut bien la peine de se battre, si elle mérite de voir son fils.
Stop aux énergies négatives.
Elle se reprend. Inspire correctement et se met à faire autre chose - jouer sur son téléphone, checker ses emails. Plus d'Aaron, plus de Jude...Juste l'instant présent.
Au bout d'un moment Samara balaie d'un coup d'oeil la carte des boissons pour commander quelque chose qui la réanime et elle décide par la même occasion de perdre son regard dans la nature avoisinante. Elle se décrit chaque courbe des plantes et chaque couleur en essayant d'être la plus précise possible. C'est un jeu qu'elle aime bien faire quand elle veut se concentrer. Si bien que quand le brun arrive, elle est surprise. Comme si elle ne s'attendait plus à le voir...
for jude. 412 words.
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Il est né et a grandi à Boston - On lui a diagnostiqué une leucémie lymphoïde aiguë à l'âge de six ans, il est actuellement sous un traitement expérimental et en rémission depuis quelques années - Son père est décédé lorsqu'il avait dix ans, sa mère lorsqu'il en avait 19 - Il a été diplômé en médecine pédiatrique en 2020 et a ouvert sa clinique solidaire pédiatrique et obstétrique en 2021 grâce à un financement de la mairie de Boston - Il a été accro à la drogue pendant sa vingtaine, il est clean depuis quelques années - Il a deux enfants : Aaron (11 ans) et Riley (7 ans) - Il a fait plusieurs voyages humanitaires avec médecins sans frontière pendant ses études de médecine.
Dépressif - Altruiste - Sociable
Impulsif - Pessimiste - Travailleur
Impulsif - Pessimiste - Travailleur
Il est sujet à la dépression - Il adore cuisiner, surtout pour ses enfants - Il rêve d'aller vivre sur la côte Ouest des Etats-Unis - Il est attentionné et altruiste - Il ne compte pas ses heures, son métier est réellement sa vocation - Il est calme et réfléchit - Romantique, il est amoureux de l'amour mais a du mal à croire qu'il arrivera à trouver quelqu'un pour lui.
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Lien du postMer 7 Fév 2018 - 14:32
You're just an angel with your wings clipped -- Samara
L'appel que je n'attendais pas, c'était celui que j'ai eu avec Samara. Samara, ce prénom est sorti de ma vie il y a tellement longtemps maintenant que je ne m'attendais pas à devoir le prononcer à nouveau. Bien sûr, Samara a toujours été une ombre, dans ma vie et dans celle de mon fils à qui je n'ai jamais caché la vérité quant à sa mère biologique. Bien entendu, je ne l'ai jamais appelé "maman", parce qu'elle n'en a jamais été une pour mon fils. Quand Aaron a eu l'âge de poser des questions, je lui expliqué que la dame qui l'avait porté dans son ventre a eu peur, quand il est venu au monde. Elle n'était pas prête à avoir un bébé, alors elle l'a laissé à papa pour qu'il s'occupe de lui. Je ne suis pas entré dans les détails, car comment aurais-je pu dire à mon fils que Samara n'a été qu'une lâche ? Si je lui en ai voulu au tout début, moi qui était loin d'être prêt pour être papa (et encore moins papa célibataire), je me suis très vite résigné à être compréhensif. En réalité, je peux comprendre que Samara n'était pas prête à être maman : nous étions jeunes, encore étudiants et pas préparés à avoir un bébé. Surtout que nous n'étions même pas un couple, ce qui rendait la situation plus que difficile. Cependant, c'est la manière dont les choses ont été faites qui m'a toujours attristé. Rien d'autre qu'une lettre posée sur notre fils sur le pallier de la porte de ma chambre à la Mather House, à l'époque. Aucune nouvelle, elle n'a jamais cherché à nous contacter ou à demander une photo de son fils. Rien, silence radio.
Avec Leandra dans ma vie depuis quelques années maintenant, il m'a paru évident qu'elle était et resterait la seule et unique maman qu'Aaron. La famille de Leandra l'a tout de suite adopté et ses oncles s'entendent merveilleusement bien avec le petit. Les parents de Leandra, bien que parfois un peu sévères, s'occupent d'Aaron comme s'ils étaient leurs grands parents biologiques. Il semblait donc normal que Leandra veuille adopter le petit garçon mais pour cela, il fallait que Samara renonce à ses droits. Cela fait quelques longs mois que nous attendons des nouvelles de notre avocate qui nous a informé que Madame Ambrose n'avait toujours pas renvoyé les papiers. Ce ne fut donc pas une surprise, lorsque Samara me passa un coup de téléphone pour m'informer de sa présence en ville. Je n'en ai pas parlé à Leandra, je veux savoir d'abord ce qui se passe. Je ne veux pas l'inquiéter ou lui mettre un poids sur les épaules en plus. Ma garde à l'hôpital s'étant un peu éternisé, c'est en retard que j'arrive au Luna Caffe. Je balaye la salle du regard avant de me stopper net sur cette blonde, au visage qui n'a pas tellement changé depuis la dernière fois que je l'ai vu. A la maternité, après qu'elle eut donné naissance à Aaron. Je prends une inspiration afin de me donner du courage et je m'avance vers elle, nerveux. Je m'installe face à elle, silencieux. A vrai dire, je ne sais pas quoi dire. Je ne m'attendais pas à me retrouver un jour face à elle de nouveau. J'ai gardé mon manteau sur moi car je n'ai pas l'intention de rester une heure ici. Je veux seulement savoir ce qu'elle nous veut. Je veux seulement qu'elle signe ces papiers mais bizarrement, j'ai l'impression que ça sera plus difficile que ce qu'il n'y parait. « Qu'est-ce que tu fais ici, Samara ? », que je finis par lancer à la demoiselle sur un ton assez neutre. Est-ce que j'ai peur ? Oui. Peut de quoi ? Qu'elle essaie de prendre mon fils et de l'emmener loin de moi. C'est quelque chose que je ne supporterais pas et je ne la laisserais pas faire. Jamais.
- Spoiler:
- Je n'écris pas souvent autant, c'était juste histoire de replacer tout le contexte comme c'est notre premier rp )
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Lien du postDim 11 Fév 2018 - 20:59
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Elle déglutit avant de faire le plus grand et hypocrite des sourires à Jude. Il est là. Elle n'espérait plus le voir. Elle a du mal à le regarder, elle n'en a pas l'envie mais elle n'a pas le choix elle se doit d'assumer alors elle relève son visage et plante ses yeux dans les siens. C'est si étrange d'être à nouveau en face de lui. L'homme qu'elle pensait ne plus jamais revoir. Elle dégage une mèche de son visage pour lui répondre le plus neutrement possible.
Tu as mauvaise mine. Elle ne le dit pas méchamment, c'est un fait, sans doute est-ce dû à sa maladie...Ou à sa longue journée de travail. Mais bref, elle n'a pas envie de tourner autour du pot et à ce qu'elle voit lui non plus vu qu'il ne daigne vouloir s'assoir. Elle prend une grande inspiration et lâche. Je suis ici pour Aaron. Je ne vou...elle se reprend, je ne l'ai pas oublié. Je n'ai pas pu...Surtout pas après cette fameuse lettre.
Elle sort soigneusement de son sac la demande d'adoption pour la lui mettre avec la plus grande des délicatesses sous les yeux.
J'ai été une mauvaise mère, même, pas une mère du tout, mais je ne comprends pas cette demande d'adoption. S'il la considère comme sa mère ça ne suffit pas déjà ? Pourquoi aller si loin ? Sa main sur le papier commence légèrement à l'égratigner sous la colère, mais elle se reprend vite et range sa main sur ses cuisses pour reprendre avec une petite voix, résignée sous l'implacable silence son ancien amant.
Tu n'as pas de compte à me rendre, je sais. Tu n'as pas à répondre à mes questions.
Tu as mauvaise mine. Elle ne le dit pas méchamment, c'est un fait, sans doute est-ce dû à sa maladie...Ou à sa longue journée de travail. Mais bref, elle n'a pas envie de tourner autour du pot et à ce qu'elle voit lui non plus vu qu'il ne daigne vouloir s'assoir. Elle prend une grande inspiration et lâche. Je suis ici pour Aaron. Je ne vou...elle se reprend, je ne l'ai pas oublié. Je n'ai pas pu...Surtout pas après cette fameuse lettre.
Elle sort soigneusement de son sac la demande d'adoption pour la lui mettre avec la plus grande des délicatesses sous les yeux.
J'ai été une mauvaise mère, même, pas une mère du tout, mais je ne comprends pas cette demande d'adoption. S'il la considère comme sa mère ça ne suffit pas déjà ? Pourquoi aller si loin ? Sa main sur le papier commence légèrement à l'égratigner sous la colère, mais elle se reprend vite et range sa main sur ses cuisses pour reprendre avec une petite voix, résignée sous l'implacable silence son ancien amant.
Tu n'as pas de compte à me rendre, je sais. Tu n'as pas à répondre à mes questions.
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Il est né et a grandi à Boston - On lui a diagnostiqué une leucémie lymphoïde aiguë à l'âge de six ans, il est actuellement sous un traitement expérimental et en rémission depuis quelques années - Son père est décédé lorsqu'il avait dix ans, sa mère lorsqu'il en avait 19 - Il a été diplômé en médecine pédiatrique en 2020 et a ouvert sa clinique solidaire pédiatrique et obstétrique en 2021 grâce à un financement de la mairie de Boston - Il a été accro à la drogue pendant sa vingtaine, il est clean depuis quelques années - Il a deux enfants : Aaron (11 ans) et Riley (7 ans) - Il a fait plusieurs voyages humanitaires avec médecins sans frontière pendant ses études de médecine.
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Il est sujet à la dépression - Il adore cuisiner, surtout pour ses enfants - Il rêve d'aller vivre sur la côte Ouest des Etats-Unis - Il est attentionné et altruiste - Il ne compte pas ses heures, son métier est réellement sa vocation - Il est calme et réfléchit - Romantique, il est amoureux de l'amour mais a du mal à croire qu'il arrivera à trouver quelqu'un pour lui.
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Lien du postMar 13 Fév 2018 - 10:08
You're just an angel with your wings clipped -- Samara
Elle n'a pas l'air à l'aise : en même temps, comment pourrait-elle l'être ? C'est bien elle qui est en tord dans l'histoire et le fait de revenir six ans après... je ne sais pas trop comment prendre tout ça. Au fond de moi, je me dis qu'elle est sûrement venue pour discuter d'Aaron, prendre de ses nouvelles et me donner les papiers qu'on lui a envoyé en mains propres mais une petite voix dans ma tête me dit que je me trompe totalement. Elle n'est sûrement pas là pour donner les papiers mais bien pour contester la décision qu'on a pris Et c'est là que les problèmes vont commencer. Tu as mauvaise mine. J'arque un sourcil : oui, j'ai certainement mauvaise mine. Entre mes gardes à l'hôpital et mes responsabilités de père de famille, j'ai un peu du mal à tout gérer. « C'est la mine des gens qui ne fuient pas leurs responsabilités », que je réponds d'un air totalement neutre malgré la bombe que je viens de lui lancer. . Je suis ici pour Aaron. Je ne vou...je ne l'ai pas oublié. Je n'ai pas pu...Surtout pas après cette fameuse lettre. Je la regarde et je m'installe sur la chaise face à la sienne. Elle a donc bien reçu la lettre, la demande d'abandon des doits parentaux. Je joins mes mains sur la table et je continue de l'observer, en silence pendant qu'elle sort soigneusement le fameux papier de son sac. Qu'est-ce que je peux bien répondre à ça ? J'ai été une mauvaise mère, même, pas une mère du tout, mais je ne comprends pas cette demande d'adoption. S'il la considère comme sa mère ça ne suffit pas déjà ? Pourquoi aller si loin ? Un sourire se dessine sur mes lèvres. Pas un sourire de joie, un sourire amer. Je vois bien sa main se refermer sur le papier, je sens son anxiété. Tu n'as pas de compte à me rendre, je sais. Tu n'as pas à répondre à mes questions. J'hoche la tête alors que je balance mon corps vers l'arrière pour appuyer mon dos contre le dossier de la chaise. « Tu as raison, je n'ai absolument aucun compte à te rendre. » Je n'ai plus eu de compte à lui rendre depuis qu'elle m'a laissé notre fils sur le pallier de la porte de ma chambre à la Mather House il y a cinq ans et demi. « Aaron ne considère pas Leandra comme sa mère, non. Leandra est sa mère, la seule qu'il a jamais connu et la seule qu'il ne connaitra jamais. » Je fais une pause : j'espère que mes mots lui font mal. Elle ne m'a pas fait de mal à moi, quand elle m'a laissé Aaron. Elle m'a juste mis dans la merde à l'époque, c'est tout. Non, c'est à mon fils qu'elle a fait du mal et je me suis promis depuis que je ne laisserais jamais personne lui faire du mal comme elle l'a fait. « Ca ne suffit pas parce que s'il m'arrive quelque chose, je veux qu'Aaron reste avec Leandra. S'il m'arrive quelque chose, je veux qu'elle soit automatiquement son tuteur légal parce qu'on est une famille. Tu sais qu'il a une petite soeur ? Elle s'appelle Riley, elle a eu un an en janvier. Aaron a une famille. L'adoption n'est qu'une banalité administrative que pour que ça soit reconnu aux yeux de la loi. » Et rien que tu pourras dire changera tout ça. Je pense même que si elle décide de ne pas signer les papiers, on pourrait lui faire perdre son droit parental envers Aaron tout simplement parce qu'elle n'a jamais été là pour lui. Quoi qu'elle fasse, elle sera perdante alors elle n'a pas intérêt à se mettre en travers de notre chemin.
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Lien du postMer 21 Fév 2018 - 22:30
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Elle décroise et croise les jambes tout le long où il parle, signe physique de son stress. Mais malgré cela, la brune prend en compte chacune des informations qu'il lui transmet avec un visage impassible. Il n'est pas le moment d'être émotive pas quand des yeux remplit de déception et d'antipathie vous regarde ainsi. Alors, elle se cambre et lui laisse apercevoir qu'il peut dire ce qu'il veut, elle s'en moque pas mal. Elle est venue l'avertir qu'elle n'allait pas courber l'échine face à cette demande absurde, pas pour pleurer et s'apitoyer sur ses erreurs du passé. Une fois que le silence retombe, qu'il a fini son petit passage émotif "Il a une petite soeur, Riley", elle le regarde avec un sourire auto-suffisant et lui répond calmement.
Je suis partie cinq ans, pas dix ans, Jude. Elle appuie sur son prénom, avec autorité sans même s'en apercevoir, son côté maitresse d'école sans doute. Ce n'est pas comme si je revenais une fois l'éducation faite. Cinq ans dans une vie humaine, ce n'est rien du tout. Tu veux priver quelqu'un de sa mère biologique toute sa vie pour cinq petites années ?
Elle le regardait avec une totale incompréhension. Elle ne comprenait pas sa logique, son raisonnement. Les femmes viennent de Vénus, les hommes de Mars et à ce moment précis ça se confirmait. Elle reprit avec moins de fermeté et plus d'émotion dans la voix.
Je suis contente pour toi, pour ta famille mais quand Aaron verra Riley avec sa mère il se dira toute sa vie, même inconsciemment que ce n'est pas la sienne et que lui, sa mère est quelque part et que tu, elle le fusil du regard, lui a empêcher de le retrouver pour cinq misérables années.
Samara était en colère car, elle connaissait une femme qui avait mis sa fille en famille d’accueille qui l'avait reprise une fois à ses 10 ans, pour au final la remettre peu de temps après dans son foyer tout en la prenant une ultime fois à 16 ans. L'enfant brisé et meurtrie de tous ses allées et retour était violent, incapable d'aimer ou de faire confiance à qui que ce soit, pourtant la mère biologique avait gardé tous les droits sur cet enfant. Samara n'était pas comme ça et on voulait lui retirer la garde sans qu'elle n'ait pu prouver ce qu'elle valait comme mère. Elle était pourtant intelligente et aimante - à sa manière. Elle avait fui, par peur, par obligation mais maintenant elle était revenue avec une assurance et une confiance en elle qui lui donnait envie de soulever des montagnes et tenter l'impossible. Jude n'avait plus la même Samara devant lui, dommage que lui n'est au final pas tant changer que ça. Toutes ses réactions étaient anticipables. Elle pensait qu'il aurait mûri mais il réagissait toujours autant avec ses émotions.
Je suis partie cinq ans, pas dix ans, Jude. Elle appuie sur son prénom, avec autorité sans même s'en apercevoir, son côté maitresse d'école sans doute. Ce n'est pas comme si je revenais une fois l'éducation faite. Cinq ans dans une vie humaine, ce n'est rien du tout. Tu veux priver quelqu'un de sa mère biologique toute sa vie pour cinq petites années ?
Elle le regardait avec une totale incompréhension. Elle ne comprenait pas sa logique, son raisonnement. Les femmes viennent de Vénus, les hommes de Mars et à ce moment précis ça se confirmait. Elle reprit avec moins de fermeté et plus d'émotion dans la voix.
Je suis contente pour toi, pour ta famille mais quand Aaron verra Riley avec sa mère il se dira toute sa vie, même inconsciemment que ce n'est pas la sienne et que lui, sa mère est quelque part et que tu, elle le fusil du regard, lui a empêcher de le retrouver pour cinq misérables années.
Samara était en colère car, elle connaissait une femme qui avait mis sa fille en famille d’accueille qui l'avait reprise une fois à ses 10 ans, pour au final la remettre peu de temps après dans son foyer tout en la prenant une ultime fois à 16 ans. L'enfant brisé et meurtrie de tous ses allées et retour était violent, incapable d'aimer ou de faire confiance à qui que ce soit, pourtant la mère biologique avait gardé tous les droits sur cet enfant. Samara n'était pas comme ça et on voulait lui retirer la garde sans qu'elle n'ait pu prouver ce qu'elle valait comme mère. Elle était pourtant intelligente et aimante - à sa manière. Elle avait fui, par peur, par obligation mais maintenant elle était revenue avec une assurance et une confiance en elle qui lui donnait envie de soulever des montagnes et tenter l'impossible. Jude n'avait plus la même Samara devant lui, dommage que lui n'est au final pas tant changer que ça. Toutes ses réactions étaient anticipables. Elle pensait qu'il aurait mûri mais il réagissait toujours autant avec ses émotions.
for jude. 503 words.
désolée du temps de retard, mon pc m'a lâché je squatte maintenant celui de mon copain mais je vais bientôt m'acheter un nouveau pc donc pas de soucies @N. Jude S-Montgomery
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Lien du postJeu 8 Mar 2018 - 18:06
You're just an angel with your wings clipped -- Samara
Je ne l'avais pas vu venir. Samara qui me dit qu'elle n'est pas prête à être maman, qui me laisse Aaron sur le pallier de ma porte. Je veux dire.. bien sûr qu'elle n'était pas prête, nous étions jeunes, nous n'étions même pas en couple, même pas amoureux qu'elle se retrouve enceinte. Bien sûr qu'elle n'était pas prête, ça me paraît logique parce que je n'étais pas prêt non plus à être père. Pourtant, malgré tout ça, Aaron est la meilleure chose qui me soit arrivé à cette époque. Parce que le Jude insouciant que j'étais a été obligé de grandir. Le Jude irresponsable a du prendre ses responsabilités. Je ne sais pas si je serais devenu le Jude que je suis aujourd'hui sans Aaron. Samara avait l'air à la limite beaucoup plus apte à avoir ce bébé que moi à l'époque. Samara, c'était la fille intelligente, responsable avec la tête sur les épaules. C'est marrant la vie, quand on y pense. Sauf que la Samara que j'ai devant moi aujourd'hui a l'air physiquement semblable à celle que j'ai connu, mais pour le reste.. je ne la reconnais pas. Ou je ne l'ai jamais vraiment connu, en fait. Elle n'a pas l'air de prendre conscience des conséquences de ses actes passés. Je suis partie cinq ans, pas dix ans, Jude. J'arque un sourcil en la regardant, surpris. Ce n'est pas comme si je revenais une fois l'éducation faite. Cinq ans dans une vie humaine, ce n'est rien du tout. Tu veux priver quelqu'un de sa mère biologique toute sa vie pour cinq petites années ? J'éclate de rire. Oui, j'éclate de rire, même si ça peut sembler inapproprié. Elle ne comprend pas le fond du problème. « Je crois pas que tu ne comprends pas que le fait même de l'abandonner à sa naissance est suffisamment accablant. » Cinq ans, dix ans, vingt ans, l'acte même est exactement le même en fin de compte. Je suis contente pour toi, pour ta famille mais quand Aaron verra Riley avec sa mère il se dira toute sa vie, même inconsciemment que ce n'est pas la sienne et que lui, sa mère est quelque part et que tu lui a empêcher de le retrouver pour cinq misérables années. Je sens son regard sur moi, son regard accusateur et bizarrement, ça ne me fait rien du tout. Même pas une once de culpabilité. Je secoue alors la tête, toujours aussi calmement tout en regardant la blondinette. « Tu crois que cinq années c'est rien, Samara ? » Je souris un peu : elle ne sait définitivement pas ce que c'est, d'avoir un enfant. « Tu n'as pas loupé que cinq misérables années ma grande. Tu as loupé les cinq années les plus importantes dans la vie d'un enfant. Tu as loupé son premier sourire, son premier mot. Tu as loupé ses premiers pas, loupé sa première journée à l'école. T'as loupé son premier Noël, son premier anniversaire.. sa première dent.. tu as tout loupé ma pauvre. » Et si je voulais l'achever, je lui dirais aussi que depuis qu'il est bébé il appelle Leandra maman. « Aaron a cinq ans, je suis son père et je prends les décisions pour lui et pour bon bien. Tu as perdu toute ma confiance quand tu as abandonné mon fils et que tu n'as pris aucune nouvelles de lui. Alors tant que je prends les décisions pour lui, il est hors de question ne serait-ce que tu l'approches. Et le jour où Aaron sera plus grand, le jour où il pourra prendre ses décisions pour lui, alors il fera ce qu'il veut. Il choisira de te connaître ou non. Malheureusement pour toi, ce jour n'est pas encore venu. » Et rien de ce qu'elle dira me fera changer d'avis, ça c'est sûr. Et elle pourra faire ce qu'elle veut, on sait elle comme moi que je serai le gagnant. Parce qu'elle a abandonné son fis et qu'elle ne pourra pas me l'enlever même si elle essaierait. C'est elle qui est en tord dans cette histoire, elle doit assumer maintenant.
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Lien du postDim 11 Mar 2018 - 21:07
You're just an angel with your wings clipped |
Tant de sentimentalisme ça lui donne la nausée. Comme si la vie d'un humain se résumait à ses "premières fois", heureusement que non d'ailleurs parce que sinon tous les parents soldats qui en mission loupent les premières fois de leurs bambins devraient limite se suicider. En plus c'est complètement idiot : ce n'est pas parce qu'elle n'a pas participé à toutes ses premières fois qu'elle va moins l'aimer ou moins bien s'en occuper. Il ne comprend pas, il ne comprend rien, il est borné, fou, en dehors des réalités. Comme si elle allait l'approcher sans en avoir son autorisation. Elle n'est pas ce genre de femme, elle est respectueuse de ce qu'a fait Jude pour elle durant ces 5 ans alors elle ne va pas la lui foutre à l'envers en allant retourner le cerveau du p'tit. Elle aurait voulu qu'ils mettent ça en place en douceur, que Jude commence à parler à Aaron de sa vraie maman et que dans quelques mois elle puisse le voir au moins un après-midi par mois. Mais tout ça, son rêve, s'envole en même temps que son coeur qu'elle ne sent plus tellement elle a mal. Muette, elle attend qu'il ait fini son monologue. Quand c'est à son tour, elle comprend bien que peu importe ce qu'elle pourra dire, rien ne lui fera changer d'avis, le mépris de son regard ne partira jamais. Consternée, navrée, elle décide quand même de vider son sac car à ce moment précis elle s'en fout de tout. Elle s'en fout de ce con avec ses commentaires à deux balles en mode "tu sais pas ce que c'est d'être parent" bha ouais on peut pas tous faire 3 gosses surtout quand on les ponds pas ! A ce moment, Samara, elle s'en fout de ses erreurs, tout ce qui compte c'est ce qu'elle à là, cachée dans au fond de son ventre et dans un coin de sa tête.
Je connais beaucoup de parents qui n'ont pas pu assister à la première fois de leurs enfants, beaucoup de parents qui au lieu d'être des bons parents laissent toute la journée leur enfant devant la télé et partent travailler. Beaucoup, qui les battent, et pourtant qui ne sont pas aussi jugés sévèrement que moi. J'aurais voulu qu'on me laisse ma chance d'être une bonne mère, je n'ai jamais essayé de te l'enlever, tu es complètement fou. Cet enfant, ne t'appartiens pas, comme il ne m'appartient pas, c'est un être vivant à part entière Elle reprend plus révoltée. Désolée, tu n'as pas tous les droits, NON. Il a droit de savoir que sa mère ce n'est PAS Leandra, et qu'il y a quelqu'un qui est prêt à l'aimer, tu es un menteur et il faut être un bien plus grand monstre que moi pour refuser de laisser une chance à une femme, qui vient vers toi, sans dignité et que tu traites comme un moins que rien. J'ai mes raisons d'avoir fait ce que j'ai fait j'ai préféré être une bonne mère dans 5 ans qu'une mère pitoyable en 5 ans, mais je n'ai pas à me justifier, tu n'as aucun droit de me juger ni de me traiter ainsi. Elle ramène ses mains contre son coeur et reprend le regard triste et perdu. Je suis allée jusqu'au bout de ma grossesse et j'ai aimé Aaron dès que je l'ai posé sur mon sein. Tu dis que je n'ai pas été là lors de ses premières fois mais j'avais été la première à le voir naitre, et à le sentir, la première à lui susurrer son prénom et la première à lui dire je t'aime. J'ai été sa première fois avant Leandra et même avant toi et si tu sous-estimes le lien d'un enfant avec sa mère c'est que tu es plus stupide que je le pensais. Elle poursuit, amère, découtée, écoeurée, prête à lui vomir dessus car il la dégoute du plus profond de son être. Un jour, il sera en âge et cet âge est bien plus tôt que tu le crois. Si tu penses que je vais me plier à tes désirs détrompes-toi, chaque jour je compte lui écrire et envoyer chaque lettre chez toi, et quand il viendra vers moi, car ce jour arrivera je lui dirais toute la vérité sur ton affreuse possession. As-tu eu un tel manque affectif que tu n'as aucune confiance en toi et que tu crois qu'Aaron va t'être arraché ? Question purement rhétorique, elle connaît la réponse elle se lit dans ses yeux : oui, il a une peur dévorante qui luit scies autant qu'à elle le ventre. C'est donc avec une certaine condescendance et presque jouissement qu'elle finit par lui glisser un grand sourire aux lèvres. Si tu crois que je ne peux pas le voir un après-midi par semaine détrompes-toi, abandon ou pas, tous les parents ont ce droit aussi minime soit-il et la justice est loin d'être aussi sévère que toi. J'ai une situation, des études et je travaille. Je suis en santé, ce que tu n'as pas, toi, la santé, surtout pas après t'être autant drogué, leucémie et drogue, mauvais mélange surtout devant la justice. Elle fait claquer sa langue contre son palais, fière et triomphante.
C'est officiel, elle le hait d'une haine sans couleur et sans visage, d'une haine non palpable mais qui lui brule les entrailles. Elle a envie d'arracher les cheveux de sa tête dans une fureur qu'elle n'a jamais ressentie. Ses ongles elle veut les planters dans ses yeux et le mordre jusqu'à qu'à lui arracher avec sa bouche, la peau de son si joli visage. Néanmoins, derrière cette envie dévorantd elle se contente de le toiser et d'attendre qu'il parte, car non ce n'est pas elle qui va partir. Elle veut le regarder marcher jusqu'à la sortie et s'imaginer le poignarder dans le dos et si ce n'est qu'un fantasme au fond, elle sait que si elle ne le tue pas de ses mains c'est peut-être sa maladie qui le fera et à ce moment, mauvaise, elle le souhaite du plus profond de son coeur.
Je connais beaucoup de parents qui n'ont pas pu assister à la première fois de leurs enfants, beaucoup de parents qui au lieu d'être des bons parents laissent toute la journée leur enfant devant la télé et partent travailler. Beaucoup, qui les battent, et pourtant qui ne sont pas aussi jugés sévèrement que moi. J'aurais voulu qu'on me laisse ma chance d'être une bonne mère, je n'ai jamais essayé de te l'enlever, tu es complètement fou. Cet enfant, ne t'appartiens pas, comme il ne m'appartient pas, c'est un être vivant à part entière Elle reprend plus révoltée. Désolée, tu n'as pas tous les droits, NON. Il a droit de savoir que sa mère ce n'est PAS Leandra, et qu'il y a quelqu'un qui est prêt à l'aimer, tu es un menteur et il faut être un bien plus grand monstre que moi pour refuser de laisser une chance à une femme, qui vient vers toi, sans dignité et que tu traites comme un moins que rien. J'ai mes raisons d'avoir fait ce que j'ai fait j'ai préféré être une bonne mère dans 5 ans qu'une mère pitoyable en 5 ans, mais je n'ai pas à me justifier, tu n'as aucun droit de me juger ni de me traiter ainsi. Elle ramène ses mains contre son coeur et reprend le regard triste et perdu. Je suis allée jusqu'au bout de ma grossesse et j'ai aimé Aaron dès que je l'ai posé sur mon sein. Tu dis que je n'ai pas été là lors de ses premières fois mais j'avais été la première à le voir naitre, et à le sentir, la première à lui susurrer son prénom et la première à lui dire je t'aime. J'ai été sa première fois avant Leandra et même avant toi et si tu sous-estimes le lien d'un enfant avec sa mère c'est que tu es plus stupide que je le pensais. Elle poursuit, amère, découtée, écoeurée, prête à lui vomir dessus car il la dégoute du plus profond de son être. Un jour, il sera en âge et cet âge est bien plus tôt que tu le crois. Si tu penses que je vais me plier à tes désirs détrompes-toi, chaque jour je compte lui écrire et envoyer chaque lettre chez toi, et quand il viendra vers moi, car ce jour arrivera je lui dirais toute la vérité sur ton affreuse possession. As-tu eu un tel manque affectif que tu n'as aucune confiance en toi et que tu crois qu'Aaron va t'être arraché ? Question purement rhétorique, elle connaît la réponse elle se lit dans ses yeux : oui, il a une peur dévorante qui luit scies autant qu'à elle le ventre. C'est donc avec une certaine condescendance et presque jouissement qu'elle finit par lui glisser un grand sourire aux lèvres. Si tu crois que je ne peux pas le voir un après-midi par semaine détrompes-toi, abandon ou pas, tous les parents ont ce droit aussi minime soit-il et la justice est loin d'être aussi sévère que toi. J'ai une situation, des études et je travaille. Je suis en santé, ce que tu n'as pas, toi, la santé, surtout pas après t'être autant drogué, leucémie et drogue, mauvais mélange surtout devant la justice. Elle fait claquer sa langue contre son palais, fière et triomphante.
C'est officiel, elle le hait d'une haine sans couleur et sans visage, d'une haine non palpable mais qui lui brule les entrailles. Elle a envie d'arracher les cheveux de sa tête dans une fureur qu'elle n'a jamais ressentie. Ses ongles elle veut les planters dans ses yeux et le mordre jusqu'à qu'à lui arracher avec sa bouche, la peau de son si joli visage. Néanmoins, derrière cette envie dévorantd elle se contente de le toiser et d'attendre qu'il parte, car non ce n'est pas elle qui va partir. Elle veut le regarder marcher jusqu'à la sortie et s'imaginer le poignarder dans le dos et si ce n'est qu'un fantasme au fond, elle sait que si elle ne le tue pas de ses mains c'est peut-être sa maladie qui le fera et à ce moment, mauvaise, elle le souhaite du plus profond de son coeur.
for @N. Jude S-Montgomery. 1070 words.