Promess me it's not the end

( Hadès & Cléolya )












T'essaye, t'essaye doucement de reprendre ce qui te sers de sentiments. T'arrives à ressentir, rien qu'un peu et tu sais qu'au moindre faux pas, tu peux tout reperdre et retomber dans ta psychose, parce que t'es comme ça, t'es complexe, compliqué, t'es pas simple, tu l'as jamais été. Les combats de rue t'ecorchent un peu plus et te marquent la peau, mais ça, tu le ressens toujours pas. T'as aucune douleur physique. Tu saurais pas l'expliqué. Le médecin que t'as vu dit que c'est un blocage, il a probablement raison en attendant tu pourrais mettre ta main au dessus du feu que tu le sentirais même pas. Dernièrement les choses se sont compliquées. Autant dire que tes parents ont péter un câble quand t'es arrivé en Belgique passer deux jours, ton paternel a foutu une rouste à Abélard et a essayé de t'envoyer un vase en pleine gueule quand t'as répondu à la connerie par la connerie. Tu sais que maintenant t'as plus franchement le choix. La couronne t'impose des sacrifices, elle t'en imposera toujours. Toi, tu peux pas te permettre de te bourrer la gueule en pleine rue. Tu peux pas te permettre de hurler en publique, de te donner en spectacle. Toi, t'as pas le droit d'afficher tes sentiments, d'enchainer les conquêtes sans te cacher. Toi, t'as des restrictions, au nom de la couronne de Belgique et tu vas en vivre une nouvelle puisque tu dois maintenant te fiancer officiellement, une façon pour tes parents de s'assurer que tu foutras pas tout par terre et que c'est bien finis entre toi et Cléolya Strauss. Ils ont pas compris que c'était mort dans le game au moment où elle dormait avec un autre ? Non, eux c'est toujours plus. Tu dois prouver ta loyauté. Ton dévouement à la couronne. Tu dois accepter, dire oui. Parce que ta famille, c'est pas comme ces putains de Windsor, qui ont 40 bébés avec 39 femmes différentes. Toi, ta famille est respectée. On parle pas d'elle. Du moins, le moins possible. Alors c'est définitif, tu dois te caser. Et si la première fois t'avais réussi à te sortir de se pétrin in extremis, cette fois ci tu sais pas trop comment tu vas faire. Heureusement dans ton malheur, c'est avec ton amie/ex que tu vas te fiancer. Il te fallait quelqu'un de confiance, qui comprendrait que tu le vis pas bien. Il fallait que tu ai une personne en qui tu as une confiance aveugle. Il faut que tu ai une personne sur qui tu peux compter. Ca peut parraitre bizarre de choisir Charlie, mais de toutes les personnes que tu connais, elle ne t'a jamais laissé tombé, même quand t'es devenu misérable. Elle a toujours été là. Et t'as confiance en elle. C'est peut être con, mais c'est le cas. Et t'as besoin, dans cette épreuve les plus détestables, d'avoir une alliée dans cet enfer qu'on t'impose. Bientôt, vous deux, ça sera officiel, ça sera dans la une des journaux, ça ne sera pas caché, ça sera à la vue de tous. Quand tu passes près de Cléolya, qui est entrain de bosser probablement alors que toi t'es au téléphone, parlant flamant pour les affaires, t'as ce pincement au coeur qui te dit que tu vas prendre cher quand elle saura. Mais tu détournes pas le regard, tu continue d'avancer, discutant avec ton interlocuteur, tu t'arrêtes dans la cuisine et constate qu'il n'y a plus d'eau pétillante. Putain, on l'a déjà dis, quand on finit l'eau, on en remonte. C'est quand même pas bien compliqué. t'es irritable, pas sereins. Tu saurais pas trop expliquer pourquoi... Parce que tu sais que ta vie va changer ? C'est certains. Que tu seras plus entièrement maitre de ton destin ? Aussi. Que tu perds doucement ce contrôle que tu t'imposes normalement. Tu refermes le frigo avec rage, raccrochant ta communication avant de prendre la direction de la cave en ronchonnant. En bas, il y a pas de réseau de toutes façons. Tu réajuste ta cravate et ta veste, range ton téléphone dans ta poche de jean et descends les escaliers rapidement. Poussant la porte lourde qui grince pour pénétrer dans cette cave remplit de bon vin, de champagne et de la fameuse eau pétillante qui fait ton bonheur, car pour toi, hors de questions de boire l'eau du robinet. T'allumes et coince la porte parce que tu sais qu'elle se coince facilement et cherche dans le fond de la cave les bouteilles d'eau. Tu tombes sur l'eau plate, mais pas la pétillante. Si ils en ont pas racheté, ça va pas le faire. Déjà que t'es pas d'humeur, tu pourrais avoir des envies de meurtre.

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( Hadès & Cléolya )





La seule chose qui me permettait de ne pas perdre la tête, c'était de plonger dans le boulot. Je donnais tout mon temps à la société, pour être suffisamment occupé pour ne pas penser à tout ce qu'il se passait. Exit la convalescence, c'était surfait de toute façon, c'était pour les faibles. Sauf que dans tout ça, j'arrivais pas à rester à la maison, la trouvant d'un seul coup bien trop vide, bien trop grande, mais surtout bien trop silencieuse. Je savais pourquoi j'étais venue à l'Eliot, peut-être que c'était un moyen pour moi d'être entouré sans l'être vraiment, puisque je ne m'y sentais plus vraiment à ma place. J'y restais, pour Noah, juste pour lui, parce que je le soutenais à son poste de vice-président, mais l'envie d'en partir était grande. Elle était loin de mon idéal finalement, parce que l'élite ce n'était pas de cracher sur son prochain, ce n'était pas ruiné la vie des autres. Non l'élite, c'était de dominer avec classe, avec passion à croire que tous avaient oublié ce que c'était d'avoir des principes. Alors, ouais, j'y étais, mais je m'y sentais seule. C'était fini le temps où je m'investissais, ou je faisais des efforts à créer des soirées pour nous rapprocher alors que dans l'art de la manipulation, ils ne sont que de simple veste réversible, ou la loyauté est misérable. J'affichais mon bleu avec fierté, mais la vérité, c'était que je me sentais salit, que je me sentais en trop. Concentré sur un dossier, je ne remarquais personne. Je détachais mon regard de cette étude de marché pour regarder le vide, sans trop pensé, mais pourtant, j'arrivais pas à ne pas m'inquiéter pour lui. Qu'est-ce que j'avais peur qu'il ne soit pas en sécurité là-bas et ça me bouffait intérieurement qu'il soit enfermé entre quatre murs, étant sans cesse questionné sur l'accident. Je me levais, sans trop réfléchir à mes mouvements. L'instant d'après je me retrouvais face à cette porte en bois, légèrement bruyante. J'y pénétrais sans grande conviction, à la recherche de ce que mon subconscient venait chercher là. Levant les yeux au ciel, je remarquais la lumière allumée, à croire qu'avoir trop d'argent, ça nous donnait le droit de le gâcher. Je continuais d'avancer, descendant les marches alors que la porte claquait, me faisant sursauter, mais le pire, c'était que mes yeux se posaient sur toi... Fucking moment pour vouloir chercher, je ne sais quoi subconscient de mes deux.

« De Belgique. » Que je soufflais sans te jeter un seul regard.

L'ignorance était le meilleur des mépris non ? Je frissonnais à cause de la température ambiante et j'attrapais une bonne bouteille de vin blanc, avant de faire volt face et remonter les escaliers. Je tentais d'ouvrir cette porte, sans grand succès et au lieu de te demander, je préférais m'asseoir sur la dernière marche. Quand tu revenais bouteille d'eau en main, j'espérais que t'es un peu de force pour me sortir de là, parce qu'être enfermé dans une cave avec mon ex, je l'avais déjà fait et je n'avais pas envie de le revivre.

« C'est bloqué. »

Pas besoin de long discours, t'allais nous sortir de là en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, alors j'espérais que tes gros muscles, ils servent à quelque chose pour une fois. Toi qu'était entouré de gardes du corps, pourquoi tu ne les avais pas amenées ici aussi ? Ils auraient pu être utile tiens. Je regardais mon téléphone, sachant très bien que c'était inutile, puisque le réseau était interrompu.

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( Hadès & Cléolya )












Les gens peuvent bien dire que t'es un connard, un enfoiré, un abruti, t'as toujours pas vraiment fait attention à l'avis des autres, tout simplement parce que tout le monde aura toujours un avis et que ton coeur est bien trop endurcie pour penser à quoi que ce soit ou pour porter de l'importance sur tes paires. Là encore, tu sais que tes futures actions vont fait jaser. Que ça va faire du bruit. T'aimerais dans le fond qu'on te laisse tranquille rien qu'une journée, mais tu sais que ce n'est pas possible. T'as ta vie en couverture des magazines. Alors t'as juste à faire avec et essayer d'avance quand même. En tentant de cacher ta vie privée au plus possible. Tu as une vie public, que tu acceptes que les médias sortent, mais t'as toujours trouvé un moyen d'avoir ton jardin secret. T'as toujours trouvé un moyen pour vivre en dépit de ta cage dorée, sauf que là, tu sais que t'as plus de filer de sécurité, que la prochaine fois, tu pourrais perdre très gros. Non pas que les paris risqués t'ennuient, tu joue au poker, tu fais toujours les paris les plus fou et c'est toi qui mise le plus en général. T'as jamais eu peur des paris les plus fous. Parce que les paris sont ton quotidien, mais maintenant, tu sais que si tu paris trop, t'as de grande chance de te retrouvé sans rien. Privé même de ton nom de famille. T'es coincé, enfermé dans un piège que ta famille t'impose et putain ça fait mal. Ca fait chier. Et maintenant t'as plus que l'amertume et la rage au coeur qui te rappelle que t'es en vie. T'es presque foutu, mais t'es pas encore à terre et c'est cette rage d'injustice qui brûle de nouveau en toi qui t'aideras à te relever, comme tu le fais quand tu te prends chaque coup. Parce que toi, Hades, t'es celui qui porte le nom du gardien de l'enfer. Alors jamais tu seras au sol. Tu trouveras toujours la force de te relever comme t'essaye de trouver la force de te reprendre, de ressentir, même si c'est dur. Les gens diront que t'es né avec une putain de cuillère en argent dans la bouche, mais si ils savaient, cette foutue cuillère, tu la manges toi. Mais pour le moment, tu te concentres, tu penses à l'entreprise, à l'Oréal, à ton avenir. T'es dans la Eliot et tu parles avec le service marketing, en Néerlandais, parce que t'as toujours été plus à l'aise dans ta langue natale. Mais voila que tu te rends compte que les gens savent juste pas faire preuve de civisme. Même toi, l'égoisme même, le narcissique de service, tu vas la chercher la foutue bouteille quand tu la finis. C'est avec agacement que tu descends en bas, avec pour optique de remonter une bouteille et d'aller fumer tranquille. Ca sera ta bonne action de la journée. En bas, tu cherches ce foutu pac d'eau avec agacement quand tu l'entends prononcer ton nom. Enfin, pas vraiment. Juste un bout. T'as pas besoin de te retourner pour savoir qui c'est. Schueller. De Belgique-Schueller. que tu lâches froidement en levant les yeux au ciel, sans te retourner, t'es trop occupé à chercher. Tu trouves d'ailleurs le graal et te tournes, victorieux, prêt à remonter et faire ta vie, parce que tu sais que tu dois pas faire de vague, voir une Strauss, responsable ou pas de la merde dans laquelle Abélard est, t'es interdit par la couronne. Les gens trouveront ça con, mais la couronne a toujours dicté ta vie. T'as toujours tout fait pour la protéger parce que c'est ton devoir. Et là, tu sais que désobéir serait le pari que seul un fou pourrait faire. Seulement que tu te tournes, bouteilles à la main, c'est froidement et en évitant ton regard que Cléolya Strauss t'annonce que la porte est coincée. Ton regard se pose sur la porte et tu reprends J'avais mis une cale pour éviter ça. mais ça, Madame l'a pas vu. Tu soupires, mais t'avances quand même vers la porte, pour tenter de l'ouvrir, même si tu te doutes d'avance que c'est peine perdu. C'est pas pour rien qu'un serrurier doit venir d'ici quelques jours pour réparer la porte. Tu tires sur la porte, une première fois, une seconde fois, sans succès. On a plus qu'à attendre que quelqu'un ai envie d'eau. que tu annonces, pour le coup, tu renonces, t'as pas envie de forcer des heures sur une porte que tu ne peux définitivement pas ouvrir, peut importe ta masse musculaire et ton habilité. Tu fais demi tour et par t'asseoir sur le canapé présent dans la pièce. Il parait que c'est une mode française, les canapés dans la cave pour boire du vin. Tu soupires, t'en veux encore à Cléolya. Pour tout. Mais contrairement à ce que les gens pensent, t'es pas un monstre. On va s'ignorer tout le temps qu'on est ici je suppose ? c'est une question rhétorique, tu sais bien qu'elle dira oui. Elle est en couple avec son Elliot, mordu de lui et maintenant t'es plus que poussière dans son esprit. T'es plus rien. Juste un coup de vent qu'elle a fait partir en deux minutes de son esprit. Tu sors ton paquet de cigarette de ta poche pour en sortir et la coincer entre tes lèvres, sortant ton briquet. Quoi, c'est interdit de fumé dans les parties communes et les chambres, la cave est pas incluses, si ?

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( Hadès & Cléolya )





J'étais comme hypnotisé par le boulot, le seul moyen pour moi de ne pas penser à lui, à toi, à Cami emprisonné dans un mariage forcé ou encore à la douleur que je ressentais. J'étais trop têtu pour laisser les médecins dicter ma prise d'anti-douleur que je ne les prenais pas. Et puis quoi encore ? Je n'allais pas m'intoxiquer de l'intérieur en prenant des médicaments inutilement. La douleur, c'était dans la tête et je passais au-dessus, préférant moi-même gérer. C'était au moins un aspect de ma vie que je contrôlais complètement. Alors quand je me plongeais dans le boulot, je ne voyais même pas les Eliots présents autour de moi, comme enfermé dans un cocon où j'étais seule, où je me sentais en sécurité. C'était aussi le seul moyen que j'avais trouvé pour ne pas perdre la tête, n'ayant pas de nouvelle d'Elliot. Je harcelais pourtant le commissariat - qu'en avait sûrement marre de moi - et j'avais même été voir Dina pour mieux comprendre. J'enchaînais les visites à la police de Boston, pour m'assurer qu'il était bien traité. J'étais peut-être un peu trop protectrice et j'allais sûrement très vite l'étouffer, mais au moins j'étais présente. Chose que toi, tu n'avais pas remarqué, que t'avais dénigré lorsque je t'avais annoncé mon départ en Australie. Elle était ou ta confiance ? Je t'avais pourtant bien laissé partir voir ton ex petite amie au Liechtenstein non ? M'enfin, t'avais mis fin à notre pré-couple et on avait mis un point définitif sur ce "nous" qu'en était qu'à moitié un. Je me levais, l'esprit ailleurs, décidant de suivre ce que mon inconscient me dictait, simplement guidé par lui, ne pensant à rien. Parce que penser, c'était mettre en péril cette petite bulle que je m'étais construite. J'entrais, alors que la porte claquait derrière moi et je te voyais là. Je ne te suivais pas Hadès, je savais même pas que t'étais là, mais à tous les coups t'allais m'en foutre plein la gueule comme t'avais pu le faire lorsque j'étais venue te rendre tes affaires. Je roulais des yeux à l'entente de ta remarque sur ton nom et je ne répondais pas. J'attrapais une bouteille, cherchant à partir et vite, mais quand je comprenais que la porte était bloqué, je m'installais sur la dernière marche attendant que t'arrives pour nous sortir de là.

« Je l'avais laissé ouverte, elle s'est mise à claquer quand j'étais dans les escaliers. »

Et au pire, je ne venais jamais ici, que je savais même pas que la porte avait un problème, alors tu pouvais me blâmer Hadès, ça me passait bien au-dessus. Même si on savait bien toi et moi que c'était la passion de ton frère et toi que de m'accuser de tout vos malheurs. À croire que j'étais la cause de vos problèmes alors que j'avais toujours été là pour toi. Encore une fois, je limitais nos échanges, préférant ne pas répondre, parce qu'on n'avait pas à faire semblant. Tu ressentais plus rien, moi, je tournais tranquillement la page sur notre histoire, et même si j'avais beaucoup souffert de notre dernière conversation chez toi, j'étais bien contente de ce que ça m'avait apporté. T'avais permis de tirer d'un coup sec sur le pansement, ça faisait mal sur le coup, mais une fois retiré on se sentais mieux.

« On c'est déjà tout dit. » Que je disais en me levant.

Je revenais de nouveau dans la cave, la chair de poule habillant mes bras et mes jambes nues. Quelqu'un me rappelait pourquoi j'étais tout le temps en robe ? C'était l'inconvénient d'être une femme d'affaires, je devais toujours être présentable, exit les jeans et les pulls chauds. J'attrapais un tire-bouchon pour ouvrir ma bouteille et finir par boire à même la bouteille. Au moins une chose de positive dans cette situation et peut-être que si je buvais suffisamment, j'oublierais presque que je te déteste et j'oublierais peut-être même cette situation gênante dans laquelle on était ? À voir, mais au moins ça me permettrait de ne plus sentir la douleur de ma plaie.

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( Hadès & Cléolya )












Toi, le maniaque du contrôle, toi qui n'aimes ni les surprises ni l'imprévu, te voila bien coincé, dans un truc que tu voulais pas. Par chance, t'as toujours eu un as dans ta manche, t'as toujours eu des coups d'avance, c'est comme ça, t'es comme ça. Tu sais toujours quoi faire, faire face aux choses, même quand elles dégénèrent. Ton calme olympien te permet toujours de réfléchir pour retourner une faute en avantage. Tu arrives toujours à te dégager de n'importe quelle situation, il suffit de prendre de la hauteur dessus. Il suffit de reflechir et de faire les choses dans l'ordre. Il suffit de rester calme. Toi, tu as à la fois la tempête et le calme juste avant. T'es le stratège, celui qu'on n'attend pas, mais qui s'impose. T'es l'oiseau de mauvais augure et le mal lui même. Mais là, pour l'instant, t'as eu beau réussir à tourner légèrement la situation a ton avantage en choisissant ta fiancé, t'es quand même avec ce sentiment d'être piéger et de l'imposer à ta promise. T'es à cran. Tu le seras tant que t'auras pas retrouvé ta liberté, tes ailes. Tant que t'auras pas repris ta liberté qui est tout ce que tu as finalement et ce qui n'as pas de prix. Mais visiblement le karma est une pute et aime l'ironie, puisque tu te retrouves enfermé, l'image de la cage devient réel, du moins, pour quelques heures, mais dans ton malheurs, te voila enfermé avec Cléolya. Alors que tu reviens vers elle, bouteille d'eau pétillante à la main, elle t'annonce que la porte est fermée et tu ronchonnes mais elle se dédouane de toutes responsabilités. Tu tentes d'ouvrir la porte, mais clairement, tu risques pas de la défoncer et tu vas pas non plus prendre le risque de mourir en tombant dans les escaliers, ça serait une mort trop conne. Et tu veux tout sauf une mort conne. Tu annonces donc à ta compagne de prison que vous êtes bloqué et tu t'installes sur le canapé posé du côté du vin, cherchant un decapsuleur des yeux histoire d'ouvrir ta bouteille d'eau pétillante, mais Cléolya est la première à le trouver et elle s'en sert, t'arrives près d'elle pour le prendre à sa suite et ouvrir ta bouteille et boire une gorgée de cette eau qui te cause maintenant l'enfermement. Un soupire, tu te rasseois et tu lui demandes si vous comptez vous ignorer. C'est une question dont tu connais déjà la réponse. Oui, bien sûr que vous allez vous ignorer. Ca serait un comble de vous voir vous taper la discute normale alors que vous vous engueuliez il y a 5 jours. Enfaite, on peut le dire avec conviction, tout à vriller entre vous. Tu sais plus vraiment pour qui, pourquoi, tu sais juste que tout est parti en couille et qu'aujourd'hui vous êtes comme deux étrangers. Pas un regard, pas une once de sympathie. Pas une parole chaleureuse. On est bien loin des câlins et de l'attachement dont vous vous faisiez preuve. Oh on sait jamais en 7 jours, des trucs qui auraient pu m'intéresser auraient pu t'arriver. tu hausses les épaules, en tirant une clope de ton paquet, la coincant entre tes lèvres et l'allumant avec ton zippo qu'elle t'a rendu il y a pas plus tard qu'il y a 5 jours, dans ce sac d'affaire qui finalement n'a pas d'importance pour toi. Tout ce qui comptait dans ce sac c'était ce briquet. Tu tire une première bouffée de poison en sortant ton téléphone de ta poche, regardant le dernier message que t'as pu recevoir. C'est un message de ta mère, qui valide totalement ton choix de fiancé et qui a hâte que cela devienne officielle. Elle t'a même joint des photos de toi et de ta future fiancée pour que tu choisisses laquelle envoyer à la presse. Elle réaffirme que t'as fait le bon choix pour ta famille. Parce que ouais, t'es fourbe, manipulateur, t'as même un côté narcissique la plupart du temps, t'en reste pas moins loyal envers ta famille et surtout envers la couronne que de sang tu dois protéger. Tu regardes ces photos, aspirant une nouvelle bouffée toxique, ce sont de vieille photo de toi et Charlie. Vous allez probablement devoir faire un photoshoot pour la presse, again. Sauf que là, t'y penses pas, ton regard se pose sur Cléolya. Elle est heureuse avec son con, mais c'est comme ci tu te devais de lui dire. Pas pour la faire réagir ou pour lui faire du mal. Même pas pour lui dire de remercier Aymalyne puisque tout ça, c'est une succession d'évènement suite à sa connerie à elle. Je vais me fiancer avec Charlie. Ca sera officiel après demain. tu le lâches froidement, simplement parce que t'as le sentiment qu'elle doit l'apprendre de toi et pas dans les journaux, puisque là, ça sera pas que la presse people que tu feras, ça sera la presse en général. T'es peut être prince d'un pays de taille modeste, mais ta famille est connue. Puissante. Ca fera les gros titres. Ca sera la folie et le sujet du moment. Les DBS se fiancent. Après ton frère, ça sera ton tour et ça laissera le temps à Camilla de souffler un peu, puisque ça sera toi et Charlie qui aurez la tempête médiatique en pleine gueule. Et après tout changera. La cage se refermera et l'oiseau ne volera plus. Les portes seront closes et le vent ne soufflera plus. Après ça, tu seras prisonnier entre quatre murs de ton destin. Le destin d'un prince, qui, pour la couronne, à accepter de sacrifier tout ce qu'il a. Qui pour la couronne a accepter de tout miser. Quitte à tout perdre.

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( Hadès & Cléolya )





À croire que ce qu'on avait vécu tout les deux - ou plutôt moi, puisque tu ne ressentais rien - ce n'était pas suffisant. Il fallait que le destin s'en mêle et me rappelle que t'existais toujours. Moi aussi, je m'étais conditionné Hadès, certes, j'avais encore des émotions, mais j'étais particulièrement douée pour oublier quelqu'un, pour le chassé de mon esprit et faire de lui qu'un insignifiant souvenir. Enfin souvenir qui m'avait laissé des traces sur la peau, puisque mon petit manège pour tenter de te sauver, n'avait fait qu'aggraver la laideur de ma petite cicatrice. À défaut de t'avoir encore dans l'esprit et dans le cœur, j'allais à vie t'avoir sur la peau. Enfin.. Tu y étais encore dans mon cœur et probablement que t'y serais toujours, vu la relation qu'on avait eu, mais résolument enfouie dans une case de mon esprit "passé, ne pas réouvrir". Il était fini le temps ou t'étais ma priorité et ou je faisais de toi mon centre intérêt principal. J'avais envie de partir, réellement, pour ne plus avoir à faire face à cette relation que j'oubliais peu à peu, mais le destin en avait choisis autrement, alors je me forçais à réduire au maximum les échanges, répondant court, de manière glaciale et qu'aux sujets importants. Tu te levais pour prendre le décapsuleur après que j'aie moi-même ouvert ma bouteille pour ouvrir ton eau et repartir sur ton canapé.

« Non, tout va bien dans le meilleur des mondes. »

Si on oubliait le fait qu'Elliot était retenue en prison, qu'on s'était acharné sur ce triangle amoureux qu'on constituait aux yeux des autres, que j'avais froid et que j'avais très mal. Alors, ouais, tout allait bien, t'avais pas besoin de t'inquiéter pour moi, surtout que c'était des informations qui ne te servait à rien, puisque tu n'étais qu'une coquille vide. C'était bien ce que tu m'avais dit quand je m'étais torturé non ? Que ça te faisait rien, parce que tu ne ressentais rien ? Alors pas besoin de faire semblant de quoi que ce soit avec moi. Je reportais ma bouteille de vin blanc à mes lèvres, alors que toi, tu tirais sur ta cigarette, avec cette nonchalance qui te caractérisait temps. Je me tournais un peu pour ne plus t'avoir dans mon champ de vision. Tes mots eux par contre arrivaient comme une douce torture à mon oreille. Charlie. Fiancé. Super. Tu m'en voyais ravie, mais c'était le genre d'infos que tu pouvais garder pour toi.

« D'accord, toutes mes félicitations alors. » Que je disais sans la moindre émotion dans la voix ou sur le visage.

Mais dans le fond, c'était tout autre, l'anarchie dans mon esprit et forcément un pincement au cœur. Tu m'avais vraiment prise pour une idiote alors ? Qu'une nuit, tu m'avais dit. J'en pouvais plus en fait, à croire que je n'avais pas le droit à 5 minutes de répit, même enfermé dans une putain de cave. Je buvais encore, à croire que la bouteille allait se vider à une vitesse éclair. Ca valait la peine de m'en vouloir pour Elliot alors que tu faisais pire. Un comble n'est-ce pas ? Fais ce que je dis, mais ne fais pas ce que je fais, c'était tout toi ça. Me retournant à nouveau, te laissant avec cette unique réponse de ma part, mes yeux détaillaient la pièce espérant sincèrement que quelqu'un me sauve d'ici.

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( Hadès & Cléolya )












Dans cette cave, t'es bloqué, mais là, c'est pas une image, t'es réellement bloqué dans ce trou à rat. Avec Cléolya en plus. Cléolya Strauss. Il y a 3 personnes qu'on t'interdit de côtoyer au nom de la couronne : Aymalyne, Ashleigh et Cléolya. Il fallait que sur un campus bondé, tu sois dans la même maison que deux d'entre elles et que tu te retrouves bloqué avec une des deux. C'est ironique non ? Tu fais tout pour pas la voir, pour pas la croiser, qu'importe ce que tu ressens, ou commence à ressentir de nouveau et tu te retrouve dans une foutue cave, avec elle. T'as aucun contrôle, t'as juste à attendre que quelqu'un daigne avoir soif et veuille de l'eau pétillante. Ou bien que quelqu'un ait envie de vins. Alors que tu t'assieds sur le canapé, Cléolya reste bien loin de toi. Deux inconnus. Vous êtes deux étrangers. Vous avez partagé tant. Vous étiez coller l'un à l'autre, sans cesse, vous ne supportiez pas qu'un autre approche. Tu prenais soin d'elle, elle prenait soin de toi. Vous faisiez attention l'un à l'autre et un jour, plus rien, rien que du vide, rien que du vents. Maintenant c'est comme ci rien ne s'était jamais passé. Comme ci vous n'aviez jamais été ensemble, ou un truc comme ça. Comme ci vous aviez jamais rien ressenti l'un pour l'autre. Parce que dans l'ignorance, arrogance et la fierté, vous êtes des maitres, c'est la course à la froideur, à l'air glacial, au regard sans désire ni flamme. Ca fait des jours que t'as pas eu de ses nouvelles, à part par les médecins. Parce que dans ta vie, elle n'existe plus. Plus d'affaires, plus de photos, plus rien, plus rien qui pourrait laisser entendre qu'elle a compter ne serait ce qu'une seconde. Plus rien, t'as fait abstraction de son existence et maintenant t'es bloqué avec elle. Et clairement, t'es capable de passer des heures dans le noir, sans parler, mais là, t'as pas envie de penser, parce que penser, c'est te ramener dans ta prison, celle où t'as accepter de te rendre pour ta famille, parce que t'es et que tu resteras toujours un DBS. Parce que tu connais trop bien les enjeux politiques et financiers si jamais vous perdez vos privilèges. Parce que t'es réaliste. Et clairement tu peux pas, tu peux pas penser. Tu lui adresses la parole, mais elle a pas envie de parler, tu t'en doutais de toutes façons. Elle a rien de neuf. Ouais, tu serais capable d'en citer des trucs de neufs dans sa vie à elle, parce que t'es Hades, t'arrives toujours à glâner des infos, d'une façon ou d'une autre. Mais tu dis rien. T'hausses les épaules et tu te contente de fumer, alors que elle, visiblement elle a décidé de se saouler pour oublier ta présence. Tu joue avec ton téléphone, jusqu'à tomber sur le message de ta mère, reçu juste avant de descendre. Elle, elle est ravie de la situation. A croire que de te savoir pas heureux la rend elle en joie. Tu tombes sur ses idées, elle veut une fête de fiancailles, des photos pour la presse, elle a hâte de revoir Charlie. Et un court instant, tu sais que tu dois le dire à Cléolya. Tu sais que tu peux pas la laisser l'apprendre par un poste Instagram dans 2 jours ou bien dans la presse mondiale. Tu peux pas faire ça. Tu lâches la bombe comme on dit bonjour, parce que tu penses pas que ça la toucheras, elle a quelqu'un dans sa vie non ? Mais un court instant, tu vois au delà du masque, au delà de ce qu'on montre. Elle s'efforce de rien montrer, comme toi, tu t'efforces de pas montrer à quel point c'est douloureux de te résigner et d'accepter ça. Cette brèche ne dure qu'un instant. Elle te regarde à peine, te félicitant. Putain de merde, elle réfléchit deux secondes ? T'as pas besoin de félicitation, t'en auras un tas bientôt. Tu sais pas de quoi t'as besoin, mais de tout, sauf de ça. Elle continue de picoler et tu réponds alors Merci. un merci amer. Un merci hargneux. Ou poli. J'en sais trop rien. Tout ce que je sais, c'est que t'as plus envie de l'insulter pour ses félicitations de remercier. Tu prends une nouvelle grande bouffée de clope, mais ça te calme pas. Tu marmonnes en néerlandais quelques paroles, soupirant fort. Ouais, t'es énervé. T'es énervé parce que ta vie part en couille et qu'elle, elle te félicite. Elle te félicite alors qu'elle est loin d'être con Cléolya Strauss. Elle sait que si Abé et Cam c'est du fake, toi et Cha, ça l'est aussi. Même si toi et Cha, vous êtes exs. Tu poses ton regard sur elle et reprends Tu sais quoi ? J'en veux pas de tes félicitations merdiques. Ah toi, t'es bien, ça va, t'as aucun impacte de la merde de Abélard et Aymalyne. T'es tranquille avec ton con. Tu vas pouvoir vivre ta petite vie paisible encore long, avec tes deux soeurs. Aucunes conséquences. Ni pour toi, ni pour Ayma. La belle vie. bien sûr que là, t'es amer. Tu t'énerves pas, dans ta voix, tu laisses rien paraitre. T'es toujours aussi froid, parce que la froideur, ça te connait. Tu l'accuse même pas de ce qui t'arrives, tu sais bien que c'est pas sa faute, c'est celle de Aymalyne qui savait très bien ce qu'elle faisait. Non, à Cléolya, tu lui reproches tout autre chose. Ah, elles sont douées les Strauss, pour détruire la vie des autres sans conséquences, pour crier et menacer quand il s'agit de Denys Zacharias. Ou bien pour se casser à l'autre bout du monde, là, j'avoue, vous êtes des reines. Reines de la connerie. Ca y'est, c'est sorti. Oui, bien sûr que tu lui en veux à Cléolya. Ses putains de silences, ses prises de têtes, alors que c'est elle qui part à l'autre bout du monde avec un connard de Tinder. C'est elle qui est partie, qui t'en as voulu de la respecter et de pas brûler les étapes. C'est elle, qui en deux heures, est passée à autre chose, quand toi, à chaque fois que tu tombes en amour, il te faut des mois avant de ressortir la tête de l'eau. Et puis, il lui faut même pas 2 heures. Puisqu'elle t'aimait pas. Cole, elle a mis des semaines à l'oublier lui. Toi, deux heures. T'étais le pansement après Cole. Ou un truc du genre. C'est la seule explication. Les Strauss ont lancé une fatoie contre les DBS, c'est pas possible autrement. Il doit y avoir des poupées vaudoux à ton éfigie chez elle, c'est pas possible. T'as raison, on ferait de pas parler parce que je vais devenir désagréable. que tu finis par annoncer en te tournant dos à elle, fixant le mur et continuant de fumer. Respirant pour reprendre le contrôle dont t'as besoin pour être le calme avant la tempête.

Promess me it's not the end



( Hadès & Cléolya )





C'était une torture de t'avoir si proche de moi, mais pourtant si loin... Comment on avait fait pour en arriver là ? Non mais c'était dingue comment en ci peu de temps, on avait réussi à changer du tout au tout. À croire que ce qu'on avait vécu n'avait pas compté, comme ci, on ne comptait plus l'un pour l'autre. Pourtant, malgré tout les efforts que je faisais, je savais bien que t'étais toujours là, dans mon cœur, parce que c'était impossible pour moi d'oublier ce qu'on avait vécu, aussi étrange qu'avait été notre relation. Elle était douce, elle était pure, clairement incontrôlée, mais aussi explosive, électrique, nuancé par des pointes de jalousie, de dispute inutile. Mais n'était pas Cléadès qui le voulait, on avait notre façon d'être, on était unique et c'était ça le pire... À croire qu'à trop s'aimer, ça nous avait éloigné. Éloigné au point de réussir à entreprendre une nouvelle histoire. Une histoire bien plus saine, une histoire qui me rendait heureuse, réellement. Alors, ouais, j'avais beau t'aimer, je te détestais tout autant. J'étais plus amoureuse, mais t'étais quand même une partie de moi. Une partie qu'Elliot serait incapable de prendre, tout comme tu n'avais pas pris la petite place qu'était destiné à Cole ou à mes autres exs. Je buvais, plus pour oublier la douleur, mais aussi pour m'aider à accepté d'être coincé ici, avec toi. Douce et tendre torture quand tu me tenais... Je le détestais ce karma. T'avais enfin réussi à ne plus m'envoyer de message, on avait enfin réussi à réellement s'éloigner, alors pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi nous ? Mais l'enchaînement de tes mots, parvenait à mes oreilles avec tant de froideur. Froideur qui m'en glaçait le sang sur place, qui m'hypnotisait l'espace d'un instant... Une seconde tout au plus et je revenais à la réalité. Je te souhaitais toutes mes félicitations, ce à quoi tu répondais un simple merci. Une réponse fermée, super, on était plus obligé de parler de toi et de ta Charlie de mes deux. Puis tu parlais dans ta langue natale, sûrement en train de jurer sur moi et de m'insulter de tous les noms, ça m'était égal dans le fond. Je levais cependant les yeux au ciel, soûlé de ce moment forcé qu'on était en train de partager. Je n'avais pas de patience en fait, et le froid, la douleur, cette tension entre nous, ça ne faisait qu'augmenter un peu plus mon mal-être. Finalement, je t'entendais de nouveau, à croire que tu n'avais pas compris le " On c'est tout dit " soit.. Je t'écoutais, me retournant vers toi, pour t'écouter une nouvelle fois me cracher ta haine à la tronche. Haine qui glissait, ne m'atteignant pas. J'en avais assez de te laisser ce pouvoir que t'avais sur moi, alors je t'écoutais, sans réagir, sauf quand t'insultais Elliot, j'avais les sourcils qui se fronçaient légèrement. Bien sûr que j'avais compris que tout ceci n'était que pour l'image, mais ça ne changeait pas mon point de vue. Tu m'avais prise pour une conne du début à la fin, alors non, je n'allais pas te donner satisfaction en réagissant à tes propos. T'avais beau avoir le même timbre de voix glaciale, qu'habituellement, le choix de tes mots te trompaient. Finalement, tu me reprochais une nouvelle fois d'être la cause de tes malheurs. T'avais pensé aux miens quand t'avais décidé de ne pas coucher avec moi, alors qu'à la seconde où j'étais rentrée d'Australie, c'était l'unique chose que t'attendais de moi ? Tu m'avais dit que tu pouvais coucher avec n'importe quelle fille, quand tu n'avais pas de sentiment. Je souriais en t'entendant dire qu'on était les reines de la connerie. On avait rien sans rien Hadès. C'était ta décision de rompre et c'était en partie ta faute si j'avais besoin de prendre l'air pour faire le point sur ce que je voulais, alors ouais, j'étais fautive, mais c'était trop facile de rejeter toute la faute sur moi. Je ne te quittais pas du regard, comme ci, je te défiais sans te répondre. Tu pouvais continuer Hadès, j'étais armée à bloc pour entendre tout ce que tu avais à me dire. Mais pourtant, tu préférais couper court à la conversation.

« Tu ressens des choses toi maintenant ? » Que je soufflais amusée alors que tu m'avais tourné le dos.

Promess me it's not the end

( Hadès & Cléolya )










Bien sûr que t'es en colère, encore plus qu'avant, comment ne pas l'être ? On te demande d'être droit dans tes bottes, de pas faire de vague et tu te retrouves dans une merde que t'avais même pas demandé. Il y a 1 mois, tout allait bien, t'étais avec Cléolya, vous appreniez à vous connaitre, à être proche. Cléolya a été un éclat dans ta vie, mais maintenant tu sais qu'elle était juste une étoile filante. Les gens pensent que les étoiles filantes sont peu communes, mais enfaite si. Il y en a des milliers par jours. Ce sont les étoiles qui se meurent. On les voit juste pas toujours. Cléolya a éclairé ta vie pendant un instant. Avant de te laisser comme les autres. Parce que partir en Australie, c'était te laisser. Pourtant tu pensais qu'elle resterai. Envers et contre tous. Tu l'as cru quand elle disait qu'elle partirai pas. Tu t'es confié à elle comme tu le fais trop peu, parce que t'es une armoire à glace, tu parles pas beaucoup, t'es pas très locasse. Tu l'as jamais été, et avec Cléolya, le feeling est passé directement. Enfaite il est passé dès que t'as vu ses talents inexistants aux échecs. Elle t'a fait rire et c'est pas commun qu'on te fasse vraiment rire. Elle t'a rendu un peu plus toi même pendant un temps. Elle t'a même permis de dormir alors que tu le peux presque pas. Depuis qu'elle est partie, t'as pas fermé l'oeil de la nuit et t'as l'impression que tout s'embrouille. Il parait qu'un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Et quand Cléolya a commencé à te manquer, je crois que c'est à ce moment là que t'as compris combien elle comptait. C'est quand les gens partent qu'on se rend compte de quelle place ils occupaient non ? Maintenant t'as juste tout ramasser, tous les débris, t'as fait le ménage et ranger dans une petite boite Cléolya Strauss et ses conneries. Parce que maintenant, de toute façon, vous n'aurez pas d'avenir, même si vous arriviez à vous comprendre. Sa famille a faillit détruire la couronne et c'est con, mais chez toi, dans ton monde, celui de la royauté, on est tous responsable des actes de sa famille. C'est injuste, c'est violent et destructeur, mais c'est comme ça. Le jeu de la royauté n'est pas nouveau. Tu connais les règles et tu sais à quelle point tu peux les manipuler. Et tu sais très bien que Cléolya Strauss ne sera jamais accepté par ta famille. A cause de son nom de famille. Et t'as beau essayer de l'éviter c'est comme ci le destin vous forçait à vous revoir. T'es piéger dans ta vie et maintenant, enfermé avec elle, dans la cave de ta maison. C'est foutrement ironique quand on sait que t'es presque jamais à la EH, sauf pour voir Noah ou pour sortir de chez toi un peu. Et là, pas de chance le jour où tu y vas, Cléolya est là, mais en plus, tu te retrouves bloqué avec elle. Ca aurait pu être silencieux, mais non. Ca l'est pas. Parce que pour une fois, t'as décidé de pas te taire. Je sais même pas pourquoi. Parce que tu l'aimes ? Parce que tu veux la faire chier ? Un mélange des deux ? En tout cas, tu parles. Tu lui annonces la super nouvelles -ironiiiie-. La seule chose bien là dedans c'est que Charlie soit là. Qu'elle soit contente ou pas Cléolya, c'est la vérité, c'est la seule chose positive que t'en tire. Mais ses félicitations, qui sonnent faux en plus t'agacent et tu parles ton silence, encore. Râllant, en Néerlandais, puis dans une langue que Cléolya pouvait comprendre. Ah oui, contre les Strauss t'en as de la rancoeur, mais tu sais très bien laquelle à fait quoi. Elle est pas responsable de cette putain de photo non. Elle, elle a fait pire. Elle t'a brisé le coeur et le peu de confiance en l'amour que t'avais encore. Tu finis par lui tourner le dos. Le belge est boudeur et tu le confirmes, tu fixes le mur et termine ta clope. Tu en attrapes une seconde, que t'allumes, t'enchaine, pas le temps alors qu'elle fait une remarque, tu lèves les yeux au ciel et reprends Qu'est ce que t'en as à foutre ? si tu dis non, ça va être quoi ? Elle va se taillader avec une bouteille cette fois ? Elle a été claire Cléolya, elle veut plus rien avoir à faire avec toi. Et toi, avec elle, au moins un point sur lequel vous êtes d'accord. Pourtant c'est bien connu, toi et Cléolya, vous êtes pas souvent d'accord. Vous avez beau être du même monde, vous étiez d'accord sur presque rien en général. C'était à la fois votre force et votre première source de disputes. Elle a beau être froide et en avoir rien à foutre, tu sais pas pourquoi, mais tu réponds à sa question, décidant de lui faire face Disons que j'essaye. t'essaye, tu te bats pour que ça revienne, même si ça serait plus facile sans. Toi, t'es pas du genre à choisir la facilité, jamais. T'aimes quand c'est corsé, pas simple et prendre le chemin difficile. Parce qu'on prouve sa force par son courage, par ses victoires. Les défaites, il faut les oublier directement. Il y a que comme ça qu'on avance. Tes points ont guéris ? t'as répondu à une question, sincèrement, maintenant c'est à elle. Ca marche comme ça entre vous non ? Vous avez déjà joué à ce petit jeu de la vérité. Mais dans le fond, ça t'intéresse. Parce que si elle a fait ça, c'est à cause de toi ou pour toi. Alors oui, tu t'en veux qu'elle se soit infliger ça. T'as repris ton calme, ton petit coup de gueule a eu pour effet de faire redescendre la pression visiblement et c'est pas plus mal, puisque vous ne savez pas combien de temps vous aller rester ici.

Promess me it's not the end



( Hadès & Cléolya )





On pouvait mentir aux autres, pas à nous. On se connaissait trop bien pour ne pas percevoir les failles de chacun, que ce soit derrière le masque, derrière les mots qu'on choisissait, ou derrière les mimiques qui nous trahissaient. On avait passé notre enfance à faire face aux grands de ce monde, qui eux aussi utilisait les faux-semblants, la manipulation et l'hypocrisie, alors comment ne pas s'en rendre compte quand c'était la personne que t'aimais qui le faisait. Bien rangé dans une case, en train de me remettre de cette histoire petit à petit, je ne pouvais pas nier que je t'aimais et que je t'aimerais sûrement toujours. Comment ne pas l'être de toute façon ? Comment réellement oublier quelqu'un comme toi ? J'te détestais à un point de non-retour et ça pouvais être illogique d'aimer autant que détester, mais c'était comme ça. C'était à la hauteur de la relation qu'on avait eu. Donc, non, Hadès, tu n'aurais pas le droit à une réaction de ma part, parce que c'était fini. T'avais été clair par message dans un premier temps et d'autant plus la semaine passé. Je te détestais pour tout ça, pour tout le mal que tu m'avais fait, autant mentalement que physiquement. Par ma faute, parce que c'était moi l'idiote qu'avait essayé de te faire réagir, de te faire retrouver tes sentiments, tes émotions. En vain. Ouais, j'étais peut-être avec un autre, mais ça ne voulait pas dire que j'allais t'abandonner. Je te l'avais dit non ? Je te l'avais promis même. Alors forcément, quand je t'entendais t'acharner sur ma famille et moi, je ne réagissais pas. Je préférais me taire plutôt que t'accorder encore une once de colère à ton égard. C'était fini le temps où j'allais m'énerver sur toi, parce que s'énerver, c'était assumer au grand jour que quelques choses nous avait touché et je n'étais pas prête pour ça. Pourtant cette situation m'amusait plus qu'elle ne m'énervait. Alors c'était ça ne plus rien ressentir ? Non mais comment t'avais pu ne pas réagir face à une femme en train de se mutiler devant toi et réagir avec plus d'énervement maintenant d'être bloqué avec moi ? Alors t'étais de nouveau toi ? Il fallait croire que oui. Tu m'envoyais chier à ma question et toujours le sourire en coin, je répondais.

« Comme ça. » Que je soufflais amusée de la situation.

Parce que dans le fond, j'étais contente pour toi si t'étais de nouveau de toi, c'était un bon point et ça expliquait un peu pourquoi tu l'avais choisis elle. Celle qui te faisait bien plus d'effet que moi. Au moins t'allais t'amuser dans ta mascarade de faux mariage et fausses fiançailles. Finalement, pensant que c'était bon, que t'avais enfin fini, tu reprenais cependant la parole. Alors t'essayais ? C'était déjà un bon point et, c'était surement grâce à Charlie. Je hochais simplement la tête en guise d'approbation et je reportais la bouteille à mes lèvres, posant mes coudes contre le comptoir et callant mon visage entre les mains en sifflotant pour combler le silence.

« C'est en cours, mais ce n'est pas très beau et.. Ça fait super mal. » Que j'ajoutais en posant le regard sur toi.

Comme ci ça t'intéressait, on savait tous les deux que tu t'en fichais non ? Ou du moins, c'était ce que tu m'avais fait comprendre quelques jours auparavant.

« C'est pour ça que j'bois et pour me réchauffer aussi, il caille dans cette putain de cave. » Que je disais en regardant mon téléphone, au cas où on avait un peu de chance et que du réseau voulait nous sortir de là.