Je suis surprise en écoutant ce qu'il me dit. Enfin, je sais que sa mère m'a toujours aimé, mais je ne pensais pas qu'elle me voyait comme sa fille. Parfois, je me dis que j'aurais aimé être une Landrum. Même si leur vie n'est pas toute rose, on sent ce lien familial, cet amour qu'il y a entre eux. Alan n'est pas mon frère, madame Landrum n'est pas ma mère est pourtant, je les considère comme telle. Je lui souris, ça fait du bien t'entendre ces mots, de se sentir aimer par une figure maternelle. Je venais souvent chez lui, pour écharper à ma mère ou tout simplement pour être avec mon meilleur ami. La porte de chez lui m'était toujours ouverte, il y avait toujours une place pour moi à table. Alors, ouais, quand Alan m'a dit qu'il ne m'a jamais considéré comme sa sœur, ça m'a fait mal. J'ai eu l'impression qu'on m'arrachait le cœur, un membre. Mais bon, on tourne la page et ça ne recommencera pas. "C'est une sage décision !", je lui réponds en riant. Posant mes yeux sur la photo toute abîmée, le Mather me demande s'il peut la récupérer. Je lève mon regard vers lui, lui rendant la petite photo. "Oui, tiens pardon !", je lui souris, le regardant la ranger. Nous finissons par continuer notre balade, discutant de notre enfante, de ce qu'on a pu faire à l'époque de New-York, tout en baladant Zelda.