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Lien du postSam 27 Jan - 10:13
DISNEYLAND, DÉBUT JANVIER + Maxine était en colère, horriblement frustrée par les actes d’Elias. Plus le temps passait, plus elle y devenait sensible. De plus en plus. Toujours plus. Il avait fait un pas vers elle avant de reculer d’un nombre incalculable de pas. Et elle n’allait pas laisser passer ça. Elle avait déjà vécu ça, quand Lennox les avait surpris. Il s’était détourné d’elle. La mort de Lennox n’avait rien arrangé. Elle pouvait le comprendre, elle pouvait comprendre qu’il ne voulait pas trahir son meilleur ami en faisant un pas vers elle. Mais elle avait besoin d’Elias, comme s’il était ancré dans sa peau. Elle avait besoin de lui, et leur dispute de cet été lui avait montré. Elle aurait toujours besoin de lui. Elle ne saurait même pas l’expliquer mais c’était comme ça. Elle ne voulait même pas d’explication en fait. Il était devenu indispensable à sa vie. Elle ne s’en rendait même pas compte, mais c’était le cas. Il était entré dans sa vie comme une bombe. C’est un enfant attachiant, tout simplement. Elle voulait lui montrer qu’il était important pour elle. Elle était si heureuse en voyant son sourire, quand il avait su qu’elle lui avait offert un séjour à Disney, et avec sa mère. Elle était si heureuse quand il lui a proposé de passer Noël avec sa mère et lui au Brésil. Il ne s’en rendait même pas compte, mais elle était heureuse. Lorsqu’il avait fait un pas vers elle, lorsqu’il l’avait embrassée après la parade, Maxine était heureuse. Mais lorsqu’il recula et commença à l’éviter, elle pensait qu’il avait regretté, qu’il devait y avoir quelque chose qui clochait chez elle. C’était sa réaction le problème ? Ou juste… elle ? Elle ne comprenait pas. Elle voulait comprendre. Alors, elle prit son courage à deux mains et chercha Caldeira partout. Elle n’allait pas le lâcher. Fort heureusement, sa mère se reposait dans sa chambre. Elle n’allait pas entendre la jeune femme engueuler son fils. Et finalement, Maxine trouva Elias. Elle s’avança vers lui et, sans lui laisser le temps de s’en aller, elle attrapa son bras. Elle n’était pas violente, mais ferme. Elle voulait qu’il comprenne que tout ça était important pour elle. « Ça suffit de vouloir m’éviter Elias ! S’il te plait, je ne veux pas que tu m’évites comme cet été. Si tu as quelque chose à me dire, tu me le dis. Arrête de fuir, arrête de ME fuir. » Elle le regardait sérieusement, elle avait besoin de réponses. Elle avait besoin qu’il lui parle. Elle avait besoin de lui. « Parle moi… » sa voix semblait suppliante, fatiguée. Elle ne voulait pas qu’il l’évite, qu’il s’éloigne. S’il ne voulait vraiment pas d’elle, qu’il lui dise, qu’elle pleure un bon coup et qu’elle passe à autre chose. Dans tous les cas, c’est une torture.
@Elias Caldeira
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Lien du postDim 11 Fév - 16:48
Elias adorait les surprises, comme beaucoup de monde me direz-vous. Le truc, c'est qu'il était loin d'être facile de lui faire plaisir avec un cadeau, sauf pour quelques rares personnes qui le connaissaient mieux que quiconque. Et parmi ces personnes se trouvait Maxine. Sa colocataire, son amie, sa "maman de substitution" (cc motherzone)... bref, c'était Maxine quoi. Et cette année, elle avait battu tout le monde en lui offrant ce séjour à Disneyland. Elias venait peut-être d'avoir vingt-quatre ans mais il restait toujours le plus grand des gamins alors pour lui, c'était juste le cadeau rêvé. Et ça l'était d'autant plus qu'il avait profité de son séjour en compagnie des deux femmes de sa vie : sa mère et... Maxine elle-même. Bon ok, il avait encore beaucoup de mal à accepter ce que la brune représentait réellement pour lui, mais il commençait à s'en rendre compte, à comprendre, à ouvrir les yeux. La preuve, il l'avait embrassée plus tôt, à la parade. Pas pour le fun, pour un défi et encore moins pour la mettre dans son lit. Nope, ça n'avait rien à voir. Et c'était justement pour cette même raison qu'il passait désormais leurs dernières heures ici, au pays de l'imaginaire, à l'éviter. C'était la solution la plus judicieuse à ses yeux et surtout la plus lâche. Mais Elias ne pouvait pas affronter la Thomspers en face. Parce qu'il savait qu'elle allait finir par lui demander des explications, le pourquoi du comment il l'avait embrassée. Et même s'il connaissait la réponse, il ne pouvait se résoudre à le lui dire. Et encore moins à se l'avouer entièrement. Enfin merde quoi, c'est du mannequin le plus narcissique, arrogant et vaniteux qu'on parlait là, Elias Isaï Caldeira. Celui qui ne se préoccupait de personne d'autre que sa propre personne, celui qui s'aimait plus que n'importe qui, celui qui connaissait mieux son nombre de followers sur instagram que la date d'anniversaire de ses potes. Vous voyez bien que ça ne collait pas, c'était complètement ridicule. Elias, il était loin d'être comme son bro Eliot, le grand romantique né pour rencontrer son âme-soeur, oh que non. Elias, il était à l'opposé d'Eliot. Il était pas comme lui, il ne pouvait pas gérer ça. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que Lennox lui avait fait faire cette promesse à l'époque. Parce qu'il était son meilleur ami, parce qu'il savait aussi bien que lui qu'il n'était pas fait pour ça. Elias, il était fait pour être aimé, mais certainement pas pour aimer en retour. Il prenait beaucoup plus qu'il ne donnait. Malheureusement, Maxine était aussi têtue que lui. Et ce soir, elle avait décidé den e pas lâcher l'affaire. Elle voulait des explications, elle voulait qu'il lui parle. Et c'était compréhensible. Mais il ne pouvait pas. Encore moins au beau milieu du couloir, avec sa mère qui dormait de l'autre côté du mur. Et ce regard qu'elle lui lançait, comme si sa vie entière en dépendant, n'arrangeait rien. Sa voix tremblante, lui suppliant d'arrêter de la fuir, de lui parler... "Je..." Oh god, pourquoi était-ce aussi compliqué ? Il n'était plus du tout lui-même là. Elias avait complètement perdu la parole. Peut-être ne s'en rendait-elle pas compte, mais Maxine le désarmait complètement. Et c'était ça le pire. Savoir l'effet, l'emprise qu'elle avait sur lui sans rien pouvoir y faire. Si ce n'est de la repousser, comme toujours, comme il le faisait depuis le début. "Je peux pas Max..." finit-il par lâcher tout en retirant son bras de la main de la jeune femme. "Y a rien à dire, okay ? J'ai rien à te dire." Faux. Complètement faux. Mais c'était tellement plus simple de lui mentir, de continuer à se mentir à soi-même. Mensonge.
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Lien du postLun 12 Fév - 18:07
Maxine n'avait aucune intention de laisser Elias fuir, de le laisser lui filer entre les doigts. Oh que non. Et certainement pas après qu'il l'ait embrassé. Et si jamais il continuait à la fuir, elle ne lui pardonnerait pas. Ça la blesserait bien trop. Si jamais il ne lui parlerait pas, elle prendrait les choses en main. Elle le bousculerait, et peut être qu'il se mettrait à lui parler. Mais elle n'avait pas à réfléchir vu qu'il allait lui parler non ? Hein ? Non ? Bon. Elle verra sur le coup. Bref. Maxine chercha donc son colocataire partout pour l'attraper et lui parler en face en face, entre les deux yeux. Et elle l'avait trouvé. Il était là, sous ses yeux. Elle avait attrapé son bras comme s'il s'agissait d'une garantie pour qu'il ne s'enfuit pas. Elle se raccrochait à lui. Elle s'adressa à lui. Le blanc qui vint après était une pure torture. Elle avait envie de l'attraper par les épaules et le secouer pour qu'il lui réponde plus vite. Maxine avait perdu toute sa patience légendaire. Elle n'avait plus une seule once de patience. C'était juste fini. Elle était en train de rager au fond d'elle, de lui hurler -dans sa tête- de lui répondre, de faire quelque chose. Il ne faisait rien. Il était comme absent. Il l'écoutait mais ne répondait pas. Maxine le sentait très très mal, et elle avait raison de le sentir mal. Il retira son bras de sa main. Il lui disait qu'il ne pouvait rien dire. Qu'il n'avait rien à lui dire. La jeune femme eut un mouvement de recul, ses sourcils se levant, comme si elle lui disait "non mais tu te fous de ma gueule ?". Son coeur se brisait littéralement dans sa poitrine. Il faisait comme si rien n'était arrivé ? Maxine ne le supporterait clairement pas. Elle ne le supportait pas. Son coeur lui faisait tellement mal. Elle déglutit, son poing se serrant sans même qu'elle s'en rende compte. Elle s'énervait. Elle était frustrée par ses actes. Son irrésistible envie de le secouer comme un prunier revenait. Mais ce n'était pas la solution. Elle allait être plus subtile cette fois-ci. Déjà, elle devait se calmer et parler comme si elle était détendue. Ce qui était évidemment loin d'être le cas. Elle inspira longuement avant de le regarder dans les yeux. « Tu mens. » dit-elle fermement. Elle savait qu'il lui mentait. Elle le connaissait. S'il n'avait vraiment rien à lui dire, il ne l'aurait pas évité. « Si tu ne me dis rien, je parlerai. Et je ferais en sorte que tu m'écoutes jusqu'au bout. » continua-t-elle, son regard ne flanchait pas. Ils seraient tous les deux fixés aujourd'hui. Maxine finit par sourire, parce qu'elle avait une idée de comment le forcer à rester. Ou plutôt, il sera tellement choqué qu'il ne bougera même pas et elle pourra parler librement. Maxine, sadique ? Non. Mais elle était déterminée à avoir ses réponses. Au moins, elle pourrait avancer et passer à autre chose si jamais ce qu'elle ressentait n'était pas réciproque. Elle était décidée. Elle inspira de nouveau, fixant Elias. Elle avait peur, au fond. Mais si elle ne tentait rien, elle n'aurait rien. Et elle n'allait pas être frustrée de nouveau. Non, non. Impossible. Alors, Maxine s'avança vers Elias, décidée. Elle posa doucement ses mains sur chacune de ses joues et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, déposa un baiser sur ses lèvres. Elle était douce dans ses mouvements, mais rapide pour ne pas lui laisser le temps de protester. La jeune quincy recula d'un pas puis deux, son regard bloqué dans le sien. Elle était sûre d'elle, et au fond ça lui faisait du bien. « Je sais que tu me mens. » finit-elle par dire lentement. Si Maxine devait prendre les choses en mains, elle le ferait.
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Lien du postJeu 15 Fév - 13:53
Si Elias pensait être tranquille jusqu'à son retour à Boston, Maxine, elle, avait décidé qu'il en serait tout autrement. Et c'était compréhensible, après tout il l'avait quand même embrassée quelques heures auparavant pour désormais l'ignorer sans la moindre raison. Alors oui, la Thomspers avait tous les droits d'être remontée contre lui, de lui en vouloir et surtout, de lui demander des explications. Enfin, en soi elle souhaitait juste qu'il "parle" mais pour Elias, c'était déjà de trop. Parce qu'il avait beau jouer aux cons les trois quarts du temps, il voyait très bien où Maxine voulait en venir et ça, ce n'était pas possible. Comment vous dire... Elias c'était Elias quoi, beaucoup plus du genre à se vanter et narrer ses exploits plutôt que de se confier et livrer ce qu'il avait sur le coeur. Rares sont les gens qui connaissaient le véritable fond de ses pensées puisque monsieur ne montrait aux autres uniquement ce qu'il avait envie de leur montrer. S'il voulait qu'on le déteste, alors on le détesterait. S'il voulait qu'on l'admire, alors on l'admirerait. Et s'il voulait qu'on l'apprécie, il ferait en sorte que ce soit le cas. Bref, c'était un jeu d'enfant, en particulier avec les personnes qui ne connaissaient rien de lui. Et puis, il y avait certaines exceptions, comme Maxine qui, en dépit de tout ce qu'il pouvait lui dire ou faire, était toujours là. Et qui lui lançait ce regard, ce fameux regard qu'il redoutait tant il le rendait... faible ? Ouais, c'était bien le mot. Il lui avait donné tellement de raisons de le détester depuis qu'ils se connaissaient, oh dieu sait combien il lui en avait donné et pourtant... elle se tenait encore là devant lui, ce soir. Même s'il avait tout fait pour qu'il en soit autrement, ça n'avait pas marché. Même s'il la repoussait, une ultime fois, elle ne bougeait toujours pas. Ses yeux bleus le fixant toujours, son regard se faisant plus intense, il pouvait sentir sa détermination, elle ne le lâcherait pas. Il mentait. Elle n'avait pas tort. En fait, elle avait même carrément raison. Évidemment qu'il y avait des choses à dire, si seulement elle savait... Il y avait tellement de choses qu'Elias pourrait dire ou faire. Mais il se retenait, il s'était (presque) toujours retenu. Ça lui avait toujours semblé être la meilleure décision à prendre mais plus le temps passait, plus c'était compliqué, plus c'était difficile. Il avait beau dire à tout le monde que Maxine n'était qu'une amie, une très bonne amie, ce n'était pas vrai. Ça n'avait jamais été vrai. Et ça l'était encore moins aujourd'hui. Ils le savaient tous les deux, Eliot le savait, Philip le savait, Marin le savait, même Lennox l'avait deviné à l'époque. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que son meilleur ami lui avait fait promettre de ne jamais lui faire du mal, de ne jamais la blesser, de toujours veiller sur elle. Et c'est exactement pour cette raison-ci qu'Elias ne pouvait rien dire. Parce que s'il le faisait, s'il lui donnait ce qu'elle voulait entendre, sa promesse serait rompue. Pas là tout de suite, non, mais plus tard. Un jour, c'était certain. Parce qu'on ne parlait pas de n'importe qui là, mais bien d'Elias Caldeira. Et bien qu'il puisse être parfait, en particulier sur le plan physique Maxine méritait beaucoup mieux que lui. Quelqu'un comme Eliot par exemple, mais pas lui. Et ça, elle ne s'en rendait évidemment pas compte. L'embrasser tout à l'heure était une erreur, un faux pas alors non, il ne pouvait pas lui parler. Et encore moins l'écouter parler. Parce que même s'il ne montrait rien, s'il essayait de se la jouer cool, à l'intérieur croyez-moi qu'il était tout sauf cool. Ça le rendait dingue, elle le rendait complètement dingue et l'ignorer, le cacher, était le pire des supplices. Dans sa tête, c'était le bordel. Frapper, gueuler, hurler, voilà ce qu'il ferait, si on lui demandait d'illustrer ses pensées. Voilà l'effet que ça lui faisait. Il était peut-être calme et ne disait rien, mais il ressentait. Les mains de Maxine venir se poser délicatement contre ses joues. La chaleur qui émanai de son corps au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. Ses lèvres légèrement sucrées se collant contre les siennes. Ce contact inattendu qui n'avait duré l'espace de quelques secondes seulement... Seulement. C'était loin d'être suffisant. Il en voulait plus, son esprit en redemandait, son corps en redemandait. Pourquoi ça lui faisait cet effet ? Les filles de passage dans sa vie, le temps d'une seule nuit, ou peut-être deux, il ne les comptait plus depuis bien longtemps. Alors pourquoi ça lui faisait cet effet putain ? Maxine, ce n'était pas la première fois qu'il l'embrassait. Mais cette fois, c'était différent. Cette fois, elle était venue à lui. Lui ôtant la parole. Là c'est clair, il n'avait rien à dire. Il ne pouvait rien lui dire. Mais il pouvait toujours lui montrer. En s'approchant d'elle à son tour, en faisant glisser une main le long de son visage, en lui rendant son baiser. Plus long, plus sauvage, plus passionné. Son corps se collant contre le sien, il la poussait légèrement contre le mur. Toujours en l'embrassant, plus intensément, langoureusement. Ça y est, il avait craqué. Depuis le temps qu'il se retenait. Et maintenant, il était trop tard pour faire marche arrière. Trop tard. Maxine voulait ses réponses, elle les avait.
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Lien du postLun 26 Fév - 0:44
Maxine devait prendre les choses en main. Elle ne savait pas ce qui se passerait, mais elle devait tenter. Il était temps qu'elle prenne son courage à deux mains. Peu importe ce qui se passerait, elle n'aurait aucun regret. Elle devait se jeter à l'eau, elle irait mieux après, elle le savait. Ce n'était pas son genre, de prendre les choses en main. Elle laissait faire le temps. Si deux personnes étaient destinées à être ensembles, alors le destin les réunirait. Elle était ce genre de fille, le genre romantique. Elle aimait rêver, pensant que tout venait à point à qui savait attendre. Elle n'avait jamais eu à faire le premier pas, c'était la première fois qu'elle courrait derrière un homme. Elle s'était rendue compte assez vite qu'il était important pour elle, qu'il était ancré dans sa peau. Leurs disputes lui avaient fait du mal, plus de mal que n'importe quelle dispute qu'elle pouvait avoir avec un ami. Elias n'était pas qu'un ami pour elle, elle le savait, elle l'acceptait. Maxine était plus honnête avec son coeur qu'Elias ne l'était avec le sien. Ce qui n'était pas si difficile, en même temps. Maxine avait du mal à accepter certaines choses, certaines réalités mais elle écoutait son coeur et se laissait porter. Elle connaissait Elias, elle savait qu'il avait du mal à exprimer ce qui se trouvait au fond de son coeur. Pourtant, elle désirait des réponses. C'était plus fort qu'elle. Cela devenait un besoin. Elle avait compris qu'Elias lui mentait. Ce n'était pas difficile de le deviner. Si Elias ne pouvait pas apporter des réponses, ce qu'elle avait du mal à supporter à l'heure actuelle, elle n'accepterait pas de mensonges. Dès qu'il lui avait dit qu'il n'avait rien à lui dire, Maxine n'avait pas attendu. Elle lui avait clairement dit qu'il mentait, elle le savait. Elle ne lisait peut-être pas en lui comme dans un livre ouvert, mais elle analysait. S'il ne lui disait rien, elle parlerait. Elle espérait une réaction, n'importe quoi mais quelque chose. Pas un énième "je n'ai rien à te dire". Pas une énième fuite. Une vraie réaction. Peu importe si c'était un refus, quand bien même elle espérait autre chose. Elle devait susciter une réaction chez lui. Quelque chose qui le ferait sortir de son état constant de recul. C'était le défi de Maxine, qu'elle avait bien l'intention de relever. Peut-être avait-elle réussi à le surprendre d'ailleurs. Cette fois-ci c'était elle. C'était elle qui l'avait embrassé. Avant de lui répéter qu'elle savait qu'il mentait. Là, elle avait l'impression d'avoir le souffle coupé. Que le temps s'arrêtait. Ils se fixaient dans le blanc des yeux. Maxine n'osait même pas respirer. Elle fixait Elias, tout simplement. Son coeur allait littéralement exploser. Le rouge lui montait doucement aux joues. Comme si les battements accélérés de son coeur ne suffisait pas ! Son corps était une vraie plaie. Impossible de mentir, de faire la dure. Il finirait toujours par la trahir. Elle cligna des yeux quand Elias se mit à s'approcher d'elle. Elle avait l'impression de vivre ce moment au ralenti. Elle sentit sa main toucher son visage, ses lèvres sur les siennes. Elle ferma les yeux, se laissant aller à cette nouvelle et sauvage attention. Toujours plus. Toujours un peu plus. Elias lui montrait ce qu'il ne pouvait pas lui dire. Cela lui allait tout autant. Peut-être était-ce même mieux. Elle avait ses réponses, il les lui transmettait. Elle écoutait, elle ressentait, elle assimilait, elle répondait. Oublié le léger baiser de tout à l'heure. Posant ses mains derrière sa nuque, elle mettait ses propres sentiments dans leur baiser partagé. Elle ne voulait pas qu'il recule, que leur baiser prenne fin. Elle avait tellement attendu ce moment, elle avait tellement attendu un tel baiser, qui répondait à toutes ses questions, qui rendait son coeur plus léger. Seuls leurs souffles étaient audibles dans le couloir désert. Maxine allait être définitivement avoir les joues bien rosées après leur baiser. Elle était tellement submergée par tant d'émotions, de pensées. Elle n'était pas perdue, mais elle ressentait tellement de choses à cet instant. Elias lui faisait perdre la tête ; ce n'était pas la première fois mais cette fois-ci, tout était plus puissant. Elle ressentait toutes ses émotions tellement plus fortement. Elle était aussi soulagée qu'il ne la repousse pas. Tout était si fort qu'elle en perdait la tête. C'était simple, son esprit était vide. Dès l'instant où Elias l'avait embrassée de nouveau, son esprit était parti ailleurs. Elle se retenait de parler, parce que c'était inutile. Même si Maxine avait besoin de mots, elle avait tellement plus venant d'Elias. Elle n'avait pas l'intention de gâcher ce moment en ouvrant la bouche pour parler. Elle était bien trop heureuse de profiter de leur danse endiablée. Ô cruelle addiction, quand tu nous tiens.
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Lien du postDim 4 Mar - 0:35
Disneyland, le pays des rêves et merveilles, c'est bien là qu'ils étaient. Et pourtant, Elias était bien éveillé. Ce moment particulier n'était en rien le fruit de son imagination, pas cette fois non. Maxine avait pris les devants et l'avait embrassé, elle l'avait fait. Et à l'instant où ses lèvres avaient touché les siennes, il avait su. Que c'en était fini de lutter. Que tous les efforts qu'il avait fait jusque là pour maintenir cette distance entre eux, pour ne pas franchir cette fameuse limite, étaient vains. Tout venait de tomber à l'eau. Il lui avait fallu un an pour construire ce mur entre eux. Et en une seconde, Maxine l'avait détruit. Une seconde... c'était pas un peu ironique non ? Quand on repense à toutes ces fois où il l'avait repoussée, où il avait agit contre sa propre volonté. En ajoutant une nouvelle brique, tout en sachant qu'un jour ou l'autre, l'édifice finirait par tomber. Et ce jour là était arrivé. Peut-être parce qu'Elias en avait marre. Marre de faire semblant. Marre de prétendre devant les autres qu'elle n'était qu'une fille parmi tant d'autres, qui partageait son appartement. Parce que Maxine n'a jamais été comme toutes les autres. Et peut-être que justement, elle était si spéciale pour lui que ce soir, le winthrop acceptait enfin de faire face à la réalité. Peut-être que ce qui la rendait si spéciale tout compte fait, c'est qu'elle lui avait appris, sans même s'en rendre compte, à ressentir. À comprendre la définition même du mot amour ? Peut-être que finalement, il n'était qu'un être humain, avec ses faiblesses lui aussi. Elle était sa faiblesse. Ça ne faisait aucun doute. Mais là, tout de suite, ça n'avait pas la moindre importance. Il n'y avait qu'eux, au beau milieu de ce couloir, leur souffle se mêlant l'un à l'autre, s'embrassant sans retenue comme s'ils ne pourraient jamais plus le faire. Le temps semblait s'être arrêté, comme pour les laisser profiter de ce rêve éveillé. Ils avaient tellement de temps à rattraper qu'Elias commençait dès maintenant. Plus que question de perdre une seconde de plus, pas ce soir en tout cas. Faisant glisser ses deux mains jusqu'aux hanches de la jeune femme, il prolongea le baiser encore un instant avant d'y mettre fin, à contre coeur. Un sourire tendre au coin des lèvres, il la contempla pendant quelques secondes en silence. Elle était si belle. Mais le savait-elle seulement ? Faisant remonter ses mains un peu plus haut, il l'attrapa fermement pour la soulever du sol. Suffisamment pour qu'elle puisse venir l'entourer de ses jambes et s'agripper à lui. "Alors, Maxine Thomspers est-elle satisfaite ?" souffla-t-il en plongeant son regard dans le sien, un sourire aux lèvres avant de lui déposer plusieurs petits baisers à la suite. Et sans même attendre de réponse le winthrop s'avança jusqu'à la porte de leur chambre, passa son bracelet devant le détecteur qui leur autorisa l'accès. Une fois à l'intérieur et maintenant certains de ne pas être dérangés, il laissa Maxine se remettre sur ses deux jambes. Puis l'embrassa, encore. Toujours. Passionnément. D'abord ses lèvres, puis sa joue, puis son cou. Lentement, il descendait, sans se précipiter, sans la brusquer. Peut-être qu'il en avait envie depuis trop longtemps, c'est vrai, mais ce n'est pas pour autant qu'il comptait bâcler leur moment. Au contraire. Ils avaient tout leur temps. En fait, ils avaient toute la nuit.
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Lien du postLun 5 Mar - 0:21
Maxine Thomspers était-elle satisfaite ? Oh oui qu'elle l'était. Elle était sur un petit nuage. Son visage la trahissait. Le sourire qu'elle affichait parlait de lui-même. Elle croisa ses jambes derrière le dos d'Elias, passant ses bras autour de ses épaules. Caressant sa nuque du bout des doigts, se laissant emmener dans leur chambre, Maxine ne quitta pas le regard d'Elias. Elle s'y perdait, elle s'y noyait. Elle voulait mémoriser chaque instant, chaque geste. Maxine posa ses pieds au sol, répondit à chaque baiser d'Elias. Toujours plus. La sensation de ses lèvres sur les siennes lui manquait déjà alors qu'il l'embrassait sur la joue, le cou. Elle se laissait aller, tout simplement. Elle frissonnait à chaque mouvement d'Elias. Il ne devait peut-être pas se rendre compte de l'effet qu'il avait sur elle. "Elle est très satisfaite, Elias Caldeira. Très satisfaite." Elle prit le soin de couper les deux derniers mots de sa phrase, un sourire en coin sur le visage. Ce n'était qu'en effet le début de leur première nuit, et là il n'y avait personne pour les interrompre. Pour le plus grand bonheur de Maxine.***
Les rayons du soleil traversaient les rideaux de la chambre. C'est ce qui réveilla Maxine. Fronçant les sourcils, elle se retourna, voulant se mettre dos au soleil. Mais dès qu'elle était réveillée, c'était fini, elle ne pouvait pas se rendormir. Elle finit par ouvrir les yeux, tombant sur la tête d'un Elias endormi. Comme un enfant. Maxine ne put s'empêcher de sourire en tombant sur cette vision, dès le matin. Elle se redressa légèrement, sur ses coudes. Ce qu'elle avait vécu hier n'était pas un rêve. Elle avait vraiment tout vécu. Son sourire s'étira, avant qu'elle ne se rallonge. Elle caressa la joue d'Elias avec une extrême douceur, pour ne pas le réveiller ; avant de se stopper net. Des questions se firent à fuser dans sa tête. Autant, elle n'avait pas de doutes sur ce qu'il y avait entre eux, autant elle avait des questions sur l'après-Disney. Qu'est ce qu'ils feraient une fois rentrés à Boston ? Qu'est ce qu'ils diraient ? Comment se comporteraient-ils ? Maxine soupira longuement. Pourquoi fallait-il qu'elle soit ainsi ? À toujours s'inquiéter de tout ? Elle se blottit davantage dans la couverture, non pas pour tenter de se rendormir mais juste se réchauffer. Elle laissa Elias dormir en paix. Et puis, elle ne se privait pas pour le regarder. Il savait déjà qu'il était magnifique, alors elle ne lui dirait pas au réveil. Mais bon, elle ne se privait pas quand même. Elle se mit à sourire, un peu débile peut-être, étouffant un rire. Elle se rappelait de la soirée d'hier, de la nuit, de tout, dans les moindres détails. Elle avait l'air d'être terriblement niaise, elle l'était, mais elle s'en foutait. C'était un souvenir qu'elle allait chérir. Elle avait de la chance d'être la première réveillée, d'avoir le temps de se souvenir de tout, d'en sourire. Et finalement, la belle au bois dormant lui fit l'honneur de se réveiller. "Bonjour.. bien dormi ?" murmura-t-elle, souriante dès le matin (résistant à l'envie de l'embrasser obvs).
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Lien du postMer 14 Mar - 22:51
Maxine Thomspers était-elle satisfaite ? Évidemment qu'elle l'était. Elias n'avait pas posé cette question pour se rassurer mais plutôt par plaisir de l'entendre lui répondre positivement. Et non, pour une fois, ce n'était même pas question de gonfler à bloc son ego, celui-ci l'étant déjà bien assez. Rien n'était question de lui en cet instant. Ni pour les heures à venir. Toutes ses pensées étaient tournées vers la jeune femme, tout comme son attention. Les baisers, les regards, les caresses qu'il lui offrait... Ce n'était qu'elle ce soir. Elle et lui. Eux. Et rien ni personne ne viendrait les interrompre, pas cette fois. Ce soir, ils iraient jusqu'au bout. Ce soir, leurs corps ne formeraient plus qu'un. La nuit leur appartenait. Et peut-être même le reste, qui sait ? Mais pour tout vous dire, Elias n'y pensait pas vraiment, pas du tout en fait, trop concentré sur le moment présent pour se prendre la tête avec des interrogations qui pouvaient clairement attendre le lendemain. Ses envies, ses désirs... prenaient le dessus sur le reste, découvrant une autre Maxine qu'il ne connaissait pas encore jusqu'à maintenant. Mais qui lui plaisait tout autant. Une autre Maxine auprès de qui il finit par s'endormir, bien plus tard. Et qu'il retrouva au réveil, le lendemain matin. Ouvrant doucement les yeux, le winthrop émergea lentement, découvrant par la même occasion un visage de toute beauté qui le regardait. Avec un sourire niais sur le visage, peut-être, mais qui le regardait quand même. Ni une ni deux, Elias se redressa légèrement pour attraper l'oreiller sur lequel il était appuyé puis vint écraser celui-ci en pleine face de la brune. "Qu'est-ce que tu regardes comme ça ?" lança-t-il d'un air joueur. Ouais, il venait carrément de casser leur moment là mais... c'était plus fort que lui. Fallait qu'il reprenne le contrôle, qu'il redevienne Elias Caldeira, le seul et l'unique. Pas que la vision d'une Maxine - qu'il savait nue sous ses draps - au réveil le dérangeait, au contraire, mais c'était bizarre. Carrément bizarre même. La situation actuelle, la manière dont elle le regardait, eux deux... Qu'est-ce que ça voulait dire hein ? Qu'est-ce qu'il était censé faire ? Se barrer, faire comme si de rien était et continuer sa vie comme ça oklm ? Nope, bien sûr que non, puisque c'était différent cette fois. Elle n'était pas comme les autres, de passage dans son lit l'histoire d'une seule nuit. Mais Elias ne savait pas pour autant ce qui était en train de se passer. Ou plutôt il avait peur de le savoir. Alors, enfouissant au fond de lui l'envie de l'embrasser à nouveau et de lui sauter dessus, monsieur préférait lui balancer son coussin à la figure. Du Elias tout craché. L'éternel gamin. Comment passer de l'homme à l'enfant en quelques secondes seulement. Il n'avait même pas répondu à sa question : à savoir s'il avait bien dormi. La réponse était pourtant évidente. Il avait très bien dormi, comme un bébé même. Et non, il n'allait pas non plus lui retourner la question. Parce que c'était trop bizarre, classique et niais. Il ne faisait pas dans la niaiserie lui, ni dans le classique. Du moins, tant qu'il le pouvait. Pas sûr que ça ne dure encore très longtemps. Pas si Maxine continuait de l'observer avec ses grands yeux bleus de la sorte. Pas s'ils repassaient une autre nuit ensemble. Pas s'ils devenaient quelque chose.
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Veritas
Lien du postJeu 15 Mar - 23:40
À peine réveillé, Elias frappa Maxine en plein visage avec un oreiller. Ok, elle s'y attendait pas. Elle s'écroula comme une merde sur le lit alors qu'elle s'était légèrement relevée. Elle ne bougeait pas pendant quelques instants, se retenant de rire sous l'oreiller. Elle ne savait pas si c'était un rire nerveux ou si simplement elle avait vraiment envie de rire. Mais elle se lâcha et se mit à rire. "T'es bête !" qu'elle lui lança en lui relançant son oreiller dans la figure, toujours à moitié morte de rire ; 0 sérieux. Évidemment, les choses étaient bizarres. Maxine aurait pu partir en niaiserie totale ou dire tout et n'importe quoi pour que les choses soient moins bizarres ; et au final, ça aurait rendu les choses encore plus bizarres. Autant les fois précédentes, Maxine avait su quoi dire, parce que les autres fois étaient différentes. Ou plutôt, cette fois avec Elias était différente des autres. Sa relation avec Elias était différente. Bon, évidemment, elle ne s'était jamais faite friendzonée par quelqu'un qui l'attirait ; déjà, ça, c'était différent. Les autres fois, tout avait été plus calme. Ils s'étaient cherchés mais s'étaient trouvés plus rapidement, calmement, sereinement. Avec Elias, il y avait eu des hauts et des bas, cela n'avait pas été évident mais ils en étaient là ; maintenant ils devaient choisir ce qui devait se passer et Maxine n'était pas sûre de vouloir lui poser la question. Maxine n'était pas sûre de vouloir savoir finalement, elle n'était pas sûre de vouloir se lever de ce lit et sortir de cette chambre à un moment donné. Cette nuit était leur souvenir, son précieux souvenir à elle. Elle retint un soupir. Elle n'allait quand même pas soupirer, même si ce n'était pas la faute d'Elias. Maxine réfléchissait trop, et puis ce n'était pas le genre à se lever, se rhabiller et à partir en mode "salut ! à la prochaine !" Avait-elle fait une erreur ? Non, ça, elle en était convaincue. Elle mourrait d'envie de demander à Elias ce qui allait se passer, mais en même temps, elle ne voulait pas savoir. Elle n'était sûre de rien, pour changer. Et puis, là, le drame. Le ventre de Maxine se mit à gargouiller, mais d'une force. Alors qu'Elias venait de briser le moment, c'état à son tour à elle de tout briser. Pas un pour rattraper l'autre, je vous jure. Maxine se redressa en se couvrant le devant, même si Elias avait tout vu la veille donc ce n'était pas vraiment nécessaire ; mais bon, c'est Maxine. Elle se tourna alors vers lui. "J'ai faim." dit-elle, les lèvres un peu pincées, comme si elle était désolée. Bonne manière de contourner le sujet. "On mange et on parle. Sinon, je t'étouffe avec ton oreiller." dit-elle suivi d'un regard bien appuyé. Ce n'était pas un ordre mais presque ; la bouffe avant tout. Et puis, ils devaient éclaircir tout, ensemble. Peu importe que les choses soient bizarres entre nous ou non. Ils le devaient, c'est tout. Et puis, s'il voulait pas, il serait étouffé dans son oreiller. Enfin, pas sûr qu'elle ait la présence d'esprit de le faire. Elle avait quand même Elias nu à côté d'elle. Recouvert mais nu quand même.
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Veritas
Lien du postSam 17 Mar - 17:02
C'était... étrange. Étrange, nouveau et inattendu. Et pour la première fois de sa vie, Elias n'était peut-être pas tout à fait à l'aise avec une fille dans son lit. Sans doute parce qu'il savait qu'il ne pouvait plus faire marche arrière maintenant et qu'il n'avait donc aucun autre choix que celui de faire face à ses responsabilités. Il ne pouvait plus faire l'enfant et encore moins le con. Foirer n'était pas une option alors oui, il avait la pression. Et lorsque le winthrop avait la pression, que faisait-il ? Agir sans réfléchir évidemment. Comme venir écraser son oreiller sur le visage de Maxine en guise de bonjour. Oreiller qu'elle lui renvoya aussitôt à la figure sans grande surprise. Peut-être qu'il était con ouais, mais au moins ils riaient tous les deux. Et le léger malaise présent lui, diminuait. L'espace d'un instant du moins. Reposant le coussin à sa place, Elias s'appuya dessus, les mains derrière sa tête, les yeux rivés vers le plafond. Ok, mauvaise idée. Cette position était parfaite pour réfléchir et lui, il ne voulait pas réfléchir justement, encore moins se prendre la tête. Même s'il était presque en train de le faire malgré lui. Heureusement, Maxine - ou plutôt son estomac - intervenait au bon moment pour briser la glace. Lançant un regard à la brune, un large sourire se dessina sur son visage. Sourire qui s'élargit au fur et à mesure des paroles de la jeune femme. "Je rêve ou Maxine Thomspers serait-elle en train de me menacer ?" demanda-t-il avant de se redresser pour s'approcher lentement, doucement d'elle jusqu'à venir lui susurrer au creux de l'oreille : "Mais y a un truc que t'oublies là..." Ouais, il y avait un truc qu'elle l'oubliait et il n'allait pas tarder à le lui rappeler d'ailleurs. En attendant, Elias prenait soin de la contempler, de se perdre dans son regard océan, ses yeux détaillant chacun des traits de son visage... pour finalement s'emparer de ses lèvres la seconde d'après, la faisant rapidement basculer en arrière. Et croyez-le ou non, mais le malaise s'était complètement dissipé à la seconde où il l'avait embrassée. Comme si c'en était devenu une nécessité. Comme s'il s'y était déjà habitué. "Pas sûr que tu saches à qui tu as affaire..." lança-t-il avec une certaine malice en la regardant de toute sa hauteur. Entendre son rire de bon matin, couvrir son corps de baisers dès le réveil... bien sûr qu'il pourrait s'y habituer. La vérité est qu'il était même déjà en train de le faire. Et peut-être qu'il avait faim lui aussi - en fait c'était même certain, mais là Elias avait surtout la flemme de quitter la chambre pour descendre prendre le petit-déjeuner ou même appeler le room service. À défaut d'avoir les croissants chauds, le jus de fruit et la confiture, il avait Maxine dans son lit. Et ça, c'était carrément mieux que toute la bouffe du monde.
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Veritas
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