Elle s'empare de la lettre et s'en débarrasse. Voilà, tu auras fait ce que tu auras pu Alan. Du moins, c'est ce que tu as pensé avant d'apercevoir ce sourire si significatif. Tu ne veux pas y croire, et pourtant, la belle vient déposer ses lèvres sur les tiennes dans un baiser inespéré. Une fille pour moi ? Ces derniers temps, je ne saurais même pas la définir, ce que je sais, c'est que tout comme Rain, j'ai envie de continuer cette relation joueuse que l'on partage, de la taquiner gentiment jusqu'à faire apparaître sa mignonne petite frimousse de boudeuse. Madame n'est pas partageuse et je le comprends tout à fait. Plus de conneries Alan ! Je quitte son regard, ce sentiment de culpabilité risque de me rester un sacré moment mais très vite, sa bouche vient s'entrechoquer de nouveau avec la mienne. J'avais presque oublié à quel point ses baiser pouvaient être addictif. On y goûte une fois, on en redemande. Mais de toute son argumentation, le plus plaisant fut d'entendre qu'elle me pardonnait. Je ne l’espérais même pas alors des mots tels que ceux-ci sortant de sa bouche sont un vrai plaisir. Je l'ai blessée et cela n'arrivera plus, je ne suis pas prêt à subir une nouvelle gifle monstrueuse, c'est qu'elle a plus de force que l'on pourrait le penser ! Croyez moi, ma joue s'en rappellera... Ne tarissant pas d'éloges concernant mes lèvres, je pris un air surpris tout en pointant du doigt ces dernières. " Ces lèvres là ? tu veux peut-être du rab ? ", dis-je alors que je m'approchais pour un nouveau baiser, plus long et surtout plus joueur, à l'image de notre relation. Me retirant, je décortiquais du regard l'accoutrement de la jeune femme avant de demander, l'air intéressé: " Tu étudies toujours dans cette tenue ? Parce que ça me donnerait presque envie de devenir un élève studieux.. "

Son air surpris te fais doucement rire. Ses paroles te font t'approcher de lui en acquiescent la tête, et sa proximité fait courir un micro frisson sur ton échine. Son baiser ensuite...
Tu te tais.
Oh il sait embrasser! Tellement, que tu ne réponds pas. Ou du moins pas en mots, parce qu'au baiser, oui. Ses lèvres caressent les tiennes, jouant avec. Les entrouvrant, tu finis par emprisonner sa lippe inférieur entre tes dents, la mordillant gentillement, avant de l'apaiser d'un coup de langue.  
L'air te manque, tu le laisse donc se détacher, mais tu mets tout de même quelque secondes, avant de réouvrir les yeux, les plongeant dans les siens. "Oh ça?" Tu te regardes "c'est parce qu'il fait froid dehors" dis tu, une lueur taquine au fond des yeux. "D'habitude, je porte rien" chuchote tu contre son oreille, avant de lui en titiller le lobe. "Je t'inviterais la prochaine fois" continue tu, sur un ton tout aussi suave.
"T'étudies en quoi exactement?" t'enquis tu, en te redressant, soudain consciente que tu n'en a aucune idée.

Selon elle, mes lèvres sont un de mes atouts mais je pourrais en dire de même la concernant. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la demoiselle s'ait s'en servir, couplant une douceur presque enivrante à une pointe de sauvagerie qui correspond plutôt bien à son caractère lorsqu'elle vint emprisonner ma lèvre inférieur entre ses dents. Sa langue vint conclure le tout, caressant cette lèvre désormais libérer  de son étreinte. Trop court, pensais-je, j'aurais bien fait durer ce moment plus longtemps. Son chuchotement coquin à mon oreille déclencha un léger frisson. Coquine ? Elle l'est assurément. J'haussais les sourcils suite à l'éventualité de cette perspective plutôt plaisante dans mon esprit. Lorsqu'elle me pose cette question sur mes études, je me rends compte que je sais très peu de choses sur elle et que je lui ai très peu parler de moi. Mais qu'est ce qu'on a foutus tout ce temps ? " Je suis en 4ème année de médecine, interne à l'hôpital. On pourra jouer au docteur si tu veux ! ", l'informais-je non sans une pointe d'humour tout en dissimulant volontairement la raison de ce choix. Prenant mes aises, je me couchais sur son lit, posant les yeux au plafond je me saisissais d'une de ses feuilles éparpillés pour y jeter un coup d’œil. Chiffres en tout genre, schémas incompréhensibles, tout cela me donnait mal à la tête alors que pourtant, j'ai l'habitude des termes farfelues dans mon domaine. Basculant la tête sur le coté, j’espérais faire dorénavant un peu plus connaissance avec elle et lui demandais: " T'es une native de Boston ou tu viens d'un autre état ? ".

Il se laisse tomber sur ton lit, et tu souris face à cette familiarité aussi évidente que surprenante qu'il y a entre vous.  
Médecine réponds il, à ta question sur ses études.
Médecine? Waw. Tu ne l'imaginais pas du tout faire ce genre de métiers. A vrai dire, tu n'avais pas assez d'informations sur lui pour savoir, ou pas, ce qu'il faisait comme études. Mais, vu sa dégaine, tu l'imaginais bien astrophysicien, ou informaticien... Ingénieur?
Puis ça te frappe, la partie mathématicienne de ton cerveau fait le compte et... Tu ne réponds pas à sa question, quand il te demande d'ou tu viens éxactement. Au lieu de quoi tu te tournes vers lui, nonchalamment allongé sur le dos, et le rejoins, t'allongeant toi même sur le ventre avant de demander les sourcils légèrement froncé "T'es en quatrième année? Pourquoi? T'as redoublé? ou alors t'es entré plus tard ?" S'il te plait, ne dis pas que tu n'as que 22 ans, dis que c'est une erreur. T'es en 8ieme année, 6ieme... prie tu silencieusement.

Ma question n'aura visiblement pas de réponse, la belle préférant garder le silence. Soit, il faudra que je trouve un autre moyen pour obtenir cette information. Je peux être très tenace quand je souhaite savoir quelque chose et nul doute que j'obtiendrais cette info un jour. S'allongeant à son tour en optant pour la position ventrale, je me tournais sur le coté, mon visage faisant désormais face au sien, me permettant d’apprécier d'un peu plus près la teinte bleutée de ses yeux. Même les sourcils froncés, Rain parvenait à rester charmante mais de toute évidence, quelque chose la turlupinait et elle ne tarda pas à me poser une nouvelle question. C'est mon interrogatoire finalement et même si je ne voyais pas franchement où elle voulait en venir avec cette interrogation, je me pliais à sa volonté et répondais: " Redoublé ? Moi ? Mais pour qui me prends-tu ? Non j'ai commencé mon cursus à Harvard à 18 ans et j'en suis à ma 4éme année maintenant. ".

Quand il se met à parler tes yeux glissent automatiquement vers ses lèvres, tandis que  tes pensées dérivent sur un tout autre sujet, l’âge. Ca te fait rire, te moquant de toi même quand tu réponds “ oh non! T’as 22 ans” c’est plus une constatation qu’une question “ je suis une cougar” avoue tu. Tu t’en rends compte en même temps que tu le dis.
Bien sure, tu exagère ! tu n’as que 25 ans, soit 3 ans de plus que lui, “ j'ai 25 ans” précise tu au cas ou il le saurait pas, puis après une petite pause, tu reprends “... t’imagine que si t’as perdu sa virginité à 16 ans… moi je devais déjà être à la fac ? Et quand moi je l’ai perdue  tu … devais être dans un anniversaire avec clown. Remarque, ça devait être aussi décevant pour l’un que pour l’autre.” dis tu avec un soupire. Tu te reprends finalement, avec le sourire pour montrer que la situation te paraît tout de même drôle“Boston, born and raised. J’ai des parents italiens , mais on ne leurs parle pas vraiment. Et toi ?”

" Je veux bien être ton toy-boy alors ! ", lui fis-je savoir une fois que j'eus finis de rire à sa remarque. Nul doute que si Rain était une cougar, un marée de prétendants seraient à ses pieds. Désolé les gars, c'est moi l'heureux élu pour le moment ! A vrai dire, je n'ai jamais fait attention à l'âge, mon ex était d'ailleurs elle aussi plus vieille que moi. Perdre ma virginité à 16 ans ? Elle est gentille mais j'ai attendus bien plus longtemps me concernant: " Je ne l'ai perdus qu'avec Absolem donc il y a très peu de temps. Et en effet, ce n'était pas franchement la meilleure nuit de ma vie avec une fille. ". Le plus ironique dans tout ça reste le fait que je me sois persuadé d'avoir eu ma première fois avec la bonne, mais comme on le sait dorénavant, elle ne l'était pas... Puis revenant sur ses origines , j'appris que la demoiselle possédait les gênes de la beauté italienne, de parents qui ne sont désormais plus vraiment présent. Bostonienne pur sang, je l'informais que de mon cotè, j'avais pas mal bourlingué: " Je suis né à New York, j'y ai vécu 15 ans avant de déménager à Los Angeles puis 3 années plus tard, me voilà à Boston pour commencer mon cursus à Harvard. ". Cette séance de question-réponse permet en quelque sorte de nous rapprocher encore un peu plus, de connaitre l'autre. Mes yeux toujours plongés dans le regard hypnotisant de la belle, mes prunelles descendirent un peu plus bas, mon index venant tapoter frénétiquement son petit bidon. " Madame a profité des fêtes on dirait ! ", la taquinais-je, un sourire moqueur aux lèvres alors que clairement, Rain ne possédait pas un pet de graisse.

"Hum je me vois bien avec un toy-boy..." lui réponds tu avec un grand sourire, en te tournant sur le côté, pour le regarder au fond des yeux.
Oui tu te vois bien avec un toy-boy aussi beau qu'Alan, mais surtout aussi mature... Bon pas vraiment mature, pas tout le temps, et bizarrement, ça te dérange que très peu. Les jeux entre vous compensent à peu près tout ce que tu aurais pu considérer comme tare.
Sauf qu'il reprends, et ... la... ok quoi?
Il n'a couché qu'avec son ex? Et ... y a pas longtemps?
Tu te tais.
Tu ne veux pas relever.
Tu réponds même à sa première question, pour changer de sujet, et l'écoute bien te faire la liste de tout les endroits ou il à vécu. New York, LA, Boston. Mine de rien, vous vous ressemblez, vous avez tout les deux été élevé dans des grandes villes, ce qui vous différencie de bien d'autres personnes. Et puis, tu as été dans toutes les autres villes qu'il a cité, New York étant ta préféré.
Alors dis le?
Pourquoi restes tu silencieuse, jusqu'a ce qu'il passe un doigt sur ton estomac et te sors encore une boutade. Tu fais une moue en lui tapant la main puis te remet sur le ventre
à côté de lui "T'as été combien de temps avec Absolem?" Demande tu "Et... T'as eu combien de filles depuis?"
Vas y ! Demande lui aussi combien de fois il couché avec chacune d'entre elles, pendant que tu y es. Tu ne te rends vraiment compte des questions que tu pose qu'après les avoir prononcé. "Désolé, t'es pas obligé de répondre" C'est simplement que tu es curieuse. Il est pas moche... il est carrément canon, et même si tu n'as encore rien vu, ce que tu as sentit à la piscine n'est pas du tout décevant.  

Ma main reçoit une gifle, bien moins forte que celle que j'ai pris il y a quelques jours cependant, et la demoiselle se remet sur le ventre, comme pour cacher ce petit bidon que je venais de taquinais gentiment. Je souris de la voir réagir comme ça, elle a du répondant et c'est un bon point, une fille docile n'a rien d’intéressant. Néanmoins, mon sourire s'efface instantanément et mes yeux quittent son regard pour se placer de nouveau au plafond alors qu'un long soupir et un air contrarié seront ma seule réponse à sa question portant sur celle que j'avais l'habitude d'appeler ma petite amie. Je préférais de loin répondre à sa question suivante pour passer à autre chose malgré le fait qu'elle m'ait précisé que je n'en sois pas obligé: "  Les filles qui m'ont fait des bisous sur la joue, ça compte ? ". Humour, encore et toujours mais cette fois-ci, je reprends très vite mon sérieux: " Après elle, deux seulement. ". Pourquoi tu choisis de répondre ? Parce que tu veux qu'elle le fasse en retour et tu lui demande donc sans plus attendre : " Et toi ? ".

Tes questions sont trop personnelles. Vous commencez tout juste à vous connaitre, mieux vaut tard que jamais d'ailleur, cependant, c'est pas encore le moment pour ce genre de questions.
Du moins c'est ce que sa réaction te fais comprendre, dès qu'il brise le lien entre vous, contrarié, en détournant les yeux avec un soupire.
Tu éludes donc, lui disant qu'il n'a pas à te répondre, s'il ne le veux pas.
Mais il le fait. Te taquine au début, en te demandant si ceux qui embrassent sa joue comptent "Pas encore" dis tu, le regard petillant.
Il réponds ensuite...A moitié. 2 de plus qu'il t'avoue.
Ajoutes un 5 à côté, tu arriveras à ton chiffre à toi.
Justement, il te demande le fameux "et toi". Tu te mets, donc, à calculer sur tes doigts, faisant semblant de marmonner les noms, puis le regardant, tu fais semblant d'abandonner .
"Un tout petit peu plus que 3 " tu lui dis " Bon d'accord, beaucoup plus que 3 ... Que puis je dire, je suis une chaudasse " finis tu par avouer en souriant en coin. "Mais en vrai, les relations importantes sont du nombre de 2 ou 3, donc je sais pas si les autres comptent." LA relation importante.
Pourquoi est ce qu'Antoine revient aussi souvent dans cette conversation ? "T'as des frères ? Des soeurs ? " demandes tu, vraiment intéressé par la réponse.