Bambi avait véritablement l'impression de ne pas avoir vu sa meilleure amie depuis un demi-siècle. Entre sa grossesse, le fait de poursuivre ses études envers et contre tout, ses problèmes de santé et désormais la récente fausse couche de Louison... tout s'était accéléré. A croire que l'on veuille à tout prix les séparer, elles qui faisaient pourtant de si grandes choses ensemble. Puis, leurs retrouvailles partaient désormais d'un simple texto, d'une prise de nouvelle de la part de l'italienne envers sa Mather chérie, espérant que le moral de cette dernière soit meilleur. Certes, la jolie blonde était entourée par Zelda, une amie que la brunette connaissait très bien, mais cela n'empêchait pas la future maman de s'inquiéter plus que de mesure... et de ne surtout pas refuser de foutre un brin le bordel chez les bleus. Si la raison lui intimait de préférer une soirée entre filles au calme, son esprit aventurier la titillait, malgré son ventre arrondi par six mois et demi de grossesse bien tassés. Prête à leur faire passer une "nuit inoubliable" ? lança-t-elle à Louison après l'avoir saluée, longuement serrée dans ses bras et s'être enquit de son bien être au préalable. Je crois qu'on a autant besoin l'une que l'autre de se défouler, et quoi de mieux qu'eux pour ça ! rit-elle doucement, alors qu'elles se dirigeaient justement vers la Eliot House.

Louison ne tenait plus en place ce soir. Son hyperactivité était revenue de plus belle, surtout depuis qu’elle avait obtenu une nuit de folie avec Bambi Corleonesi. Sa meilleure amie lui manquait plus que tout. Chaque amie féminine de Louison lui apportait quelque chose de particulier, Bambi, c’était de la tendresse, une écoute infinie et une dose de féminisme. En plus de cela, elle était une de ses seules potes à être encore Mather. Un point commun qui allait leur permettre de passer une soirée pittoresque. Louison comptait bien se défouler ce soir, elle en avait besoin après tout ce qui lui était tombé dessus en moins de deux semaines. Fiançailles brisées, perte de bébé, reprise de la drogue, non, c’était pas la joie chez la Chamberlain. La française craignait cependant de mettre en danger la jolie brune et ses bébés. Louison avait beau être une sacrée aventurière je m’en-foutiste, il existait en elle des limites.  Totalement habillée de noir, elle frottait ses converses sur le bitume du campus à la recherche de l’italienne. Elle devait se rencontrer sur le chemin, c’était le deal et après plusieurs minutes à serpenter non loin de l’Eliot House, Louison aperçut enfin son amie et son ventre bombé. Elle pressa alors le pas et embrassa sa joue avec enthousiasme avant de la serrer dans ses bras « Carrément meuf ! » répliqua-t-elle en emboitant le pas pour se rapprocher davantage de la demeure ennemie « T’as besoin de te défouler Bamboo ? Quelque chose ne va pas ou tu as juste des envies de destruction ? » plaisanta-t-elle en jetant un coup de coude à sa pote « Hey… je veux pas qu’il t’arrive quoique ce soit ce soir. Les Eliot sont tordus et vicieux, dès que ça tourne mal, tu te tires et je mange tout ok ? » l'avertit-elle en la regardant sérieusement. « Bon, on fait quoi une fois dedans ? On vole tout le papier chiotte ? On frotte leurs brosses à dents dans des endroits reculés ? » proposa-t-elle en haussant les épaules. Si ça ne tenait qu'à Louison, la maison serait déjà en feu. C'était juste un peu trop exagéré quand même non ?

A la question de Louison, un large sourire prit possession de ses lèvres, avant qu'elle ne secoue négativement la tête de droite à gauche. Mais non, tout va bien ! Je pense juste que ce sont les hormones, elles me poussent à faire des choses dingues ! Pas pour rien que Max est tout le temps inquiet pour moi... admit-elle bien volontiers en haussant les épaules. Bien évidemment, l'italienne allait s'arranger pour ne surtout pas se mettre en danger et faire en sorte que les jumeaux n'aient rien. Ceci dit, elle posa sa main contre l'épaule de sa meilleure amie, consciente de son inquiétude. Ne t'en fais pas, je ne vais rien risquer mais je ne veux pas que tu manges tout non plus ! Si ça tourne mal, tu files avec moi à l'anglaise ! Je sais bien qu'ils peuvent être vicieux et justement, on ne va pas leur faire se plaisir ! Tu me promets que tu fileras avec moi ? la regarda-t-elle avec un grand sérieux. Il n'était pas question de laisser sa meilleure amie derrière pendant cette action commando. Maintenant, il ne manquait plus qu'à trouver quoi faire pour bien les emmerder et marquer les esprits... Aloooors... pourquoi ne pas voler leur papier toilette, boucher leurs chiottes histoire de les rendre tous inutilisables et après remplir de boue leurs douches ? Genre bien crado histoire que leurs manières proprettes à la con en prennent un coup !

Louison admirait toujours autant Bambi. Cette fille avait l’air de mener dix vies parallèles et elle était toujours aussi resplendissante. « Raaah, t’as de chance d’avoir mis la main sur l’homme de ta vie » râla-t-elle en roulant des yeux. Elle emboita ensuite le pas pour s’approcher de l’Eliot House. Ce type de mission lui rappelait la Louison d’avant Ezio. La Louison indomptable et cinglée qui n’avait rien à perdre. Aujourd’hui, c’était la même rengaine. Arrivée devant le temple des vipères, Louison s’était immobilisée et avait tenu à faire le point avec Bambi sur ce qui les attendait derrière. Si la Mather n’était pas enceinte, Louison n’aurait jamais pris le temps de faire cette pause, néanmoins, à l’heure actuelle, c’était différent. La blondinette avait perçu la douleur atroce de perdre un enfant, il était hors de question que cela arrive à Bambi, surtout à l’aube de l’accouchement « Promis juré ! » répliqua-t-elle en nouant son petit doigt à celui de Bambi. Louison exposa ensuite quelques idées machiavéliques et la brune ne tarda pas à surenchérir pour le plus grand plaisir de la Chamberlain. « Hmm Bambi, tu as pris de la boue dans ton sac ? Comment on va faire ça ? » lui demanda-t-elle en riant à gorge déployée. « J’pense que je vais aussi me déguiser avec leur fringues so haute couture, tout en mangeant du nutella… Et comme j’suis une grosse cochonne, j’risque d’en foutre partout… » La blondinette rigola de nouveau et tira par le bras son amie pour l’attirer à l’intérieur. Sur la pointe des pieds, les deux jeunes femmes pénètrent dans l’antre du Diable. Le coeur de Louison s’accélérait, elle ne connaissait pas bien les lieux, aucun de ses proches ne créchait ici. Elle frôla les murs, contourna un buffet et manqua de renverser un vase posé dessus avec ses fesses. « Merde ! » chuchota-t-elle en attirant l’attention de Bambi qui jouait au ninja devant « Tu connais l’endroit ? J’sais pas où aller moi… Il faudra se servir dans leur cave aussi, j’suis sûre qu'ils ont des bouteilles d'avant Jésus Christ » murmura-t-elle à moitié morte de rire tout en tâtonnant dans l’obscurité.  

Alors que Louison venait de lui promettre de fuir en même temps qu'elle si jamais cela tournait mal, liant leurs deux petits doigts ensemble, Bambi en profita pour serrer également la main de la jolie Mather, la couvant d'un regard attendri. Toi aussi tu vas trouver l'homme qui te corresponds. Très bientôt, j'en suis certaine. Et dès que ce sera le cas... tu te diras : comment ai-je fait pour ne pas le remarquer avant ? Sans doute était-ce le côté romantique de l'italienne qui s'exprimait le plus, mais elle ne pensait pas avoir tort. Sa meilleure amie méritait plus que tout d'avoir une histoire avec prince charmant, elle aussi ! Hmm.. non j'ai pas de boue dans mon sac mais s'il y a que ça, j'ai un sac plastique, donc on peut choquer de la terre, la mélanger à de l'eau dans un lavabo... tu suis le reste de mon raisonnement ? reprit-elle d'un air hautement machiavélique, alors que la blondinette reprenait de plus belle à son tour, s'estimant par avance et par principe très maladroite. Personnellement, je vais déjà leur craquer de partout leurs fringues so haute couture, vu qu'elles n'iront pas à mon bidon... une couche de nutella par dessus et ce sera per-fect ! sifflota-t-elle sans honte aucune. Tu as déjà joué au freesbee avec des bouteilles hors de prix ? Bah c'est le moment... on vient d'atteindre la cave ma beauté ! ricana-t-elle aussi discrètement que possible, mais tout de même, c'était trop beau pour être vrai !

Ta mère au consulat, rien de mieux pour te ruiner ta soirée. T'es de mauvaise humeur tu tuerais bien quelqu'un juste pour le plaisir. Tu finis par retourner à la eliot house juste pour plus avoir a la supporter parce que ta mère quand elle s'y met c'est un dragon qui dégomme tous sur son passage. Tu soupires en passant le portail au volant de ton aston martin. Les gardes devant te demandent ta carte, tu les regardes avec un dédun certain et ils te laissent entrer après un Monsieur de Belgique-Schueller pardon. Allez y. ils te lèvent la grille et tu pars te garer dans la cour. A la eliot vous ne faites pas les choses a moitié surtout depuis Cole qui a augmenter la sécurité après les incendies. Qui croit s'introduire chez vous sans mal est un idiot. Tu tapes ton code de sécurité et découvre qu'une alarme n'est pas enclenchée. C'est le premier endroit où tu vas après avoir appuyer sur le bouton qui appelle la sécurité. Vous êtes l'élite la protection c'est votre domaine. T'es même pas surpris de découvrir deux filles. T'allumes la lumière reprenant froidement Vous pensez faire quoi ici ? même pas de bonsoir. Tu les regardes reprenant Je serais vous j'essaierais même pas de partir surtout avec ce ventre de baleine les issues sont toutes bloquées. La sécurité arrive pour vous raccompagner. Bienvenu à la Eliot House mesdemoiselles. Vous allez adorer le poste de police encore plus. un air conquérant tu plaisantes pas . Si elles pensent qu'on entre chez toi comme ça. J'ai bien fais de rentrer ce soir tiens, un peu d'animation. et t'en rajoutes une couche t'appelle Noah votre vice président Il y a une effraction à la eliot. Deux filles des mathers vu leur dégaine. J'ai appelé la sécurité. tu raccroches. Il arrive aussi. Ca va être reparti pour une nouvelle déclaration au poste de police. Vous vous êtes cru au secours populaire ou comment ça se passe ? ouais tu t'interroges là faut le dire.