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I LOVE HARVARD
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    JINNY ¤ life ain't easy.
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    Lien du postSam 16 Déc - 4:35
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    @Jinny Bezos-Park .

    D'année en année cette école t'as appris bien des choses sur la vie, mais ce pas de façon positive… Comment autant de drame peu s'accumuler sur une université tel qu'Harvard ? Avec le nombre incalculable d'étudiants qui y rentrent, on doit s'attendre à quelques catastrophes, mais pas à cette amplitude. C'est comme-ci une espèce de record Guinness à tragédie se déroulait ici. Tu te questionnes sans cesse si c'était le meilleur choix de rester ici. Qui dit que tu n'étais pas à un cheveu de te retrouver six pieds sous terre ? L'amer souvenir de la prise d'otage en janvier 2015 t'est encore fraîchement en mémoire. Rien qu'imaginer le revivre comme Jinny t'en laisse des frissons d'horreur. Ta chère amie refuse de se présenter en cours depuis cette soirée. Qui pourrais la blâmer. Tu pouvais sentir que l'air avait changé dans l'université et une ambiance glauque pesait sur la faculté. Tu en manquais presque l'appart pourrit de ta mère. Presque. Comme c'était la période d'examen, l'endroit fourmillaient d'étudiants, mais l'humeur était loin aux joies des festivités à venir. Comme tu ne célébrais rien, tu t'en fichais bien. Seulement, voir presque l'intégralité des étudiants partagés le même désintérêt te fichais un peu la frousse. Tu t'inquiétais encore plus de l'état de Jinny. Malgré qu'elle soit bien entourée avec sa famille, contrairement à toi, tu ne supportais pas de voir ton amie dans un état pareil et décide de lui rendre visite, histoire de raviver un peu l'éclat, même-si un tout petit peu. Tu rentres le code que Jinny t'a envoyé par sms pour avoir accès à son logement. Sauf qu'en arrivant chez elle, tu ne t'attendais pas à voir deux armoires à glace bloqué l'entrée. Ils t'observent de la tête au pied, amplifiant encore plus ton malaise. Tu composes le numéro de Jinny et colle ton téléphone à ton oreille, tout en gardant une certaine distance. « Hum… Y’a tes deux gorilles qui me regardent comme s’ils sont à deux doigt de me tuer de sang-froid. Ça ne te dérangerait pas, disons, de les faire disparaitre. Ils font franchement peur » lui dis-tu en murmurant.

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    Lien du postMar 19 Déc - 1:00
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    @Seychelle Thompson .

    « J'ai l'impression que tu as changée vis à vis de moi. Tu es distante... froide... », « Des pilules pourraient t'aider Jinny », « Tu devrais consulter quelqu'un, ça te ferrait du bien ». Ces phrases tournaient en boucle dans ma tête comme un mauvais cauchemar, comme si quelque chose me rabaissais plus bas que terre pour me faire comprendre que ma place n'était pas ici, que ma place était certainement au fond d'un cercueil, dans un cimetière miteux. J'étais face à mon miroir, les mains agrippées contre la vasque du lavabo, avec cette lame de rasoir entre les doigts à me demander si c'était bien judicieux de se faire du mal pour oublier, pour laisser ces mauvaises penser couler dans le flux rouge qui s'échapperait de mes poignets. J'avais grandement inspirée avant de finir par fermer la main autour de cette lame tranchante, aussi fort que possible pour voir si ça faisait mal ainsi. Et il n'en fallu pas très longtemps pour que cette dernière rencontre la peau laiteuse de mes avants bras et de mes cuisses. « Tu t'y prends mal Jinny... Si tu veux te tuer, coupes à la verticale » J'étais en médecine depuis 6 ans et j'étais encore incapable de me faire le moindre mal alors que la plupart des étudiants essayaient déjà certaines techniques sur eux-même.

    Ma tête tournait, tournait comme si je venais de finir le grand huit de Space Mountain et les hauts le cœur étaient bien plus importants au fur et à mesure. Je voyais flou, mais je tenais encore debout, pas pour longtemps néanmoins puisqu'un bruit fracassant se fit entendre à l'étage. Je venais de tomber dans les pommes, la tête contre la baignoire, baignant dans une petite marre de sang. Ce n'est qu'un bon moment après que je repris conscience malgré moi, toujours dans les vapes et que je te vois mon téléphone sonner. Je décrocha difficilement, sans savoir qui pouvait bien appeler puis je clique sur la touche du haut parleur afin de pouvoir entendre même si cela paraissait lointain. Des gorilles ? De quoi parlait-elle ? Je savais qu'il s'agissait de Seychelle rien qu'au ton de sa voix mais je ne savais pas de quoi elle parlait. « de quoi ? » dis-je d'une voix titubante. « hum... montes à l'étage s'il te plaît. J'me sens vraiment pas bien... » j'avais à peine eut le temps de souffler ceci qu'encore une fois, le néant semblait vouloir que je retourne le voir.

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    Lien du postMar 19 Déc - 18:44
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    @Jinny Bezos-Park .

    Tu t'assures de mettre l'appel sur haut-parleur pour les vigiles, qui bloquaient l'ascenseur, entendent bien la voix de Jinny. Cette dernière décrocha après quelques sonneries, mais à peine audible à travers ton portable, tu sentais que quelque chose clochait. "J'arrive." tu raccroches et sers aux deux hommes ton regard le plus noir. "Vous avez entendu ? Maintenant dégagez." Ils ne se font pas prier plus longtemps et se tassent sur le côté et te laisses la voix libre. Tu rentres dans l'ascenseur rentre encore une fois le code pour avoir accès à l'étage de Jinny. Arrivé, tu te précipites hors de la boîte métallique d'un pas pressé et regarde à l'entour de toi ne voyant aucun signe de vie dans le séjour. '' Jinny ?" Tu jettes des coups d'yeux ici-et-par-là, mais personne ne vient. Pour une raison quelconque, ton cœur se mit à battre à vive allure. Tu laisses tomber ton sac sur le sol et monte à deux marches les escaliers. '' JINNY ?!'' Tu cris son nom plus fort, mais encore une fois, aucune réponse. Tu pousses des portes, mais elle n'était dans aucune des pièces. Quand finalement tu rentres dans l'une des salles de bain de l'étage, tu retrouves à terre la brune. Tu fus encore plus alertée par la présence d'une petite flaque de sang à ses cotées. Paniquée, tu te rus vers elle et te mets à genoux devant elle. Ton premier réflexe est de prendre son pouls. Tu sens battre, sous la pulpe de tes doigts, les pulsations de son cœur, mais ils étaient faibles. Tu cherches la source du saignement et voit son poignet entrouvert. La plaie était tout de même profonde, mais soignable. Tu passes son bras autour de ton cou encercle sa hanche avec le tien et la lève du sol. Comme elle avait un poids de plus, tu n'eus pas de problème à la transporter dans sa chambre et la couché sur son lit. Tu retournes dans la salle de bain, mets tout en dessous-dessous pour finalement trouver la trousse de premier soin. En passant près du lavabo, tu aperçois une lame tachée de sang. Tu t'approches pour la regarder plus près tout en te questionnant sur le comment elle a pu être dans cet état. Tu ne t'attardes plus longtemps dessus et retourne auprès de Jinny. Tu mets en œuvre ton cours de premier soin et suture la plaie avec doigté. Tu désinfectes le tout encore une fois et enroules un bandage autour de son poignet. Par après, tu inspectes sa tête afin de voir si elle ne s'était pas blessée dans sa chute. Ne voyant aucune autre trace sur elle, tu reprends finalement ton souffle. Tu sors ton téléphone de la poche de ton manteau et hésites d'appeler les ambulances, mais tu te résignes à rester à ses côtés et vérifier son état. Tu comptais bien lui demander pourquoi il y avait cette lame dans la salle de bain dès son réveil.

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    Lien du postMer 20 Déc - 2:50
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    @Seychelle Thompson .

    La vie n'est pas facile... ça c'est sûr et certain. Il fallait se battre tout les jours pour exister, pour faire valoir nos droits, pour être reconnu et aimer des gens. L'argent ne faisait pas non plus le bonheur comme disait le dicton, bien au contraire. L'argent, c'est simplement une ressource qui aide à cacher le mal être des gens derrière des objets luxueux, des sourires flambants neufs et faux. Oui parce que beaucoup de mes sourires étaient faux. Faux depuis plusieurs mois. Depuis que la vie m'avait privée de l'entière fonctionnalité de mes jambes, m'obligeant à me déplacer avec ses atèles métalliques à la con. La vie m'empêcher d'être ce que je rêvais d'être depuis toujours, une femme heureuse, une danseuse confirmée, un modèle pour des centaines de petites filles. Mon cœur se serrait dans ma poitrine comme si ce dernier venait d'être saisit par la main du diable afin de me faire comprendre qu'il n'en avait pas finit avec moi et quelques perles d'eau roulaient sur mes joues rosées alors que je faisais face à un reflet, une contemplation de moi-même que je haïssais au plus profond de mon être. C'était facile de mourir, il suffisait d'une lame de rasseoir et de couper pile poil sur les artères du poignet. C'était tellement facile de dire stop à toute cette souffrance, mais au dernier moment, je n'avais pu me résigner à laisser mes proches seuls. Tout d'abord Hermes, qui aurait sûrement fait une crise de panique, qui culpabiliserait sûrement de ne pas avoir été là avec moi et de ne pas avoir vu à quel point j'allais mal. Puis Seychelle, ma douce Seychelle qui partageait ma vie de puis peu de temps comparé à d'autres personnes mais pour qui j'avais une réelle admiration dans sa combativité. Et enfin Jaesun.... Ooh Jaesun... Tu m'en faisais voir de toutes les couleurs depuis que tu étais rentré dans ma vie mais au fond, pouvais-je me blâmer d'avoir espéré fonder quelque chose de concret avec toi ? Non. Je voyais juste en toi une lueur d'espoir, une bouée de sauvetage, mon ancre qui me tiendrait debout pendant les tempêtes de la vie. J'avais donc tournée la lame à l'horizontale, chose qui faisait des dégâts, certes, mais qui n'ôtait pas la vie, à moins que l'on en vienne à se vider de son sang par la suite sans chercher à se soigner.

    Je n'entendais plus, je voyais trouble, puis en noir et blanc et puis plus rien, c'était devenu le néant une nouvelle après que j'eus conversé avec ma meilleure amie qui si je comprenais bien, était dans l'immeuble, et devant les gardes qui trônait à l'entrée du duplex, juste après l'ascenseur. J'avais l'impression de mettre perdue en pleine forêt et espérait voir une lumière au loin pour m'indiquer ma route. On disait toujours de ne jamais suivre la lumière au fond du tunnel mais, elle était si lumineuse, si douce et si chaleureuse qu'il était impossible d'y résister. Du moins, je ne savais pas si tout cela était vrai, mais au fond de moi, une petite voix me disait d'y foncer. Inerte sur le sol glacé de ma salle de bain personnelle, je flottais dans une petite marre de sang qui semblait n'avoir rien d'inquiétant à premier abord mais qui, si l'on y regardait de plus près, était assez conséquente de part la quantité absorbée par le tissu de mon pull en cachemire. Je sentais pourtant un poids me soulever en je ne savais pas le moins du monde se qui se passait, puis je sentais une matière molle sous moi et un touché chaud venir nettoyer mes plaies. Et on venait à me soulever la tête, la trifouiller. J'avais beau être dans les vapes, je sentais tout ! Jaesun ? Hermes ? Franchement lequel avait eut la force pour porter mon mètre soixante huit et mes quarante kilos d'une pièce à l'autre ?  Une bonne demi-heure plus tard, à sûrement bien faire flipper tout le monde, j'entrouvris un œil, constatant que ma vision était toujours trouble, j'm'essoufflai un « Hermes c'est toi ? T'es venu pour la tarte au citron c'est ça ? » sans me douter que mon interlocuteur était en faite une interlocutrice avec une jolie poitrine. « J'ai mal à la tête... » eus-je continué de marmonner avant de déglutir et quémander un petit verre d'eau.

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    Lien du postJeu 21 Déc - 3:09
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    @Jinny Bezos-Park .

    Comme elle était toujours endormie et montrait aucun signe inquiétant, tu décides d'inspecter un peu les alentours. Tu venais souvent visite à Jinny et t'arrivais de traîner dans sa chambre, mais jamais tu ne l'as pas observé que plus d'un coup d'œil. La richesse de ton amie ne t'a jamais atteint. Tu enviais plus sa chance d'être bien entourée que de l'énorme portefeuille qu'elle a. Depuis ta venue à Cambridge, tu n'as jamais entendu un bruit de ta mère. Pas même un appel, mais ça t'aurais étonné puisque tu ne lui as donné aucune adresse ou même téléphone après ton départ. Tu continuais à vivre ta vie, à faire comme-ci rien n'était, essayant d'oublier cette partie de chez toi qui restait incomplète. Ne parlons même pas de ton père. Tes derniers souvenirs de lui sont inexistants. Seul héritage qui avait laissé derrière lui était tes traits. Tes yeux bridés et la blancheur de ta peau venait de lui, si tu pouvais te fier sur les paroles de ta mère alcoolique. C'était même lui qui avait choisis ton prénom. Seychelle. Comme l'île. Tu avais voulu essayer de le retrouver, mais pour cela, tu devais parler à ta mère pour soutirer son nom et prénom, mais toutes ces années et toutes tes questions sont restées sans réponses. Chaque fois que tu mentionnais ton père, soit elle se mettait en colère ou elle t'ignorait complètement. Tu avais abandonné à un certain point. Tu te considérais presque qu'orpheline. Même-ci ta mère était présente, son inaptitude à s'occuper de toi t'avais laissé la responsabilité à prendre soin de toi-même. Aucun enfant de dix ans ne devait être laissé à utiliser la cuisinière sans surveillance. Pourtant, tu l'as fait et ce jusqu'à tes 18 ans.Au lieu de jouer dans le parc ou t'amuser comme tout le monde, tu devais rentrer chez toi, préparé le diner, empêcher ta mère de mourir dans son propre vomi, la border, faire tes devoirs et dormir. Son alcoolisme a volé ton enfance et ton adolescence. Son alcoolisme t'a empêché d'avoir la vie que celle de Jinny a eu. Son alcoolisme ne l'a pas seulement détruit ta mère, mais t'a détruit aussi. Tu déposes sur le bureau le cadre, que tu avais pris inconsciemment, et le remet à sa place.

    Tu retournes auprès de Jinny, puis quelques minutes passent avant qu'elle commence à s'agiter. Le soulagement te remplie quand tu la vois finalement ouvrir les yeux, mais fut vite remplacé par l'inquiétude quand elle te prit pour son meilleur ami. Tu espérais qu'elle n'est pas faite une commotion cérébrale et que tu aies attendue pour l'emmener aux urgences. Tu l'aides à s'assoir sur le lit avant de courir cherche à boire. « Tien avale ça. » tu déposes deux comprimés de Tylenol dans la main et l'aide à lui faire avaler avec l'eau. Quand elle eut finit de les boire, tu n'attends pas plus pour l'interroger. « Je peux savoir pourquoi t'a tenté de te tuer ? » lui demandes-tu avec une légère tension dans la voix. Tu avais compris ce qu'elle avait tenté de faire et tu ne savais pas entre céder à la colère et la tristesses. Ces derniers temps n'avaient pas été facile pour Jinny, mais tu ne pensais pas qu'elle en arriverait à vouloir finir avec ses jours. Tu étais maintenant effrayé de la laisser qu'une minute seule.

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    Lien du postVen 22 Déc - 1:41
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    @Seychelle Thompson .

    Ma tête me faisait mal.... à un point tel que j'avais l'impression d'avoir la fanfare de l'université stockée dans mon crâne, s'amusant à souffler dans leur instruments à vent aussi fort que possible au cas où je n'aurais rien entendu. Mais ce n'était pas plus pire que la douleur déchirante qui s'emparait de mes poignets fraîchement mutilés. Une douleur telle à une brûlure au troisième degré. Ça brûle, ça pique et par dessus tout, ça grappe. J'avais l'impression d'avoir posé mes bras sur les plaques de cuisson et de les y avoir laissés là pendant une bonne dizaine de minutes. Ma gorge était sèche et ma voix rocailleuse, seul fait était que j'avais du mal à m'exprimer de façon nette et précise comparé à la normale où j'avais l'habitude d'articuler chacun de mes mots, mon accent coréen rendant parfois la prononciation de certaines phrases compliquée. Un verre d'eau était donc la meilleure solution d'après moi pour faire passer ce mal éphémère. Un poids se rassit vigoureusement sur le lit, me mettant de force le verre dans les mains alors que ma vision était toujours trouble. « Tiens, avales ça. » J'étais persuadée d'être en présence d'Hermes, parce que d'après ce que je voyais, c'était une tête brune qui se trouvait en face de moi, mais je n'arrivais pas à distinguer la corpulence de la personne, pourtant, la voix qui venait à titiller dans mon oreille était bien loin d'être celle d'un homme et donc, bien loin d'être celle de mon meilleur ami et ses bras costauds. Flûte de flûte... et moi qui voulais un gros câlin bien chaud et bien ferme, je devais me contenter de.... Plus le temps de réfléchir en fait puisque je devais me concentrer sur ma déglutition et surtout sur le fait d'avaler un cachet de paracétamol pour faire passer la douleur. « Je peux savoir pourquoi t'a tenté de te tuer ? » hein ? Wow wow ! Doucement ! J'avais la tête tellement à l'envers sur le coup que j'avais l'impression qu'on me hurlait dessus à m'en détruire le tympan. Je leva une main doucement vers ma tempe pour la masser et clignota des yeux plusieurs fois avant de commencer à recouvrer la vue, la silhouette précédemment masculine en devient féminine, puis les traits de son visage se formait de façon à ce que je puisse reconnaître Seychelle juste par la forme de son menton. Et puis... Hermes, autant qu'il avait le menton carré avait trois poils dessus -qui piquait parfois au réveil, je l'avoue- alors que là... non. J'avais aussi du mal à assimiler les événements qui venaient de se produire alors le fait que je me tue était impensable sur le coup. « Non ! Non non, j'ai pas essayé de faire ça ! Du moins.... je crois ? J'en sais trop rien... Mais mes bras me grattent..... » avais-je soufflé encore une fois d'un ton plus clair et monocorde.

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