chassé croisé — Ce matin, tu t'es encore levé en retard  c'est juste une fois de plus et ça te fait rire parce que tu sais que tu vas encore entendre tes professeurs grogner. Seulement, là tu pars vers la douche limite avec un radar parce que la veille t'es encore sortie toute la nuit pour t'amuser et que ça valait le coup. La douche t'aide un peu à te réveiller et tu savoures la chaleur de l'eau jusqu'à t'obliger à sortir pour aller te préparer. Tu finis par jeter un oeil à l'heure sur ton téléphone et là t'as déjà une heure et demi de retard. Tu files alors de chez toi, bien que ça serait plus raisonnable d'allé à l'université tu sais que tu pourras pas étudier sans ton café noir, alors tu fonces au starbuck  alors qu'une fois de plus, il y a beaucoup de monde. Tu soupires alors que tu fais la queue, une fois que tu parviens à obtenir ton café, tu es vraiment en retard mais lorsque tu sors tu fonces dans un jeune garçon. "Non mais c'est pas possible." Tu voulais te montrer encore plus dure, mais lorsque ton regard croise celui d'Eliott  et là les mots te manquent tu sais pas si tu dois hurler ou le gifler pour t'avoir zappé en moins de deux. "Un revenant ou alors j'ai encore la gueule de bois."

J’étais crevé. Organiser un déménagement et préparer une crémaillère, croyez-moi, c’était épuisant. Et j’avais besoin d’un break de tous ces cartons, ça allait me rendre fou. Alors, je décidais de faire un tour, juste histoire d’aller me chercher un grand café au Starbucks du coin. Blindé, comme d’hab. Je me mets dans la file d’attente et je sors mon téléphone, regardant les réseaux sociaux et me tenant informé de manière plus générale, jusqu’à ce qu’une brunette décide que c’était le bon moment pour me rentrer dedans de plein fouet. Heureusement, elle ne renverse pas le contenu de son gobelet, ni sur moi, ni sur mon téléphone. Mais c’était moins une. « Putain, regarde où tu marches, t’as failli niquer mon iPho… » Et je me stoppe net quand je relève la tête vers elle. Oh non. Non non non, pas elle. Dites moi que je rêve. Après deux ans à l’éviter avec grand succès, je tombais sur elle au Starbucks au coin de ma rue? Really? « Bonne journée. Et fais gaffe où tu mets les pieds. » Et je fis volte-face, sortant du café sans même avoir pris ce que je voulais. Vite vite vite, fallait que je m’éloigne d’elle et que je la sème.

chassé croisé — Lorsque tu sors du starbuck, une fois que t'as enfin obtenue ton café noir, tu percutes une personne. Une fois que tu lèves les yeux vers l'homme que tu viens de pousser, tu manques de t'étouffer avec la gorgée de café que tu venais de boire. Eliott après tout ce temps sans jamais être tombée sur lui, tu finissais par le croiser par le plus grand des hasard. Tu n'avais pas tellement envie de sourire, après tout, il n'avait plus donné de signe de vie depuis des mois alors que vous aviez une relation tous les deux. D'accord, c'était une relation plus physique que sentimentale avec toi, mais tout de même tu n'acceptais pas d'être jeté ainsi comme un vulgaire objet sexuel. Le jeune homme ne perdit pas de temps pour faire marche arrière cherchait-il à se défiler ? "Tu crois vraiment que je vais te laisser te défiler encore une fois." Tu venais attraper son épaule pour l'obliger à s'arrêter et à te faire face. "Je pense que tu me dois une explication, Eliott." Croisant les bras contre ta poitrine, tu le fixais d'un regard déterminée, refusant de le laisser partir aussi facilement.

Non, ça aurait été trop facile de pouvoir me barrer comme ça. Juste tourner les talons et repartir comme si mon altercation avec toi n’avait pas du tout eu lieu. Bien sûr, t’étais têtue et t’allais pas me laisser m’enfuir aussi aisément. Tu posais la main sur mon épaule et je grimaçais. Pitié ne me touche pas. On s’est déjà bien trop touché auparavant, blasphème. Je me défilais de ton emprise et me tournais pour te faire face. Je te regardais dans les yeux, pour que tu voies bien à quel point j’étais sérieux. « J’ai pas envie de te parler, Megara. Fous-moi la paix, trace ta route. » Mais non, à croire qu’en plus d’être intrusive et têtue, t’étais sourde. Putain, tu peux jamais faire ce qu’on te dit? « Je te dois rien du tout, mais alors là, absolument rien. On était pas ensemble. » Dieu merci qu’on était pas ensemble. J’remerciais le ciel de m’avoir fait en Dom Juan et pas en mec qui ne veut que des relations sérieuses. « J’ai pas de comptes à te rendre. C’est bon, t’as fini ton cinéma? Tu me laisses y aller? » Ok, on avait partagé des putains de nuits ensemble mais... arghhh, non, fallait que j'arrête de penser à ça. Depuis que je savais qui t'étais, c'était devenu un peu dégueulasse.

Spoiler:

chassé croisé — Voilà que tu tombes face à Eliott et t'as les nerfs en plus d'une belle de gueule de bois, mélange toxique pour une Argentine. Tu le regardes fixement alors qu'il n'hésite pas à t'envoyer sur les roses sans aucune gêne. Alors inévitablement, tu fais opposition en te mettant sur sa route à la recherche de réponses face à ce comportement que tu ne saisie pas. Eliott et toi, c'était un duo idéale , vous vous ressembliez énormément sur le plan caractérielle et sexuellement c'était l'alchimie parfaite et il t'avait planté tout comme Thibaut l'avait fait avant lui. Tu ne supportais plus cette façon que les hommes avaient de te jeter telle un sextoy. T'avais un cœur après tout et il fallait qu'il le comprenne. "Compte pas sur moi Elliot, t'as pas envie de parler très bien, mais tu vas écouter ce que j'ai à te dire." Défense trop facile, vous n'étiez pas en couple, il avait raison, mais vous étiez amants et ça c'était pas de la merde, tu te tapais pas non plus tous les mecs qui passaient t'avait une affinité avec lui, un truc quoi tu savais pas expliquer. "Encore heureux qu'on l'était pas vu la manière dont tu m'as jeté ta vie comme si j'avais été qu''un banal trou dans lequel tu te vidais." Il allait trop loin à te montrer si peu de considération après toutes les nuits que vous aviez passé tous les deux, tu l'avouais t'étais vexé et même blessé par son comportement. T'arrivais pas à faire semblant, t'étais une fille entière et il fallait que tu dises les choses. Tout ça te paraissait complètement insensé.

Spoiler:

Blablabla, non. J’ai ni envie de parler, ni envie de t’écouter parler. Encore moins, en fait. J’ai juste envie de me barrer, ou mieux, que tu te barres et me laisses prendre mon café en paix, comme ce que j’avais prévu à la base en venant ici. « Tu m’expliques comment je tombe sur toi là par hasard alors que j’ai brillamment réussi à t’éviter pendant deux ans? » Putain de merde, tu fais chier quoi ! On n’était pas ensemble à l’époque alors pourquoi t’insistes? "Encore heureux qu'on l'était pas vu la manière dont tu m'as jeté ta vie comme si j'avais été qu''un banal trou dans lequel tu te vidais." Ma première réaction aurait été un truc inutilement méchant, te disant que c’était la seule chose que t’étais à mes yeux, un trou. Mais c’était pas la vérité. On avait une alchimie. Des nuits endiablées, sauvages, à finir trempés de sueur suite à l’orgasme. On était jeunes et intrépides. Et je savais que t’allais pas lâcher l’affaire. Alors, est-ce que c’était vraiment le bon choix? La bonne chose à faire? Peut-être pas. Mais tant pis, qui vivra verra. Alors, je t’attrape par le bras et t’entraîne à ma suite dans une ruelle adjacente, déserte. Un coin discret, où on serait tranquilles. Je te plaque contre le mur de briques, sans pour autant te blesser, juste assez pour te rendre prisonnière de mon emprise. Et là, mon corps involontairement contre le tien dans le feu de l’action, mes yeux croisant tes pupilles perçantes, je lâchais soudainement ton bras et reculais d’un pas pour instaurer une certaine distance, reprenant mon souffle. Comment? Pas de manières. Y’en avait jamais eu entre nous de toute façon. « Faut que t’arrêtes. De m’en vouloir, d’être énervée contre mon comportement. Ouais, j’t’ai lâchement abandonnée du jour au lendemain sans aucune explication, mais j’avais mes raisons. » De bonnes raisons. Qui étaient bien plus dures à énumérer vocalement maintenant que j’étais confronté aux faits. Oh et puis merde! « T’es ma demi-soeur, Megara ! » Voilà pourquoi je suis parti. Voilà pourquoi j’pouvais plus continuer à te voir et à prendre mon putain de pied entre tes cuisses.

chassé croisé — Tu peux pas le croire, t'as envie de l'étrangler voir même de le castré pour pas qu'il fasse à une autre ce qu'il t'a fait à toi. Le mec il confirme le plus normalement du monde qu'il t'a volontairement évité depuis deux ans. Tu sens ta main qui picote parce qu'il mériterait que tu le gifle, seulement tu te contentes de serrer le poing et de la fermer parce que t'as peur de dire des choses que tu pourrais regretter. Eliott à compté pour toi, même si ça semble pas réciproque. Tu veux pas l'enfoncer parce que t'es pas une fille méchante, t'es mesquine, mais pas méchante alors tu te remettra de cette affront et t'ira de l'avant parce que t'es une fille forte. Seulement, il semble ne rien dire lui aussi, il te regarde fixement alors que sans que tu ne comprennes ce qui se passe il t'emmène dans un coin plus discret. Son corps contre le tien ne fait qu'intensifié les battements de ton corps, tu voudrais qu'il t'embrasse quand tes yeux se perdent dans les siens parce que t'as besoin de ce contact ça te manque beaucoup trop. Lorsqu'il fait un pas vers l'arrière, brusquement tu le prends de nouveau mal parce qu'il semble te fuir comme la peste. Puis, il fini par mettre fin au silence à l'incompréhension qui se lit dans ton regard à présent. Ne plus lui en vouloir après ce que tu viens d'apprendre ça serait trop facile, t'avais été plus que blessé par son comportement. Lorsque c'est le choc, les mots qu'il fini par prononcé te glace le sang, ton café tombe sur le sol et tu sens tes jambes presque en train de défaillir. "C'est pas possible, tu te fou de moi. C'est des conneries Eliott." Tu es toute pale alors que tu réalises la situation, tu réalises que tu partageais le même sang que cette homme avec qui tu avais prit tant de plaisir et avec qui tu voulais tellement en prendre encore. T'étais dans un cauchemar, il fallait que tu te réveilles.

Être près de toi, c’était dangereux. Tu me faisais toujours le même effet, t’avais toujours ce petit truc qui me donnait envie de te plaquer contre le mur et m’abandonner à un plaisir exténuant. Mais j’pouvais pas. J’pouvais pas le faire, merde j’pouvais même pas y penser. Rien que le fait que l’idée me traverse l’esprit était mal. J’avais l’impression d’me retrouver dans Games of Thrones. Ouais, parce que t’étais ma demi-soeur, et j’pouvais pas coucher avec toi. On l’avait fait, tellement de fois, et ça avait été tellement bon, mais c’était fini. Surtout maintenant que tu savais la vérité. J’avais lâché la bombe, tu m’avais forcé à le faire puisque tu continuais à me blâmer pour mon absence comme si je l’avais choisi. Très bien, je l’avais en effet choisi, mais quel autre choix j’avais eu? Continuer nos affaires même après avoir appris la vérité? Te le dire? Ouais, j’aurais peut-être dû te le dire. Mais j’étais trop con à l’époque, j’avais eu trop honte et j’avais préféré fuir la chose et enfouir l’épisode six pieds sous terre, comme si ça me permettrait de l’oublier. Ton café t’échappe des mains à mes mots, et je pince les lèvres alors que tu espères que ce ne soit qu’une mauvaise blague de plus destinée à te faire chier. Alors, je secoue négativement la tête. « J’aurais bien aimé, Meg… Mais non. On a le même père. » Comme si ça allait changer quelque chose que je te donne des précisions. « Et c’est pour ça que j’ai coupé les ponts du jour au lendemain, quand j’ai su, j’ai pas su comment réagir et j’étais trop con et trop honteux pour être honnête avec toi. » Mais j’étais pas désolé de mon comportement. J’avais fait ce que je pensais être juste à l’époque.

chassé croisé — Je te regarde et je ne sais plus ce que je dois croire, tu viens de balancer une bombe Eliott est-ce que tu t'en rends compte ? J'étais pleine de doute sur ma vie d'enfant, pleines de questions à me demander qui j'étais réellement et voilà que toi tu débarquais après deux ans de silence et finissais par me dire que tu étais mon frère. Je pouvais pas le croire, pas imaginer une seule seconde que tout ça pouvait être possible. J'étais tellement attiré par toi, tu représentais la torture physique pour mon corps constamment en demande du plaisir que nous avions à de nombreuses reprises partagé tous les deux. Je ne pouvais pas imaginé ne plus jamais sentir ta peau contre la mienne, ton souffle chaud et tes grognements de plaisir au creux de mon oreille. Nous étions parfaitement accordé toi et moi, unis dans un lit pour un dialogue charnel et voilà que tu m'annonçais que ça n'aurais jamais du se produire. Nous avions joué à Games of Thrones sans le savoir et pourtant l'idée même de recommencer prenait toute la place. Te voir là en face de moi, d'avoir senti ton corps contre le mien avait suffit à éveiller le désir en moi. Je te regardais et je voyais combien nous étions torturé l'un et l'autre par tout ça. Je ne pouvais pas y croire, pire je ne voulais PAS y croire. "Tu te pointes sur ma route après deux ans de silence et là comme ça tu me balances que je suis ta sœur et qu'on a le même père. Putain Eliott, mais qu'est ce qui va pas chez toi pourquoi me le dire maintenant ? T'as eu deux ans ? " Je ne réalisais pas que pendant deux ans, il savait la vérité, il m'avait volontairement caché tout ça alors que j'avais été tellement en colère contre lui pour m'avoir jeté comme une mal propre. Je me passais une main dans les cheveux et je m'approchais de lui, peut-être trop, mais c'était plus fort que moi. "Je suis censé faire quoi de cette putain t'attirance, de ce lien qui m'attire irrévocablement vers toi et toutes ses pensées qui m’assaille quand tu me touches. Je fais quoi de tout ces souvenirs de nos nuits qu'on à passé ensemble ? " Je te regardais droit dans les yeux alors qu'à présent sans m'en rendre compte c'est moi qui venait te bloquer contre le mur.

J’le voyais dans tes yeux, que t’avais les nerfs. T’étais en rogne, et je ne te blâmais pas. Je venais de t’annoncer qui était ton père, ainsi que le fait que tu étais ma soeur, en quinze secondes de temps. T’avais le droit de m’en vouloir, surtout après deux ans de silence radio. "Tu te pointes sur ma route après deux ans de silence et là comme ça tu me balances que je suis ta sœur et qu'on a le même père. Putain Elliot, mais qu'est ce qui va pas chez toi pourquoi me le dire maintenant ? T'as eu deux ans ?" Je soupire sans cacher mon agacement, levant les bras en l’air. « Tu veux que je te dise quoi? Que je suis désolé? J’le suis pas. J’te l’ai dit parce que tu voulais pas me laisser tranquille, t’insistais pour connaitre la raison de mon absence, et maintenant tu la sais. » Et est-ce que c’était ce que t’attendais? Loin de là, j’pense. Mais voilà, la vie n’allait pas toujours dans notre sens. J’aurais clairement préféré que tu ne sois pas ma soeur. Enfin, ma demi-soeur, mais c’était déjà trop dans ma tête. Tu réduisais la distance que j’avais à nouveau instaurée entre nous quelques instants auparavant et je reculais malgré moi, jusqu’à ce que mon propre dos heurte le mur froid. Pris au piège entre ses deux yeux, face à son corps que j’avais presque réussi à oublier pendant ces années loin d’elle. "Je suis censé faire quoi de cette putain t'attirance, de ce lien qui m'attire irrévocablement vers toi et toutes ses pensées qui m’assaille quand tu me touches. Je fais quoi de tout ces souvenirs de nos nuits qu'on à passé ensemble ?" « Tais-toi… » répliquais-je à tes mots, du tac au tac. C’était pas méchant, c’est juste que plus tu parlais et plus les souvenirs revenaient. « J’suis ton frère. Ça suffit pas à te refroidir, ça? » Parce que moi, pas vraiment au final. Alors que ça devrait. Parce que l’inceste, c’est pas très moral. Même quand on a une soeur aussi bonne qu’elle.