On dirait que tu ne fais que ça de tes soirées, boire. En fait, c'est quelque peu vrai. Depuis que tu ne traînes plus vraiment au club à cause de cette putain de mission, c'est ce que tu fais. Tu traînes dans les bar à payer pour boire. Tu dors mieux en fait quand tu bois. Ce n'est pas pour rien que tu es là, accoudé au bar à boire bière après bière. Après un moment, tu en as eut marre de boire que du houblon donc tu as troqué pour un verre de whisky. Tu te disais que ce serait le dernier de la soirée, tu t'es assez ruiné de cette façon pour cette soirée. Tu t'éloignes du bar pour aller t'installer à une table. Tu t'y laisses tomber en laissant la vie continuer son court autour de toi. Tu pousses un soupire et glisse ta main dans tes cheveux. Tu te cales dans ta chaise en gardant ta main contre ta nuque, le coude en l'air. Tu sirotes doucement ton dernier verre, tu profites en fait. L'ambiance est différente, mais elle te rappelle ton chez toi. Quelques minutes, et ton verre est vide. C'est l'heure pour toi te rentrer, de quitter cet endroit. Tu te lèves silencieux et tu sillonnes à travers la foule pour te diriger vers la sortie, mais si tu savais que tu n'es en fait pas près de quitter.

#jaydy

Il y a bien longtemps que j'avais mis les pieds dans un bar bostonien, mais j'étais bien contente d'y être. En fait, ça faisait un énorme bien d'être de retour à la maison. Il y avait eu beaucoup de mauvais moments ici, mais il ne fallait pas oublier les bons. Et puis, ma famille vivait toujours ici et six ans, c'était beaucoup de temps passé loin d'eux. Avant d'atterrir au Lord Hobo, tout près du campus, j'ai fait un petit détour vers le club pour faire une surprise à mon frère, qui ne s'attendait certainement pas à un retour de ma part. Imaginez-vous sa tête lorsqu'il m'a vu, c'était tout simplement trop beau à voir. Comme je venais tout juste de revenir, je n'avais pas envie de rester enfermé dans ma chambre, j'avais besoin de revoir la ville, même si je l'a connaissais par cœur avant mon départ.

J'étais seule, en entrant dans le bar, mais je n'en avais rien à faire. De toute façon, je venais relaxer en prenant une bière, alors pas besoin de venir avec quarante personnes. Au bout d'un instant, un homme m'a approché et il essayait d'avoir dans son lit, c'était trop évident. N'ayant pas trop envie de discuter avec lui et encore moins de me retrouver chez lui, j'ai terminé ma bière en une gorgée et je me suis excusée en lui disant que je devais me rendre aux toilettes. Peut-être allais-je me sauver de lui, sans avoir à lui casser le nez ? À peine, avais-je fait deux pas que mon visage s'est retrouvé contre le torse d'une personne qui venait en sens inverse. Je me suis rapidement excusé, sans lever les yeux.

Ton coeur rate une battement. Tu n'es pas sûr d'y croire, tu n'est pas sûr que tes yeux te jouent un vilain tour. Tes mains se sont refermer sur ses bras pour la retenir de tomber. Ton coeur accélaire, si seulement elle levait les yeux tu en aurait le coeur net. Tu ne bouges pas, tu ne bronches pas. Tes mains sur ses bras de donne un certain frisson. Ça ne pouvais qu'être elle. D'une main nerveuse, tu dégages une mèche de cheveux avant de lui monter le visage. Un sourire se dresse sur ta gueule de bad boy et tu laisse tomber un faible rire. " Jay... " Putain le sensation que ç te donne de la revoir. Elle était parti depuis six ans, c'était long, c'est bien la dessus que tu mets ta soudaine joie de la revoir. L'envie de partir disparait en un claquement de doigts. Tu te recules un peu pour la regarder sans trop t'en éloigner non plus. Tu glisse une main contre ta nuque en baissant la tête. Elle t'avait manqué et tu n'es pas prêt de lui dire, t'es comme ça c'est tout. Tu allais prendre la parole quand un mec se pointe et l'agrippe par le poignet la tirant vers lui. Tu fronces les sourcils au momenf où il la plaque contre lui." Hey chéri, pourquoi tu te caches? " Ça sent mauvais et tu n'aimes pas ça.

Pourquoi fallait-il qu'un pauvre inconnu quelque peu bourré m'approche en se la jouant comme s'il était Casanova ? Je venais de revenir en ville et je ne voulais que profiter du moment présent avec ma bière. Étais-ce trop demandé ? Il faut croire, parce qu'il était aussi collant que de l'adhésif. J'ai réussi à me sortir de son emprise, mais ma fuite s'est terminé dans le torse d'un autre homme, mais pas n'importe lequel... C'était Woody. Au moment de la collision, je ne savais pas de qui il s'agissait, mais j'ai rapidement croisé son regard, après qu'il ait bougé la mèche de cheveux qui cachait mon visage. Il avait relevé mon visage et c'es à ce moment qu'il a laissé échappé un léger rire et moi, je lui ai souris bêtement. « Jay... » L'entendre dire mon nom me rappelle qu'il m'avait terriblement manqué. Je m'apprêtais à le saluer, mais quelqu'un m'a aggripé le poignet et m'a attiré vers lui. Oh non, il m'avait retrouvé. « Hey chéri, pourquoi tu te caches? » J'étais si proche de ce dernier que j'avais des hauts le coeur à sentir son haleine, sentant un peu trop le houblon. « De un, je ne suis pas ta chéri. De deux, j'ai en chemin vers les toilettes, lorsque j'ai fait la rencontre d'un vieil ami. Et de trois, si tu ne lâches pas mon poignet dans les trois prochaines secondes, je défonce le visage, compris ? » Je n'avais réellement pas envie de me battre, mais un homme de sa carrure ne me faisait aucunement peur.

Alors ça, tu ne t'y attendais pas, tu ne t'y attendais pas du tout. Janae Black. C'est à ce demander si ce n'est pas elle qui te donne ce frisson. Tu la regardes avec un large sourire. C'est une drôle de façon de se retrouver en fait. Ça te fait un peu étrange de la voir trainer dans un bar, dans celui-ci, mais six ans loin de toi, ça change et elle fait ce qu'elle veut de sa vie. Tu pourrais te contenter de la regarder en silence, mais en fait, y'a ce mec qui de l'arrache des bras. Tu pestes en silence la sentant se détacher à une vitesse folle. T'as les poings qui serrent et le regard qui noirci. Pourtant tu restes de marbre lorsqu'elle se fait entendre. Tu souris et la tention se relâche. C'est bel et bien une Black, elle a ce caractère et faut avouer que Hyde à ce même tempérament de feu, excepté qu'il est plus directe et physique, il n'est pas du genre à prévenir. Tu fais un pas vers eux, tu n'as aucune idée comment les choses vont tourner et ça te met quelque peu sur les nerfs. S'il lui faisait du mal, Hyde ne te le pardonnerait jamaia et tu sais quoi? Tu ne te le pardonnerais jamais. Tu glisses tes doigts sur ton menton en silence et tu fais un pas de plus. Tu vois bien que ça l'amuse et qu'il ne la lâchera pas. Tu sens les tensions revenir et ta mâchoire se serre. Il est mieux de ne rien faire de stupide. S'il la coince, il est perdu. Mort, trucidé. troué. Méconnaissable. Introuvable. Incinéré.

Ma soirée avait si bien commencé... Pourquoi fallait-il qu'un connard la ruine ? J'avais essayé de disparaître et de le perdre dans la brume, mais mes retrouvailles avec Woody m'avait quelque peu ralenti lui laissant la chance de me rattraper. J'étais en pleine discussion avec mon vieil ami... Ou du moins, nous étions en début de conversation lorsque l'homme, qui m'avait abordé, m'a pris par le poignet pour m'attirer vers lui. Je l'avais violemment repoussé avec mes paroles, ce qui ne lui avait aucunement plus. J'étais si près de lui que je pouvais voir son regard, à la fois blessé et amusé par ce que je venais de lui dire. C'est à ce moment-là que j'ai compris qu'il n'allait pas me lâcher. J'ai tiré mes poignets vers moi, pour me déprendre, mais rien. J'étais incapable de bouger mes bras, mais mes jambes l'étaient toujours. J'lui ai alors craché en plein visage pour qu'il soit un peu déboussolé puis j'ai remonté mon genou pour lui donner un sacré coup dans les parties pour qu'il me lâche. J'avais bien autre chose à faire que de passer du temps avec ce bouffon. Je ne savais pas si mes gestes allaient avoir un impact, mais j'ai été capable de me sortir de son étreinte. Je me suis retournée vers Woody, avec un sourire de soulagement. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai laissé tomber mes gardes. En deux temps, trois mouvements, il avait agrippé mes cheveux pour m'attirer une nouvelle fois vers lui. J'ai laissé un cri sortir d'entre mes lèvres.  Ne voulant pas trop attirer de regard, il m'a traîné hors du bar pour faire « je ne sais quoi. » Prise de panique, j'étais tout simplement incapable de bouger, voire même de penser.

Jay a toujours su gérer ses problèmes, t'as jamais eut besoin de t'imposer entre elle et un mec et ce n'était pas aujourd'hui que ça changerait. Tu restes là à te demander la suite des choses. Putain s'il la touche, il est mort, putain qu'il est mort. Tu fais un pas de plus vers eux et tes poings se serrent de plus en plus. Puis voilà, y'a ce coup qui te fait fermer un oeil. Tu détournes le regard un instant en grimaçant. T'as quand même mal pour se pauvre mec, malgré qu'il l'a mérité. Dès que tu ramènes ton regard vers elle, elle a ce sourire sur la gueule et tu ne peux t'empêcher de sourire à ton tour. Tu relâches la tension. T'es heureux de la voir. Un pas vers elle et tu te retrouves percuter par un tarlouze qui s'impose. Tu perds l’équilibre et pendant que tu te reprends il y a sa voix qui te déchire. Elle a crié. Putain vieux! Elle a crié! Ton coeur  s'emballe et  tu repousses le mec. Où est-ce qu'elle est. Tu t'emportes, ton coeur te fait mal et t'as aucune idée par où commencer. « JAY! » Ça y est, c'est la panique. Y'a le mec aussi qui a disparu. Tu serres les dents. S'il l'a touché, il est mort. Tu t'empresses vers la porte et tu la pousses brusquement. Gauche, droite, où est-ce qu'elle est. Tu entends un bruit venant de la ruelle d'à côté et tu y accours et voilà la vision d'horreur. Tu t'emportes, tu perds ton sang froid herculéen. « JE VAIS TE TUER! » Tu accours et tu lui attrapes la tête pour la lui éclater sur le mur, juste à côté de celle de Janae. Il lâche sa prise et je lui tire sur le bras pour l'écarter. On ne touche pas à Jay, ça te met en rogne. Tu continues de lui éclater la tête sur le mur et tu sens tout craquer. T'entends plus rien. Tout ce que tu veux, c'est le tuer.

Lorsque j'avais des problèmes avec d'autres hommes, je n'avais jamais demandé de l'aide à quiconque, même pas mon cher frère. J'étais capable de régler mes propres conflits, mais cette fois-ci, c'était différent. Pourquoi ? Je n'en avais aucune idée. Il faut croire que six ans à voyager m'avait quelque peu ramollie. J'avais réussi à me sortir de son emprise, mais il avait été plus rapide que moi et m'avait traîné dans la ruelle, près du bar. J'étais si effrayé que je n'arrivais plus à bouger, ni même à sortir un son de ma bouche. Je n'ose même pas m'imaginer ce que l'homme m'aurait fait s'il n serait pas arrivé à ma rescousse. « JE VAIS TE TUER! » Woody. Il a fracassé le crâne de mon agresseur contre le mur avant de m'écarter pour continuer de le frapper. Je me suis reculée et je regardais la scène, choquée. Des larmes coulaient sur mes joues et je tremblais. « Woody... » L'interpellais-je, mais il n'avait rien à faire. Il ne m'entendait aucunement. J'ai pris une chance et je me suis approchée de lui, tendant mon bras pour rejoindre le sien. « Woo..Woody !? »

Tu as perdu ton sang froid. T'as aucune idée de ce qui te prend. Tu fracasse et fracasse encore. T'es dans un autre monde, tu n'entends plus rien. C'est faux, tu entneds, mais tu ne comprends rien. Tu as l'adrénaline dans le tapis et la mâchoire qui se contracte de plus en plus. Tu n'as pas envie de t'arrêter, mais des doigts frôle ton bras. C'est comme une décharge qui te traverse tout le corps. Tu frissonnes et chacun de tes membres se figes. Tes cheveux se dressent sur ta nuque et tu le lâche enfin. Tu le regarde s'écrouler au sol et tu regardes tes mains, taché de son sang. Le voile disparait et tu t'éloigne un peu d'elle sans pour autant la regarder. De toute façon avec cette lèvre fendue, ce n'est pas la meilleure des idées. Tu essuie tes mains sur ton t-shirt.

Même si mon agresseur mérite chaque coup de la part de Woody,
je ne voulais pas le voir continuer. Je me fichais un peu de l'état de l'homme, mais je ne voulais pas que Woody ait des problèmes à cause de moi. Je me suis approchée et mes doigts ont frôlé son bras pour qu'il arrête. Je ne savais pas comment il allait réagir, mais une chose est certaine, il n'allait pas s'en prendre à moi. C'était tout simplement impossible. Lorsqu'il s'est arrêté de lui fracasser le crâne, l'homme s'est effondrer sur le sol. Pour ce qui est de Woody, il s'est éloigné sans même poser ses yeux sur moi. Ça n'allait certainement pas se passer comme ça. Oh que non ! « Woody... Woody, regarde-moi ! » Il n'allait pas se retourner et je le savais. Je me suis alors empressée de le rejoindre et de lui bloquer le chemin. « HEY ! » Lui dis-je en prenant son visage entre les mains pour qu'il puisse me regarder. « Tout va bien, je vais bien... Merci Woody ! » Ajoutais-je, avec un léger sourire, malgré les larmes séchées sur mes joues.