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I LOVE HARVARD
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    Come home with me, not just for tonight, but maybe for life (Andaëlle)
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    Lien du postDim 3 Déc 2017 - 23:46
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    {come home with me, not just for tonight, but maybe for life}
    crédit/ Dadoune ✰ w/Andaëlle

    Ma vie était si belle, j’avais un copain parfait, un empire qui m’attendais les bras ouverts après Harvard, des études que j’adore, oui sans doute qu’il ne me manquait rien. Mais tout ce que la vie nous donne, elle peut nous le reprendre, comme on arracherait un pensement sur une plaie encore bien ouverte. Froide, cruelle et des plus sadique, la vie m’avait tout arraché le vingt-quatre novembre. Je suis aller à ce bal, où je n’aurais jamais dû me rendre finalement, mais je suis une fille modèle qui se doit d’être présente à ce genre d’évènement. Je me suis réveiller le lendemain avec une migraine infernale, et le plus sombre dans cette histoire, c’est que mon petit ami avait disparu, Pluton avait disparu, tout comme Camila, Willa, Lily, Wade, Hippolyte et beaucoup d’autres personnes. Les jours défilés depuis cette tragédie, et j’avais reçu un sms, un odieux chantage pour pouvoir sauver Pluton, j’avais fait ce qu’on m’avait demandé, sans broncher, la boule au ventre, la peur qui m’avait sauté à la gorge tel un chien enragé qui vous attaque sans que vous puissiez vous défendre, et très vite, je me suis retrouvée à l’agonie dans ce monde. Je me suis retrouvée seule, sans aucune nouvelle d’Andrew, ni de personne. Seule dans la chambre de mon petit ami, puisque je n’avais le courage d’aller nulle part ailleurs. La vie m’avait enchainée au poids du désespoir. La seule personne à qui j’avais rendu visite, c’était Noah dont la petite amie avait aussi disparue. J’avais dû aussi faire au saut aux urgences pour des vertige, verdict ? Je suis enceinte. Oui, la vie ne m’épargne pas, elle me fait cadeau de la plus belle des merveilles, devenir maman, mais elle m’arrache sans aucune pitié le père de ce petit être qui grandi dans mon ventre.

    J’étais encore au commissariat, il dise que les disparus on tait retrouver, sains et saufs, qu’ils sont rentrés chez eux, mais pas Andrew, je n’ai aucune nouvelle. Tout le monde à reçu des sms de leur proche disparus, et moi je reste dans l’angoisse et la tourmente, que lui est-il arrivé ? Je l’aime, je refuse de le perdre sans me battre de toute mes forces, alors j’avais soulé Ferdinand pour faire le tour de la ville. Epuisée, j’avais fini par somnoler à moitié dans l’arrière de la limousine, mon chauffeur me déposa à la Eliot House. J’étais resté planter devant le bâtiment, contemplant la façade, cherchant le courage d’entrée une nouvelle fois, de passer une nouvelle nuit dans le lit que je partage avec Andrew, mais sans lui … Je suis vraiment au plus mal, je ne dors presque plus, et je m’alimente peu, ou uniquement à coup de café sans caféine, ou bien d’infusion, je me surprends parfois à me faire du chocolat chaud pour raviver des souvenirs en moi, les souvenir de mon premiers baiser échanger avec mon petit ami. Je fini par trouver le courage d’entrer, et d’aller dans cette chambre, après avoir passé plus d’une bonne demie heure dehors sous la pluie verglaçante. Une fois dans la chambre, je cherche des odeurs qui ont disparue depuis quelques jours, je chercher une chaleur, un sourire qui n’est plus présente dans cette pièce. Non rien de tout ce qu’il restait d’Andrew avait survécu au temps. Seul son souvenir dans mon esprit demeure intact, et je le conserve, nuit et jour ce souvenir, me persuadant qu’il ne me reste que cela pour ne pas sombrer, pour échapper à l’alcoolisme qui finira bien par me prendre au nez si je ne le retrouve pas très vite. Pourquoi moi ? Pourquoi ils ont tous des nouvelles de leurs proches mais pas moi ?

    Je venais de m’agenouiller par terre, laissant les larmes rouler le long de mes joues. Je sors de mon sac à main les résultats de la prise de sang, qui prouve que je suis enceinte, de six semaines, et maintenant de six semaines et deux jours. J’attrape aussi les photos d’Andrew, de nous deux que j’avais faite tirer par un photographe pour les lui offrir après le bal. Je les avais mises dans une pochette sur son bureau, je voulais qu’il les trouve quand on rentrerait, mais il n’en à jamais eu le temps. Je les pose par terre sur les résultats sanguin. Lorsqu’on toc à la porte, je me retourne et vais ouvrir très rapidement, sauf que c’est le voisin, il me dit qu’il m’entend pleurer tous les soirs, et me demande si j’ai besoin d’aide, je lui dis que non et lui claque la porte au nez froidement. La seule personne que je veux voir franchir cette porte c’est Andrew, et personne d’autre ! Je vais finalement dehors, je me sens moins en sécurité dehors, mais aussi moins à l’étroit. J’ai l’impression que j’étouffe à mesure que les jours passent. Je me retrouve assise sur les marche de la Eliot House, le regard dans le vide, perdue dans mes pensées les plus sombres, mais les plus apaisante à la fois. Et si tous s’arrêter d’un coup ? Non je ne veux plus y penser ! Je secoue la tête pour chasser ses idées stupides de mon crâne et je pose ma tête sur les genoux, me cachant avec mes bras pour pleurer. Je sanglote tellement que j’en aurais presque du mal à respirer. Sans lui, je ne suis rien, sans lui, je suis perdue !

    La pluie me glace le sang, mais je suis mieux ici que à l’intérieur. Depuis peu je ne sais plus où est ma place. J’ai cherché à la retrouve depuis que j’ai appris qu’ils sont libres, j’ai eu des nouvelles de pluton, et de Lily, j’ai demandé à cette dernière si elle avait eu des nouvelles de mon petit amis mais non. J’en est même oublié de prendre des nouvelles de ma propre cousine. Je ne suis pas une fille bien peut-être ? Peut-être qu’il cherche à m’éviter ? Ou alors il a appris que j’ai voler les résultats des partiel et il ne veut pas être avec une délinquante ? Je ne sais pas. Je lève les yeux vers la lune, ce soir elle est grosse, orange, je ne sais pas pourquoi, enfin si je crois savoir, mais je m’en fiche. Je l’observe, et soudain je prends la parole. Je parle vers le ciel comme si je m’adressais à une antithée invisible, comme si quelqu’un, un ange gardien peut-être aller entendre mes appels au secours. « Je vous en prie, je vous en supplie, ramené le à la maison, j’ai besoin de lui, on à besoin de lui. Je ne peux pas vivre sans lui, sans sa présence, je l’aime plus que tout. Je l’aime ! » Je posais une main sur mon ventre, comme si je voulais soudainement protéger l’enfant qui se développe dans mon ventre. Je ne serais pas une mère digne de confiance si je ne tente pas tout ce que je peux pour sauver son père. Alors oui je supplie le ciel pour qu’on me le rende. Des gouttes de pluie ruissèle sur mon visage, et mes cheveux son trempée, mais tant pis, je rentrerais d’ici une dizaine de minutes, quand mon chagrin se sera noyé dans la froideur de cette nuit d’hiver.


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    Lien du postLun 4 Déc 2017 - 20:54
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    Me voila plus d'une semaine que j'étais dans ce trou, où? J'en avais aucune idée, je n'avais même plus de notions du temps. J'étais comme détruit à l'intérieur. J'étais avec des personnes qui étaient des plus relou au monde. Enfin je n'avais pas réellement réussis à accrocher avec eux surtout. Ils étaient différents des gens que je côtoyais, on était plusieurs confrérie mélanger mais hélas je ne suis pas tomber avec les personnes que je connaissais bien. Je ne savais même pas pourquoi on était là. Pourquoi nous? Des fois je mettais ma veste car j'avais froid et j'y retrouvais dans la poche de celle-ci le cadeau pour ma petite amie pour son anniversaire que je devais lui offrir après le bal. C'était plusieurs petits cadeau dans une même boite. Une bague ainsi qu'un bracelet où elle pourra rajouter des charms avec nos aventures. D'ailleurs les trois premiers sont un bouquet de fleurs, un gobelet starbucks avec la date de notre rencontre à ce café et le signe de l'infini, symbole de notre amour qui continuera toujours. Je voulais tellement lui offrir. Mais je n'avais pas eu le temps.

    Alors qu'on était tous allongé entrain de "dormir" des pas retentis dans les couloirs et derrière la porte et des personnes foncent dans celle-ci en criant "Police"! On sursaute tous ne comprenant pas tout aillant leur lumière dans la tronche. On nous sort du lit rapidement, ne comprenant pas réellement ce qu'il se passait. Est-ce que c'était enfin la fin du calvair? Est-ce qu'on allait sortir d'ici? Ou est-ce que c'était un piège? On nous colle contre le mur, ils avaient une liste et demandait nos prénoms, nos noms, notre âge. Puis ils mettent un autocollant sur nous. On nous emmène vers les secours où on a de la nourriture, une couverture de survis. Ils voient qu'on avait aucunement souffert ou autre, et décide de nous relâcher une fois la déposition prise. Ils voulaient savoir ce qu'il avaient vécu et les souvenirs. Rien de plus... Et voila on était libéré. J'allais pouvoir enfin retrouver ma petite amie. Je me suis tant inquiété pour elle. Je demande aux policiers si AthénaËlle Wildingham faisait partit des enlevés mais ils n'ont pas voulu m'en dire plus.  

    Je marchais du coup les mains dans les poches sous cette pluie. Je ne voyais plus réellement grand chose, juste flou. J'avais enlevé mes lentilles dans les jours qui suivaient le bal. Je n'avais pas eu mes lunettes de vue, ni même de nouvelles lentilles. J'étais dans le mal j'avoue. Tout ce que je voulais? C'était de rentrer chez moi, dans ma chambre au dortoir et surtout d'avoir un bon lit, prendre une douche et simplement dormir. Bon et bien sur dans le premier moment des plus importants c'était de retrouver ma petite amie, savoir si elle allait bien. Je m'arrête dans un bar rapidement, en attendant un peu que la pluie se calme. Je demande alors au barman si il avait une prise de recharge de téléphone. Mon iPhone m'avait été restitué, il n'avait pas été casé rien. Mais il n'avait simplement plus de batterie du tout. Normal. J'attendais avec un grand verre d'eau qu'il se charge au moins à 20%. Je regarde la TV, on parlait des disparus, je fronce le regard en écoutant les informations, je vois alors les têtes des personnes qui ont été retrouvé, je vois la mienne dans le tas. Tout le monde pose alors leur regard vers moi. Je devais partir d'ici, retourner à Harvard. Une fois que mon téléphone se met à vibrer, j'attend un peu puis quelques minutes après la pluie c'était légèrement calmer, je sors avec mon portable un peu chargé. Je regarde mes SMS, plusieurs d'Athénaëlle qui s'inquiétait, mais avec le peu de batterie que j'avais je ne pouvais pas lui répondre. Je répond à Lily pour lui dire que j'étais sortit et j'apprend qu'elle aussi était parmi mes disparus. Il n'y avait pas que nous dans ce cas. Il y avait plus de monde ailleurs. Mais où étaient-ils cela? On entendait rien où on se trouvait! Pas un bruit, pas de paroles. C'était bizarre.

    La pluie se remet à tomber... Non mais pourquoi? Elle était gelé en plus! J'accélère le pas, et j'aperçois au loin l'université. Mon téléphone vibre à nouveau, c'était encore Athénaëlle, elle a du voir que j'avais vu le SMS, mais il me restait 1% de batterie à nouveau, je ne pouvais pas lui répondre au cas où. Je voudrais la prendre dans mes bras, j'ai besoin d'elle. On venait à peine de se mettre ensemble qu'on avait été séparer pendant de longs jours. Sans nouvelle, rien. Alors qu'on avait surtout l'habitude nous de s'envoyer beaucoup d'SMS. Je marche devant la EH et je vois une blonde sous l'eau. Mais putain cette silhouette je sais qui c'est! Je peux la reconnaitre même en voyant quasiment rien et flou. C'était elle. C'était ma petite amie, ma princesse. Elle parlait à qui? J'avance vers elle, elle était trempé tout comme moi. On allait attrapé froid c'était clair et net. "Athé... Princesse?" Elle se retourne vers moi, elle semblait être perdu, énervé, elle ne comprenait pas pourquoi j'étais là et limite que je ne lui avais pas dis que j'étais libre. Je voulais lui faire une surprise, je pensais la trouver dans la chambre mais pas ici, sous cette pluie battante. Pourquoi à chaque fois que je la vois, c'est sous la pluie? Je lui prend la main. On doit rentrer à la chambre et surtout je dois mettre mes lunettes. "Avant toutes discussions mon ange et autre retrouvailles. On rentre à l'intérieur, au chaud dans la chambre déjà! Enlever nos fringues trempés et moi retrouver la vue." Je rigole. J'étais tellement myope un truc de malade, je ne sais pas si Athénaëlle m'avait déjà vu avec mes lunettes de vue, mais ça sera une première. Elle ne voulait pas me tenir la main préférant croiser ses bras sur elle même au niveau de son ventre. Je met ma veste même si elle était mouillé sur ses épaules et la prend par la taille. On arrive dans la chambre, je prend deux grandes serviettes que j'entoure autour de nous, une autour d'elle et une autre autour de moi. Je tremblais, j'avais faim, j'étais faible après cette semaine loin de tout. Je voulais prendre une douche, je pue je le sais. Athénaëlle me regarde, je plisse les yeux pour mieux la voir. "Attend... " Je cherche mes lunettes dans mon tiroir près du lit puis les sort pour les mettre. Je voyais à nouveau la vie. Ca allait mieux. Je me place derrière elle, l'entourant de mes mains, l'embrassant dans le cou. Je voulais tant la retrouver. "Oh la la.. Mon coeur... Tu m'as tant manqué putain. Je pensais tellement à toi." Elle était dans mes pensées H24. Mais je l'a sens assez... distante aujourd'hui. C'était à cause de quoi? Les SMS? Car je ne lui répondais pas?


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    Lien du postLun 4 Déc 2017 - 22:15
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    C’était tout simplement un cauchemar. J’avais beau retenir mon souffle, essayer de sortir de l’eau, c’est comme si tout était fait pour me couler. Je ne comprends pas la vie, cette sensation de déchirure qui me broyai la poitrine. Je ne suis qu’une simple humaine, et comme une simple être humaine, je peux me brisais, souffrir de martyre. Ces sont des larmes qui coulent le long de mes joues, je suis perdue, je n’ai même plus le sens de l’orientation dans ma propre vie, et maintenant je me demande si ma vie à un sens, je me sens vide, comme un brouillon, une œuvre d’art que l’on à laisser de côté et que l’on à pas terminée. J’ai le souffle coupé par la dureté de cet tragédie, je suis un pion que l’on utilise, je ne suis même pas assez forte pour renoncer, pour me résoudre à dire non à un chantage odieux. Je suis là à écouter les gens autour de moi qui hurle, cris et se démène, et moi je suis cette petite fille apeurée qui pleure dans un coin de sa chambre, je suis cette personne sans aucun courage qui se résigne à vivre la vie qu’on lui impose sans même essayer de la rendre plus belle. J’avais pris les armes pour entrer dans ce combat, mais finalement c’est les deux pieds dans le plat que j’avais mis, rien d’autre. J’avais erré pendant plusieurs jours ici et là, mais j’avais cette impression de vide, comme si je vivais dans une ville fantôme. Mon cœur me brûle, j’ai la poitrine en feu, un incendie ravage le peu d’humanité qu’il me reste. Et c’est le visage fermé à la vie que je m’étais finalement retrouver devant la Eliot House à pleurer. Je crois que même si la vie me mettait un revolver sur la tempe se serais moins effrayant que d’imaginer ma vie sans mes proches.

    Je vois les gens qui passe avec leur sourire, ils se sont retrouvés eux au moins, moi la seule chose que j’ai, c’est des accusés de réception et de lecture à mes messages. Je regarde une dernière fois mon portable, et dans un élan d’incompréhension et de profonde douleur, je hurle en le jetant le plus loin possible de moi. Je ne veux plus être cette fille faible, je m’étais pourtant battus pour ne plus l’être, mais finalement je le suis encore. Je suis remplie de rage, de colère, et de tristesse. Je suis au plus bas, la vie m’as mise la tête au sol. Je n’ai qu’une envie c’est de dire adieu à tout le monde, de prendre mes clics et mes clacs et de partir, d’aller à l’autre bout du pays, de devenir une autre, pourquoi pas un Lexis Smith ? Qu’importe, je ne veux juste plus me battre contre la houle infernale du destin. Plongée dans mes pensées les plus tortueuse, je ne vois plus rien, je laisse la pluie glaçante chasser la douleur, je la laisse me formater, je la laisse faire de moi une coquille vide, un parfait petit soldat. Un soldat ? C’est ça, si je ne retrouve pas mes proche, je vais m’engager, tant pis pour mon petit trône de princesse à la succession de l’empire de mon père, tant pis pour les belles robes et les sourires, tant pis pour toute ces choses, si aujourd’hui la vie me prend l’homme que j’aime le plus au monde, alors je m’en irais, j’irais faire la guerre, à l’image de la guerre qui se joue dans mon cœur actuellement. Je suis faible, je le sais ! C’est même une évidence.

    Le froid me glace encore un peu plus chaque seconde, et je reste quand même planter là. Mon plus beau souvenir sous une pluie telle que c’elle ci, c’est quand Andrew m’a embrassé, devant l’hôpital. Je souris en pensant à lui, j’ai même l’impression d’entendre s voix non loin. Princesse, oui c’est bien le surnom qu’il me donne par moment, et même si je crois devenir folle, je tourne la tête vers la direction d’où viens cette voix, sa voix. Soudain j’ai l’impression que le temps s’arrête, que les aiguille de l’horloge de la vie se sont trompée de sens et qu’elles ont cessé de fonctionner, il est là devant moi, dans un sale état, mais il est là. Je n’en reviens pas, aucun son sort de ma bouche. Je suis sous le choc, comme si une violente claque de bonheur venais de réanimer mon cœur. J’étais un corps sans âme, une enveloppe charnelle sans ressentiments, et le voilà qui se pointe devant moi et provoque en moi un tourbillon de chaleur. Cette chaleur qui envie mon corps toute entier n’est qu’illusion, je suis gelée, mais la joie de le retrouver est si douce. Alors pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi je me contente de rester figée, incapable de lui ouvrir mes bras ? Peut-être bien que je lui en veuille un peu pour les sms sans réponses, peut-être bien que je lui en veuille d’avoir disparus, autant de choses dont il est innocent, mais que je ne supporte pas, avoir été loin de lui, sans nouvelle, oui sa m’as rendue nerveuse, je ne suis que l’ombre de moi-même et ça me fais peur. J’avais eu très peur, peur au point de ne plus dormir, de ne plus manger, de ne plus être qu’un trou noir, vide de toute émotion.

    Je me lève et je lui fais face, alors que je la pluie se change peu à peu en énorme flocon. La neige témoigne de nos retrouvailles toute aussi glaciales qu’elle. Et alors que j’allais pour lui ouvrir mes bras, pour l’embrasser sous cette neige, j’ai le sentiment de ne plus être seule avec lui, que cet enfant en moi peu voir la scène, je ne comprends pas pourquoi je pense subitement à ça, à lui, à ce petit être en moi, et comme par instinct je cherche à le protéger du froid, et je croise mes bras sur mon ventre, je commence à greloter, j’ai froid, la chaleur des retrouvailles retombe, et je me sens à nouveau gelée. Il pose sa veste sur mes épaules et m’emmène avec lui dans la chambre, il nous enroule dans de grande serviette pour nous sécher. Je laisse tomber la serviette sur son lit, et sans aucuns mots, rien, aucune réponse à sa phrase, je sors de la chambre. Dans le couloir j’appel Ferdinand et lui demande un service. Moins de cinq minutes après mon coup de fils je retrouve mon garde du corps et chauffeur en bas de la Eliot House, il me tend deux sacs en papier marron et je remonte dans la chambre avec. Je les pose sur le bureau. Dans l’un des sacs, il y a deux chocolats chauds, et dans le second, un repas bien chaud qui viens du meilleur traiteur de la ville. Je lui lance un regard, je n’arrive pas à lui en vouloir, pas plus longtemps, je ne suis pas ce genre de personne qui tourne le dos à son bonheur, non je ne suis pas comme ça. Je n’en reviens toujours pas, qu’il soit enfin rentré. Je sens des larmes qui me viennent sur le bord des yeux.

    Je rassemble les photos que j’avais mise sur le sol et je cache rapidement mes résultats de prise de sang dans mon sac, je lance un regard vers lui, il ne semble pas avoir vus, je pose les photos sur le bureau et je me jette sur lui. Je l’aime. On tombe à la renverse sur le lit et je cache mon visage dans le creux de son cou pour pleurer. « Je t’aime tellement ! » lui murmurais-je entre deux sanglots. J’avais eu si peur de le perdre pour de bon, de ne plus jamais le revoir. Je recule un peu ma tête tout en restant contre lui. Sentir la chaleur de son corps me faisait le plus grand bien. « J’ai eu si peur de te perdre … » Rien que d’en parler ça me broya une nouvelle fois le cœur, je sens ma gorge qui se noue, et les sanglots qui reviennent de plus belle. Mais il faut que je parvienne à me calmer. Je pose mes lèvres contre les siennes, j’en savoure la douceur, ce petit gout salé qu’elle ont, je m’imprègne de lui, de tout ce qu’il est, je ferme les yeux et je l’embrasse comme si c’était la dernière fois que je pouvais le faire. Je me relève du lit, attrape les sacs et sors son chocolat chaud et le lui tend. « Tiens chéri, je me suis dit que sa te ferais du bien, et puis tu dois avoir faim. Aller pousse tes grosses fesses. » Je lui lance un clin d’œil et prend le sac de nourriture pour le poser devant nous sur le lit, je reprends place à côté de lui. « Je ne savais pas ce que tu voudrais, alors Ferdinand à pris un peu de tout, chinois, français, italien et mexicain. » Oui bon autrement dit il y a à manger pour tous les gouts et pour un régiment. Mais je dois avouer que le revoir commence à me rendre l’appétit, alors on allait être deux à avoir faim.


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    Lien du postMar 5 Déc 2017 - 0:32
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    J'avais l'impression d'avoir maigri durant cette semaine passée. Je n'avais pas mangé énormément, j'avais plus peur au niveau de la nourriture qu'autres choses. Je ne voulais pas encore manger quelque chose qui allait me remettre dans un brouillard. Les effets de cette drogue avait durer 2 jours en plus en suivant d'un mal de crâne. Je m'étais jamais senti aussi mal. Et en plus de mon poids que j'avais surement perdu, j'avais développé une barbe énorme. Oui une semaine sans me rasé c'était la guerre. J'avais tout simplement une vision de moi en tant que nounours avec des joues creuses sans réellement de charme. Je ne sais même pas si la jeune femme que j'aime va m'aimer comme je suis là. J'avais besoin de manger, retrouver la forme surtout et dormir! Je me touche la barbe, est-ce qu'elle allait aimer quand elle va me retrouver? Je ne sais même pas ce qu'elle pense à la base de ma barbe, des fois je l'ai, des fois je ne l'ai pas. Ca dépend de ce que j'avais comme cours, si je devais être présentable ou pas. Je ne m'aimais pas sans barbe de toute façon, donc il va falloir que je trouve la taille parfaite aussi, mais nos professeurs ne veulent pas qu'on soit avec même une barbe naissante. Pour le moment j'avais pas le choix. Bref, cette pluie glaçante se transforme petit à petit en neige. Je regarde le ciel, sérieusement? Le temps ne pouvait pas me laisser le temps de rentrer chez moi, je suis de toute façon déjà très fatigué, je prend dans mes réserves, je le sais. Je tremble en marchant alors que j'avais les mains dans les poches. J'étais encore dans le même costume que depuis le bal! Je n'avais pas changé, après tout je n'avais pas même pas de change sur moi. L'odeur de la transpiration, de l'alcool et de cette pièce dégueulasse. Je veux retrouver le luxe, la Eliot, mon lit moelleux. Je veux surtout avoir un chez moi. Oui il faut qu'avec ma petite amie on regarde les maisons, les appartements. J'avais fini mon bizutage, il me reste plus que la confirmation, et ça ne serait tarder. Je ne veux pas rester plus longtemps ici. Je veux qu'on trouve rapidement notre chez nous. J'avais pu réfléchir pendant des heures durant cette semaine. J'ai surtout pu comprendre quelques choses de grand, quelques chose que j'avais du mal à réaliser pendant un temps. Que ma vie je devais la profiter et qu'elle m'avait donné une deuxième chance, une chance de rendre heureuse une autre femme, de prouver et de lui montrer qui j'étais réellement.

    Lorsque j'arrive devant la Eliot House, je l'a vois là dehors, non c'était pas possible, pourquoi sous ce froid encore sous cette pluie et neige mêlé? Elle veut absolument tomber malade? En faite c'est ça, elle veut que je prenne aussi soin d'elle, que je sois mon médecin, elle veut rester dans la chambre avec moi quand je ne suis pas en cours? Enfin peut-être qu'elle avait des idées comme ça. Je l'a regarde, elle était belle tout de même, les cheveux mouillé, ses fringues de plus en plus tremper. J'aimerais courir et la prendre dans mes bras en surprise mais si je fais ça je vais finir mort, car elle va me taper avec ses réflexes. Je lui dit alors son petit surnom, princesse, car oui elle était ma princesse, ma reine même maintenant. Si vous l'aviez vu dans sa robe au bal, elle était parfaite. C'était le dernier souvenir que j'avais, elle et moi aux bras l'un de l'autre, notre danse, tous les yeux sur nous.  On était en couple et ça peut en choquer quelques uns. Ca avait été rapide entre nous. Mais je m'en fous, les sentiments on ne les commande pas. Quand elle se retourne, mon coeur ne fait qu'un bon, c'était pas vrai, elle était là ses yeux étaient rouges, elle avait les larmes le long de ses joues. La serrer dans mes bras j'en avais envie. Mais il fallait qu'on rentre.

    Une fois arrivé au chaud, je l'entoure dans une serviette pour qu'elle se sèche. Mais rapidement elle l'enlève et sort de la chambre. Je fronce le regard alors que j'avais remis mes lunettes sur mon nez. Je vois que la chambre n'avait pas été arréré depuis longtemps, qu'elle n'avait pas fais le lit. Il y avait mes T-Shirt poser sur le lit à ma place, l'une de mes chemises étaient sur sa chaise avec l'un de mes boxer. Elle devait surement dormir avec. Tout était en vrac au sol mais je n'ai pas eu le temps de regarder ce que c'était. Je voulais moi virer mes habits. Alors que j'enleve ma cravate et mon pantalon pour le mettre dans le paquet du linge sale dans le coin de la chambre, elle se met à revenir avec deux sacs à la main et à ranger ce qu'il trainait sur le sol. Je la regarde faire sans rien dire, ça devait être ses cours ou je ne sais pas quoi. J'enfile un short qui trainait dans mon armoire, j'irais prendre ma douche plus tard, car je ne supporte même plus ma propre odeur corporelle. J'avais les yeux qui piquaient c'est pour vous dire au combien je me sens sale. Chose que je déteste... Je la regarde, et elle se retourne puis me saute dessus. On tombe sur le lit, elle était sur moi, je pose mes yeux bleus dans les sien, mes mains se mettent au niveau de la taille et je l'a sers contre moi. Je l'embrasse plusieurs fois sur ses lèvres, des baisers différents. "Je t'aime Athénaëlle. Je t'aime ok? J'ai plus envie de te quitter, non c'était affreux ces jours, si long. J'ai réalisé tellement de chose." J'ai compris ce que je voulais dans ma vie, ce que je voulais pour la suite. Je ne suis pas du genre à prévoir l'avenir ou autre, le destin est là il fera le nécessaire. Si il veut qu'on se sépare pour qu'on comprenne des choses ok, si il veut qu'on soit ensemble ok. Le karma est là. Je lui caresse le dos en l'a serrant si proche de moi. "Tu ne vas pas  me perdre mon ange. Jamais. Je t'en fais la promesse. " Je l'embrasse à nouveau tournant pour finir sur elle, lui tenir les mains, la coller, me serrer contre elle. Elle me pousse doucement puis se lève. Je me redresse en m'assaillant sur le lit la regardant. Je regarde les sacs alors qu'elle sort leur contenu. Mon dieu de la vraie nourriture et ça sent super bon. "Oh mon coeur... Merci merci! " Ca se voyait autant que ça que j'avais faim... J'avais mangé le minimum durant ces jours.  "J'ai tellement faim, un truc de dingue, j'avais si peut mangé... T'es un amour bébé. La meilleure." Qu'est ce que j'ai fais pour qu'elle soit mienne? Qu'est ce que j'ai fais au bon dieu pour qu'il me donne cette merveille de petite amie. On prend chacun un plat, et on se met à manger. Je l'a regarde on dirait que elle aussi elle avait bien faim. C'est vrai que vu comme ça j'avais l'impression qu'elle avait aussi maigrit. "T'as pas mangé depuis combien de temps mon coeur?" Dis je en mangeant, mon dieu cette nourriture. J'en reviens pas. Vraiment on peut pas vivre sans. "Bon dis moi qu'est ce que t'as fais durant ces jours?" Je pose ma main sur sa cuisses la caressant. Parlons un peu avant que j'aille prendre ma douche et après profiter de nos retrouvailles. Je dois lui offrir son cadeau aussi. Depuis le temps.


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    Lien du postMer 6 Déc 2017 - 23:00
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    Andrew et moi, on se comprend à demi-mot, sans que l’un n’a besoin de parler, l’autre sait ce qu’il ne va pas ou vas. Parfois on se surprend à finir la phrase l’un de l’autre. Notre complicité en devenait magique, inconcevable pour certaine personne qui ne voyait pas notre couple d’un très bon œil. Je sais que l’amour évolue dans le temps, et combien de stade avons-nous déjà vécu ? Cette séparation pendant ces très longues journées m’avait ouvert les yeux, j’avais eu beaucoup de temps pour réfléchir à notre union, à ce couple que l’on pouvait être lui et moi. Et aujourd'hui, je souris. Pour la première fois depuis des mois et des mois je me rends compte que je suis vraiment heureuse. J'ai enfin trouvé le bonheur. Et je ne me demande même pas si cela va durer ou non parce qu'au fond, ont fini toujours par retomber un jour ou l'autre et la chute fais bien trop mal pour se poser des questions. Je pense qu'à partir du moment où nous sentons que nous sommes heureux, il faut laisser le bonheur nous submerger. J’avais pris tout simplement la décision de laisser le destin me guider, et d’être heureuse. Tout ce que je voulais dorénavant c’était partager ma vie avec lui, lui offrir chaque jour de merveilleux souvenirs, chaque matin l’embrasser et chaque nuit lui dire à demain, car je ne voyais plus mon avenir loin du sien. Mon regard se porte dans le sien, et je me laisse transporter au pays de l’amour, rougissant tel une enfant. Je l’observe et très vite je remarque des détails de son corps, de son physique dont je n’avais pas prêté plus attention avant. Soudain, j’apprend à connaître la moindre de ses formes par cœur. Et je souris stupidement, les joues rougies de timidité.

    Est-ce réellement de la timidité ? Non en réalité je l’observe, et je suis émerveiller de le retrouver. « Je … J’ai réaliser beaucoup de choses aussi chéris. » Je pars finalement récupérer la nourriture, et une fois dans la chambre, Les sac sur le bureau, nous parlions, et très vite il m’embrasse, et se retrouve sur moi, serrant son corps contre le mien, je sens sa chaleur, les battements de son cœur, je lui rends un baiser tendre, et je fini par le repousser. Je n’ai pas envie de le frustrer, mais je voulais qu’il mange, je voulais pouvoir prendre soin de lui, tout comme lui à déjà pris soin de moi à de nombreuse reprise. J’ai souvent été malheureuse dans ma vie, et j’ai très certainement manquer de chance à de très nombreuse reprise, mais quand Andrew à débarquer dans ma vie, quand il est entré comme une boule de bowling, il à renverser mes habitudes, il m’a fait chavirer, et à fait tanguer mon cœur. Je me suis souvent dit que pour aller mieux, il fallait s’accrocher à ce que la vie nous apporte de meilleure et laisser le reste s’envoler, comme s’il suffisait d’un sourire pour qu’un SDF aille mieux. Et je l’ai fait, je me suis attacher et accrocher à Andrew, j’ai fini par oublier mon ex, j’ai fini par sourire une seconde fois à la vie, et puis j’ai fini par aimer à nouveau, par me laisser bercer par ce sentiment. Alors oui quand j’ai cru l’avoir perdue, je me suis égarée dans la peur, la colère, et parfois la haine envers la vie, et j’ai complètement arrêter de manger ou de dormir. Je n’étais obstiné que par une seule mission : Le retrouver ! C’était tout ce que je voulais.

    Alors oui maintenant qu’il est devant moi enfin, je peux reprendre gout à la vie, c’est un peu comme si j’était un enfant qui apprend à marcher, j’y aller en douceur, par étape. J’avais commencé par boudée pour les messages, puis à sourire, et à aller chercher à manger pour finalement fini prêt de lui à manger. Je l’observe, il avait un bon coup de fourchette, en même temps il n’a pas dû beaucoup manger ses derniers jours. « De rien mon amour. » lui répondais-je en riant, moi parfaite ? Il ne fallait pas tomber dans l’abus non plus. Je me sens loin de la perfection, je suis une râleuse née, et en plus je râle pour un oui ou pour un non. Je manque cruellement de confiance en moi, alors je me sens parfois obligé d’écraser les autre pour exister. Quoi que ça, j’ai arrêté de le faire depuis un long moment déjà. Je suis tellement imparfaite comme neuf, que j’ai même la mémoire en gruyère et que je ne me souviens même pas de certains évènements de ma vie, on dit merci à mon accident qui m’as fait perdre la mémoire. Oui chéri, je suis très loin d’être cette fille parfaite que tu penses avoi trouver, moi je suis un brouillon, une œuvre inachevée. Je lui souris après avoir rigolé. « Andrew, je ne suis pas parfaite, ni la meilleure. Je suis tout juste la moins pire des filles qu’il te sera donné de rencontrer dans ta vie. Je ne sais pas avoir le cœur sur la main quand il le faut, et j’en fais souvent des tonnes pour rien. Je suis jalouse pour trois franc six sous, et j’ai tellement peu confiance en moi, que parfois ‘en deviens méchante. J’ai tellement peur qu’on puisse me faire du mal, que j’ai construit une carapace, je me suis forgée à ma propre image, j’ai monté une réputation de pauvre petite conne insupportable et invivable juste pour ne pas avoir à m’attacher aux gens qui m’entourent, et ça dans l’unique but de ne pas avoir à pleurer d’éventuelle séparation. Je sus une personne qui à peur de la douleur et qui s’en protège en érigeant un mur autour d’elle-même. Oui pour ça je suis la meilleure, la meilleure des lâches. Mais malgré tout ça, avec toi, je suis moi-même. Avec toi, je suis cette jeune femme un peu fofolle et beaucoup trop cœur de guimauve, avec toi je sais enfin ce que c’est que d’aimer et être aimer, avec toi Andrew, je découvre le bonheur à chaque fois seconde de la journée, et c’est avec toi et seulement toi, que j’ai enfin trouver la signification du mot amour, je t’aime … » Je laisser rouler sur ma joue quelque larme, preuve que j’avais mis tout mon cœur dans ce discours.

    Je lui lance un sourire pour essayer de partir sur un toute autre sujet. « Je n’ai pas ou très peu manger depuis le bal … en réalité, je ne mange plus, et je ne dors plus depuis le bal, je voulais pas perdre de temps à dormir ou manger, je lutter pour pouvoir te retrouver, j’ai eu très peur mon amour. » Je ne pouvais pas lui mentir, je ne pouvais pas lui dire que j’avais couler la parfaite petite vie saine et heureuse, non pas du tout ! J’avais eu le cœur en morceau, l’âme broyé, si j’avais pus la vendre au diable pour le retrouver, je l’aurais fait sans aucune hésitation. Alors oui nous étions toutes les deux affaiblies par ce drame survenue après le bal. Les larmes me gagnent à nouveau, et j’éclate en sanglot sans es trop, je dois tout lui dire. « Andrew, je ne suis pas cette femme parfaite et forte que tu aimeras avoir à tes côtés, je suis tout juste assez forte pour ne pas pleurer quand je vois un film à l’eau de rose, et pendant ta captivité, je suis devenue l’ombre de moi-même, une criminelle. J’ai reçu un sms d’un inconnu, un chantage. J’avais la vie de Pluton entre mes mains, on m’a demandé de voler les résultats des partiels au Doyen. Je ne pouvais pas me résoudre à abandonner, j’ai eu beau essayer de me convaincre par tous les moyens de ne pas le faire, que quoi qu’il arrive je pouvais me défendre contre ce chantage, je n’ai pas voulu prendre le risque. Je me suis soumise à la volonté d’une personne que je ne connais même pas. Quel sera mon avenir si quelqu’un l’apprend ? Je n’en sais rien. Si tu ne veux plus de moi je pourrais tout à fait comprendre, je ne suis peut-être pas c’elle qu’il te faut, mais sache que je t’aime d’un amour inébranlable. » Je me réfugie dans ses bras, je ne voulais être nul par ailleurs que dans ses bras. J’avais peur qu’il me rejette, qu’il me repousse, que je ne sois plus sa petite innocente qu’il aime tant. Je soupire, ma tête coller à son torse j’entend le moindre de ses battements de cœur.


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    Lien du postMar 2 Jan 2018 - 0:22
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    Cette chambre m'avait manqué, cette chaleur aussi. Toute la pièce, j'étais mieux ici, plus heureux. J'avais surtout en face de moi la jeune femme qui fait battre mon coeur depuis des semaines maintenant. On avait été certes trop rapide dans plusieurs points mais je m'en fous, je veux profiter, après tout, on est plus des enfants non? On est certes encore pour nos parents de grands enfants et ils ont toujours besoin de nous protéger, mais je vais avoir 26 ans tout de même. Dans ma tête j'étais encore jeune, je faisais le con, les 400 coups mais après tout, il faut bien décompresser. Mes études me prennent beaucoup de temps, je veux avoir déjà des idées pour le futur. Il me reste 2 ans à faire. 2 putain d'années voir qu'une. Ca dépend réellement ce que je fais à la fin de l'année 2019. Je voulais avoir le plus de balises derrière moi pour pouvoir faire le meilleur avocat de la ville. Et puis je continuais bien sur à vivre de ma passion. Le chant, c'était pour moi un échappatoire, maintenant que j'étais sortit de cet enfer je vais enfin pouvoir reprendre ma vie en main. Je la regarde en souriant, elle a réussis, elle a réussis à me faire oublié mes difficultés avec l'amour, avec le fait que j'étais amoureux de Aymalyne depuis autant d'année. Elle était apparu dans ma vie comme un éclair et aujourd'hui je suis le plus heureux, je la retrouve. J'ai remarqué après tant de mois que je l'aimais elle. Athénaëlle Wildingham, la petite princesse de son papa. La jeune femme qu'il fallait sois disant protégé car elle était importante. Oui importante à mes yeux, elle me rend heureux c'est le principale. Elle m'explique qu'elle n'était pas parfaite, loin de là, qu'elle était jalouse pour un rien, tout comme moi non? Je l'écoute alors un peu plus, en fronçant mon regard. Puis elle continue et elle parle enfin de nous, de notre couple de notre relation. Elle va me foutre la larme à l'oeil cette folle. Je l'aime, je suis un fou et ces mots me font craqué. Je me redresse en la tirant vers lui, je l'a prend sur mes genoux, mon bras autour d'elle, mes yeux rivés dans les siens. J n'avais plus faim je voulais maintenant profiter d'elle, profiter de la retrouver, de l'aimer, de la chérir. Elle a besoin de ça, elle avait tant souffert avec l'amour elle aussi. Je le vois quand elle s'explique, cette carapace, je voudrais qu'elle l'abandonne. "Oh mon amour... Ce que tu me dis ça me touche. Je veux tellement réussir à te changer que tu vois enfin comment est la vie amoureuse. J'arriverai jamais à te faire du mal, tu n'es pas les autres nana que je connais. Avec toi j'ai enfin compris qu'est ce qu'était de nouveau l'amour tu sais? J'ai compris les sentiments et qu'il fallait à nouveau s'ouvrir aux sentiments. " Je l'embrasse tendrement, mon coeur battait si vite. Je l'a sers contre moi, elle me dit ensuite qu'elle avait pas mangé pendant toute la semaine avec les disparitions. Non il fallait qu'elle mange, je calme alors mon envie de l'embrasser et de lui faire l'amour là toute de suite afin qu'on puisse se retrouver et je prend donc le menu qui s'offrait à nous. "Maintenant que je suis là, tu manges, reprend des forces!" Je souris en lui caressant la cuisse alors que je lui tend le repas du soir qu'elle venait de ramener. Même moi j'avais besoin de manger je le sais, mais bon là le plus important ce n'était pas moi, mais elle.

    Mon regard se pose à nouveau sur elle, alors qu'elle mangeait un peu, mais pas beaucoup, elle avait pas faim non plus j'avais l'impression. Oui quand on regarde bien, c'était normal, après un long moment sans manger, l'estomac s'habitue. Elle se mit à me parler à nouveau. Je me concentre sur ses paroles, une criminelle? Mais de quoi elle parle? Elle se met donc à me dire qu'elle a reçu un chantage pour sauver Pluton, un ami à elle. Qu'ils n'ont pas eu le choix de le faire sinon il ne serait pas dehors. Donc c'était quoi tout ça? J'étais là libre car quelqu'un était venu me chercher? Sérieusement? Je ne comprend pas, elle me dit qu'elle a volé les résultats des partiels. "Ecoute on s'en fous de ce que t'as pu faire, grâce à toi Pluton est dehors, il est en vie et il a rien. Car ce mec, ce fou aurait pu faire n'importe quoi de nous. Je ne t'en veux pas. Tu sais qui moi m'as, secouru?" Je la regarde, j'ai envie que cette histoire me lâche, que je sois tranquille que ça ne revienne plus jamais. Je ne veux plus être confronter à tout ça. Je veux continuer à vivre ma vie avec Athé. Elle se blotti contre moi, je lui caresse le dos, l'embrassant sur sa tête. Mon coeur battait si fort, j'avais retrouvé ma liberté et par dessus tout j'avais retrouvé ma chérie.

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