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I LOVE HARVARD
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    fais-moi l'amour pour que je ressuscite (ezion)
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    Lien du postDim 3 Déc 2017 - 13:02
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    Plus personne n’avait la notion du temps dans ce bunker. Tu commençais à perdre la raison petit à petit malgré les nouvelles connaissances qui t’entouraient. La fatigue t’avait gagnée une fois de plus. Tu t’étais alors couchée sur ta paillasse toute recroquevillée, la main sur ton ventre, espérant que ta crevette soit toujours de la partie. Le sommeil t’avait ensuite gagné. Dormir avait été ta défense principale ces derniers jours pour ne pas affronter cette réalité lugubre. Tu te réfugiais dans tes songes assez souvent pour y retrouver ton chez toi et surtout Ezio. Où était-il ? À la maison ? S’inquiétait-il pour toi ? Commençait-il à se faire une raison sur un éventuel non retour de ta part ? Ces questions t’assiégeaient en boucle. Dès qu’elles prenaient trop d’ampleur, tu te focalisais sur vos plus beaux instants et ainsi, tes inquiétudes s’éloignaient et se dissipaient. Alors que tu rêvassais une fois de plus à son propos, un bruit assez lourd t’avait subitement ôté de tes divagations. La porte blindée venait de céder et plusieurs hommes armés avaient pénétré dans cette petite pièce, vous priant d’évacuer sans précipitation. Vous étiez enfin libérés ? C’était une vaste blague… Aidée d’Alistair, tu t’étais relevé tout en gagnant difficilement la sortie. Un cortège de flics vous avez ensuite escorté jusqu’à l’extérieur où plusieurs personnes que tu avais pu croiser à la soirée Thanksgiving étaient également là. Les lumières des bagnoles t’aveuglaient et ta tête te faisait toujours un mal de chien. Carter qui avait cru bien faire avait rapidement averti les ambulanciers que tu étais enceinte alors tu avais fini par être conduite à l’arrière d’une camionnette, toute enveloppée d’une couverture de survie. Du monde s’agitait, mais toi, tu voyais tout ça au ralenti. Oui, ça grouillait peut être de gens, mais tu étais seule, très seule. Et puis, la lumière divine avait soudainement fait son apparition. Ezio était là. En plein milieu de l’attroupement, beaucoup moins affecté que toi. Ou alors il cachait bien son jeu, comme toujours. Ton regard avait enfin croisé le sien et cet instant infime avait suffit a provoqué un électrochoc sur ton coeur enseveli de détresse. Les larmes que tu avais domptées à de nombreuses reprises remontaient vers tes paupières. Par contre, la noirceur qui t’avait envahie ces derniers jours s’était miraculeusement envolée. Ton visage avait retrouvé un mince sourire et tes jambes étaient parties sans demander l’autorisation à ton cerveau. Tu étais désormais en train de courir, sans ta cape dorée que tu avais perdu en chemin. Tu bousculais tous les autres sur ton passage avec pour seul objectif, lui et personne d’autre. Tout le reste n’existait plus. Une fois arrivée près de lui, tu t’étais envolée dans les airs pour t’enrouler au Quincy. T’avais aucun mot, aucun mot ne sortait. Juste le sentir tout contre toi malgré cette odeur de crasse te suffisait. Ta bouche s’était écrasée dans sa nuque à de nombreuses reprises, en fait tu n'arrivais plus à t’arrêter « Bébé… » articulas-tu au creux de son oreille dans un début de sanglot. Ta voix était brisée, ton âme aussi. Lui seul était probablement capable de recoller tout ça dans les jours à venir. En sentant ses bras faiblir, tu étais descendue de lui en essuyant ta première larme « J'ai cru que je ne te reverrais plus jamais putain... Ezio...Dis moi que je ne rêve pas... »

    @Ezio Scorsese @Ezio Scorsese @Ezio Scorsese  Richard
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    Lien du postDim 3 Déc 2017 - 15:00
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    Si Ezio n'avait pas sombré dans la folie, c'était uniquement grâce à deux petites choses. Sa montre et son caractère jemenfoutiste qui l'avait obligé à croire que Louison était en sécurité, bien au chaud chez eux, à attendre son retour. Le bel italien avait encore toute sa tête et avait parfaitement suivit le temps qu'il avait passé là-bas, enfermé et séquestré dans cette pièce ignoble et humide. Il avait pu garder un minimum de contrôle sur la situation en sachant avec précision, le jour et l'heure qu'il était. Sans ça, il aurait certainement pété un gros câble dans la pièce. L'inconvénient avec les gens très calme comme le jeune Scorsese, c'est que lorsqu'il s'énervait, il pétait littéralement un câble. Dieu merci, ce n'était pas arrivé durant la semaine de captivité et il avait échappé au pire. Le Quincy avait dû s'énerver deux fois dans toute sa vie, pas plus. Toutes ses pensées avaient été pour une seule et même personne, Louison. Elle l'avait obsédé à chaque instant et l'avait rendu esclave de son propre esprit. Penser à elle l'avait rendu triste et nostalgique mais n'avait pas pu s'en empêcher. La blondinette fut son point fort et son point faible.

    Un bruit sourd obligea Ezio à relever la tête. Coincé entre le réel et l'inconscient, il somnolait depuis quelques heures déjà, rêvant d'une bonne petite douche, bien chaude avec sa future femme. Ses yeux s'ouvrirent brusquement lorsque le bruit vint retentir une seconde fois. Ce n'était pas normal. Tous les étudiants présents dans la pièce se réveillèrent les uns après les autres tandis que des bruits extérieurs se firent entendre. Il posa lourdement ses mains sur le sol pour s'aider à se relever et, comme un couillon, il s'approcha de la porte. Il colla son oreille à la porte pour espérer entendre plus distinctement mais un « reculez, nous allons ouvrir la porte » l'obligea à faire quelques pas en arrière pour laisser les forces de l'ordre faire leur boulot. Quelques secondes plus tard, une petite explosion se fit entendre et la porte s'ouvrir, presque miraculeusement. Un policier fit son apparition et entra dans la pièce, suivit par quelques uns de ses collègues qui vinrent l'aider à sortir les personnes les plus faibles et s'assurer qu'aucun mort n'était à déployer. « Vous pouvez sortir, pas de précipitations, sil vous plait. » Sans chercher à comprendre plus loin, Ezio sortit le premier de la pièce et découvrir avec stupeur le bâtiment délabré dans lequel il était retenu prisonnier depuis plus d'une semaine. Il s'arrêta de marcher et regarda tout autour de lui, un peu perdu. Il n'avait plus aucun repère et ne connaissait personne. Putain, s'il avait su, il serait resté avec Arthur et serait sorti avec lui. Mais non, trop pressé de retrouver sa femme, il avait joué aux plus malins. Les lumières semblaient l'aveugler, il dû plisser les yeux pour s'adapter à cette nouvelle lumière. Un pompier passa à côté de lui et, machinalement, Ezio l'interpella. « Excusez-moi. » Il lui attrapa le bras. « Comment ça se fait qu'il y a autant de monde ? Combien d'étudiants ont étés enlevés ? » demanda-t-il, perplexe de voir tout ce bordel autour de ce bâtiment abandonné. « Une trentaine d'étudiants Monsieur. » répondit alors le pompier avant de repartir s'occuper de personnes beaucoup plus faibles que lui. Le Quincy resta là, bêtement, à le regarder partir, incapable de bouger. Il releva les yeux et se dirigea finalement vers l'extérieur du bâtiment. Le froid se plaqua sur lui tandis qu'un vide immense vint l'envahir. Louison n'était pas en sécurité, elle avait été dans le même bateau que lui, dans la même galère. Et le bébé. Putain le bébé n'allait certainement pas survivre à des conditions aussi rudes. Si Ezio avait fait l'autruche, c'était uniquement pour se protéger de tout ça. Et là, à cinq heures et demi du matin, tout lui revenait en pleine gueule. Le stress et la panique virent le posséder. Il attrapa aveuglement une couverture qu'un pompier vint lui tendre et la garda dans ses mains. Le regard vide, il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Elle était où sa femme ? Il fit deux fois le tour de lui-même pour espérer la trouver et c'est là qu'il croisa son regard. Les yeux grisâtres de Louison se posèrent sur lui et le transpercèrent. Son corps s'arrêta de battre et sa respiration se coupa. Une vague d'émotions en tout genre vint l'envahir. Elle était là. Elle était en vie. Pris par des sentiments qu'il ne connaissait pas du tout, il se précipita vers elle. A son tour, il bouscula tout le monde pour la retrouver. Était-ce réel ? Ne serait-ce pas ce genre de rêve euphorique qui avait l'air si réel ? Peu importe. Ezio avait besoin de la retrouver, rêve ou pas. « Oh amore mio ... » murmura-t-il avant d'ouvrir les bras pour qu'elle ne vienne s'écraser contre lui. Louison sauta dans ses bras, le contact fut brutal mais ô combien libérateur. Il enroula ses bras autour d'elle pour la serrer très fort contre lui. Ses yeux se fermèrent pour en apprécier chaque seconde. Elle lui avait terriblement manqué, il n'avait pensé qu'à elle. Tout lui avait manqué, son rire, son sourire, même ses crises de jalousies. Il aurait donné n'importe quoi pour l'entendre gueuler après lui parce qu'une fille avait posé les yeux sur lui. Envahit par un flot d'émotions, le Quincy était ko, mis au tapis par une fille. Il l'aimait cette fille, oh oui il l'aimait, plus que de raison. Elle avait tout simplement réussit, là où toutes les autres avaient échouées. La française l'avait rendu esclave de ses sentiments pour elle. Les bras autour de son petit corps frêle, Ezio ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable. A cause de lui, Louison fut en danger. S'il n'avait pas insisté pour aller à cette soirée, rien de tout ceci ne serait arrivé. A bout de force, il la reposa par terre et ouvrit les yeux pour la regarder. Ses mains vinrent de suite encadrer son visage froid. « Tu ne rêves pas mon amour, je suis là ... Je suis désolé pour tout ce qu'il s'est passé. Je pensais avoir été le seul à être enlevé mais je viens de savoir que toi aussi ... Dis moi comment tu te sens. » Sa voix aussi était fébrile et craquante. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il avait également les yeux humides. Ses pouces caressaient les joues de sa belle. « J'suis vraiment désolé pour ce qu'il s'est passé bébé ... Ça n'aurait jamais dû arriver, j'aurais dû te protéger, j'ai échoué. Je suis un incapable. » Ses yeux plongés dans les siens, Ezio ne parvint pas à se retenir et laissa échapper une fine larme qui vint traverser sa joue et mourir dans sa barbe d'une semaine. « Pardonnes-moi Louison, s'il te plait ... » conclut-il, faiblement, lamentablement. Le jeune Scorsese jouait aux forts mais devant son unique faiblesse, il était incapable de faire bonne figure. Ezio baissait les bras et capitulait face à la pression de ces derniers jours.
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    Lien du postDim 3 Déc 2017 - 18:11
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    Tes yeux luisaient dans la lumière du soir. Le visage du Quincy se teintait de bleu et de rouge sous les gyrophares des différents véhicules qui vous entouraient. Le temps semblait s’être arrêté. Tu bougeais désormais ta tête entre ses mains qui encadraient ton minois. Tu cherchais juste des caresses, comme Trevi le faisait si bien avec vous deux. C’était si bon de le sentir de nouveau. La mémoire tactile était si nulle, tu avais déjà oublié à quel point sa peau pouvait te renverser et te rendre toute chose. « Je… Ça peut aller. J’ai juste l’impression que tout est trop fort d’un coup… » lui répondis-tu tout en ne comprenant pas encore pourquoi il s’excusait autant. Tes prunelles perçaient les siennes et même s’il faisait très sombre ce soir, tu avais remarqué son émotion et une perle translucide s’enfuir de son oeil. Tu ne l’avais jamais vu aussi ébranlé, si humain. Et ses propres mots t’avaient tranché le coeur. « Je suis un incapable » C’était puissant, fort et courageux à avouer, surtout pour un homme comme lui qui n’avait vraisemblablement aucune faille. « Je n’ai rien à te pardonner Ezio. Rien du tout. Mets toi bien ça dans le crâne... » répliquas-tu en collant ton front contre le sien « Je n’ai pas arrêté de penser à toi. Pas une seule seconde. Dans ce trou, j’ai compris réellement ce que je voulais pour le restant de mes jours. Et ce que je veux ne comporte que quatre minuscules lettres, tu veux savoir lesquelles ? Le E, le Z, le I et le O. Je veux Ezio, Ezio Raffaele Scorsese, le seul et l’unique. Je veux encore être victime de ses blagues foireuses, je veux être victime de ses désirs, mais je veux surtout être l'actrice de ses fantasmes pour toute sa vie. Veux-tu encore la même chose que moi mon amour ? » repris-tu avec une force qui te permettait à présent de le soutenir. S’il faiblissait, tu devais prendre le relais. Jamais, rien ni personne ne pourrait vous anéantir tant que l’amour persisterait entre vous. « Et je ne me fais pas de soucis pour tes capacités à nous protéger t’as entendu ? » le grondas-tu en englobant à ton tour ses mâchoires pour relever son visage et embrasser tendrement ses lèvres. Putain, rien que ça, c’était une révolution pour toi. Les yeux clos, tu effleurais ta bouche contre la sienne pour imprimer définitivement ce contact en toi. Il était hors de question que tu puisses ne plus t'en souvenir. Entre quelques baisers enflammés, tu n’avais pu t’empêcher de pousser un léger gémissement d’envie. Ta libido qui s’était éteinte se réveillait petit à petit. Ton coeur s’accélérait et ton sang crépitait dans chaque partie de ton corps « Je t’aime… Ça me fait souffrir tellement je t’aime tu sais...  » déclaras-tu en rouvrant tes yeux, toujours contre lui et pas prête à te détacher de sitôt. « Et toi, comment tu vas ? Tu as vu ceux qui ont fait ça ? C’est moi qui m’en veux de ne pas avoir fait la chiante une fois de plus… On aurait dû partir de suite avec ces peaux de bêtes et baiser dans ce chalet paumé ! » te remémoras-tu avant de pouffer de rire pour dédramatiser la situation. Inutile de souligner la larme que tu avais repéré chez le Quincy. Inutile.

    @Ezio Scorsese
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    Lien du postDim 3 Déc 2017 - 23:29
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    C'était bien la première fois qu'Ezio était aussi ému par une personne ou même par une situation. Louison lui avait énormément manqué, il n'avait pas cessé une seule seconde de penser à elle. Son esprit n'avait pas arrêté de diffuser des images d'elles et de tout ce qu'ils avaient vécut depuis trois mois. De savoir que sa belle était en sécurité l'avait aidé à tenir le coup et à aller de l'avant. Sans ça, il n'aurait pas certainement pas supporté de rester enfermé en la sachant en danger. Lorsqu'il avait apprit qu'elle faisait également partie de la liste des disparus, une vague de honte et de mal-être l'avait envahis. L'Italien avait échoué, lamentablement. Il ne fut pas à la hauteur de sa femme et de son futur enfant. Rabaissé plus bas que terre, il se sentait vraiment mal. Heureusement pour lui, il ne mit pas longtemps avant de la retrouver et de la prendre dans ses bras. C'était un sentiment hors norme que de pouvoir serrer sa promise contre lui, après autant de stress et d'inquiétude. C'est le coeur meurtri que les deux amants se retrouvèrent. La semaine horrible qu'il venait de passer semblait déjà loin derrière lui. Louison lui faisait tout oublier. Le temps semblait s'arrêter alors qu'ils retrouvaient leur bulle, leur proximité et tout l'amour qui les composait. Les mains encadrant délicatement son visage, le Quincy ne la quittait pas des yeux. Plus jamais il ne la quitterait et ne manquera à son rôle de la protéger. « Que tout est trop fort ? Tu veux dire, toute cette agitation ? » la questionna-t-il pour être sur de bien comprendre. Ezio était complètement perdu mais essayait de ne pas le montrer. Tout ceci était incompréhensible, il n'arrivait pas à se mettre dans la tête que Louison avait été dans la même galère que lui. Il n'osait même pas imaginer l'état du bébé, à supposer qu'il y ait encore un bébé. Il ne regardait pas son ventre, il craignait le pire. Ezio vint s'excuser et lui prouver qu'au final, il n'était qu'un moins que rien. Elle méritait quelqu'un de bien. Quelqu'un qui ne la laisse pas tomber comme il venait de le faire. Quelqu'un de digne de confiance. Il vint déglutir difficilement en attendant sa réaction, ne pouvant détacher son regard du sien. La blondinette vint coller son front contre le sien, pour plus de proximité. Machinalement, il enroula ses bras autour d'elle et la laissa lui répondre. Louison vint lui dire des mots surprenants mais ô combien apaisants. Il fronça les sourcils en l'écoutant parler. Putain, il était un homme ou bien ? Il sentait les larmes monter en lui mais dû lutter pour ne rien laisser paraître. C'était dingue, cette séquestration l'avait rendu à fleur de peau. « Oui j'ai entendu. Bien sûr que je veux la même chose que toi mon amour. Je veux également de tes blagues foireuses, de ton impulsivité, de tes crises de jalousie, de tout ce qui te compose. Je n'ai jamais été aussi sur de mes choix ... Tu sais, si ça ne tenait qu'à moi, on irait se marier demain. Je m'en fou de qui il y aura à ce mariage, je te veux juste, per sempre. » Naturellement, leurs lèvres se retrouvèrent dans un baiser de retrouvailles. Les yeux clos, il comprit à quel point tout ceci lui avait manqué. Que Louison se tienne prête, il n'allait pas la lâcher d'une semelle durant les prochains jours, voir même les prochaines semaines. Le baiser devint rapidement un peu plus intense. Ils ne pouvaient pas nier et cacher l'attirance qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre, même après une semaine sans se laver. La Mather réveillait de multiples émotions en lui, des émotions qu'il avait dû faire taire en se retrouvant isolé du reste du monde. L'une de ses mains se retrouva, par le plus grand des hasards, dans la nuque de Louison pour intensifier ce baiser. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il l'entendit pousser un petite gémissement. Au moins, la semaine passée loin l'un de l'autre ne les avait pas refroidis pour autant. « Ca ne devrait pas te faire souffrir bébé ... Oui moi ça va, ne t'inquiète pas pour moi. Je pense que j'ai besoin d'une bonne dizaine de douches pour faire partir le gras de mes cheveux et l'odeur qui me poursuit depuis une semaine. Mais ça va. » Il afficha un mince sourire. « Ouais, j'ai toujours la peau de bête dans le coffre de ma voiture tu sais, je l'avais prise pour qu'on se barre direct après la soirée. On pourra toujours la mettre dans la chambre ... et on baisera devant le radiateur. » Ezio se mit à éclater de rire. « Bon, c'est déjà moins glamour mais avec un peu d'imagination, ça passera. » Ses yeux vacillaient entre les siens. Il était heureux de la retrouver. En fait non, il n'était pas heureux. Il ressentait tout un tas d'émotions en lui, des sentiments parfois contradictoire mais il se focalisait sur une seule d'entre elles. Le bonheur de trouver la femme de sa vie. « Tu m'as tellement manqué bébé .. Tu es sûre que tout va bien ? Et ... Le bébé ? » se risqua-t-il à demander. Sans chercher à comprendre plus loin, Ezio déplia la couverture qu'on lui avait donné un peu plus tôt et la déposa sur les épaules de Louison. Il la regarda avant d'inspirer longuement. « Y'a pleins de pompiers là, est ce que tu as été les voir ? Faudrait peut-être que t'ailles aux urgences ... Je viens avec toi t'inquiète pas. Quoi que tu fasses, je te suis. J'veux juste quitter cet endroit au plus vite. » Ezio savait que c'état un sujet assez sensible et que sa blonde ne se laissait pas soigner facilement.
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    Lien du postMar 5 Déc 2017 - 12:26
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    « Oui, tout ce monde, ce bruit, ces lumières, mes sens avaient oublié… » lui confias-tu en se focalisant sur lui pour justement omettre cet afflux d’informations. Vous vous étiez ensuite rassurés l’un et l’autre. Cela te faisait un bien fou, parce qu’au fond de ton ridicule matelas, tu avais énormément cogité sur vous et surtout sur lui. Oui, tu n’avais pu t’empêcher de songer à ce qu’il avait bien pu faire s’il avait été dehors ou carrément dans la même situation que toi. S’était-il rapproché d’une autre en ton absence ? Tout était possible, surtout pour l’inquiète professionnelle que tu étais. Fort heureusement, les souhaits du Quincy rejoignaient toujours les tiens. Sa fougue était toujours présente et te fit d’ailleurs esquisser un sourire « Ne me dis pas ce genre de chose, je suis aussi inconsciente que toi… N’empêche, les bâtards qui ont fait ça ne l’ont pas fait pas pour le pognon, j’ai toujours ta bague… » formulas-tu en relevant ta main devant ses yeux pour lui dévoiler le diamant qui lui n’avait pas perdu de son éclat « Je te veux aussi pour toujours mon amour… » complétas-tu avant de conquérir ses lèvres qui t’avaient diablement manqué. Bien que tu le voyais debout, devant toi, tu te demandais tout de même s’il ne camouflait pas une quelconque souffrance. T’aurais pu le tâter de la tête aux pieds pour vérifier mais tu t’étais pour une fois contentée de ses dires. Quand il en était venu à l’hygiène, ce qui était dans la vie de tous les jours sa priorité, tu n’avais pu t’empêcher d’éclater de rire. « T’es bête, j’ai l’habitude de ton odeur de fauve quand tu rentres du sport, je sens plus rien, je suis immunisée tu vois. » Tu t’étais ensuite souvenue de vos projets avant que tout ne dérape et l’imagination moisie d’Ezio avait de nouveau frappée, rallumant ton visage meurtri. Avec le peu de force qu’il te restait tu lui avais flanqué un coup de poing tout mou sur son torse « Heureusement que je t’ai, je serais morte sinon… » lui balanças-tu en soufflant avant qu’il ne s’inquiète une fois de plus pour ton état et celui de… de l’enfant que t’étais normalement censée encore porter. Le brun t’avait simultanément recouverte d’une abominable couverture de survie « Je vais bien, je ressemble à un poulet rôti là-dedans » blaguas-tu en dévoilant tes dents jusqu’à ce qu’il n’en remette une couche. En fait tu préférais ne pas affronter une réalité désastreuse, tu ne voulais pas vérifier que tout allait vraiment bien. Tu redoutais déjà que votre bout de chou s’en soit allé… C’était inimaginable pour toi mais possible « On verra demain. J’ai pas la force de passer des heures dans un brancard au coin d’un couloir, non, je peux pas. Je veux rentrer, me doucher, retrouver notre lit et me coller à toi jusqu’à ce qu’on fusionne. Donc allons faire nos dépositions et barrons-nous » avec ton tempérament de feu, tu avais attrapé la main de ton homme pour l’emporter jusqu’aux officiers afin de foutre le camp de cet endroit le plus vite possible.

    […]

    Après avoir fait une halte au commissariat pour raconter votre version des faits et laisser vos identités, vous étiez enfin rentrés l’un et l’autre chez vous, à Beacon Hill. Une fois à l’intérieur, tu avais jeté tes talons pour fouler le parquet de l’appartement. Tu t’attendais déjà à retrouver Trevi tout sec dans un coin mais il était arrivé en silence jusqu’à toi tout en ronronnant « Putain chéri, Trevi est vivant ! Fais lui un bisou » t'exclamas-tu en l'attrapant dans tes bras pour l’amener à Ezio pendant que tu frottais ton nez dans son cou « Et ouais, ton maître s’en fout de toi, il veut juste laver ses cheveux, ça craint hein ? » avouas-tu au chat tout en zieutant l’italien qui se débattait avec ses vêtements « Tu veux te doucher tout seul ? Je peux attendre... J'ai connu pire. Enfin... ON peut attendre, parce que Maël Scorsese est toujours là-dedans, j’en suis sûre » déclaras-tu en déposant le félin sur le sol pour caresser ton ventre « Ça te plait Maël ? Au moins, si c’est une fille, on rajoute deux lettres et c’est réglé… Ça fera honneur aux origines bretonnes de ma mère… » t’hasardas-tu à lui proposer pendant que tu retirais ta robe que tu avais d'ailleurs déchiré au dessus des genoux pour mieux évoluer durant ta captivité.

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    Lien du postMer 6 Déc 2017 - 0:08
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    Il était encore tôt dans la matinée et pourtant, Ezio trouvait cette journée interminable. Il dû parler aux flics dans une langue qui n'était pas la sienne et dû donner tous les détails de sa captivité. Pourtant, il n'y avait pas grand chose à raconter. Il s'était retrouvé là sans qu'il ne sache comment, avait passé une semaine à attendre et à ruminer en silence avant d'être libéré. Voilà. Il n'y avait rien d'autre à rajouter. C'était la vérité et rien que la vérité. Heureusement pour lui, Louison fut dans la pièce juste à côté, séparé d'une simple baie vitrée. Il ne la lâchait pas du regard, de peur qu'elle ne s'envole ou qu'il ne se réveille. Lorsque les dépositions furent terminées, les deux amants se précipitèrent vers leur appartement avec une seule idée en tête. Retrouver leur confort et retrouver l'être aimé. Ezio laissa la blondinette entrer en première et, une fois à l'intérieur, il referma la porte qu'il verrouilla immédiatement. Leur séquestration allait laisser des séquelles. « Bien sûr qu'il est vivant, c'est un Scorsese et les Scorsese sont des battants. » dit-il en s'avançant vers eux. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Le Quincy faisait également référence au petit embryon qui grandissait en elle. Il espérait de son petit coeur qu'il se soit accroché et qu'il aille bien. Ses yeux se levèrent au ciel alors qu'il enleva sa veste ainsi que son sweat à capuche. « J'avoue que là,je vendrais bien mon chat contre une bonne douche. » répondit-il pour en rajouter une couche. Il enleva également son t-shirt et au moment de poser tout ça sur le bar, il se stoppa net. Ses yeux se posèrent immédiatement sur Louison, choqué par ce qu'il venait d'entendre. Il venait de rêver ou bien ? La blondinette vint redire une nouvelle fois le prénom du petit, ramenant Ezio sur terre. « Maël Scorsese. » répéta-t-il faiblement. Un large sourire vint se dessiner sur ses lèvres, avant qu'il se rapproche d'elle, délicatement. « Alors ça y est ? Tu as choisi ? » lui demanda-t-il, sans la lâcher des yeux, le ton légèrement sensible et craquelant. Ezio pouvait jouer aux gros durs autant qu'il voudra, il était ému. « J'adore ce prénom, ça sonne bien. Maël Martino Simon Scorsese. » Son sourire était au maximum là, il ne pouvait pas aller plus loin. Touché au plus profond de lui, le bel italien ferma les yeux avant de les rouvrir. Sans chercher à comprendre plus loin, il lui attrapa la main et se dirigea vers la salle de bain. « Allez vient, on va fêter ça comme il se le doit. » Les deux amants ignoraient si le bébé étaient encore là mais Ezio suivait l'instinct de sa fiancée et si elle croyait en leur futur enfant, il y croyait aussi. Une fois dans la salle de bain, il se rua vers le lavabo. « Attends deux secondes, parce que sinon ... ça va pas aller. » Il en perdait son anglais. Le Quincy attrapa sa brosse à dent, mit une tonne de dentifrice et la fourra à sa bouche pour se la nettoyer. Putain, des jours qu'il attendait de pouvoir faire ça. Il se dépêcha de se les laver et regarda Louison qui semblait désabusée. « Ah, j'me sens déjà mieux. C'est bon, on peut prendre une bonne douche ensemble maintenant. De toute façon, il va falloir que tu t'habitues à ma présence parce que je ne vais plus jamais te lâcher. J'vais avoir du mal à te laisser seule quelques secondes, j'crois même que je t'attendrais devant la porte quand t'iras pisser. » dit-il en rigolant. Ezio s'approcha d'elle et afficha un large sourire. « Tu m'as tellement manqué bébé, vous m'avez manqués. » avoua-t-il pour la énième fois. Il avait besoin de lui dire. Encore et encore.
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    Lien du postJeu 7 Déc 2017 - 18:27
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    Si tu avais tenu tout ce temps sans exploser au fond de ta cellule, c’était uniquement grâce à l’être qui grandissait en toi. C’était l’espoir, le futur. Il avait beau être microscopique, c’était lui qui t’avait fourni toute cette force pour te sortir de là debout. Au cours de cette longue semaine, tu avais écris mentalement de nombreux prénoms dans ta tête et après avoir pesé le pour et le contre, tu avais jeté ton dévolu sur Maël, espérant qu’il plairait aussi au père. De toute façon, s’il ne lui convenait pas, tu étais prête à dérouler la longue liste érigée qui ronflait sagement dans ta mémoire. Heureusement, tu n’avais pas eu à le faire puisque Ezio semblait conquis par ta première proposition. Par contre, une des siennes t’avaient fait grimacé, notamment le « Martino ». Un mauvais souvenir réveillant une ancienne dispute que tu aurais préféré oublier. Alors que tu allais plomber l’ambiance pour la première fois depuis vos retrouvailles, l’italien t’avait tiré vers la salle de bain avec une joie si immense qu’il t’avait été impossible de la lui retirer « On va fêter ça ? » lui renvoyas-tu tandis qu’il se brossait énergiquement les dents. Tu l’avais aussi imité, par pur respect, bien que tu avais oublié ce détail au fur et à mesure de ces derniers jours. Ce n’était plus aussi vital pour toi. Alors que pour le Quincy, c’était à priori élémentaire. Ce guedin frottait ses gencives à se faire saigner. Cet acte si banal en apparence t’avait rappelé que tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain et qu’il fallait en profiter. Tu avais par la suite froncé tes sourcils quand l’italien avait exagéré à outrance, c’était sa spécialité ça. Tu savais de toute façon qu'il cachait son émotion sous ses couches d'humour. Inconsciemment, ton fiancé t'avait contaminé de ses angoisses « Chéri… » soupiras-tu en te débarrassant de tes sous-vêtements pour te retrouver toute nue et te blottir contre lui. « Tu m’as aussi manqué, je veux pas te perdre, d’aucune manière. Je veux prendre soin de toi et que tu prennes soin de moi, eum, de nous pour toujours. » confias-tu les yeux levés vers les siens. Calmement et à fleur de peau, tu avais embrassé son torse avant de disparaître sous la douche « Viens que je frotte tout ça… Y a de la surface, j’ai du boulot » lui lanças-tu en riant. Tu avais rapidement basculé ta tête en arrière pour noyer ta chevelure blonde sous le torrent qui ruisselait déjà le long de ton corps. Les yeux clos, tu prenais ton pied au fur et à mesure que la flotte se réchauffait « Ezio, cette après-midi on va faire la première échographie d’accord ? » lui proposas-tu en rouvrant les yeux pour l’apercevoir face à toi. « Je vois que Monsieur a perdu le boxer » remarquas-tu en zieutant son membre entre ses jambes « Okay… Je vais être déconcentrée maintenant » rajoutas-tu avec un sourire niais scotché sur tes lèvres. Faussement gênée, tu avais détourné ta tête en mâchouillant ta lèvre inférieure « Tu sais que je suis une grosse obsédée et que je me contrôle pour pas l’attraper là… » avouas-tu en attrapant son poignet pour l’entraîner à son tour sous le filet d’eau. Après avoir laissé couler un paquet de gel douche dans ta paume, tu avais fait mousser la substance avant de la répandre sur son torse, sur ses bras, sur ses abdos et finalement sur son engin « Oops, j’ai dérapé… Mais il en avait besoin et il aime ça non ? » le provoquas-tu en laissant coulisser ta main le long de son entrejambe, guettant ses réactions après cette longue période d'abstinence. « J’veux rien à Noël tu sais… C’est mon jouet préféré celui-ci, je veux juste pouvoir m’amuser avec lui quand je veux…Ce sera possible ? »
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    Lien du postDim 10 Déc 2017 - 22:40
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    Sa chérie dans les bras, Ezio avait tout ce qu'il lui fallait, il n'avait besoin de rien de plus. Andrea était en sécurité, Mila, Lucky et les autres aussi. Il pouvait enfin souffler. Il n'avait envie de voir personne d'autre que Louison. Sa princesse. Sa future femme. Les yeux clos, il déposa quelques baisers un peu partout sur le haut de sa tête. Il voulait la retrouver comme il le fallait et le fait qu'elle soit, complètement à poil, contre lui, n'arrangeait absolument rien. « Il y a du boulot, je ne te le fais pas dire Chamberlain. Je sens que je vais devoir me laver au moins dix fois pour faire partir l'odeur psychologique de la séquestration là. » plaisanta-t-il alors que dans le fond, il était plus sérieux que jamais. Le Quincy était plus maniaque que ce qu'il aurait pu penser, il avait besoin de se laver pour enlever le poids de l'enfermement. C'était psychologique, il l'avouait lui-même mais c'était plus fort que lui. Il allait devoir passer plusieurs fois sous la douche pour aller mieux. Ezio la regarda entrer dans la douche et la mata de haut en bas sans le moindre scrupule. Il en avait presque oublié la beauté de cette déesse blonde. Sans chercher à comprendre plus loin, il se débarrassa de ses derniers vêtements et entra dans la douche pour la rejoindre. « Ouais j'pense que c'est une bonne idée d'aller faire une échographie aujourd'hui, on sera fixé une bonne foi pour toute. » répondit-il avant de s'approcher d'elle, de plus en plus. Il baissa la tête et se mit à rire. « Y'a qu'en France qu'on prend une douche en caleçon tu sais. » La discussion partit naturellement sur son paquet. Ezio était content et même rassuré de voir que Louison n'avait pas changé, il retrouvait la même fille qu'il avait quitté contre sa volonté. Leur complicité était toujours aussi présente, cela lui faisait chaud au coeur et au corps accessoirement. « Qui t'as demandé de te contrôler ? » murmura-t-il en la provoquant un petit peu. Sa fiancée était toujours la même obsédée, pour son plus grand bonheur. Le plus innocemment possible, Louison vint prétexter lui nettoyer la peau pour l'exciter et le toucher. Toujours très réceptif lorsqu'il s'agissait de sa belle blonde, l'italien retrouva rapidement la fièvre et le feu qui animait toujours leurs ébats. Ils se lavèrent sensuellement avant qu'il ne la prenne sur le rebord du lavabo, histoire de lui éviter des positions inconfortables à cause de la grossesse.

    [...]

    Après avoir renoués avec leurs pulsions les plus animales, les deux amants s'étaient séchés et couchés dans ce lit qui leur avait tant manqués. Même si Louison n'avait pas réussi à trouver le sommeil, Ezio, lui, s'était endormi en trente secondes à peine. Crevé et exténué, il avait su trouver un peu de repos. D'ailleurs, il se réveilla d'un brusque sursaut. 14h30, il avait beaucoup dormi. Prit d'une crise de panique, il regarda tout autour de lui et, ne voyant pas sa belle blonde, il se leva en trombe du lit et se précipita dans le couloir pour rejoindre le salon. Une vague de soulagement vint le submerger lorsqu'il vit sa fiancé. « Ah t'es là, tu m'as fait peur. On a rendez-vous dans une demi-heure, j'suis à la bourre. J'enfile le premier truc venu et on file, prépares-toi bébé. » dit-il et, dans la précipitation, il se rua vers la chambre pour enfiler un bas de survêtement et le premier pull qu'il trouva. L'appréhension commençait à le gagner. Ezio craignait une mauvaise nouvelle.
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    Lien du postLun 11 Déc 2017 - 18:08
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    Malgré les retrouvailles caliente de ce matin, tu n’avais pas réussi à fermer l’oeil plus d’une heure par la suite. Tu craignais de nouveau qu’on te kidnappe dans ton sommeil pour t’enfermer dans une pièce sordide, entourée de nouveaux inconnus. Tant que le con qui vous avait foutu dans ce pétrin n’était pas attrapé, tu multiplierais les insomnies, t’en étais plus que persuadée. Après plusieurs heures à tourner dans le lit, tu l’avais finalement quitté pour te préparer à ta première échographie. Après une bonne tasse de thé, tu t’étais allongée sur le canapé pour te perdre dans la vue qu’offrait votre appartement. Tout à coup, le silence pesant qui régnait autour de toi avait été balayé par un Ezio désorienté. « Ça va chéri… Respire ! Elle attendra, j’passe en priorité aujourd’hui à cause de notre séquestration là. » répondis-tu alors que l’italien courrait déjà dans le couloir pour se fringuer.

    […]

    Fixée sur ton siège dans la salle d’attente, ton rythme cardiaque s’était subitement accéléré quand le couple vous précédant était sorti du bureau. Tu avais aussitôt serré la main d’Ezio de toutes tes forces, le regard apeuré. « Mademoiselle Chamberlain ? À nous » Les jambes en coton, tu t’étais relevée en t’aidant du Quincy pour rejoindre la gynécologue « Bonjour madame » la saluas-tu fébrilement de ta main libre, pas celle qui tenait ton énorme manteau « Entrez donc et allez directement vous allonger, ma secrétaire m'a raconté où vous étiez cette dernière semaine.. » Machinalement, tu t'étais retournée pour t'assurer que le brun te suivait. « Oui… Je n’ai pas subi de mauvais traitements mais… j’avoue avoir énormément stressé » lui répondis-tu en prenant place sur le fauteuil. Tu avais ensuite relevé ta robe au niveau de ta poitrine pour lui offrir ton ventre à explorer « Ezio, viens là… » lui demandas-tu en grelottant alors qu'il ne faisait pas spécialement froid « J’ai peur… Je ne peux pas m’imaginer qu’il ne soit plus là » déclaras-tu en réprimant tes larmes tandis que le médecin s'asseyait sur son tabouret pour glisser jusqu'à toi. « On va vérifier tout ça, vous en êtes à six semaines ? On devrait commencer à bien le percevoir » Ouais, s'il était encore là meuf. Sans prévenir, la gynécologue t'avait versé un gel glacial sur l'abdomen qu'elle avait ensuite tartiné grâce à son espèce de sonde « Vous êtes prêts ? » tu avais aussitôt relevé ton visage vers ton fiancé, le secouant de gauche à droite avant d'embrasser sa main que tu tenais fermement « J’suis désolée s’il n’est plus là, vraiment désolée » lui adressas-tu en mordant ta lèvre inférieure pour ne pas lâcher les sanglots bloqués dans ta gorge. Tu avais par la suite déporté ton minois sur celui du docteur, lui signalant avec émotion qu'elle pouvait allumer sa machine pour rechercher votre progéniture.
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    Lien du postMar 12 Déc 2017 - 23:47
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    L'heure de vérité allait sonner. Les deux amants allaient enfin savoir si le petit Ezionino avait tenu le choc et était toujours là. Ezio priait tout ce qu'il pouvait pour que ce rendez-vous ne tourne pas au cauchemar. Il sentait Louison très tendue et le fait qu'elle lui serre la main lorsque la gynécologue fit son apparition, vint lui ôter tous ses doutes. Elle était en panique complète. Le Quincy se leva de son siège et la suivit de près. Il afficha un mince sourire rassurant lorsqu'elle vint s'assurer qu'il était derrière elle. Une fois à l'intérieur du cabinet, Ezio eut un petit pincement au coeur. Cet endroit lui rappelait énormément leur première visite, un rendez-vous beaucoup moins lourd. La blondinette s'installa sur la table et demanda à son fiancé de la rejoindre. « J'suis à mon coeur. » dit-il en avançant jusqu'à sa dulcinée pour la rassurer. Même si à l'intérieur de lui, Ezio était incapable de dire si son futur enfant était encore là ou non, il essayait de rester optimiste. « Ça va bien se passer. » murmura-t-il avec un fin sourire sur son visage. Qu'il soit encore là ou non, tout allait bien se passer. Ils étaient à deux pour surmonter tout ça, jamais il ne l'abandonnerait. La gynécologue étala le gel sur le ventre de sa fiancée. Perplexe, Ezio la regarda faire avant d'être alerté par Louison qui paniquait complètement. Il serra sa main dans la sienne. « T'as pas à t'excuser Louison, on en sait rien. Ne panique pas, j'suis là d'accord ? » Et là, le moment fatidique arriva. « Allons-y dans ce cas. » dit alors la gynécologue et en allumant la machine. Le regard presque craintif, Ezio releva la tête et plissa les yeux en direction de la fameuse machine. N'étant absolument pas un spécialiste dans ce domaine, il regardait simultanément l'écran et la sonde qui glissait sur le vendre de sa fiancée. « Ah. » Les yeux de l'italien vinrent s'écarquiller. Quoi Ah ? Pourquoi elle disait ça elle ? « Qu'est ce qu'il se passe ? » demanda-t-il d'un calme déconcertant. La gynécologue se retourna et regarda Louison avec un mince sourire. « Vous pouvez vous détendre, le fœtus est toujours en place. Tout a l'air normal, il fait la bonne taille et est à la bonne hauteur. » Une vague de soulagement vint envahir Ezio. « Tenez, regardez là, sur l'écran. » La gynécologue pointait du doigt la petite tâche formée par leur futur bébé. Elle vint décrire ce qui était vraisemblablement la tête et le corps. Détachant son regard de l'écran, le beau brun regarda la petite française qui semblait être concentrée sur l'écran. Il afficha un mince sourire, conquis et rassuré. En silence, il reporta son attention sur la machine et se mit à rire doucement. « Vous pouvez remontrer parce que je ne vois rien ? » lança-t-il bêtement. Ezio n'avait aucune gène à dire qu'il ne voyait pas. Il aurait pu se sentir honteux mais non, absolument pas. Et puis, c'était surtout pour faire comprendre à sa belle que le bébé était encore là. Qu'elle regarde bien, leur bébé avait tenu le choc. C'était une putain de revanche qu'elle prenait là sur ses parents. « J'suis tellement fier de toi bébé. » murmura-t-il en se penchant pour déposer un baiser sur son front. Sa femme était une guerrière, il était donc normal que l'enfant qu'elle portait le soit aussi.
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