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I LOVE HARVARD
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    All that we are (Lisbeth)
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    Lien du postMer 8 Nov - 22:31
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    Quelques heures plus tôt Lisbeth avait annoncé à Declan être à l'hopital. Les choses étaient allés rapidement entre sa voisine et lui, la complicité était désormais de mise et il appréciait cette relation sincère avec elle. Malgré qu'elle soit la petite amie de Cooper, et malgré qu'il soit le petit ami d'Alysse, les deux avaient su tisser un lien fort et bienveillant. Ils avaient cette faculté en commun de veiller sur leur entourage tout en trempant dans les histoires troubles et ce genre de chose rapproche. Alors quand il avait su pour Lis', il s'était empressé de terminer sa journée de boulot, de prendre quelques douceurs pour la réconforter, quelques magazines et s'était mis en quête de la rejoindre. Après avoir demandé son numéro de chambre, il se rendit à l'étage concerné et frappa doucement à la porte. Une voix frêle lui répondit et il se trouva face à sa voisine et amie. « T'as une tête de déterrée. » lance-t-il abruptement avec un sourire complice. « Est-ce que je dois dire à Cooper de te laisser dormir la nuit ? » Il n'apprécie pas le Lieutenant mais n'est jamais contre faire un brin d'humour. S'il n'apprécie pas les méthodes de l'homme et ses méthodes de brute, il sait qu'il ne s'attache pas à une femme de façon légère, et que si Lis' a su retenir son attention, il la gardera, elle sera farouchement protégée, bien qu'elle n'en ait pas spécialement besoin. Il s'asseoit sur le fauteuil voisin du lit de la jeune femme en lui tendant ses paquets. « Je t'ai ramené de la bouffe, du sucré, du salé, et aussi quelques journaux, les heures sont longues à l'hosto. » Il n'osait pas lui demander vraiment pourquoi elle était là. Elle avait fait comprendre dans son message en avoir assez que tout le monde se préoccupe de son état de santé, alors il se contentait d'être là.

    @Lisbeth Larsson All that we are (Lisbeth)  1f61a
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    Lien du postJeu 9 Nov - 17:50
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    All that we are
    MGH - fin octobre 2017 - @Declan Yates-Hamilton & Lisbeth

    Au début, Lisbeth se maudit de lui avoir envoyé ces SMS. Elle n’était pas du genre à annoncer qu’elle était hospitalisée, sauf si elle y était contrainte. Seul Clay était au courant et à présent, son ami et voisin Declan, l’était aussi. L’envie de le voir et surtout de se changer les idées l’avaient convaincues de lui écrire pour lui demander s’il voulait passer un peu de temps avec elle. Bien entendu, en aucun cas elle ne désirait le contraindre et c’est pour cela que ses messages n’avaient pas été insistants. Son ami avait su lire entre les lignes et lui avait affirmé qu’il passerait après le travail malgré la journée chargée qu’il venait de passer. Pour tuer le temps, elle se leva malgré les mises en garde des infirmières et décida de s’habiller. Elle n’allait tout de même pas s’afficher dans une horrible chemise d’hôpital, non ? Alors elle enfila un sous-vêtement, un T-shirt, un training du genre de ceux qu’elle mettait pour courir et elle resta en chaussettes. Elle ne ressemblait absolument à rien dans cette tenue mais c’était mieux que l’accoutrement que l’hôpital lui prêtait si gentiment. Comme si ça ne suffisait pas, une infirmière débarqua avec un charriot sur lequel se trouvaient tout plein de bonnes choses : une perfusion, des seringues, des tubes à prise de sang, entre autres. Ah ben merde… C’était l’heure de son traitement. Docilement, elle se recoucha à contrecœur et se laissa faire quand l’infirmière préleva du sang sur son cathéter central avant de brancher la perfusion qui durerait une plombe. Pour tuer le temps, elle consulta sa messagerie via son téléphone portable et se dit que le travail lui manquait cruellement.

    Bientôt, des coups frappés à sa porte. Un « Entrez ! » plus faible qu’elle ne l’aurait voulu s’échappa de sa bouche et elle grimaça. Declan entra alors, les bras chargés. A sa remarque, un petit sourire se dessina sur ses lèvres.

    « C’est ce que je me dis aussi en me regardant dans le miroir… Et certainement pas ! »

    Elle ne demandait qu’à ne plus être autant fatiguée et pouvoir profiter d’une nuit avec Clay. Devant la tête de Declan, Lisbeth haussa les épaules et se retint de rire.

    « T’as voulu savoir donc t’assumes. »

    Devant toutes les bonnes choses que son ami lui avait apportées, Lisbeth saliva directement. Ça changerait de la nourriture de l’hôpital, même s’il y avait pire.

    « Merci ! T’es le meilleur ! Je vois que tu connais bien les hôpitaux, un peu comme moi… »

    Pour ponctuer ses paroles, elle ouvrit un paquet de bonbons, en prit quelques-uns avant de tendre le paquet à Declan.

    « Tu dois te demander pourquoi je suis là… Empoisonnement au cobalt… »

    Et j’ai bien failli y passer… Il est vrai que l’état dans lequel elle était arrivée n’avait rien d’envieux…




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    Lien du postVen 10 Nov - 22:09
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    Il sourit lorsqu'elle admit elle-même qu'elle avait une tête de déterrée. Après tout, c'était souvent le cas lorsqu'on se retrouvait à l'hôpital et Declan avait cru bon de détendre l'atmosphère en lançant une petite blague sur sa relation avec Cooper. Son sourire se figea lorsqu'elle avoua qu'il ne la laissait pas dormir la nuit. Des images étranges vinrent se bousculer dans sa tête et il regretta aussitôt ses mots. Il balaya la provocation de la jeune femme d'un revers de main. « Ouais ouais, ok. » Il l'avait cherché, elle l'avait trouvé. Il n'avait d'autres choix que d'admettre sa défaite. Il avait cru bon de lui apporter un peu de nourriture pour égayer le quotidien et des magasines. Effectivement il avait lui aussi l'expérience des hopitaux.  « Oui et ce depuis ma plus tendre enfance, un véritable expert. » s'amusa-t-il à rétorquer presque fier. Declan avait toujours été un peu trop téméraire pour la tranquillité d'esprit de sa mère. C'est souvent qu'il avait du se faire recoudre ou plâtrer, sa carrière dans les forces de l'ordre par la suite ou même son court passé de militaire n'avait pas arranger les choses. Il se demandait bien entendu pourquoi elle était là, mais Lisbeth était une femme assez mystérieuse et par respect, il n'avait rien demandé. Elle lui dirait si elle en avait envie. Et apparemment, elle lui faisait suffisamment confiance pour que ce soit le cas. « Je peux te demander qui et pourquoi ? » Naturellement, les habitudes et l'instinct de flic reprenaient le dessus. Ce n'était disons pas un motif d'hospitalisation courant. Il avait remarqué que Lisbeth semblait fatiguée ces derniers temps mais il n'avait jamais oser poser de questions. Désormais, une multitude d'interrogations se bousculaient au milieu de sa tête.
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    Lien du postDim 12 Nov - 18:09
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    MGH - fin octobre 2017 - @Declan Yates-Hamilton & Lisbeth

    Lisbeth ne put s’empêcher de pouffer en voyant la tête que Declan faisait à présent. Il avait voulu jouer à ce petit jeu donc il était servi. Elle n’était jamais en manque de répartie mais c’était de bonne guerre. Il fallait avouer que depuis qu’il les avait surpris à s’embrasser (et bien plus) sur son balcon, il ne se gênait pas de la chambrer. Au début, Lisbeth en avait été gênée avant de décider d’utiliser ça à son avantage. Et ça marchait bien car à chaque fois, son ami semblait regretter ses paroles rien qu’en imaginant ce qui se passait entre Lis et Clay. Puis une information importante lui parvint : Declan était également un habitué des hôpitaux. Un nouveau point commun. Certes, pas très joyeux, mais quand même.

    « T’es un véritable casse-cou, c’est ça ? »

    Puis le sujet dévia bientôt sur les raisons quant à sa présence dans cette chambre aux murs aseptisés. Lisbeth avait hésité à en parler avant de se décider à se confier. Un tel empoisonnement était rare et les médecins avaient sacrément galéré à trouver ce qui causaient tous ses symptômes. Fatigue extrême, nausées, vomissements, palpitations cardiaques, insuffisance rénale, perte d’équilibre, malaise. A un moment donné, la jeune femme avait vraiment cru que sa dernière heure avait sonné. Son cœur ne faisait que des siennes et elle le sentait s’emballer comme s’il perdait le contrôle de ses fonctions. Et puis il y avait eu ces douleurs, insoutenables. Si elle n’avait pas mis ses amis au courant de son hospitalisation, c’était parce qu’elle avait refusé qu’ils la voient dans un tel état. Quand enfin les médecins avaient découvert cet empoisonnement, ils avaient rapidement mis en place le traitement adéquat. En deux jours, Lisbeth s’était sentie soulagée et en meilleure forme, même si elle tenait à peine sur ses jambes. A présent, il lui restait que quelques jours de traitement avant qu’elle puisse quitter l’hôpital.

    Comme elle s’y attendait, Declan voulait en savoir plus. Quoi de plus normal ? Mais pouvait-elle réellement se confier un peu plus ? Elle passa une main dans ses cheveux attachés, hésitante et un peu perdue. Bon, quand faut y aller, faut y aller.

    « Par ma sœur jumelle et… Parce qu’elle me haïssait, je suppose. En tout cas, je ne vois pas d’autre raison. »

    Oui, elle avait utilisé l’imparfait pour parler de Camilla tout simplement parce qu’elle était morte. De ses propres mains. Puis son corps brûlé dans cette maison délabrée. Un frisson parcourut son corps alors que son regard, qui avait évité celui de son ami et voisin, se posait sur lui.


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    Lien du postMar 14 Nov - 22:06
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    Franchement, les hôpitaux pourraient proposer une carte de membre, la dixième visite est offerte. Café gratuit pour les abonnés vip. Lisbeth et lui en faisaient partie apparemment. Il se contenta donc de hocher de la tête lorsqu'elle l'interrogea sur sa propre expertise des murs blancs. « Ouais, au grand désespoir de ma mère. » Il s'en voulait parfois de l'inquiéter autant, mais l'amour des sensations fortes, du danger, c'était quelque chose d'ancré en lui, sa façon de se sentir vivant. Il ne pouvait pas mener une existence bien rangée, il avait besoin de cette action, de ce mouvement perpétuel, d'où le choix de son métier et de cette section en particulier. Rien ne le mettait plus de mauvaise humeur que de passer plusieurs journées à régler la paperasse et autres joyeusetés administratives.

    Lisbeth s'était ensuite sentie suffisamment à l'aise pour se confier sur les raisons de son hospitalisation. Il se sentait flatté qu'elle se confie car il se doutait que ce n'était pas une chose facile pour elle. Après tout, il savait très peu de choses d'elle mais il espérait que cela viendrait avec le temps. « Oh, j'ignorais que tu avais une sœur jumelle. » Après tout, ce n'est pas forcément le genre de choses qu'on abordait de but en blanc, surtout si les relations étaient compliquées comme elles semblaient l'être. « Tu vas faire quoi du coup ? » Se venger ? Porter plainte ? Il se doutait qu'elle aurait de quoi riposter, d'autant plus avec Cooper à ses côtés. Ce mec ne lâchait rien quand il était décidé. Il fallait lui reconnaître ça. En tout cas, les paroles de son amie l'avait intrigué, il espérait l'aider d'une façon ou d'une autre car à ses yeux Lis' le méritait.
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    Lien du postLun 20 Nov - 17:48
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    MGH - fin octobre 2017 - @Declan Yates-Hamilton & Lisbeth

    Lisbeth se doutait que le sujet allait se détourner quant aux raisons de son hospitalisation. De plus, elle n’était pas du genre à crier sur tous les toits qu’elle se trouvait à l’hosto. Toute situation de faiblesse, quelle qu’elle soit, la rendait complètement dingue. Alors avouer à ses proches qu’elle l’était via sa présence dans cet endroit la gênait au plus haut point. Mais elle avait eu le temps de cogiter et finalement elle s’était résignée à cracher le morceau à Declan en premier. Chose étrange puisqu’elle était proche d’Alaska et d’Alysse et que la logique voulait qu’elles soient au courant avant tout le monde. Mais notre Lisbeth nationale a une autre définition de la logique. La preuve, elle était en train de se confier au lieutenant (le deuxième qu’elle connaissait). Si on pensait que quelques mois plus tôt elle exécrait les forces de l’ordre, il y avait de quoi se tordre de rire. Sans oublier le fait qu’elle couchait plus que régulièrement avec Clay. Au début, la jeune femme avait tout fait pour se persuader que c’était une erreur monumentale, que ça ne se reproduirait plus et qu’au fond elle le détestait toujours autant. Aujourd’hui, plus rien n’était sûr, surtout depuis le jour où elle avait avoué à Alaska qu’elle pensait être tombée amoureuse de Clay. Est-ce que cela signifiait qu’elle était tombée bien bas ? Et lui alors ? Non, rectification, c’était le lieutenant de la DEA qui s’enfonçait toujours plus à chaque fois qu’il acceptait de lui montrer un brin d’affection. Lisbeth était toujours dans l’optique qu’elle ne méritait pas l’attention, l’affection, voire l’intérêt des autres. Ou plutôt, elle avait encore du mal à y croire. C’est fou ce qu’elle peut se dévaloriser ! Elle travaillait là-dessus mais les vieilles habitudes sont bien tenaces.

    Perdue dans ses pensées, la jeune suédoise revint rapidement sur Terre devant les interrogations de son ami et voisin. Il était tout à fait légitime qu’il la questionne surtout que c’était elle qui avait commencé à s’ouvrir. Elle ne put s’empêcher de sourire : un véritable agent de police. Un peu comme Alysse qui avait le don de poser les bonnes questions. Toutefois, elle hésita un instant à lui avouer la vérité.

    « Je ne vais rien faire car… Ma sœur n’est plus de ce monde… On va dire que c’est plutôt elle qui s’est vengée à distance. J’ignore encore comment mais elle a réussi à m’empoisonner à petit feu alors qu’elle n’était plus là. »

    Elle s’était toujours montrée forte : quand Clay et elle avaient été séquestrés pendant environ une semaine par Camilla (sa sœur jumelle), torturés chacun leur tour jusqu’à ce qu’ils pensent ne jamais sortir vivants de cette maison délabrée. Puis quand elle avait serré le cou gracile de sa sœur jusqu’à ce que son dernier souffle lui échappe, quand elle avait libéré Clay, quand ils s’étaient enfuis alors que la maison explosait sous l’effet du gaz échappé et enflammé puis quand ils s’étaient retrouvés dans cet avion pour retourner à Boston. Lisbeth n’avait pas cédé, refoulant tout son soulagement mais aussi sa tristesse au fond d’elle. Tant d’émotions contradictoires se bousculaient en elle depuis leur retour qu’elle pensait devenir folle quelques fois. Devant ses amies, elle n’avait pas voulu céder mais là, elle avait failli mourir. Encore. Elle se savait tirée d’affaire mais la peur grandit en elle : bordel, elle avait failli crever un nombre incalculable de fois cette année et jamais, ô grand jamais elle ne s’était plainte ni n’avait montré aucune faiblesse. Aujourd’hui, tout était terminé et Lisbeth mesurait enfin la chance qu’elle avait eue. Son regard s’embua, la prenant par surprise.

    « Désolée… Cette année et surtout ces derniers mois ont été pourris… »



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    Lien du postSam 2 Déc - 22:50
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    Il ne connaissait pas grand chose de Lisbeth en fait. Leur relation était amicale, facilement, le contact s'était fait entre eux. Mais ni l'un, ni l'autre étaient doués pour les longs discours ou pire encore les confessions. La plupart du temps, leurs échanges avaient été légers, teintés d'humour de réflexions du quotidien, mais le temps les avait finalement rapprochés. Preuve en est que c'est lui qu'elle avait appelé aujourd'hui et Declan était touché de cette attention. « Ta famille semble encore plus compliquée que la mienne. » avoua-t-il avec un triste sourire. « Il y a peut-être quelque chose que tu prends tous les jours et qu'elle a pris soin de contaminer. » Un traitement, une habitude alimentaire ou même un produit de beauté. Le résultat c'est que ce genre de choses nourrissait la paranoïa, il espérait toutefois que la Suédoise n'y cède pas. Le Lieutenant remarqua ensuite le regard sombre de son amie se remplir d'eau sans que pour autant les larmes ne coulent. Il lui prit la main en s'approchant d'elle. « ça va aller. » Ok, c'était un peu bateau. Declan était doué pour les actes et sûrement pas pour les mots, mais c'est l'intention qui compte comme on dit. « Tu as des amis qui sont là pour toi. » et il s'incluait dans le lot. Il percevait chez la jeune femme un lot de solitude peu ordinaire pour son âge et c'est peut-être cette similitude qui avait nourrit l'amitié entre eux. Se voir être allégé d'heures solitaires était un précieux cadeau. L'adversité pouvait bien se présenter, on était plus fort à plusieurs que seul. « Et c'est pas sympa pour Cooper ce que tu dis. » plaisanta-t-il avec un sourire en coin, un regard complice en sa direction. Plaisanter dans ce moment était peut être peu judicieux mais il ne tentait là qu'une manœuvre maladroite pour lui changer les idées.
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    Lien du postMer 13 Déc - 17:12
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    MGH - fin octobre 2017 - @Declan Yates-Hamilton & Lisbeth

    Ta famille semble encore plus compliquée que la mienne. Comme quoi chacun a ses histoires de familles. Lisbeth en était arrivée au point de se demander pourquoi c’était elle qui se trouvait sur ce lit d’hôpital et pas le pire des criminels pas encore arrêté. Pourquoi c’était toujours elle qui morflait et pas quelqu’un qui le méritait vraiment. Et si elle le méritait plus qu’elle ne le pensait ? Ok, elle n’était pas la plus droite des femmes mais quand même. Il y avait pire qu’elle, non ? Et surtout, comment Camilla avait réussi à l’empoisonner post-mortem ? Mais peut-être que ça faisait des mois qu’elle ingérait des petites doses de cobalt sans même s’en rendre compte. Bon sang, est-ce qu’elle allait devoir jeter tout ce qui était susceptible d’avoir été contaminé ? Elle pouvait toujours s’amuser à faire analyser aliments et autres produits (elle ne travaillait pas au MIT pour rien) mais est-ce que sa sœur jumelle valait encore la peine qu’elle se prenne la tête encore une fois ? Non, vraiment pas. Quand son ami s’approcha d’elle et lui prit la main, Lisbeth tenta de lui adresser un petit sourire mais le cœur n’y était pas. Elle savait qu’elle avait des amis, d’ailleurs elle en avait un qui se tenait près d’elle. Mais elle ne tenait pas à tous les alerter avec ses problèmes, aussi graves soient-ils. Et, ironie du sort, elle préférait se confier à un autre flic. Elle qui les détestait il y a peu de temps… Un petit rire lui échappa enfin à cette pensée alors même que Declan faisait cette remarque au sujet de Clay.

    « Bon, j’avoue que c’est une des meilleures choses… Voire la meilleure chose qui me soit arrivée cette année. Sans compter les personnes que je peux à présent appeler amis. »

    Non, parce qu’il y a à peine une année, Lisbeth était pratiquement seule au monde, sans ami, et elle n’en voulait pas à l’époque. Mais elle n’allait pas s’apitoyer sur son sort toute la fin de journée, non ? Alors elle se reprit du mieux qu’elle put et posa son regard sur Declan.

    « Et toi, comment ça va avec Alysse ? »

    A son tour de l’écouter.

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    Lien du postSam 23 Déc - 22:07
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    Declan était heureux que Lisbeth s'ouvre à lui de cette façon, cela ne devait pas être facile de confier toute la noirceur par laquelle elle était passée ces dernières semaines et souvent le simple fait de parler libérait un peu le fardeau qui vous tenaillait. Toutefois la Brune était épuisée et il n'avait pas envie de jouer au Flic en l'assaillant de questions. Après tout, Cooper était proche d'elle et pourrait l'épauler si besoin. Il se contentait donc de respecter la distance qui s'imposait. Lisbeth quant à elle reconnaît que ces nouvelles amitiés sont le point positif de cette année. Chose à laquelle Declan rétorque d'un sourire serein. Il est heureux de pouvoir la compter également dans son cercle amical surtout qu'il s'avère plutôt restreint. Pour autant, la Demoiselle connaît parfaitement l'identité de sa petite amie, et naturellement, elle le questionne sur leur relation. Question qui arrache une légère grimace puis un sourire à Declan. « C'est bien et compliqué en même temps. » Nerveusement, ses doigts viennent gratter sa joue. Après tout, Alysse lui a peut-être déjà parler de leur relation, il a cependant toute confiance en Lisbeth pour écouter ses confidences avec neutralité. « Je ne sais pas toujours comment réagir avec Alysse, elle est si compliquée , c'est ma meilleure amie et en même temps, d'un point de vue amoureux, elle est une parfaite inconnue pour moi. Et parfois j'ai peur de tout perdre. » Il déglutit difficilement, un peu gêné de dire à voix haute ce qu'il pense depuis des mois, mais cela lui fait du bien d'en parler.
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