Il me réprimande pour l’avoir embrassé et j’en fais la moue, boudeur. ...Avant de me faire envahir à nouveau par ses lèvres et sa langue pour mon plus grand bonheur. Je ne sais pas s’il était sérieux pour l’histoire de la fessée de ma vie. Agressivement, la barre est haute, mais quelque chose me dit que ça ne sera pas dans la même catégorie. Je veux dire, il m’a déjà marqué ou mordu, il avait des prises possessives, mais s'était sexy, enivrant. C'était pas violent, au contraire, ça donnait envie de continuer nos échanges, pas de m’enfuir en courant. Ça me fait plutôt vouloir être son mec, même si on sait que ce n’est que pour quelques nuits. Et c’est pourquoi aussi, j’ai agripper sa veste de cuir pour l’embrasser tantôt. Veste qu’il retire d’ailleurs en se reculant, la balançant dans un coin comme s’il était chez lui. S’installant sur le bord de mon lit, il me sert un petit discours en ligne de mire avec le rôle qu’il se donne. Et l’énergie qu’il dégage… putain, je veux le vilain garçon!

Répondant à son injonction muette, je m’approche et dénoue la courte cape bleue fournie pour indiquer la maison que j'étais censé représenter pour le reste de la soirée. Well, disons que j’ai d’autres plans qui s’avèrent très intéressants et auxquels je peux pas résister! Le tissu glissant au sol, je prends mes aises et m’installe à califourchon sur ses genoux passant mes bras à son cou.

- À ma défense, les bêtises de grands sont beaucoup plus alléchantes quand un certain… Monsieur est présent, fis-je avec un petit sourire pervers, jouant avec le col de son chandail.

Je fais une pause quelques secondes, triturant son haut - définitivement semi-transparent - avant d’essayer de lui faire une fausse tête d’ange pour m’adresser à lui à nouveau.

- J’ai le droit de t’embrasser encore ou je dois racheter mon comportement avant? Demandais-je.

On fait quoi maintenant M. Jax?

Ayant sa permission pour l'embrasser à nouveau, je doucement et me serre, plongeant sur ses lèvres. Y'a des instants, comme maintenant où j'ai l'impression qu'il me crée un manque lors de ses absences que je dois combler lorsque je suis à nouveau en sa présence. Le sentant bouger, j'ai un mouvement pour le laisser, mais resserre plutôt mon étreinte au final puisqu'il me soulève avant de me déposer sur le lit sans trop de délicatesse, me surplombant. Après c'est pas comme s'il m'avait balancé sur un bloc de béton! Et puis, ses lèvres n'ayant pas quitter les miennes, puis-je vraiment me plaindre?

Je ris légèrement de son observation tandis qu'il joue avec mes cheveux. Faisant un "non" de l'index devant son nez, je prends sa question sur le ton de la plaisanterie, même si j'espère que ce soit pas vraiment pour ça.

- Non, non, M. Sexy, t'y penses même pas comme punition : hors de question que je me fasse raser la tête comme toi, fis-je en rigolant doucement.

C'est super pour lui comme coupe : ça fait voir les tatouages qu'il a sur le crâne et on remarque aussi plusieurs de ses piercings. Mais y'a pas une tondeuse qui va approcher de ma tignasse si j'en ai pas envie. J'ai assez donné quand j'étais plus jeune. Il peut faire bien des trucs avec mon corps, mais ça je veux pas.

- Mais oui, je risque de me les faire couper bientôt, indiquais-je. Ils seront encore assez longs pour que je puisse les attacher, par contre. Donc tu pourras encore passer ta main dedans, fis-je avec sourire en coin avant de passer les miennes entre ses mèches, le décoiffant volontairement.

Je sais qu'il apprécie ce genre de traitement. Même s'il ne me l'a pas dit clairement, je l'ai compris assez facilement. Et quand on est pas en train de se chauffer, ça fait partie des actes de tendresse que j'ai envers lui. Comme quand on s'étend pour dormir. Pourtant là, je passe le bout de mes doigts à rebrousse poil, de l'avant de son crâne vers l'arrière pour ensuite revenir en suivant la ligne de sa mâchoire, l'attirant à moi pour lui prouver par un baiser que je suis loin d'être endormi. Il m'a dit tantôt qu'un baiser comme je lui ai volé les mauvais garçons n'y avaient pas droit. Si j'y mets plus d'énergie, j'y ai plus droit?

Fronçant un instant les sourcils et fronçant le nez sous son coup de langue, j'en ris cependant doucement d'abord avant de pouffer de rire à ses paroles.

- Y'a plus de coupe depuis un moment, expliquais-je, amusé. Mais, tu verras, t'inquiètes pas. Faut juste que je me trouve un peu de temps avec ma belle-soeur, ajoutais-je.

Shirley n'est pas coiffeuse, loin de là même : elle fait dans l'évènementielle. Mais c'est elle qui tond mon frère et depuis que je suis là, elle s'amuse avec ma crinière. Elle s'amuse apparement, je lui fais confiance et ça ne me coûte pas une fortune. Qui plus est, le plus souvent, on finit par passer la journée ou la soirée ensemble, donc bonus. Mais là, c'est pas avec elle que j'ai envie de passer ma soirée et ce sera certainement pas le même genre de planning! Et les boutons de ma chemise qu'il fait sauter un à un en sont un bon indice. Le laissant faire, je baisse les bras, mes doigts allant plutôt flatter ses cuisses pour lui laisser sa liberté de mouvement. Je me concentre sur ses paroles ou du moins, j'essaie même si sa façon de me dénuder me procure presque des caresses. Il prend son temps et m'explique qu'il a envie que ce soit la même chose ce soir. Qu'on y aille molo, qu'on prenne le temps de se découvrir un peu plus, qu'on se rendent dingues à force de caresses et de tentations. Ça peut être effectivement très intéressant!

Je viens pour ouvrir la bouche, mais ne le fait pas, mon regard accrochant sur ses dents qui se plante légèrement dans ses lèvres, me faisant déglutir. Faut que t'arrêtes avec ça, Jax, tu te rends pas compte que ça me donne le goût de t'embrasser à chaque fois. Avant que je n'ai pu le ramener pour le goûter à nouveau, il se penche, venant me tirer un léger soupir de plaisir. Fermant les yeux, j'apprécie ses baisers dans mon cou, allant dénouer ma cravate pour lui laisser un meilleur accès et ainsi en avoir plus.

- J'en dis que t'es déjà sur la bonne voie, soufflais-je contre son oreille. Te gêne surtout pas pour continuer, souris-je. J'essaierai de te rendre la pareille, lui assurais-je avant de mordiller doucement son lobe.

Rendons-nous fous avant l'aube!

- Considérant que mes vêtements commencent à voler un peu partout, je dirais que oui, lui répondis-je avec un sourire amusé. Pourquoi t'es encore tout habillé, toi? Le questionnais à mon tour avant de glisser mes doigts à sa taille sous son t-shirt pour le relever.

L'aidant à retirer son chandail et l'envoyant au pied du lit, continant mes caresses sur sa taille et son torse, je n'ai cependant pas le temps de me relever et poser mes lèvres sur sa peau qu'il revient sur la mienne. Échangeant d'abord un baiser, il descend ensuite sur mon menton, puis mon cou. Un sourire vient se nicher au coin de mes lèvres en le sentant insister un peu plus. Je commence à avoir l'habitude maintenant, il m'en fait un à chaque fois qu'on couche ensemble. Et si quelqu'un se pose la question : non, ça ne me dérange pas. Ewen et n'importe qui qui me côtoie vont finir par saisir que, de manière assez régulière, je n'ai pas nécessairement froid la nuit, dans mon lit ou dans le sien, mais je m'en balance. J'aime trop sa présence et ses caresses pour être le moindrement gêné de tout ça. Alors qu'il me fasse cette marque, ça ne me fait que plaisir. Ça ne parait pas trop si je décide de lui rendre la pareille, mais les dernières fois, j'ai peut-être perdu un peu le contrôle et si je me souviens bien, je lui ai laissé de bonnes marques de griffures dans le dos. Et disons que c'est bien parti pour que la même chose se reproduise ce soir!

- Tu n'avais pas besoin de te coller contre moi pour que je le comprennes, lui fis-je remarquer avec un baiser.

Sa manière de me dévorer du regard, la façon dont ses mains parcourent mon corps et me font frissonner, ses baisers… tout ça, me le dit clairement. Et s'il est encore étonné de cet effet que j'ai sur lui, il plonge tout de même avec énergie dans l'expérience.

- Je peux t'exciter encore plus même, fis-je avec un sourire un peu plus joueur.

Bougeant, je retire mes jambes de sous lui, puis d'un mouvement de bassin, j'inverse nos positions, l'envoyant sur le dos sur le matelas. Un peu fier, j'ai un léger rire, mouvant les hanches pour tenter, bloquant ses mains pour ne pas qu'il saisisse ma taille comme il le fait souvent quand on est dans une position semblable. Me penchant, je l'embrasse, d'abord avec énergie puis plus lentement pour l'attiser un peu plus. Lui offrant finalement un coup de langue, je me redresse, apposant ma main sur son torse, je lui fais comprendre de rester étendu bien confortablement tandis que je fais un mouvement pour quitter le lit.

- Bouge pas deux secondes, lançais-je faisant quelques pas pour récupérer ce que je veux.

Une fois l'objet en main, je retourne m'installer sur lui, lui offrant un baiser sur le torse.

- Tu me fais confiance? Demandais-je en montrant ma cravate que j'ai été récupérer au sol.

Rien de douloureux Jax, je te promets. Et je suis certain que tu vas aimer.

S’amusant apparement de ma réponse, il me demande si ce n’est pas à mon avantage s’il se colle à moi. Se reculera-t-il si je lui dit non? Est-ce que ça serait simplement crédible que je lui réponde non?

- Oh, je suis parfaitement d’accord, t’en fais pas pour ça, souris-je, passant mes bras à son cou avant d’aller chercher ses lèvres. Mais tu me le montres aussi de d’autres manières, soufflais-je.

De part ses gestes, ses remarques ou son regard à mon attention. Et, très honnêtement, je dois dire que j’apprécie. Me sentir désirer par Jax m’est très agréable. J’imagine que sensiblement par n’importe qui ça peut être agréable, mais avec lui, y’a un plus. Je sais pas quoi exactement. C’est simplement vraiment bien. Et je sais que ça conduit à de bons moments.

- Je préfères demander, fis-je avec un petit sourire quand il cherche à me faire comprendre que je n’en ai pas besoin.

Je joue un instant avec la cravate, la tendant entre mes mains puis la nouant dans le vide d’une façon spécifique, prenant mon temps et le faisant patienter alors qu’il m’a expressément fait savoir qu’il était curieux que je lui explique au plus vite ce que j’avais en tête. J’aime le faire languir que voulez-vous. Et puis, c’est lui qui a lancé cette idée pour la soirée, non? Qu’on se rende dingue…

Un sourire joueur aux lèvres, je me penche à nouveau sur lui.

- Plutôt que de te le dire, je préfère te le faire découvrir.

Délicatement, je passe la cravate à sa tête, mais plutôt que de la mettre à son cou, je m’assure que la soie reste bien sur ses yeux, l’empêchant de voir, assez serrée pour qu’elle ne tombe pas, mais pas trop pour qu’elle ne le blesse pas.

- Quand on perd un sens, murmurais-je, les autres en deviennent plus sensibles, continuais-je en m’approchant pour effleurer ses lèvres.

Le titillant, je l’embrasse de manière à peine appuyée, presque qu’aussi léger qu’un baiser papillon. Puis, me mouvant, je continue mon passage aérien, suivant la ligne de sa mâchoire, puis sa jugulaire, tandis que mes doigts imposent un traitement semblables à son torse. Le coin de mes lèvres s’étirent un faible instant. De le savoir ainsi un peu plus à ma merci, même s’il peut bien bouger les mains sans contraintes, c’est excitant. Descendant un peu plus sur son corps, mes embrassades se font un peu plus appuyées et je ne résiste à passer ma langue sur l’un de ses piercings. Je veux le faire frissonner, l’entendre soupirer de plaisir. Je veux qu’on passe une bonne soirée!