L'Eliot House. C'est la maison où j'aurai pu être, non ? Bah, il faut dire que je fais parti de l'élite mondiale : descendant direct de Napoleon I, héritier de l'entreprise familiale pétrolière Total. J'ai vraiment tout pour être accepté dans cette maison, mais j'ai préféré m'en remettre à la Mather. Parce que là-bas, ils sont cools, ils ne se prennent pas la tête et puis c'est clairement mon éliment : sexe, alcool et drogue. Mettre ma richesse au profit de la demeure verte ne me dérange pas le moins du monde, non, au contraire. Enfin bref, pour aujourd'hui, je suis dans l'Eliot House. Heureusement, je ne suis pas le garçon le plus connu d'Harvard pour le moment (cela risque de changer bien assez vite), et j'ai pu rentré dans la maison bleue afin d'y voir la jeune Gates. Zea ? Allez, où se cache-t-elle ? Parce qu'en réalité, je commence à avoir faim et que c'est elle qui m'a proposé d'aller manger un morceau

Toi, t'es entrain de remballer tes affaires. Tu fais une bonne Eliot, ce n'est pas toi le problème : c'est eux. Récemment une meuf s'est foutue en cloque, dont le père était mather et les présidents n'ont rien foutu. Enfin, LE président. Parce que la présidente s'est cassée, elle vous a abandonnée et toi ça t'emmerde parce que le suceur de bite là, il n'est pas à la hauteur selon toi. Trop mou, trop gentil. Bref, tu préfères te détacher d'eux avant qu'une mauvaise réputation s'attache à toi. La Eliot, t'es au-dessus de ça. Tu sors, un carton dans les bras et tu fais face à face avec le blond. Zea ? Tu arques un sourcil, lui fais un sourire. Ouais ? Tu marches jusqu'à l'extérieure de la maison pour aller mettre la boîte dans ta voiture, puis tu reviens vers Camille Bah viens, reste pas là. et continue ton chemin vers ta chambre.

C'est elle qui m'a invité, qui m'a demandé de passer parce qu'elle avait faim. Mais bon, la flemme de l'inviter, je ne suis pas à sa disposition et elle le sait très bien. Malgré tout, j'ai cette petite envie de la voir et quand je la vois, je pense encore à sa sœur jumelle. Ça me fait rire de me dire que je me tape les deux sœurs. Enfin l'une moins que l'autre quand même. Elle range une boite dans sa voiture, me demande de la suivre alors qu'on prend la route vers sa chambre. Putain, la Eliot, ça me fait rire, cette maison n'est plus l'élite qu'elle était autrefois : je suis très bien à la Mather en fin de compte. Ouais, ouais. Que je lâche à l'américaine alors que je la suis jusque la dite chambre. Tu t'casses de la Eliot, c'est ça ?

Ouais tu l'as invité, mais t'as vite perdu la mémoire parce que tu pensais trop à ton plan. Quitter la Eliot, retourner vivre à la maison familiale. Mais ce serait vide sans Bastian et Charlotte, puis sans Callie évidemment puisqu'elle, elle reste ici. Mais bon, ce n'est que temporaire. Tu pourras trouver un appart à louer ou quelque chose comme ça... Au moins, personne ne te tiens en captivité ici, dans cette chambre de merde. Ouais, ouais. Il te suit jusqu'à ta chambre et tu lui donnes un carton en souriant. Tu t'casses de la Eliot, c'est ça ? Tu rigoles en prenant un carton à ton tour. C'est fou, c'qu'un cerveau peut faire. Regarde comme tu devines bien. C'était les dernières boîtes. Tu le guides jusqu'à ta voiture et puis tu te diriges vers la cuisine. Elle était vide, personne n'y était. Mais y'a toujours des risques qu'on vous voit quand même. Tu te retournes vers Camille avec un petit sourire. Alors, encore faim ?

Elle me tend un carton, je lui demande si elle se barre de la Eliot, il faut dire que je suis plutôt doué dans les déductions à la con. D'ailleurs, elle en profite pour se foutre un peu de moi alors que nous posons les deux dernier cartons dans son véhicule avant de nous rendre dans la cuisine de la maison bleue. Elle me demande si j'ai faim, je hausse les épaules. Putain, t'as pas peur qu'on me voit ! Que je dis en plaisantant, parce que les Eliots que je connais eux ils sont pas bien à l'idée de trainer avec un Mather. Bah, j'pourrai bien te manger toi mais bon. Flemme. Tu m'fais un sandwich beauté ? Que je lui demande alors que je m'installe sur une chaise, posant ma tête sur le creux de ma main, je la regarde.

Ouais, t'aime bien te foutre de la gueule des gens ; tu ne vis que pour ça. Sauf que t'apprécie bien le petit Camille, c'qui est plutôt rare, surtout chez les Mathers. Mais bon, c'est pas son sens de l'humour qui te fait vibrer, c'est plutôt son corps. Alors n'allez pas croire que vous êtes amis ou quoi que ce soit dans le genre. Putain, t'as pas peur qu'on me voit ! Dit-il, alors que tu l'emmènes dans la cuisine dans l'intention de faire une petite performance. Pourquoi j'aurais peur ? Apparemment, c'est plus "mal vu" de baiser avec un Mather. Lui dis-tu, dégoutée, au fond. La nouvelle présidence le permet, tu comprends pas trop pourquoi Willa ne s'en ait pas pris plus que ça à la tronche... bref. Bah, j'pourrai bien te manger toi mais bon. Flemme. Tu m'fais un sandwich beauté ? "Flemme" ? Tu le dévisages, puis te met à rigoler. Non, "flemme". Lui balances-tu en retour. Non mais t'es pas sa mère putain. Tu t'approches de lui, puis dégage sa main de son visage afin de pouvoir t'asseoir sur ses cuisses, à califourchon. Doucement, tu enfouis tes lèvres au creux de son cou, lui offrant une multitudes de baisers. T'es sur?

Pas faux, faut croire que vu les récentes déclarations ou autre manifestations, il n'y a plus de guerre entre les Mather et les Eliots, c'est dommage. Moi, j'aime bien quand il y a la guerre et je ne suis pas le genre de personne à enterre une hâche. Au contraire, je suis plutôt tout l'inverse. Alors que nous sommes dans la cuisine, je la taquine, lui demande de me préparer un sandwich. Elle me dit que non, la flemme. Je souris, elle joue avec moi et j'aime ça. Elle s'assit à califourchon sur moi, ses lèvres dans mon cou, je frisonne. Apparemment, j'ai droit à une petite entorse dans mon régime... Que je murmure à son oreille, puis je capture ses lèvres pour l'embrasser langoureusement alors que ma main se promène dans son dos, sous son tee shirt.

Tu n'es pas sa bonne, ni sa femme. Tu n'as pas envie de lui faire un sandwich, d'ailleurs tu ne crois pas que ça puisse arriver un jour. Il sait parfaitement ce que tu attends de lui et ça l'amuse d'en jouer. Mais t'es pas pressé, t'as tout le temps du monde. Apparemment, j'ai droit à une petite entorse dans mon régime... Sauf qu'apparemment, tu pouvais juste t'asseoir sur lui et l'embrasser dans son cou pour lui faire changer d'avis. Sa peau est couverte de frissons, tu t'amuses à explorer sa chair avec le bout de tes doigts. Camille t'embrasse enfin, glisse ses mains sous ton tee-shirt. Tu le laisses faire avec envie, plongeant toute ton attention sur lui. Tes mains s'occupent de lui enlever son chandail, même si vous risquez de vous faire prendre à faire ça dans la cuisine. Tu t'en fous, tu ne fais déjà plus partie des Eliots, ils peuvent bien aller se faire voir.

Notre relation a toujours été bizarre : il y a des jours où on s'entend bien, d'autres non. La, ça doit être le bon jour, j'ai autant envie d'elle, qu'elle de moi. Dois-je me laisser faire pour autant ou juste lui faire croire ? J'ai envie de m'amuser un peu, je sais ce que je vais faire, dois faire. Je sens que je vais bien rire. Ses mains enlèvent mon haut, je souris alors que j'en fais de même. Je jette un oeil à sa poitrine qui me rend rapidement fiévreux. Mes lèvres se posent sur sa poitrine, j'arrive à dégrafer le soutien-gorge. Peu importe qu'on me voit ici à faire ce genre de choses : après tout, je suis un Mather et c'est plus pour la réputation des Eliot que ça en cause, pas pour moi. Mes lèvres vont dans son cou, je la mordille légèrement.