Ça faisait un moment que t’avais réfléchis, il été arrivé dans ta vie par surprise, il t’avait adressé trois mot, un sourire et il avait totalement sauvé ta vie. Il été ton ancre. Tu couler, tu ne pouvais pas le cacher, tout couler autour de toi, surtout ta propre personne, ton corps tomber dans les profondeurs de l’océan sans réussir à respirer tu en été consciente et tu ne réagis pas, tu te laisser faire, emporter par les vagues et le courant, tu pouvais essayer de nager, de te débattre mais tu refuser de le faire, car ta seule envie été de voir ce qu’il y avait au fond du gouffre. Alors tu te laisser couler, jusqu’à en oublier ce que la chaleur de l’extérieur pouvait être. Et Blaise été là, beau et ténébreux Blaise, Blaise l’amour de ta vie, Blaise et son sourire, Blaise et son : on peut encore faire ce qu’on veut ce soir. Ce Blaise là, le tiens. Il couler aussi, vous le faisiez à deux et vous vous laissez couler jusqu’à en inventé ensemble une nouvelle sensation dans les abysses, c’était stupide, mais c’était à vous, c’était beau et bon, mais c’était trop. tu devait arrêter, te reprendre en main, il été ton acolyte mais tu ne l’aidait pas non plus. Tu te disais que ça ne servait à rien, pourtant il doit encore avoir de l’espoir quelque part. ce soir, tu lui avait demander de venir te rejoindre dans l’appartement que tu loué ici, entre ses valises que tu n’a jamais défait et les trucs qui traîner partout comme si un ouragan été passer ici. Les crises de folie qui te pousser à déchirer le papier peint et le lit défait été un signe d’une soirée réussite. Lorsque tu le vois sortir de sa voiture, ton corps palpite, ton sang bouillonne, sa simple presence avait le don de te rendre folle, la porte à peine claque tu laches un : « il faut qu’on parle. » que tu avais envie de suivre par un « déshabille-moi » mais niette, tu respires un grand coup. « Quitte moi. »


@BLAISE HOHENSTAUFEN

Je fume. Encore et encore. Je rigole, encore plus fort, une bouffée délirante, une sensation agréable, d'immortalité. J'ai besoin de plus. Je veux encore ressentir ses premières sensations que j'avais déjà éprouvé mais qui me semblait pourtant qu'un ennuyant souvenir à présent. Sur les toits avec quelques potes, nous admirons la vue, une soirée des plus banales à passer notre temps à sauter sur les tuiles, aimant incroyablement cette adrénaline qui se répandait dans mes veines. Chaque saut me donne une impression de voler, une sensation de pur liberté, je m'imagine pendant une faction de seconde en un oiseau, pouvant me rendre où je voulais, vivant comme jamais je n'avais pu. Puis mes pieds touchent la minuscule parcelle de béton, un instant je pense tomber, mais je me rattrape facilement, mon coeur bat la chamade et je meurs d'envie de m'y jeter. Dans ce vide si hypnotisant, dans cet océan de sensation. Mais pour le moment, nous restions sur un toit, fumant tranquillement tout en se racontant des histoires à la con, rigolant pour un oui, ou pour un non, cherchant toujours plus, toujours plus haut, on voulait voler. Sentir cette sensation de bonheur. Quitte à y laisser la vie. On s'en foutait. La jeunesse était faite pour s'engager dans ce genre de plan, tester, risquer sa propre peau, s'amuser, non ? Allongé, je reçois rapidement un message de Julia. Je me redresse et m'exécute, quittant mes amis qui avaient rapidement commencé à émettre le son du canard. Quelle bande de con. Je souris, et pars rapidement en direction de chez elle. Sur la route, je me surprends à me dépêcher, parce que c'est elle. L'excitation me gagne encore plus fort quand je l'aperçois à sa fenêtre, m'attendant sans aucun doute. Je monte les escaliers quatre par quatre, dépasse le seuil de sa porte et m'apprête à me jeter sur elle avant qu'elle ne m'arrête brutalement. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas pourquoi. Fallait-il vraiment qu'on parle ? Je tente de répondre avant qu'elle ne sonne finalement le gong. « Quoi ? » arrivais-je à peine à prononcer. « Dit pas de connerie. » dis-je en souriant finalement avant d'attraper sa main pour s'approcher de moi, de mon corps, parce qu'elle était mon aimant, la face la plus attirante qu'il soit. Je suis bien trop obnubilé par sa présence que je fais abstraction du reste. Tout ce que je veux en cet instant. C'est elle.

Passion, amour, tendresse, folie, tout été présent, tout été beau, tu ne t’ennuyais jamais quand tu été avec lui. Sa simple penser tu rendais heureuse, il te chambouler, mais ce n’est pas la vie que tu voulais. L’ivresse des soirées et l’excitation à chaque fois qu’il pose ses lèvres sur toi ne sont plus suffisante. Tu manquer d’air. Car tu te noyer, car l’océan dans lequel tu été en train de couler t’engloutis au point ou tu n’avais plus d’air. Tu allais finir par mourir de cette situation ou te perdre toi-même et il été hors de question que ça arrive. Alors il passe le seuil de la porte, et t’adresse ce sourire qui te fait fondre, de manière machinal tu lui réponds, mais toujours sur tes gardes, les bras croiser sur ton estomac. « On doit parler. » re-dit-tu en captant son regard, ses pupilles dans les tiennes, tu mets un tes mains devant toi pour mettre un périmètre de sécurité, mais la proximité qu’il y a entre vous, fait que tes mains sont posées sur ses pectoraux, ce qui change littéralement l’ambiance de la situation. Surtout qu’il est toujours aussi attirant, faut pas déconne à un moment, ressaisi toi Julia, merde. Tu ne veux pas lui faire du mal, mais tu es égoïste de le quitter, vous pourriez essayer de changer ensemble, mais est-ce qu’il a envie lui ? est-ce qu’il n’est pas déjà heureux comme ça ? t’en sais rien, tu sais juste que toi, tu n’es pas heureuse. « Je veux que tu me quitte. » pour que tu n’es pas à le faire, tu veux qu’il te quitte, lui. « J’ai l’impression que rien ne va droit dans ma vie, que tout est néant et indifférence. J’ai l’impression de tout faire de travers tout le temps et tout ça, tout nous, c’est tout autant le bordel. » tu montres le bordel autour de vous, tout ce qui été abimer dans cette pièce, c’était maladroit comme explication, mais c’était la vérité « Je sais plus qui je suis, ni ce que je fais, et je sais pas si je suis heureuse. » et j’ai rencontrée quelqu’un d’autre, dit le, dit le.

Rien que de la voir, de sentir son odeur, j'étais comme un fou. Et ce même si je l'avais vu la veille, le matin même où y'a quelques heures. Je me lassais jamais de la retrouver, de nous perdre pendant un temps, de nous retrouver ensuite, et que ce cycle se répète encore et encore. Le désir pointe le bout de son nez, et je prends ses mots pour une invitation, bien vite arrêté par sa main. Elle me repousse, et je ne comprends pas. « Mais de quoi tu veux qu'on parle ? » demandais-je en souriant, je ne prenais absolument pas ses mots en considération, à moins qu'elle me fasse une crise de jalousie pour un sms envoyé, je ne voyais pas d'autre solution. Je me contiens alors, faisant mine d'écouter ce qu'elle avait à me dire alors qu'en réalité je la visualisais déjà presque nue, m'attaquant à elle, la dégustant pour dîner. Son geste me rend encore plus désireux, parce qu'elle me touche, même à travers le tissu, je sens sa chaleur, je m’imagine la douceur de sa peau. Mais ses mots m'heurtent, pourquoi la quitter ? Je fronce les sourcils. Mes émotions se lisaient clairement sur mon visage, je n'avais jamais été très fort pour les dissimuler. Mais je n'étais pas inquiet, ce n'était pas la première fois qu'on se déchirait pour se rattraper. Un jeu malsain mais tellement bon quand ils nous arrivaient de nous retrouver. « He, Julia. » murmurais-je en cassant le périmètre qu'elle avait installé. Mes mains se posent de part et d'autre de son visage pour qu'elle me regarde d'avantage dans les yeux. « On est ensemble, c'est le principale, non ? » j'essayais de la calmer, peut être plus pour mon bien que le sien. Elle sortait un tas de connerie incompréhensible et superflue. « Si c'est le papier peint, on peut le refaire, t'es au courant ? » répondis-je en souriant, essayant de tourner en dérision ce qu'elle m'expliquait. D'un coup, elle m'avoue qu'elle n'est pas heureuse. Du moins qu'elle ne sait plus. Perplexe, je me recule, toujours en quête d'une réelle explication. « Qu'est-ce que.. t'es entrain de me dire ? » Mes mains quittent son visage, j'ai peur de comprendre ce qu'elle veut. Mais j'arrive encore à me convaincre qu'elle fait une crise, comme elle a l'habitude de faire pour un rien. Notre relation n'était pas toute rose, on se déchirait souvent pour se rabibocher. On se détruisait pour mieux se reconstruire. On se bouffait la vie. La passion nous guidait comme une lumière dans la noirceur de ce monde.

« De nous. » enfin, de toi, parce que c’est toi le souci, il n’était en aucun cas coupable. Ces prunelles, cette douceur, ce sourire, rien de tout ça n’était coupable, c’est toi la fautive. T’as même pas cherché en plus, c’est ça le pire, il t’est tombé dessus et d’un coup tu t’es sentit comme oppresser par ta vie actuelle, ce garçon qui n’a rien avoir avec Blaise, qui n’a rien avoir avec ton mode de vie actuelle t’as totalement chamboulé, et tu ne sais pas pourquoi ça t’affecte autant, mais ça t’affecte. Julia de d’habitude aurait déjà demandé à se foutre à poil et faire des choses sur ce matelas pourrie, pour finir sur un épisode d’une série drôle sur netflix avant de commander une pizza, rien de plus, rien de moins. Un amour léger et passionnel qu’elle partage avec sa lumière, son soleil, son Blaise. Il passe ses doigts sur tes joues et ce simple geste avait le dont de te rendre folle, mais tu devais le faire, lui dire, limité les dégâts. « Je m’en fou du papier peint, Blaise. » dis-tu en essayant de capter son attention, il pense à autre chose, il a la tête ailleurs, il a surement déjà bue ou fumer quelque chose avec ses potes et ça te rendait folle. Tu voulais changer ça, tu voulais le changer lui, et toi, et tout le monde, mais tu ne peux pas Julia, merde. « Je veux te dire… je veux te demander de voir la situation comme moi je la vois. Toi et moi, nous, ce qu’on est et ce qu’on a, c’est n’importe quoi. On s’aime, mais on se détruit, on pense qu’avec l’amour et le temps les choses vont aller en s’arrangeant, puis on se détruit encore et on s’aime encore et on se promet d’être là, l’un pour l’autre pour toujours, mais rien ne change jamais. » on change pas, on change rien, on s’aime encore et on se re-disputera pour la même chose demain encore, alors comment faire ? comment arranger les choses ? Lui, cet inconnue, qui a fait 10 minutes dans ta vie peux changer les choses lui ? tu met un écart entre vous deux, les mains croiser sur ta poitrine, tu fuit volontairement son regard. Ce serai trop lourd qu’il te regarde, tout ce que tu as a lui dire serai trop lourd à porter, alors tu fuit, un peu partout, dans le coin en haut à gauche, puis en bas à droit, puis la porte d’entrée partout sauf sur lui. « Je veux me sentir de nouveau heureuse, de nouveau épanouie et ça fait longtemps que je ne lui pas avec toi. pourtant je sais que je t’aime et que tu es le seul que j’ai aimer aussi fort, mais Blaise, tu penses pas qu’on fait que se détruire ? »

De nous ? Mais de quoi elle pouvait bien parler bon sang ? Je perdais patience, j'en avais ras le cul du suspense qu'elle pouvait bien crée, je voulais juste que les mots sortent de sa bouche. Qu'elle me le dise. Qu'est-ce que j'avais bien pu foutre encore ? Jusque la, pour une fois, j'étais plutôt clean, du moins j'arrivais à le laisser paraître. Je cherche son regard, ses mots, son sourire mais je ne trouve rien d'autre que son air insatisfait. Elle me repousse, m'empêche de la toucher. Et à cet instant, je daigne enfin l'écouter, prêter un peu plus attention à ce qu'elle pouvait bien dire, après tout, je n'avais pas vraiment le choix. Quand Julia avait une idée en tête, généralement il était bien difficile de lui en défaire l'idée. Je soupire et l'entend dire qu'elle s'en fou du papier peint, que le problème était ailleurs. Qu'il me rejoignait. Son monologue ne résonne pas en moi, ça n'avait pas de sens. On s'était toujours accoutumé à cette destruction, à cette passion qui résonnait en nous. Cette lumière, ma lumière qu'elle représentait dans la tempête qu'était ma vie. Je ne pouvais tout simplement pas survivre sans elle, sans lanterne dans le noir, il est connu qu'on ne va jamais très loin. « Arrête ton charabias, dis-moi. Putain. Juste dis-moi. » Je m'emporte, je n'en peux plus de ce qu'elle ne dit pas. Ose. « Qu'est-ce que tu veux au juste ? Hein ? Ah oui, tu veux une vie aussi pathétique que les plus grands ? Tu veux te réveiller dans le luxe et la beauté ? Je ne te suffis plus ? Tu m'as assez pompé mon énergie, c'est ça ? » Mon sang ne fait qu'un tour, je me recule d'elle et crispe la mâchoire, j'ai besoin de cogner, de me venger sur autre chose même si elle pourrait faire amplement l'affaire. J'ai peur soudainement qu'elle me laisse. Q'elle m'abandonne comme les gens font parfois pour leurs chiens. Je ne peux rien faire sans elle. Les pulsions de mon coeur s’accélèrent, ma respiration aussi, j'essaie d'attraper l'air, de la capturer parce que j'en manque cruellement. « Qu'est-ce que je ne t'apporte plus hein ? Je peux le savoir ? Depuis quand tu n'es plus heureuse ? Tu n'es absolument rien sans moi. » Je dérive complètement, je vois noir, rouge, bleu, une palette impressionnante de couleur défile devant mes yeux parce que je comprends. Je n'en ai pas envie, pourtant c'est inévitable. Elle ne veut vraiment plus de moi ?

Il a raison, dit lui. Mais t’ose pas, t’ose rien. Ton corps entier est sous le choc, tu ne sais pas lui annoncée, lui avouée, tu n’as pas envie de le voir malheureux, de voir son corps et son cœur se brisée, tu ne te le pardonneras jamais. Ce bordel, il est a vous, à l’effigie de votre amour, il représente la passion et l’ardeur qu’est fait votre relation. Il représente tout ce que vous avez donnez l’un pour l’autre, tu lui as donnée tellement de ta personne, tu aurais pu tout lui donner, ton corps servit sur un plateau d’argent, ton cœur accrocher à ses baskettes, tes humeurs à ses humeurs, ton sourire à ton sourire, tu n’oublieras jamais le son de vos cœurs battant l’un contre l’autre quand la terre c’est arrêter de tournée sur vous deux. Tu l’aimes. Mais ce n’est plus suffisant. « C’est pas du charabia, c’est ce que je ressent. » tu poses tes mains sur ta tête, frottes tes yeux et reprend un peu de courage, il doit en rester quelque part, sous tes godasses ou dans le fin fond de ton ventre, creuse un peu tu peux en trouver. Parce qu’il commence à s’énerver et tu commences à perdre tes moyens et très bientôt il tapera dans le mur ou dans ta valise et tu ne pourras plus te servir de ton corps pour le consoler. Car ce soir, tout ce termine. « Je vais rentrée chez moi, aux Etats-Unis. » tu avales ta salive, fix le sol, aller Julia. « Et tu vas m’oublié, passé à autres choses, et je ne serai plus qu’un souvenir parmi tant d’autre. » tu cales ton dos contre le mur, ce serai bien que tu arrives à y croire, même juste un peu. Mais rien à faire, même toi tu n’y crois pas, tu sais que tu vas continuer à le hanter, cette ville entière est à vous, chaque endroit, chaque morceau de musique, chaque restaurant bon marcher merdique le rappellera que tu t’es tiré, que t’as quitté le navire, que tu l’as laissé lui et sa merde. Et ce sera toi Julia, l’ouragan. Celui qui ravage des gens, des cœurs, des espoirs, pourquoi tu lui fais ça ? « C’est bien ça le souci, je ne suis rien sans toi. et je ne serai jamais rien, je suis destinée à te suivre jusqu’à la fin de ma vie ,sans échappatoire, sans lendemain. Et si tu me quittes alors je ne serai plus qu’un âme errante sur cette terre à la recherche d’une parcelle de ton âme à toi. » tu fuis encore, son regard, sa présence, la distance que tu as instaurer entre vous deux n’est pas qu’un distance, c’est un mur, le mur de la peine, le mur de désespoir, le mur qu’il n’a pas envie de franchir et toi non plus, c’est le mur des adieux. « Je veux rentrée chez moi. Je t’aime, je t’aimerais toujours, aujourd’hui et encore plus demain, mais je ne voit pas d’autre solution que de te quitter. »

Après quelques phrases pour surement me rassurer, elle crache enfin le morceau. Emportant avec elle, l'amour, le respect que j'avais encore et enfin mon coeur à présent humilié. Sur le coup, c'est un choc, je ne pensais pas qu'elle le dirait, je ne pensais pas jusqu'au bout que ce pouvait être réel, je ne pensais pas qu'elle en arriverait la. Mais qu'est-ce qui se passe bon sang ? J'ai l'impression que le temps s'arrête, même d'entendre les morceaux de mon coeur se fendre doucement, découpant l'épaisse cristal en quelques gros morceaux. Je manque définitivement d'air, ma bulle d'oxygène, ce qu'elle était à mes yeux, tout s'effondre. La frustration s'empare de moi, et je n'arrivais absolument pas à la gérer. Des idées me passent par la tête, m'embrouille, me donnent presque la nausée. Je réprime la tristesse, je ne pouvais qu'exprimer la colère, et c'est ce que j'allais faire. Mais par où commencer ? La douleur me transperce, et je ne me rabaisse pas à cette idée de la retenir, je savais qu'elle pouvait être têtue, que sa décision était prise. « Comment tu peux me faire ça ? Comment oses-tu ? » m'écriais-je en élevant la voix. Je tape un grand coup dans sa valise pour l'envoyer valser et mes mains se posent sur ses épaules. « Pourquoi ? Hein ? T'as rencontré quelqu'un d'autre, c'est ça ! » J'avais la haine, je la secouais comme pour attendre que cet acte puisse changer sa vision des choses. Je finis par la lâcher et subitement m'accroupis pour encadrer mon visage de mes mains. Je perdais tout, j'en tremblais presque. Ma drogue, tout comme un poison elle s'était insérée dans mes veines, j'avais besoin d'elle, sans elle plus rien n'avait de sens. Tout tournait autour de Julia. Ma vie. Je l'aimais si intensément, bien plus que le chocolat et les petits pois. « T'es vraiment une connasse. Tu n'as même pas le cran de me quitter. » Après un temps à essayer de réfléchir, je percute sur ce point. Je me relève alors, la fusille du regard, lève la main verre elle avant de la refermer subitement. « Dégage. » J'ai envie. Tellement de te faire du mal, mais tellement.

Pourquoi, hein, pourquoi ? Ses yeux sont remplis de haine, tu détourne ton regard. Impossible de l'affrontée, impossible de lui dire la vérité. Tu aimerais le prendre dans tes bras, le serré si fort que ça arrangerai tout, mais e serai inutile, tout ça est de ta faute, cette douleur est de ta faute, et tout ce que tu peux faire c'est le regarder souffrir. Tu restes à l'équart, les points serré, tu te tait, tu affrontes, tu subit, tu porte tes couilles, tu fais ce que tout être courageux ferait : tu le cache sous un tapis, tu le ranges pour que personne ne le voit jamais. Cette souffrance que tu ressent, cette amour que tu as perdu, cette histoire qui s'envole. Tu ne pourras plus jamais faire retour arrière, il ne te regardera jamais plus avec ses yeux, te sourire avec cette bouche, te toucher avec son amour, sans que tu ne ressente ce frisson de dégout qu'il rejette sur toi. « comprend moi.. » non, toi, comprend le, comprend que tu la poignardée, que tu lui a promis l'amour éternelle et que tu lui apprend finalement qu'elle a une date de péremption. Tu n'est qu'une menteuse. Il te regarde, tu le regarde, ses mot frappe dans ta tête comme un coup de poing, il t'aurais mis une droite ça aurait été la même chose, il te le demande, il l'a deviner, tu as rencontré quelqu'un d'autre Julia ? Dit le, dit le. Tu n'y arrive pas, alors tes yeux remplis de lare que tu as pourtant tant retenue dise oui, et tu secoue positivement la tête. « Pas comme tu le crois, je ne t'ai pas trompée, je n'ai rien fait avec lui. On s'est u et il m'a ouvert les yeux sur tellement de chose que.. » que j'en suis arrivée là, que je t'ai blâmer, que je met mon malheurs et mon mal être sur toi, que je ne veux plus avoir tes mots et tes mains mais les siens. Et encore pire : parce que je ne suis pas capable de te dire que c'est fini . « J'y arrive pas. » à te quitter, à te dire au revoir, à prétendre que sans toi ça ira mieux, j'y arrive pas. « Je suis désolée.. » mais ça n'arrange rien, rien du tout, ça n'attenue rien, c'est même prèsque hypocrite.

« comprend moi.. » Quoi ? Que je putain de bordel de quoi ? Je n'avais pas bien entendu, à croire qu'elle le faisait exprès. Comprendre quoi au juste ? Que j'accepte ? Et puis quoi encore ? C'est moi qui me faisait largué dans l'histoire, être de l'autre côté était forcément différent. Plus facile. Mon visage se déforme sous la colère que je n'arrive plus à contrôler, telle, si grande et grandissante était-elle. J'ai l'impression que le ciel me tombe sur la tête pourtant, une force venue d'ailleurs, du tréfonds de mes entrailles me donne envie de tout défoncer. D'absolument tout retourner dans pièce, d'imager la catastrophe, le bazar qui pouvait bien se dérouler dans ma tête. Le malheur, parce que je l'étais. A deux doigts de la frapper, je me retiens par une force inconnue et surtout inexplicable, attendant qu'elle dégage, qu'elle se tire enfin, qu'elle me laisse la pleurer, la désirer encore et encore. Je lui demande à tout hasard si elle a rencontré quelqu'un, mais n'espérai pas qu'elle y réponde positivement. Le coup de grâce. Et elle parle, ne s'arrête pas, mais que quelqu'un la fasse taire. Je n'en pouvais absolument plus, c'était insupportable. Au dessus de mes forces. Son hypocrisie. J'ai envie de crever. De rejoindre mon père. De m'enfoncer dans la terre, de me dissoudre. C'est trop. Beaucoup trop. Je suis submergé par la tristesse, et je ne sais même plus quoi dire. La bataille était terminée, la guerre aussi visiblement. Je renifle bruyamment. Je tombe plus facilement que je ne l'aurai cru pour le coup, mais je n'arrive pas à contenir le tsunami qui me ravage. Alors, je le laisse faire et me barre. Si elle n'était pas capable de le faire, moi, si. Sans même un au revoir, ni même un adieu. Tout se terminait sur ses mots et ma morve.