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I LOVE HARVARD
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    are we some strangers with some memories ? (louël)
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    Lien du postMar 10 Oct - 22:38
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    Louison était un petit génie mais elle ne pouvait pas non plus deviner certaines notions sans les potasser. Depuis qu'elle était en couple avec Ezio, les cours et les devoirs étaient mis de côté, lui valant quelques retards qu'elle se devait de combler au plus vite. Ainsi, alors que son homme était parti faire la fête avec une énième potiche, la Mather s'était obstinée à travailler de longues heures pour compenser le temps perdu. Aux alentours d'onze heure du soir, la blondinette qui n'avait pas pris le temps de se mettre en pyjama ni de se démaquiller était sortie de sa tanière, rejoignant la cuisine commune des Mather. En réalité, elle s'était dirigée en premier lieu vers le bar pour se servir un petit remontant. C'était trop pour ce soir, elle devait faire une pause, une sacrée pause. De toute façon, plus rien ne rentrait, elle était beaucoup trop déconcentrée par les activités de son petit ami sur lesquelles elle ne pouvait pas avoir l'oeil. Sirotant toute seule son mélange, elle aperçut et entendit quelqu'un se diriger vers elle dans l'obscurité. Par pur réflexe et du fait que sa famille trempait dans des affaires louches, elle recula jusqu'au plan de travail derrière elle et attrapa une lame de quinze centimètres qu'elle se dépêcha de brandir devant elle " Qui est là ? " lança-t-elle avant que la silhouette de l'inconnu s'avance totalement sous le luminaire qui éclairait la française. " Putain Raphaël, tu m'as fait peur, enfoiré ! " gueula-t-elle toute tremblante, aussi blanche que la neige. " Tu veux un truc à boire aussi ? Nuit de merde ? " demanda-t-elle en rangeant le couteau tout en se préparant de nouveau à recevoir quelques piques de son ex.  

    @Raphaël Castelli
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    Lien du postMer 11 Oct - 18:35
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    Charlotte & Raphaël

    ►Destroy what destroys you

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    T'avais enfin finir de taffer tes putains de cours de droit. Contrairement à ce que tu laissais croire, tu travaillais beaucoup, histoire de garder ta place à Harvard. Tu avais fait tout pour y rentrer et tu n'allais sûrement pas te relâcher maintenant. T'étais crevé, longue journée. T'avais besoin d'un ptit remontant, fallait que tu te détende après tout ce travail. Il était tard et contrairement à ton habitude tu n'était pas en boîte ou une autre chambre que la tienne et ta soirée s'annonçait chaotique. Après tout, une soirée rien qu'à toi ça pouvait pas faire de mal. Tu pris ton paquet et partis en direction du bar. En arrivant tu remarqua une silhouette dans la pénombre. Tu aurais préféré être seul, après tout, si tu ne lui parlais pas tu serais quand même tranquille. Mais tu remarqua que la silhouette était féminine alors tu avança vers elle, peut être que tu la connaissais?
    Lorsque tu approchas plus près, tu vis Louison armé d'un couteau, te menaçant Tu reculas d'un seul coup, c'était pas tous les jours que quelqu'un te menaçait avec une arme. Depuis ce qu'elle t'avait dit sur sa famille, tu comprenais sa méfiance mais elle était en sécurité ici, à Harvard.
    "C'est juste moi putain, c'est Rpah'! Range ça là!"
    Tu remis tes cheveux en place, te rapprochant d'elle.
    "T'inquiète calme toi, t'es toute blanche. Je pensais pas que notre dernière discussion c'était aussi mal terminée!"
    Tu rigolas en la regardant, son visage livide.
    Tu t'accoudas au bar quand elle te proposa un verre.
    "Ouais j'ai taffer, je me fais chier quoi. Et toi? Nuit difficile?"
    Tu pris un verre et allumas ta clope.

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    Lien du postMer 11 Oct - 23:45
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    Louison était sous tension ces derniers jours. Elle avait eu un coup de téléphone mystère de sa mère, lui apprenant qu'elle avait un frère quelque part, vivant autant dans l'ignorance et la déception qu'elle. Elle les maudissait autant qu'elle les aimait de l'avoir mise au monde. Sans eux, elle n'aurait pas rencontré toutes ces personnes magnifiques qui peuplaient sa vie actuellement. Cependant, elle ne pouvait pas oublier qu'ils avaient fait de sales choses, des choses les conduisant à être sous l'emprise de malfaiteurs en tout genre qui pourraient à tout moment se retourner contre eux et s'en prendre à la blonde. Ainsi, certains comportements paranoïaques étaient nés chez Louison, le moindre truc suspect la faisait réagir. De ce fait, en entendant et percevant une silhouette dans l'obscurité, elle n'avait pas hésité à dégainer un couteau pour se protéger d'un éventuel agresseur. Heureusement pour elle, c'était Raphaël qui était apparu dans la lumière. Bien évidemment, il n'avait pas perdu ses répliques acerbes, lui rappelant leur dernière conversation mouvementée. " Pffff " avait-elle répondu à ses insinuations avant de lui proposer un verre. Boire à deux, c'était bien plus fun. Sortant une bouteille de tequila du bar, elle l'ouvrit et en bu une première gorgée avant de la passer à son ex " On se passera des verres hein, c'pas comme si t'avais jamais partagé ma salive " lança-t-elle avec ses airs supérieurs tout en contournant le bar pour s'asseoir aux côtés du brun aussi épuisé qu'elle " Ouais nuit difficile, j'ai pris un peu de retard dans les cours puis y a un autre truc qui me perturbe mais je t'en préserverais " confia-t-elle en soufflant avant de s'accouder au bar et de serrer son visage entre ses deux mains. " Florence va bien ? J'ai plus de nouvelles d'elle, j'espère qu'elle me fait pas la gueule, je suis dépassée par pleins de trucs en ce moment... Elle... elle a décidé de garder le môme là ? " demanda-t-elle tout en sachant que Raphaël l'enverrait balader. Parler de sa soeur et de ses conneries n'avait jamais été sa tasse de thé. " Bois pas touuuuut ! Égoiste " lui cria-t-elle en lui dérobant la bouteille de la bouche " J'avais oublié à quel point tu étais un puit sans fond " plaisanta-t-elle en cognant son épaule contre la sienne.
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    Lien du postDim 15 Oct - 18:52
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    Charlotte & Raphaël

    ►Destroy what destroys you

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    La blonde te passa une bouteille de tequila en venant s'asseoir à côté de toi, plaisantant sur le fait que vous avez déjà partagez votre salive.
    "Et pas qu'un peu" dis-tu en rigolant
    Elle t'informa qu'elle passait une nuit difficile à cause des cours et qu'elle était en retard dans son cursus mais qu'il y avait d'autres choses avec lesquelles elle ne voulait pas t'embêter.
    "T'inquiète je comprends j'ai pris du retard aussi, à force de sortir tout le temps tu m'étonnes que j'allais pas être premier de ma classe mais bon, on se refait pas."
    Tu lui souriais, prenant quelques gorgés mais également quelques taffes de ta clope. Tu tendis ton paquet vers elle, pour lui en proposer une. Une nuit difficile sans clope, c'est pas une nuit difficile.
    La française serra son visage entre ses mains, visiblement épuisée de tout son travail. Elle te faisait de la peine à travailler autant, alors qu tu savais très bien qu'elle était brillante, bien plus que toi. Mais tu te demandais aussi pourquoi elle était en retard à ce point dans son travail. La blonde te questionna sur Florence et sur la chose qu'elle portait, tu n'arrivais pas à te ire qu'elle portait quelque chose de vivant en elle, cela t’était impossible. Tu serrais les points, penser à ça te rendais nerveux, plus que tout, aussi inquiet que possible à l'intention de ta sœur.
    "Ya rien à dire, elle en fera ce qu'elle veut" Tu ne voulais pas rejeter ton amie, mais tu n'étais pas prêt à en parler, Florence avait toujours été ta corde sensible. Tu bus une grosse gorgée de tequila avant que la Mather te l'arrache des mains en te traitant d'égoïste. Tu rigolas en écrasant ta clope. Tu savais très bien qu'au final tu te prendrais une bouteille pour toi tout seul. Elle cogna son épaule contre la tienne en plaisantant sur le fait que tu sois un puit sans fond. Tu haussas les épaules en souriant.
    "Des années d'entrainement, ça paye au final !"
    Tu attrapas une autre bouteille, du whisky cette fois et tu repris une grosse gorgé, montrant à ton amie tes capacités.
    "Au fait, tu peux me parler de l'autre truc qui dérange si tu veux, vaut mieux en parler que de ne rien dire"

    @Louison Chamberlain



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    Lien du postMar 17 Oct - 17:20
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    Louison ne se doutait pas que Raphaël aurait pu se calmer après leur dernière rencontre fracassante. Elle ne comprenait pas pourquoi, soudain, il se montrait amical. Ses explications lui avaient suffit ? Avait-il enfin tourné la page ? Dans tous les cas, elle le préférait largement de bonne humeur. Elle le reconnaissait là, comme à l'époque, drôle et taquin. La blonde n'avait pas hésité à se rapprocher de lui, plus confiante que dans la laverie. Elle partagea volontiers une bouteille de tequila avec le français, s'asseyant au bar à ses côtés, le regard abattu. Elle confia rapidement le retard pris dans ses devoirs, un point commun qu'elle avait apparemment avec le bon vieux Mather " Raaaah, t'es pas sérieux Castelli, tu veux la fessée ? " rétorqua-t-elle en sortant une cigarette de l'étui de Raphaël qui se montrait étrangement généreux " Merci " ponctua-t-elle avant de frotter son visage entre ses mains, la clope bloquée entre son index et son majeur. Elle quémanda ensuite le briquet du brun pour allumer sa cigarette, bifurquant rapidement sur le sujet Florence. Elle savait pertinemment que Raphaël ne s'étendrait pas là dessus et elle ne s'était pas trompée. " Oui, elle fera ce qu'elle veut... " glissa-t-elle en tirant sur sa cigarette, assez songeuse et inquiète pour son amie. Louison ne souhaitait pas creuser sur cette histoire et énerver son ami, oh ça non ! Pour la première fois depuis de nombreuses années, elle pouvait lui parler normalement, elle n'allait pas tout foutre en l'air maintenant. Voyant que Raphaël se déchaînait un peu trop sur la bouteille, la française le lui avait volé des mains, l'accusant de boire comme un trou et de ne pas partager. " Pffff, c'est du beau ! J'veux pas te voir crever d'un cancer de l'estomac, du foie ou d'autre connerie du genre. Je vais devoir me coltiner Florence toute seule après " s'énerva-t-elle en buvant à son tour dans la bouteille fortement entamée. Raphaël n'était pas sérieux, il venait maintenant de se jeter sur le Whisky. Louison lui avait alors fait de gros yeux mécontents, il la provoquait ou quoi ? Alors qu'elle allait le sermonner une fois de plus, le Mather l'avait tout à coup surprise en lui proposant de se confier à lui. La blonde ignorait si cela serait positif pour eux de lui parler de son histoire actuelle. Néanmoins, timidement, elle tendit le dos de sa main face au brun, lui dévoilant au passage le diamant qui entourait son annulaire " J'me suis fiancée Raphaël... Je me pose pleins de questions depuis. Est-ce que je ne me serais pas précipitée par exemple ? Est-ce que l'homme qui m'a fait cette demande ne se fout pas de moi en ce moment même pendant que je broie du noir... ? " lâcha-t-elle en camouflant sa main entre ses jambes et en n'osant désormais plus regarder son ex. " C'est juste que j'ai si peu confiance en moi... Ça m'énerve tellement. Si je ne me fais pas confiance, comment je pourrais lui faire confiance à lui ? Ce n'est pas non plus le mec le plus sage d'Harvard tu sais... Il est au dessus de moi, bien au dessus. C'est un riche, un fils de, un ... un gars qui aime les jolies femmes. Tu m'as bien vu, je n'ai rien d'exceptionnel physiquement. Je ne suis qu'une petite blonde toute sèche et emmerdeuse " balança-t-elle en se relevant de son siège pour se réfugier sur le canapé à l'arrière. Elle alluma alors la lampe d'appoint et écrasa son mégot dans le cendrier sur la table basse. " Excuse moi, j'aurais pas dû te dire tout ça, t'as pas à écouter ta connasse d'ex se plaindre et s'apitoyer sur elle même, fais ce que t'as à faire, je vais rester là un peu moi ... " termina-t-elle par dire en observant le couloir obscur, dos à Raphaël.
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    Lien du postMar 17 Oct - 19:36
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    Tu essayais d'être le plus gentil possible avec ton ex. Certes votre histoire c'était mal finie mais vous aviez parlés depuis et il était temps de passer à autre chose. T'avais pas oublié, mais tu le voulais, tu voulais oublier, tu voulais la laisser être heureuse et tu ne faisais pas parti de son bonheur tu le savais. Tu rigolais avec elle, comme au bon vieux temps comme auraient dit tes vieux. La blonde s'énervait contre toi, elle ne voulait pas que tu meures d'un cancer de je ne sais quoi. Tu rigolas parce que toi tu t'en foutais de mourir jeune, ça faisait partie de ton utopie tout ça, parce qu'en réalité tu t'imagine pas de futur, mourir jeune serait parfait, tu aurais vécu la meilleure partie de ta vie sans devoir affronter les conséquences, le rêve quoi. Depuis longtemps maintenant tu te refusais un futur. Elle rigola en disant qu'elle serait seule à devoir s'occuper de Florence, et tu te raidis. Jamais tu n'avais pensé à ça, laisser Florence seule. Tu la voyais, assise dans votre salon, seule. Tu bu une énorme gorgé de whisky pour chasser cette pensée de ton esprit. Et tu questionnas la française sur ses autres problèmes. La Mather te tendit timidement la main en guise de réponse. Tu la regardas bizarrement en souriant, tu ne comprenais pas ce qu'elle voulait te dire. Tu baissas finalement les yeux vers sa main et tu aperçu une bague à son doigt. Pour la deuxième fois de ta vie, tu te sentis vide, comme si on avait fracassé ton cœur à coups de marteau. T'avais l'impression que le temps s'était arrêté, qu’il n’y avait plus rien autour de toi. Tu détournas le regard et tu fixas le sol pendant qu'elle cachait sa main, te racontant toute l'histoire. Elle était donc fiancée. Au fond tu savais que c'était fini, et ce depuis bien longtemps. Mais c'était différent d'en avoir la preuve, juste sous ses yeux. Elle te fit part de ses interrogations, elle ne savait pas si elle ne s'était pas précipitée, si ce n'était pas trop tôt, s’il ne se foutait pas de sa gueule pendant qu'elle était là, en train de broyer du noir. Elle se sentait inférieur à lui, il était riche, il aimait les belles femmes et elle, à côté elle n’était qu'une petite chieuse fragile. Tu ne pus t'empêcher de lâcher un petit rire frénétique. Elle alla s'asseoir et te donna la permission de sortir, car écouter les plaintes de son ex c'était chiant après tout. A ces mots tu sentis ton sang bouillir, tu ne tenais plus en place. Tu attrapas une cigarette et l'alluma rapidement, tirant une taffe dessus avant de prendre la parole. Tu la regardais enfin dans les yeux, avec le regard le plus noir que tu pouvais lui offrir.
    "Tu te fou de moi là ? Alors je vais t'expliquer ça le plus clairement possible ok ? De 1, il te fait du mal il va s'en prendre plein la gueule par mon poing on est d’accord ? Petit 2 ! Je tiens à te rappeler une petite chose, moi je suis tombé amoureux de toi, oh oui follement amoureux et sans être narcissique, je suis bien riche et j'adore les belles femmes non ? Donc si t'additionne le tout on peut se mettre d'accord que t'a fait un miracle. J'ai jamais aimé personne bordel, jamais, juste toi. Pour moi ça veut déjà tout dire, t'es exceptionnelle rien que pour ça, demande aux autres conne là, qui veulent me faire changer avec leur merde. Et t'es loin d'être moche, t'es même l'une des plus belles femmes que j'ai vu de ma vie alors arrête de te sous-estimer. Je vais te poser une seule question et si tu réponds positivement alors tu sauras si t'as fait une connerie ou pas. T'es heureuse avec lui ?"
    Tu soufflas enfin, tirant une grosse bouffée de ta clope en regardant le plafond.

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    Lien du postMer 18 Oct - 14:13
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    Assise sur son canapé, à regarder le vide, Louison était au point mort. Elle n'attendait rien de Raphaël, aucun réconfort, aucun mot doux. Elle l'avait blessé par le passé, il avait au contraire le droit de lui mettre un vent et de l'abandonner à ses doutes, rien de plus. Mais alors que la blondinette broyait silencieusement du noir au salon, le français était venu se poser à ses côtés, lui délivrant un discours de malade. La jeune femme en avait des frissons, son regard jonglait entre les prunelles de son ex et sa bouche. Son accent, son français lui rappelait leur histoire d'amour et les ailes qu'il lui donnait auparavant. Avec Raphaël, il n'y avait jamais eu cette peur quotidienne de se sentir trahie. Certes, à l'époque, il était déjà plus que beau gosse et attirait de nombreux regards , mais il avait toujours été droit comme type. Peut être avait-il évolué depuis, depuis qu'elle l'avait quitté du jour au lendemain. Les mots de son ex lui frappaient en plein coeur, la déstabilisant et réveillant certains sentiments qu'elle avait tassé en elle, derrière de nombreux mensonges pour ne pas souffrir. Le speech du Mather l'avait laissé sans voix alors qu'il avait fini par l'interroger. Louison planait totalement, la bouche entrouverte, tiraillée par des pulsions primaires qui refaisaient surface et sa conscience de femme fiancée. Bordel, elle comprenait davantage pourquoi elle avait pu l'aimer. Raphaël était simplement capable de lui dire ce qu'elle voulait entendre, ce qui n'était pas toujours le cas d'Ezio. À moins qu'elle ne lui fasse une grosse crise... Muette, l'étudiante contemplait son ex, réfléchissant sérieusement à sa question. Oui, la réponse était oui. La plupart du temps, elle était heureuse aux côtés de son italien. Malheureusement, certaines fois, elle coulait comme jamais, comme ce soir. " J'suis heureuse oui, quand il agit pas comme un con pour me provoquer... Des fois je le trouve trop gamin, il se venge de choses si débiles mais puissance 1000. " avait-elle répondu en glissant ses pieds derrière ses fesses, se tournant vers le français avec un regard admiratif " Merci Raph' tu n'avais pas à dire tout ça, je ne le mérite plus... mais ça me touche énormément, un peu trop même " avait-elle ensuite murmuré en se rapprochant de lui tout en posant sa main sur son avant-bras dénudé " Tu es méga dangereux pour moi, tu le sais ça ? " lui avait-elle confié en le fixant toujours avec tentation " Parle moi de toi, aucune femme ne s'installe un peu dans ton coeur ? Je lui laisserais une place tu sais " finit-elle par concéder en riant modérément, encore bouleversée par cette vague de chaleur qui l'avait envahi.  
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    Lien du postMer 18 Oct - 21:09
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    Tu t’étais lâché, t’avais enfin tout dit, jamais tu n’avais été sincère avec quelqu’un, tu avais crié même, emporté par ton discours. T’avais envie de la remettre à sa place pour une fois, qu’elle se rende compte de ce qu’elle était, qu’elle ait enfin confiance en elle. T’avais peur d’avoir été un peu loin, tu ne savais pas quelle réaction elle aurait et franchement, tu t’en foutais un peu. Au moins t’aurais dit ce que t’avais à dire. La blonde te regardait, la bouche entrouverte, visiblement choquée par tes belles paroles. T’écrasais ta clope, les mains posées sur tes hanches en la regardant. La Mather venait de te répondre qu’elle était heureuse avec lui la plupart du temps mais qu’il faisait un peu trop le gamin des fois en lui rendant ses erreurs de façon trop poussée. Tu allas t’asseoir à côté d’elle, elle qui venait de glisser ses pieds sous ses fesses en te regardant de façon insistante.
    « Tu vas devoir lui en parler, un mariage ça se base sur la confiance, si tu lui fais pas confiance, y pense même pas » Tu la regardais, tu voulais être sûr qu’elle fasse le bon choix, pas pour toi, pour elle.
    Elle te remercia d’avoir été si gentil avec elle, te disant que ça l’avait touché, peut-être même un peu trop. La regarder comme ça te ramenait tellement de souvenirs, elle était toujours aussi belle, même aussi simplement habillé. Tu la regardais, heureux d’avoir allégé sa peine et de lui avoir fait plaisir Elle t’avait murmuré ces mots, posant sa main sur ton avant-bras, te procurant un frisson en te regardant toujours de façon insistante. Ton regard dériva de ses yeux à ses lèvres le temps d’une seconde avant de se reconcentrer sur ses yeux. Elle était fiancée putain, t’es ptetre un gros con mais pas à ce point. Tu essayais de fixer seulement ses yeux mais c’était vraiment difficile pour toi, ce n’était pas n’importe qui putain c’était Louison, merde, la personne qui t’attirais le plus ici.  Elle continua à te fixer en te disant que tu étais dangereux pour elle. Tu allais craquer d’un moment à l’autre et surtout de prendre une gifle monumentale. Tu détournas donc les yeux vers le sol, un sourire en coin.
    « Malheureusement c’est réciproque princesse »
    Elle te dit qu’elle aurait volontiers laissé une place à une future femme qui pourrait s’immiscer dans ton cœur en riant. Le problème c’est qu’aucune femme ne t’intéressait vraiment, Charlotte te plaisait assez, mais vous n’aviez pas ce genre de relation. Tu avais doucement ris, reprenant tes esprits. Tu la regardais à nouveau dans les yeux, ce qui ne t’aidait pas à voir quelqu’un d’autre qu’elle.
    « Pas vraiment, comme d’hab, tu me connais je vais un peu partout, je me promène mais je pose pas »




    @Louison Chamberlain


    [/justify]

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    Lien du postVen 20 Oct - 11:35
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    La française savait pertinemment que Raphaël avait raison, sans confiance, un mariage n'avait pas lieu d'être. Néanmoins, ce n'était pas la première fois qu'elle se confiait à Ezio sur ses craintes. Si elle le faisait une fois de plus, elle craignait de le perdre à tout jamais. Alors elle avait commencé à utiliser la technique du "je ferme les yeux", à contre coeur. " J'sais... mais il le prend très mal quand je lui sors ça, il paraît si sûr de lui, du genre, je n'ai rien à me reprocher. Je le crois, j'suis sûr qu'il me trompe pas mais il doit flirter à certains moments, juste pour flatter son ego. " lâcha-t-elle en haussant les épaules, commençant à se faire à cette idée pour le restant de ses jours. La demoiselle s'était ensuite réfugiée sur le canapé où le Mather n'avait pas tardé à la rejoindre, en tête à tête. Louison se plaignait à son ex et ce dernier était d'un immense réconfort, elle aura tout vu en l'espace de quelques mois. Raphaël avait été son premier amour et il lui était impossible d'effacer magiquement tout ce qu'ils avaient vécu. La blondinette l'avait alors remercié, affrontant son regard pour s'y perdre. Ses yeux étaient un miroir vers leur passé, elle s'y noyait et confondait à présent la situation actuelle. Elle n'avait pas eu peur de lui confier qu'il était probablement le pire objet de tentation sur cette Terre, jaugeant par la suite les réactions du brun. La flamme de leur amour sommeillait toujours quelque part, mais chez Louison, elle était désormais bien loin et inatteignable. Elle ne pouvait plus faire subitement marche arrière, embrasser son ex et oublier ce qu'elle avait avec Ezio. C'était trop tard, le destin en avait décidé autrement. Alors qu'un jeu de regard ambigu s'était immiscé entre les deux parisiens, Louison avait dérivé sur une éventuelle femme qui pourrait intéresser son ami. Il y en avait tellement des bonnes dans le coin. Néanmoins, elle adopta une moue choquée lorsqu'il lui confia butiné à différents endroits sans se poser. Furtivement, elle enfonça son poing dans l'épaule de Raphaël " Me dis pas ça !!! J'espère que tu étais pas comme ça à l'époque avec moi hein " s'échauffa-t-elle en se relevant tout en remontant sur ses hanches son jean troué aux genoux " Hé... tu viens on va se promener ? Comme à l'époque, où on traînait dans les rues de Paris à refaire le monde... " lui avait-elle doucement proposé en se dirigeant vers la sortie, bien motivée à prendre l'air avec ou sans son ex. Descendant les marches du perron, la blondinette avait jeté un coup d'oeil derrière elle et aperçut Raphaël. " La France te manque pas à toi ? " lui avait-elle demandé en emboitant le pas à travers Cambridge.  
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    Lien du postLun 30 Oct - 23:26
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    T'étais assis, tu regardais la blonde dans les yeux en l'écoutant te faire part de sa nouvelle vie amoureuse, un couteau s'enfonçant lentement à chaque mot qu'elle lâchait. Tu voulais aider ton ex, sincèrement et tu pensais en avoir fini avec elle, vraiment. Pourtant tu le voyais bien, que toutes tes idées utopique à son sujet n'étaient pas réelles et que ton cœur ne s'était toujours pas remis. Cela faisait tellement longtemps bon sang! Pourquoi, pourquoi tu ne pouvais pas juste oublier? Après que toutes ces pensées t'es traversées l'esprit en une seconde, tu te concentra sur la Mather. Lorsqu'elle parlait de ses doutes à son compagnon, celui-ci s'offusquait, sûr de n'avoir rien à se reprocher. Bien qu'elle le croit, elle n'avait aucun doute sur le fait qu'il aille draguer pour alimenter son égaux. Tu lâchas un profond soupir. Tu ne savais pas trop quoi en penser. Visiblement ce gars te ressemblait sur un point, ce n'était pas le mec le plus stable dans ses relations. Il ne l'aurait pas demandé en mariage si il ne l'aimait pas non? Toi tu ne le ferais pas. Et puis pourquoi essayer d'augmenter son égaux lorsqu'elle, elle est déjà là? Soit il est con, soit il ne se rend juste pas compte de ce qu'il a sous les yeux. La façon dont elle t'en avait parlé ne te plaisait pas du tout. Ce je menfoutisme t'énervait. Elle n'avait aucune raison de se résigner à toujours douter.
    "Wow. Je t'arrête tout de suite. T'as pas à laisser tomber. Sinon tu te retrouvas à 50 ballais, un gros port de mari qui drague des minettes de 20 ans et toi tu seras là, malheureuse. Je sais pas si il te trompe, si il drague d'autres meuf ou pas, je le connais pas ce type. Mais t'as pas à lâcher l'affaire comme ça ok? Tu lui en parle, que ça le soûle ou pas, jusqu'à ce que tu sois sûr de toi."
    Après lui avoir annonçé une chose des plus évidente à tes yeux -ton incapacité à avoir une situation stable-, la blondinette s'était laissée prendre par une moue choquée, et avait enfonçé son poing dans ton épaule. Tu rigolais, tu n'avais rien senti, rien du tout.
    "Aiiie, mon dieu je vais mouriiiir! Chamberlain, appelle une ambulance, viiite" Tu rigolais, faisant mine de mourir sur place.
    Après ta petite mise en scène qui t'avait fait bien rire, la Mather t'avais fait par de ses doutes, elle se demandait si tu avais toujours été comme ça, même avec elle. Tu avais explosé de rire, tu ne sais toujours pas pourquoi, le stress sans doute.
    "On ne change jamais vraiment, le diable n'est pas devenu diable, il l'a toujours été non?" Dis-tu, haussant les épaules, un sourire mesquin sur le visage.
    Elle se levait, en direction de la porte pendant que toi tu fixais le sol. Tu te sentais rarement triste, mais cette fois ci tu n'arrivais pas à en déterminer la cause. Tu cherche et tu te dis que c'est tout simplement parce qu'avant t'étais pas comme ça, et qu'elle devrait le savoir. Mais non, elle ne le savait pas, comme si elle ne se souvenait même plus de comment tu avais été avec elle et que c'est après tout ça que tout avait changé pour toi, tout. Elle te proposait d'aller se promener dans les rues, comme à Paris quand vous vous battiez contre le reste de la ville Tu souriais, ces doux souvenirs te remontant à l'esprit. Tu te levais, te remémorant vos batailles dans es rues de Paris. Vous geuliers, buviez, dansiez, comme des fous, vous étiez tous les deux; rien que vous deux contre le reste du monde. Elle descendait les marches du perron, avant de se retourner légèrement vers toi, te demandant si la rance ne te manquait pas. Tu sortais une clope, que tu casa dans le coin de ta bouche avant de lui répondre, lui en tendant une au passage.
    " Le pays me manque, Paris me manque, la bouffe me manque mais la vie que j'ai vécu là-bas n'existe plus pour moi et toi?"
    @Louison Chamberlain
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