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I LOVE HARVARD
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    On est là pour parler...n'est-ce pas ? (joanidas)
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    Lien du postVen 13 Oct 2017 - 0:07
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    ↔️ On est là pour parler...n'est-ce pas ? ↔️

     

    ► Feat Léonidas & Joan


       
     
    Je reçu un tape derrière la tête et mon premier réflexe fut ceci : « Hey !!! Non mais ça va là, oh… » Puis le deuxième fut de frotter l’arrière du crâne avant que je ne réalise que ça risquai de me décoiffer. Mais en aucun cas je n’avais fait mine de ne pas comprendre – ou contraire de comprendre – les raisons qui avait poussé Léonidas à me réprimander. Encore un de ses silences, de ses non-dits que lui et moi manions à la perfection. A la place je préférais me laisser guider par la nouvelle impulsion de Léonidas.

    Mon étonnement face à cette histoire de téléphone se marquait surtout par ma surprise de voir Leonidas prendre la décision de contrecarrer ses plans avec son grand-père : il se mettait à découvert et je ne pouvais que lui être reconnaissante de faire ce genre d’effort malgré les risques. Seulement une partie de moi ne pouvait s’empêcher de se demander : Pour qui les fait-il ces fameux efforts ? Pour moi ? Pour lui-même ? Pour Ilias ?? C’est avec cette question en tête que j’écoutais le grec m’expliquer pourquoi l’acquisition d’un nouveau portable devait être important. Ça et bien sûr, les conditions qui allaient avec…

    La première règle qu’il avait énoncée m’avait fait réagir. J’avais eu envie de protester en ouvrant la bouche, prête à parler mais je me rendis compte que je ne savais pas vraiment quoi répondre à cela. « Je ne dois dire à personne qu’il partage à nouveau mon lit… » Deux choses : la première, il a clairement décidé que notre relation passera par la case « sexe » et ce quelques soit notre statut ; la deuxième : il m’estime assez naïve pour parler de lui à tout le monde. Genre, moi ? La fille qui est caché l’existence d’un fils pendant deux ans, à toute personne qui me côtoyait ?? Bon okay, il y avait ma tante, et Lily qui avait toujours été mise au courant pour mon histoire avec Leonidas, puis pour la naissance d’Ilias…Concernant ce dernier, il y avait Charlie maintenant qui savait, Côme également, et la fameuse Summer que je croisais à la garderie tous les matins, et avec qui j’échangeais principalement sur nos gosses, et sur sa grossesse en cours – qui soit dit en passant lui allait très bien ! (je fais ce que je veux, si je veux lui lancer des fleurs, c’est moi que ça regarde !! ^^) – mais qui ne savait pas du tout si j’étais mère Célibataire ou en couple ou quoique ce soit d’autres de ce genre. Donc en tout, ça faisait 5. Cinq personnes qui en connaissaient plus que d’autres, mais seulement 2 aux mieux, qui aurait envie de savoir où j’en étais dans mes relations amoureuses…Et deux en qui j’avais entièrement confiance. Ma tante avait toujours été discrète et attentive avec moi, quant à Lily bah…c’était Lily : elle n’avait jamais été d’accord avec mes mensonges et le côté malsain de ma relation avec Leonidas. Mais en attendant, elle était la première à me dire que le grec avait le droit de connaitre l’existence de son fils au même titre qu’il avait le droit de savoir pour les menaces de son grand-père à mon encontre ou celle d’Ilias. Donc si jamais, elle devait être mise au courant, elle serait la première à me dire qu’il était temps que tout ceci s’arrange…enfin…en partie vu que le problème Sebastian Vasilis, lui, est toujours bel et bien présent.

    Tout ca pour dire que finalement, je n’avais pas eu le temps - ni la répartie de départ – pour répondre à la première condition émise par Leo. Ce dernier avait enchainé sur une nouvelle règle à respecter dans notre relation future, et pour celle-ci j’avoue qu’il était préférable que je me tienne à carreau en l’écoutant, ne serait que pour prouver que je prenais les choses au sérieux, et qu’il pouvait me faire confiance. Bon une part de moi avait envie de l’envoyer chier, parce que « HEY, depuis quand on me donne des ordres, bordel ?! »…mais la maturité et la responsabilité était de mise ** c’est aussi parce que tu sais que si tu ne respectes pas ses règles, tu peux dire adieu à tes cinq à sept ** BREF !!!! Troisième règle ? là, pas de problème, c’est limite si je n’en jubilais pas d’avance, enfin pour la première partie seulement ! Mater l’un de mes films favoris, c’est un cadeau ; me faire porter des robes achetées et choisis par Vasilis lui-même ?! Ca je le sens mal… suffisamment mal pour avoir encore envie de protester. Mais Leonidas avait du le pressentir vu qu’il insista sur ses mots qui annonçait la quatrième règle, au sujet de sa place auprès d’Ilias. Là encore, comme une sorte de maitre dans l’art du Yoyo, Le grec avait réussi à me faire regagner un comportement plus sérieux, moins enclin à la protestation. Il jonglait entre les règles sérieuses, et les règles pour son confort personnel, et moi c’est comme on mettait sur ON ou OFF entre chacune de ses règles : un coup je m’anime pour protester, un autre coup je me calme pour écouter.

    Et ce fut la dernière règle…apparemment. Je le regardais un instant sans rien dire, alors qu’il venait de me demander si j’avais des conditions de mon côté. La question n’était pas si compliquée en soit, mais elle méritait tout de même que je prenne le temps de la réflexion. Au vue de ses conditions à lui, il ne fallait pas que je me foire. Commençons d’abord par profiter de mon tour enfin venu pour faussement m’offenser de ses règles à lui…ou pas. « Alors tout d’abord : j’aurais bien voulu profiter de répondre à ta première regle tout à l’heure pour te dire que je n’ai jamais eu l’intention de te laisser à nouveau entrer dans mon lit, mais….selon ta deuxième règle, j’ai plus le droit de mentir alors...au temps pour moi, je laisse courir » Si CA, c’était pas une preuve qu’il pouvait me faire confiance ??? sérieux quoi, je fais déjà mes preuves en arrêtant de mentir sur le fait que j’ai envie de lui ! Y’a du sacré progrès ! « Pour la troisième règle, autant je suis super d’accord pour la première partie concernant un visionnage mensuel de Pitch Perfect…autant pour les tenus je me sens un peu…comment dire…à la fois sceptique et offensée. » Je fis mine de réfléchir en levant les yeux au ciel pour mieux répondre « je vais donc passer outre le fait que tu aurais pu, dans tes propos, insinuer que je m’habille mal et te répondre : Okay, pour les tenues, à condition que tu choisisses les chaussures qui vont avec…et que tu respecte une taille de talons qui n’excède pas 10 cm » quoi ?? je suis peut-etre pas une férue de la mode, mais j’ai toujours trouver les chaussures à talons superclasse et sexy…si j’étais à même de tout porter, je crois que j’en aurais des tonnes !! « mais je plaisantes pas Leo. 10 cm ou alors…pour toute talons qui dépassent cette taille, tu risque de me voir te les enfoncer la ou je pense » ** Ah bah voilà, Je te reconnais bien là, Grieve !! Enfin tu fais preuve de moins de soumission…ouf, j’ai vraiment cru que je t’avais perdu ** « Et pour finir, dernière condition : Si je dois avoir un nouveau téléphone, c’est moi qui le choisi !! Je veux pas n’importe quoi…il me faut un octo-core minimum, avec 3Go de RAM. Carte prépayé ou pas, hors de question qu’il ne me serve qu’à te téléphoner, sinon j’aurais l’air suspecte… » Avec un téléphone dernier cri, je n’aurais pas de mal – dans le cas où j’aurais quelques amis curieux - à faire passer ça pour un téléphone professionnel que mon patron m’aurait donner pour assurer les communications avec lui, ou des clients pour des assistances téléphoniques « Oh et bien sûr : c’est toi qui le paye… » j’ajoutais un clin d’œil à ce qui formait ma dernière condition, tout en souriant fièrement.


     


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    Lien du postVen 13 Oct 2017 - 22:01
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      Joan & Leonidas

       On est là pour parler...n'est-ce pas ?

       

        « Quoi ?! Tu m’as dit que j’avais le droit de faire tout ce qui me passait par la tête » répondit-il avec un grand sourire taquin. Leonidas ne souriait jamais de cette manière mais là, à la voir se frotter le crâne, c’était juste irrésistible à ses yeux. Joan avait toujours eu le don de lui tendre des perches pour mieux les regretter par la suite. Qu’est-ce qu’il y pouvait ?! Mise à part, pas grand-chose ! Là où il pouvait intervenir, c’était bel et bien sur les bases d’une relation à ses côtés. Enfin, il n’aimait pas le terme de relation car cela incluait bien trop de principe comme le fait d’appartenir à quelqu’un, de devoir rendre des comptes etc. Néanmoins, il ne pouvait nier une chose : l’attrait qu’elle exerçait sur lui était beaucoup trop fort. Même plus qu’il ne l’avait été à l’époque. Etait-ce la distance ? Le fait de l’avoir vu disparaître de sa vie ? Aucune idée et il ne souhaitait pas pousser la réflexion plus loin. Cela risquait de lui attirer bien plus de problèmes. Leonidas se lançait donc dans un monologue où il lui énonçait les différentes règles régissant leur nouvelle dynamique : pas de mensonge, de la discrétion, de la fantasy et surtout du temps. Du temps pour accepter qu’il y avait un gamin possédant la moitié de son code génétique. Un enfant qui tôt ou tard, poserait des questions sur lui. Il n’était pas prêt pour cela. Leonidas détestait les gosses, c’était au-delà de ses forces. Au bout de deux heures, il avait généralement envie de fuir le plus loin possible. Alors en aimer un, agir en tant que père ?! Pourtant, il savait ce qu’était une relation père/fils pour la vivre avec Chrystos. Ce dernier malgré un boulot éreintant avait toujours fait passer le bonheur de son fils en priorité. Certes, il n’y avait pas les câlins qu’offraient une mère, il n’y avait pas les gâteaux à la sortie de l’école. Non, lui, il avait eu le droit au match de basket, à la voiture de patrouille parce que son père ne pouvait pas venir le chercher. Tout était trop compliqué à ses yeux… Il n’était pas le père idéal, bien trop brisé, bien trop occupé à fomenter une vengeance sur un homme qui avait encore tous les droits sur son existence.

    Pourtant, il souhaitait prendre le risque de côtoyer Joan. Il fallait être honnête deux minutes : il était incapable de lui tourner le dos. L’insulter, la rabaisser, la pousser à bout : oui. Cesser de la voir : non.  « C’est bien de reconnaître les faits. Tu vois, on commence déjà à faire des progrès puisque tu ne nies plus l’évidence » lâcha-t-il sur un ton nonchalant, une lueur victorieuse brillant dans le fond de ses yeux. La troisième règle semblait lui poser problème et il lâcha sa main pour croiser les bras contre son torse, la toisant avec un sourcil arqué.  « Ne me tente pas, j’ai presque envie de te voir perchée sur des échasses ! En tout cas, cette condition n’est pas négociable ! » rétorquait-il en secouant la tête de droite à gauche pour appuyer ses dires. Un sourire amusé étira ses lèvres alors qu’il sentait la geek s’éveillait en elle.  « Carrément ?! Je pensais que tu allais avoir des conditions bien plus romantiques du genre : interdiction de coucher ailleurs que dans mon lit, que tu m’imposerais des discussions sérieuses ou des trucs de bonnes femmes… Non toi, c’est juste le téléphone qui t’intéresse ! Vénale » se moquait-il pour mieux la pousser vers le rayon téléphone haut de gamme de la boutique.  « Fais toi plaisir ! Tu as le droit de te prendre des accessoires… Tu as la nuit de libre ? » demandait-il l’air de rien. Quoi ?! Maintenant que sa décision était de la fréquenter à nouveau, il n’allait pas attendre trente ans avant de consommer les termes de leur contrat.
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    Lien du postMar 17 Oct 2017 - 23:46
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    ► Feat Léonidas & Joan


       
     
    J’aurais voulu mentir à Léonidas concernant mon envie de retourner dans son lit, mais malheureusement, afin de prouver ma bonne foi au sujet des règles qu’il m’imposait, j’avais opté pour la vérité toute nue. Et c’est presque si je m’en mordais les doigts !! « Rho ça va…disons que jusqu’ici je tentais d’être un peu plus subtile que toi. Être subtile, ce n’est pas nier les faits comme tu dis ! » C’est vrai non ? J’ai jamais dit clairement « non » ? Si ? Ouais, bon okay, j’ai peut-être joué à la fille désintéressée, mais j’ai envie de dire : HEUREUSEMENT !! Sinon on aurait fini par coucher ensemble dès le premier soir, et il aurait fini par encore plus m’en vouloir d’apprendre pour son fils caché, si je m’étais à nouveau immiscé dans sa vie, dans son intimité, pour mieux pour lui foutre un couteau dans le dos après !! Là au moins, la vérité était dite, et on était resté adulte ** pour mieux finir au lit quand même, nan ? ** Bah…disons que…comme j’ai dit : je ne dis pas non !

    Mais revenons-en à nos moutons, et plus particulièrement à MES conditions : j’acceptais avec un peu de scepticisme les robes, à la seule condition d’obtenir les chaussures qui allaient avec dans un premier temps : « Hey, c’est donnant donnant !! Je respecte ta règle sur les tenues, donc respecte la mienne pour les chaussures. Joue le jeu : 10 cm ou rien ! » Hors de question qu’il s’amuse à mes dépends, déjà que…quelque part, je suis sûre qu’il allait sans doute bien en profiter pour la partie habillage. Bon et pour mes autres conditions ?? Bah, y’en avait pas d’autres à part cette dernière : le choix du téléphone me revenait !! J’étais déjà là à expliquer mes raisons, sans me rendre compte de la tête surprise de Léo…apparemment il s’attendait à me voir jouer sur le côté romantique de notre relation. Forcément je me mis à rire à sa remarque : « Oh je t’en prie…on sait bien toi et moi que je ne serais pas crédible à vouloir jouer la carte du romantisme » déclarais-je faussement offensée. Intérieurement, je retenais le fait que OUI, j’avais effectivement besoin d’une part de romantisme dans ma vie…mais, je savais à qui je m’adressais, et je savais que… enfin…je n’étais pas le genre de fille qui donnait envie à un homme d’être romantique. Je ne me faisais aucune illusion là-dessus. Pour tout dire, je me demandais parfois ce que Léo avait pu trouver d’attrayant en moi. Mais à chaque fois que cette question m’avait traversé l’esprit, je l’avais chassé avec ardeur, car il était clair que JAMAIS cet homme ne me le révélerait…Alors autant faire croire que le romantisme ne m’intéresse pas, plutôt que d’admettre que je sais que je ne le mérite pas. « Coucher uniquement dans mon lit, serait d’un ennui mortelle….Surtout que mon lit n’est pas super top, alors !! Tant qu’à faire, autant couché à même le sol ! » lançais-je surtout pour m’amuser un peu de la patience d’un Léo qui se souvenait sans doute parfaitement de nos ébats fougueux qui nous avait amené à tomber du lit pour finir au sol, ce que l’on avait déjà bien sauvagement commencé. On entrait dans la boutique, et c’est comme si je me souvenais enfin que l’on était dans un lieu public ! J’arrêtais mon manège et surtout arrêtait de parler tout haut de nos habitudes sexuelles, pour mieux adopter un air sérieux, tout en jetant un œil expert sur les téléphones présentés ci-et-là sur des supports « Oh monsieur est grand Prince ! » me moquait alors qu’il parlait des accessoires à prendre avec… « Je te rassure, les accessoires souvent donné avec, quand on prendre le téléphone qu’il faut !! » lui déclarais-je alors que sa soudaine question me fit sourire en coin. Dure de rester de marbre quand on sait ce que cela implique dans la bouche de Léo « …j’ai pris mes dispositions, si c’est ce que tu demandes. J’ai laissé Ilias à ma tante, et…je ne bosses pas demain. » Avais-je sans lever les yeux d’un téléphone dont j’observais le descriptif en dessous. « Pourquoi ? » là, je relevais la tête pour le questionner avec un petit air espiègle dans le regard « Tu as un plan intéressant ?? » ** Mouais, mouais…fais la maline, mais j’ai comme l’impression que tu vas finir aussi liquide qu’une flaque d’eau, quand il aura exercé séducteur son pouvoir sur toi ! ** Hey, nan !! Je résiste, je suis une warrior !!!


     


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    Lien du postMar 24 Oct 2017 - 1:26
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      Joan & Leonidas

       On est là pour parler...n'est-ce pas ?

       

       La subtilité, c’était bon quand on ne connaissait pas la personne mais Joan n’était pas une inconnue à ses yeux. Il l’avait plus ou moins déjà testé pour ainsi dire.  « Tu peux y mettre autant de forme que tu voudras, personnellement je préfère appeler un chat, un chat » rétorquait-il avec un sourire en coin. Leonidas fut tout de même surpris par ses conditions. Il s’était attendu à ce qu’elle s’attarde sur certains aspects de leur contrat comme celui qu’il n’aille pas ailleurs. Certaines femmes aimaient se prendre la tête pour des questions de fidélité. Que devait-il en tirer comme conclusion ? Relation libre ? Ce n’était pas le genre de la maison, Joan l’avait habitué à autre chose. Peut-être considérait-elle qu’ils avaient fait le tour de la question et qu’à présent, elle souhaitait une simple relation charnelle pour le garder dans la vie de son fils. A nouveau, dans ses pensées, il venait ni plus ni moins de la prendre pour une prostituée. Il faut croire que sa rancœur continuait d’être tenace malgré toutes ses bonnes volontés.  « Il est vrai que tu ne serais pas crédible pour un sou… Mais je m’interroge sur le fait que tu ne demandes pas de relation exclusive » avouait-il car elle n’avait toujours pas relevé ce petit détail. Il était complètement dingue d’insister sur ça, lui, qui n’arrivait pas à se focaliser sur une seule femme . Etait-il devenu masochiste avec le temps ?  « Ne t’inquiète pas, je te prendrai dans toutes les pièces qui s’offriront à nous ainsi que dans toutes les positions possibles et imaginables… Je ne voudrais pas faillir à ma réputation » lâcha-t-il d’une voix traînante, se souvenant fort bien de leurs ébats fougueux. Il lui tardait d’ailleurs de se retrouver seul avec elle pour justement, savoir si oui ou non, les années avaient fait disparaître leur passion.

    Le lieux ne se prêtant guère aux confessions sexuelles, l’un comme l’autre jugea bon de revenir à des détails plus techniques comme le téléphone de mademoiselle.  « Alors choisis, je n’ai pas l’intention de rester là durant des heures » répondit-il surtout qu’elle n’avait aucun projet pour la nuit prochaine. Une information fort intéressante à ses yeux.  « Oui, celui de te faire crier comme jamais tu n’as crié de plaisir Grieve » murmura-t-il à son oreille pour mieux s’éloigner. [color=#40bb1a] « Mais pour cela, encore faut-il que tu prennes un téléphone. En parlant de téléphone, le sien se mit à sonner et Leonidas lui imposa le silence.  « C’est mon grand-père, je reviens...Tiens, prends celui qu’il te faut » dit-il en lui tendant machinalement son portefeuille pour qu’elle puisse utiliser sa carte. Puis, il décrocha le téléphone pour saluer son parent en grec, sortant de la boutique pour passer son appel tranquillement. Il valait mieux ne prendre aucun risque. La conversation fut désagréable au possible mais il s’y plia avant de raccrocher. Au même moment, Joan sortait de la boutique et il l’attira à lui pour l’embrasser d’un baiser qui n’avait rien de romantique mais plus un besoin d’assumer pleinement une désobéissance complète.  « Tu as tout ce qu’il te faut ? » demande-t-il après coup en la relâchant. Il n’allait quand même pas s’excuser de l’avoir embrassé ?! Certes, c’était une impulsion dictée par la colère mais aussi par l’envie de goûter à nouveau à ses lèvres.
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    Lien du postDim 29 Oct 2017 - 22:57
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    ► Feat Léonidas & Joan


       
     
    En gros, c’était peine perdu pour jouer à la subtilité avec Léo…et dans le fond, il avait raison, je m’étais époumoner pour rien vu que je savais déjà que lui et les formes, la décence, et les convenances, ça ne faisait pas bon ménage. C’était peut-être aussi cela, qui m’avait séduit en lui quand on y pense : on s’était rencontrer la première fois à une soirée mondaine ou je devais faire semblait de jouer à la princesse ou à la bourgeoise – soit carrément pas un rôle pour moi – et lui, avait réussi à me mettre plus à l’aise en me prouvant qu’on pouvait être bourge et rustre, du moment qu’on s’assumait. Et comment dire : Léo s’assume CLAIREMENT !!

    Léo s’était étonné de mon manque total de condition en ce qui concerne son attitude romantique à adopter ou non avec moi, et je commençais à lui dire que je n’étais pas suffisamment crédible pour établir ce genre de règle avec lui. Normalement, il devait se contenter de cette réponse, mais il me surprenait à s’interroger encore sur la question. Qu’attendait-il exactement ? Que je lui avoue que je préférerais être comme toutes ces femmes qui se disent heureuses et comblées parce qu’elles ont trouvé le mec idéal, loyal et fidèle ?? Il veut que je lui dise qu’il est coincé avec moi, et qu’il risque perpette ? Je secouais la tête, parce que même avec toute la volonté du monde, je savais que ceci n’arriverait jamais…j’avais arrêté d’espérer que ce genre de chose m’arrive, alors en plus avec Léo ?? C’est plus que du rêve. Une belle utopie, ouais ! Je me tournais vers le grec avec sérieux et décidait d’être franche avec lui : « Parce que tu me l’aurais donnée ? Cette relation exclusive ? » Lui demandais-je sans sourciller « On sait très bien tous les deux que la réponse, c’est non….alors pourquoi j’irai te demander un truc que tu ne feras jamais pour moi. » A la place, je préférais croire intérieurement qu’il s’amuserait suffisamment avec moi pour avoir de moins en moins envie de passer la nuit avec une autre…une fois de temps en temps avec celle qu’il appelait sa tigresse ? Jusqu’à une fois par mois ? Puis par an ? ** T’es pitoyable ma pauvre….** C’est clair…moi-même, je le pense aussi : je suis à la fois pitoyable de penser que je vaux mieux que l’autre, de la même façon que je suis pitoyable au point de penser que Léo arrivera à tenir plus d’un an avec moi….

    Je secouais la tête discrètement pour chasser mes pensées, et préférait m’intéresser à quelque chose que je maitrisais bien plus que ma vie amoureuse : Les Smartphones. J’étais en train de me moquer gentiment du grec, tout en jouant avec sa patience pour voir ou cette conversation mutine nous mènerait, mais quand il s’approcha de moi pour me murmurer quelques mots à l’oreille, il m’était devenue difficile de jouer les impassible. Tout mon corps frissonna à l’idée de pouvoir enfin recrier son nom comme il me le suggérait. J’allais lui répondre mais son téléphone me coupa carrément, surtout quand il m’annonça qui l’appelait. Mon regard se faisait soudain moins assurée. On pouvait lire la crainte, bien que tout le but de cet achat de téléphone et de ses conditions étaient justement fait pour ne plus avoir peur d’une représailles de Senior Vasilis, n’est-ce pas ?? Je me sentais idiote d’avoir autant la flippe qu’il ait déjà compris notre stratagème à Léo à moi, alors qu’il y a quelques minutes à peine, je jouais les aventurières avec Léo, prête à braver tous les risques. Pauvre fille…

    Je laissais le grec aller prendre l’appel à l’extérieur, pendant que moi, je flânais machinalement dans le magasin, tentant de m’intéresser à un téléphone alors que mes pensées allaient vers ce coup de téléphone. Je ne pus m’empêcher de jeter quelques coups d’œil vers l’extérieur pour observer Léo, et finalement, je décidais de faire confiance à notre destin et de me concentrer sur l’achat du téléphone. Quand je sortais enfin du magasin, Léonidas raccrocha. Je le vis se tourner vers moi, et alors que j’allais brandir mon sac pour lui montrer que j’avais trouvé mon bonheur, le grec me surprit en s’avançant vers moi pour m’embrasser avec empressement et fougue. J’avais gardé les yeux ronds comme des billes, encore sous le choc, bien que je ne reste pas vraiment stoïque face à ce baiser. J’y répondais avec facilité, retrouvant bien vite mes marques à l’embrasser…. Il se recula en me laissant encore plus surprise par la suite, me posant une question somme toute banale, comme si rien ne s’était passé. Il ne me fallait pas longtemps pour comprendre que tout ceci avait un rapport avec le grand-père. Léo évacuait, s’était décharger dans ce baiser…mais il se débarrassait de quoi en fait ? D’une frustration, d’une responsabilité ? Il avait simplement envie de dire merde et déjouait l’autorité en m’embrassant pour se prouver que c’était toujours lui qui menait la danse et pas Sebastyan ? Je ne savais pas trop ou cela nous menait…la seule chose que je savais, c’était que ce baiser faisait remonter des souvenirs, une frustration bien trop longtemps gardée de mon côté, et je ne savais combien de temps j’allais tenir avant de céder à la tentation Léonidas Vasilis. « Je…j’ai tout ce qu’il faut. Et toi ? Tu as ce que tu veux ? » Lui demandais-je avec sous-entendu…avait-il eu ce qu’il voulait en m’embrassant ?


     


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    Lien du postMar 31 Oct 2017 - 22:06
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      Joan & Leonidas

       On est là pour parler...n'est-ce pas ?

       

       La question était épineuse. Lui aurait-il donné l’exclusivité si elle le lui avait demandé ? Oui et non. Leonidas n’était pas un homme à s’enfermer avec une seule femme mais il n’était pas non plus un coureur de jupon. En règle générale, il avait tendance à coucher avec les mêmes femmes. Il avait eu plusieurs sexfriend. Des amantes qu’il avait délaissé au profit de Siloë. Une erreur qu’il n’était pas prêt de recommencer même pour les beaux yeux de Joan.  « Toujours ce même discours n’est-ce pas ? Je vois que tu n’as toujours pas évolué dans ta façon de te percevoir » préféra-t-il répondre en arquant un sourcil. Déjà, à l’époque, il avait senti chez elle, un manque de confiance, presque un besoin irrépressible de se refuser le droit d’être heureuse. Joan semblait être persuadée qu’elle devait expier un crime. Du moins, c’était toujours comme cela qu’il avait ressenti les choses grâce à ses connaissances en matière de profilage. Pourquoi ? Il n’en savait par contre, rien du tout et il n’avait jamais creusé dans sa vie. Une erreur car peut-être se serait-il rendu compte plus rapidement qu’elle n’était pas celle qu’elle prétendait être.  « Mais pour te répondre, peut-être que je te l’aurais donné cette exclusivité… Dommage, tu ne m’as rien demandé donc j’en conclue que nous sommes libre d’aller voir ailleurs » lâcha-t-il avec un ton légèrement plus refroidit, voire menaçant. Le grec cherchait avant tout à lui faire passer un message : Ouvre les cuisses pour un autre homme que moi et il t’en cuira. Oui, c’était injuste : il ne tolérait pas ce qu’il se permettait de faire mais qui a dit que la vie était juste ?!

    Le coup de fil de son grand-père le rappela à l’ordre mais également à la réalité. Joan n’était pas le bon choix. C’était risqué, stupide seulement, il n’en avait cure. Pour une fois, il n’avait pas envie de se voiler la face ni même de se priver de quoique ce soit. Il la désirait, il avait envie de passer du temps avec elle. Cette femme était certainement un nid à emmerdes mais qu’importe : il était ferré. La conversation fut assez rapide dans le sens où comme d’habitude, Sebastyen aboyait ses ordres, menaçait ou réprimandait le grec. Une routine somme toute agaçante mais qui avait le don comme à chaque fois, de faire faire un looping à ses tripes. Encore combien d’années avant qu’il puisse mettre cet homme à terre ?! Il en avait assez d’avoir peur, assez d’être la proie. Alors, quand il raccrocha et croisa le regard de Joan, il fit ce qui lui passait par la tête : il l’embrassa. Un baiser qui n’avait rien de romantique. Un baiser pour s’affirmer, pour déjouer le coup du sort. Joan eut comme une légère hésitation avant de répondre à son étreinte et quand ce fut le cas, il grogna d’envie. Ses lèvres, son corps contre le sien… Bon sang, il dut faire appel à tout son selfcontrole pour ne pas se donner en spectacle. A la place, il la lâcha et se recula d’un pas, enfonçant ses mains dans les poches de son pantalon.  « Pas encore… mais je compte bien l’obtenir très rapidement. Rentrons » dit-il avant de siffler un taxi. Gentleman, il lui ouvrit la porte pour mieux la laisser monter en premier. Puis, il donna l’adresse de son appartement.  « Si tu as faim, je peux toujours te cuisiner quelque chose » reprit-il la parole. Il se souvenait encore de toutes les fois où il avait cuisiné pour elle. Des moments qui avaient souvent terminé par une étreinte torride sur le plan de travail.
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    Je ne savais pas vraiment quoi répondre à la remarque de Léonidas : il semblait peu étonné de ma réaction, et pourtant, malgré cela, son ton s’était refroidit, comme si mes propos n’avait pas été ceux qu’il avait attendu. Pour ma part, j’avouais ne pas le comprendre...en fait, je finissais par me dire s’il n’était pas déçu de mon manque de possessivité ou mon manque de volonté quant à une relation entièrement exclusive. ** Peut-être que c’est vraiment le cas ? Qu’il est déçu ? ** NNNNAAaaannnn, impossible. On parle de Leo : Monsieur je ne m’engage pas avec une femme, alors dans une relation exclusive, n’en parlons pas ! Si ça se trouve, c’est même un test de sa part ?? Genre il réagit à l’inverse, me donnant l’impression d’avoir envie de cette relation exclusive, juste pour être sûre que MOI, je ne vais la lui faire à l’envers en lui disant tout d’un coup que c’est ce que je veux aussi ??! Depuis le début je n’arrête pas de lui dire, que je ne le force en rien, qu’il n’a rien à me devoir, ni à moi, ni même à mon fils…et ça sous-entend aussi, pas de statut officiel de couple, n’est-ce pas ?

    Rho mais pourquoi c’est a la fois si simple de comprendre ce mec qui est la franchise (et le manque de tact) incarnée, mais aussi super compliqué à comprendre quand il s’agit de décrypter ce qu’il ressent… ** Et c’est toi qui dit ça ? C’est carrément la caisse qui se fout du cageot !! ** Ouais bon, c’est vrai que je ne suis pas plus facile à décrypter en soi, non plus….Qui se ressemble, s’assemble comme on dit ! Enfin bref, il en reste tout de même qu’il faut que je lui dois apparemment une réponse sur ce point : est-on libre d’aller voir ailleurs ? « Léo, tu m’as toi-même dit qu’à un moment donné tu serais obligé de fréquenter d’autres femmes pour satisfaire ton grand-père alors…je suppose que oui, on est libre d’aller voir ailleurs ! » Je n’ai pas vraiment d’autorisation à lui donner par rapport à cela ! ** Et lui ? A-t-il une autorisation à donner par rapport à tes autres fréquentations ? ** NAN !! Déjà parce qu’il n’y a pas d’autres « fréquentations », mais aussi parce que…bah...parce que…Parce que Merde, après tout : je fais ce que je veux de ma vie. Lui il ne s’en privera pas de son côté…il a déjà sa foutue tigresse en plus de moi. ** En attendant, tu l’as refroidit **…Nan, pas moi…son grand-père. Ce coup de téléphone, ni lui ni moi ne voulions l’entendre apparemment…

    Une fois sortit de la boutique avec mon téléphone et mes accessoire en mains, je fus à nouveau surprise par la réaction de Léo. Je connais sa spontanéité, mais cette dernière ne s’est jamais vraiment manifestée dans une place publique jusqu’ici !! Alors forcément, je me dis que tout ça a un rapport avec le coup de fil de son grand-père et sa frustration…mais je dois bien reconnaitre que ce baiser, quelle qu’en soit la raison, ce baiser faisait renaitre tout un tas de chose en moi, m’électrisant de la tête au pied. Pas étonnant donc que j’étais encore toute retournée quand Léo m’expliquait qu’il n’était pas encore certain d’avoir obtenu tout ce qu’il voulait, mais qu’il l’obtiendrait rapidement…j’étais encore plus retournée quand il associa ces mots avec ce simple « Rentrons » qui me donnait l’impression que ce qu’il voulait, c’était moi, chez lui…Je me mordis la lèvre inférieur tout en fixant celle de Leo que j’avais encore la sensation de gouter sur mes lèvres, avant de murmurer un fébrile « okay… » Qui eut même beaucoup de mal à sortir de ma bouche…

    En entrant dans le taxi, je cherchais par-dessus tout un moyen de me calmer et soupirait un grand coup quand Léo renseignait son adresse au chauffeur, puis il reprit la parole à mon intention, l’air de rien. « Je suis affamée… » Déclarais-je simplement, avec un ton qui pouvait mettre le doute quant u sens premiers de mes mots. Car oui, j’étais affamée : Mais je ne parlais pas forcément de nourriture. Je dus donc me faire violence pour ne pas chercher un rapprochement dans cette voiture qui nous ramenait chez lui, me rappelant sans cesse qu’il fallait se montrer discret en public, juste au cas où... Mais bon sang, que c’était dur après avoir à nouveau gouté aux lèvres de Leo, et à la chaleur de son corps contre le mien...Putain, Grieve, on se calme !!! « J'ai toujours adoré ta cuisine…C'est pas dur quand on sait mes talents de cuisinière à moi... »


     


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    Lien du postLun 13 Nov 2017 - 21:20
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      Joan & Leonidas

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       Contrarié, ça il l’était ! Sa réponse n’était franchement pas celle qu’il attendait. Ainsi, Joan comptait réellement jouer la carte du couple libre ?! « Cela n’a pas l’air de te chagriner Grieve. Je vais finir par croire que tu as bien changé durant ces années d’absence » lâcha-t-il sur un ton nonchalant. « Tu sais, tu me l’aurais demandé, j’aurais fait en sorte de trouver une solution pour les brebis de mon grand-père mais tu as raison, pourquoi perdre de l’énergie là-dedans puisque nous sommes libres » ajouta-t-il avec ironie. C’était archi faux, personne ne lui dictait quoi faire -en dehors d’une seule personne ; mais il avait toujours ce besoin presque malsain d’être blessant avec elle. C’était plus fort que lui car le grec avait un gros défaut : il était rancunier. Et puis, c’était sa façon bien personnelle de garder une certaine distance affective avec la belle brune. Comme s’il sentait le vent tourner, Sebastyen l’appela et Leonidas sentit presque des sueurs froides le saisir. Qu’est-ce que lui voulait le vieux cinglé ?! Il dut sortir pour prendre l’appel, garantissant une certaine confidentialité à ses propos. L’appel fut assez bref mais toujours autant désagréable si bien qu’une fois son smartphone dans la poche, il se saisissait de la belle Joan pour l’embrasser. Une façon comme une autre d’emmerder son grand-père mais aussi quelque part, d’y trouver un certain réconfort. Il s’en voulait de l’associer à une telle sensation agréable mais qu’importe, il faisait que des conneries depuis qu’il l’avait revu. A présent, il n’avait qu’une envie : rentrer chez lui et profiter enfin pleinement de leurs retrouvailles. Cela faisait trop longtemps qu’il se retenait à sa présence. « Alors je vais te rassasier… Cela m’ennuierait d’être un mauvais hôte » répondit-il avec un léger sourire en coin pour mieux se tourner vers la vitre pour observer le défilement des façades d’immeubles. Son comportement n’était pas vraiment celui d’un homme prêt à sauter sur la créature assise à ses côtés mais ils étaient en public et monsieur ne se donnait jamais en spectacle. Il valait mieux pour eux qu’il garde une certaine distance. « Je suis étonné que ton fils soit encore en vie avec tes talents de cuisinière. Je me souviens de la seule fois où tu avais voulu me faire un diner romantique. Non seulement, c’était atroce mais dans ta maladresse, tu avais failli mettre le feu à ton appartement » se moquait-il en tournant le regard vers elle. Il y avait une certaine étincelle malicieuse dans le fond de son regard, signe qu’il ne cherchait pas à être blessant mais simplement taquin. « Par contre, tu as toujours été très douée pour soigner tes desserts » termine-t-il par dire. La route fut assez rapide à son appartement et le « couple » se retrouva au pied de son immeuble en moins d’une dizaine de minutes. « Entrons » dit-il en la poussant dans l’ascenseur. Encore un peu de patience se dit-il tandis qu’ils montaient en direction du dernier étage. A peine la porte franchie de son appartement qu’il la plaquait contre celle-ci pour l’embrasser passionnément. « J’ai cru que j’allais te sauter dessus dans ce taxi » lui confia-t-il alors que déjà ses lèvres partaient à la conquête de son cou.
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    Lien du postLun 20 Nov 2017 - 23:02
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    ► Feat Léonidas & Joan


       
     
    Je ne tomberais pas dans le piège tendu par Leonidas : Non, je n’irais pas lui avouer que je souhaite une relation exclusive, parce que je ne veux pas l’entendre me dire après coup que j’étais comme toutes ces autres femmes à qui il tendait une main alors qu’elles, elles lui prenaient le bras ! Je sentais déjà poindre les remarques du style « Tu ne me changeras pas, je suis pas un mec qu’on case » ou encore « c’est pas parce que tu as un mioche qui possède la moitié de mes gênes que cela signifie que je te dois quelque chose… » Non, vraiment. Je ne voulais pas de tout ça…parce que cela n’aurait fait que me rappeler que je ne suis digne de personne ; que je mérite aucune histoire d’amour romantique à souhait où l’homme se rend soudain compte qu’il est lui aussi amoureux de la femme, et qu’il a besoin de l’entendre lui dire qu’elle l’aime pour mieux avouer ses sentiments…ça n’arrivera pas.

    Je préférais donc ne rien et faire mine de ne pas avoir capté les dernières paroles de Léo, préférant me concentrée sur l’achat du téléphone, pour mieux oublier l’appel du grand-père qui avait sonné l’alerte. Après une conversation de ce genre et l’intervention de Sebastyan au téléphone, personne n’aurait pu me prédire de ce qui allait arriver ensuite. En tout cas, moi personnellement, je n’ai rien vu venir de ce baiser. Il était à la fois surprenant et …oh mon dieu qu’il était temps qu’il arrive ! Depuis ce fameux soir au Laos, où l’espace d’un instant, j’avais laissé parler mon cœur plutôt que ma tête, j’avais secrètement rêvé de pouvoir ressentir à nouveau les lèvres du grec sur les miennes. Et malgré le fait qu’aujourd’hui, on s’était mis d’accord sur une relation – pas banale, mais relation quand même – ce baiser semblait encore si irréel. Comme si…comme si je n’y avait pas vraiment le droit ; comme si une part de moi se sentait encore coupable de mes mensonges, et de mes secrets de l’époque…je n’arrivais pas à me dire que si Léo m’embrassait, c’était parce qu’il en avait furieusement envie tout comme moi. Je tendais croire qu’il l’avait fait par frustration, parce qu’il avait envie de défier son grand-père et que le faire par téléphone n’aurait servi à rien…et pourtant ? pourtant…sa voix, son intention, ses mots…il me donnait presque l’illusion qu’il voulait s’échapper avec moi.
    Je décidai de suivre Léo sans réfléchir, d’accepter tout ce qu’il me proposerait…comme avant. C’est dingue quand même : ce mec n’avait qu’à crier ses volontiers que je m’y plierais presque sans rechigner. Cela me ramenait à des années en arrière, la seule différence était que je me sentais quand même bien plus libre d’être moi. Le problème, c’est que je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que, peut-être, Léo se lasserait très vite de cette vraie facette de moi : La non-bourge, la pas-mondaine-pour-un-sou…enfin bref, j’aurais tout un tas de qualificatif à mon sujet, mais il ne valait mieux pas que je m’étale. Il fallait que je me concentre sur la suite de la soirée : Cuisine et DESSERT !!! Il fallait juste se retenir le temps du trajet, donc faisable en soi, n’est-ce pas ? se retenir de lui sauter fougueusement au cou…Et aussi se retenir de l’égorger alors qu’il me rappelle à mes faux talents de cuisinière « HEY !! Si tu veux que je sois encore d’humeur tout à l’heure, évite de parler de ma façon de cuisiner. Il ne s’en plaint pas d’abord !! » commençais-je par dire pour ma défense avant de réfléchir et de rajouter « tant qu’il mange bien le midi à la cantine, en tout cas… » Oui parce que je suis pas aveugle, je vois bien la tête d’Ilias quand je lui sers pour la troisième fois de la semaine du jambon purée…ouais mais ça et les pâtes, ce sont les seuls trucs que je ne fais pas craaaammmerr !!!! Est-ce que c’est ma menace qui influença soudain Léonidas, pour qu’ils en viennent à parler de mes « desserts » ? hhmmm, le malin…il a réussi à me faire sourire ce con.

    Et ce sourire en coin, je le gardais encore jusqu’à la fin du trajet ; jusqu’à ce que la voiture s’arrête et que je comprenne qu’on soit arrivé à son appartement. En quittant la voiture, je jetais un œil autour de moi : le quartier, l’immeuble…mon dieu, pourquoi j’avais comme une sorte de boule au ventre tout d’un coup ? ** sans doute parce que tu sais ce qu’il va t’arriver Joan, et que tu flippes ! Trois ans…Trois ans c’est long ** Oh Bordel mais à quoi j’ai pensé ?! Je n’ai pas eu de relation avec un homme depuis que j’ai appris que j’étais enceinte ! Je ne peux pas faire la fière comme ça devant Leonidas, c’est juste pas possible

    On entra dans l’ascenseur, ou le silence régnait – ce qui n’était pas bon pour moi, parce que je cogite plus facilement et que l’angoisse monte encore plus vite ** du calme Grieve, du. Calme. Faut pas paniquer comme ça…ce n’est pas comme s’il allait te sauter dessus comme un animal, quand même ** Ah bon ? T’es sûre ? Nan parce que là, j’ai comme un mauvais pressentiment

    Et ça n’a pas coupé. A peine la porte franchie que Léonidas se laissait enfin aller à ce que l’on voulait finalement tous les deux ! Parce que oui, je ne le nie pas : j’ai envie de lui ! Furieusement envie de lui…mais c’est juste que je n’arrive pas à me sortir de la tête, que ce mec, beau comme il est, séduisant comme il est, tête à claque comme il est, il en a vu passer des femmes dans son lit, ou dans des lits d’hôtels…et que moi…moi…je suis juste une sorte de fossile aujourd’hui. Heureusement que je prends encore soin de moi physiquement parlant, parce que si ce n’était pas le cas, j’ose même pas imaginer la honte que j’aurais à me présenter nue devant cet homme. Leo, bon sang, tu me donnes mal au ventre au même titre que tu affoles mon cœur.

    Ma tête heurta la porte, sans que cela ne me fasse plus mal que ça ; j’étais bien plus attentive aux lèvres du grec dans mon cou, à mon cœur qui battait la chamade, ou encore à mes mains qui s’affairaient à le garder instinctivement contre moi : bien contradictoire quand on sait que ma tête me hurlait ma démence, que mon corps tremblait de peur, mais que mes mains, ma bouche, et mon cœur, eux, ne tenait qu’à une chose : se réapproprier Léonidas Vasilis. « Je…Je te remercie d’avoir attendu jusque là… » bégayais-je sans trop savoir quoi faire. J’avais envie de l’embrasser, et de le repousser pour gagner du temps…du temps…c’est ce dont j’avais besoin pour faire disparâitre mon angoisse, ma peur de ne pas être à la hauteur. C’est tout ce qu’il me fallait n’est-ce pas ? ** ce qu’il te faut c’est que tu lâche prise…que tu te laisse aller. ** Oui mais j’ai peur…j’ai peur parce que, dès l’instant où je le ferais, je saurais qu’il n’y aura plus de retour en arrière pour moi : je serais tomber dans le piège léonidas. J’en serais complètement addicte….je ne pourrais plus résister…je…je retomberais à nouveau am- « Tu avais pas parlé de cuisine ? » déclairais-je soudain, tout en tirant lègèrement sur les cheveux du brun pour qu’il s’écarte de mon cou. J’avais surtout osé parler pour mieux faire taire ma tête, qui allait dire la plus belle des conneries.


     


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    Lien du postLun 20 Nov 2017 - 23:19
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      Joan & Leonidas

       On est là pour parler...n'est-ce pas ?

       

       Il n’avait pas pu se retenir plus longtemps. Joan l’attirait bien trop, il avait envie de poursuivre ce qu’ils avaient commencé au Laos. Cela l’obsédait complètement depuis des semaines mais il n’avait rien tenté. Pourquoi ? Parce qu’elle l’avait rejeté une fois et qu’il n’était pas homme à aimer s’entendre dire « non » trop de fois d’affilé. A un moment donné, il se laissait, passait à la suivante. Enfin, passer à la suivante, c’était facile à dire, moins facile à mettre en pratique surtout après Siloë. Leonidas n’avait pas connu d’autre amante après sa dernière relation, peut-être un peu trop douché par l’expérience désastreuse qu’avait été leur relation. C’était un peu comme si aucune femme ne trouvait grâce à ses yeux. Du moins, avant Joan. Celle-ci avait un don pour l’attirer malgré tout. Déjà quand il avait compris qu’elle lui mentait, il n’avait pas su s’éloigner. Il avait prétexté la vengeance pour se donner bonne conscience mais c’était avant tout parce qu’elle l’attirait comme un papillon l’était par la lumière. Joan était une drogue à part entière et ce soir, il voulait replonger comme un junkie. Il ne savait absolument pas où cela le mènerait -sûrement à sa perte songea-t-il après coup. Son grand-père ne saurait tolérer une liaison avec la mère d’un batard, qu’il soit de son sang ou non. S’il l’apprenait, sûrement s’attaquerait-il à la belle brune et à son rejeton. Le grec avait beau être un crevard avec les femmes, il n’avait pas envie de voir deux innocents souffrir de la folie Vasilis. Pourtant, il n’arrivait pas à se dire qu’éloignement était la solution à leur problème commun. Il ne pouvait et ne voulait pas s’éloigner.

    Joan l’attirait, le possédait complétement et comme au Laos, il ressentit le besoin presque furieux de s’abandonner entre ses bras seulement voilà, une nouvelle fois, elle l’avait repoussé. « Quoi ?! » lâcha-t-il mollement en s’éloignant de quelques centimètres pour plonger son regard dans son cou. « C’est parce que j’ai critiqué ta façon de cuisiner ? » tenta-t-il de comprendre ce brusque revirement de situation. Elle voulait diner ? Maintenant ? Leonidas se mit à la scruter, cherchant à déceler un signe, un quelconque indice sur ses pensées actuelles. « De quoi as-tu peur ? » demande-t-il brusquement. La tension de son corps, sa façon d’éviter son regard… C’était de la peur, de l’appréhension. « J’ai appris à être doux si c’est ce qui te fait peur » soupire-t-il car Joan avait eu l’habitude de ses ébats frôlant le BDSM par moment. Il avait conscience d’incarner à ses yeux, l’image d’un amant plus égoïste qu’autre chose avec ses maîtresses. Néanmoins, en trois ans, il avait évolué et surtout il avait appris bien malgré lui, à être plus doux et prévenant.
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