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I LOVE HARVARD
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    late nights, red eyes, amnesia (macarena)
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    Lien du postJeu 5 Oct - 20:08:21
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    malgré les pilules, t'as mal à la tête, tu dors mal dans la petite chambre spartiate où t'es et que t'es censé partager avec quelqu'un. une fille que t'aurais bien aimé l'avoir dans tes bras histoire d'être rassuré. ouais t'es pas friand de sentiments dégoulinants de type cucul la praline. tu les fais croire que c'est le cas pour certaines d'entre elles et puis basta, la porte se referme sur leurs visages de beurette, sur fond de musique dramatique. non en vrai, la meuf qui aurait dû occuper le lit voisin, elle te fait gerber tout simplement. elle a un blase mais ô jamais tu le sortirais, même en rappant dans ton sommeil. bref c'est pas le plus important ça, mais ton ventre qui crie famine. t'as fini tard aujourd'hui et au lieu de rentrer chez toi, t'as préféré passer une nuit dans la confrérie histoire de pas finir avec une horrible tronche le lendemain. c'est mal parti vraisemblablement puisque tu descends les marches pour rejoindre la cuisine en pleine pénombre. pas tant que ça, la pleine lune à l'extérieur t'aide à trouver ton chemin vers le frigo, où tu pioches la bouteille de lait, la seule et unique chose consommable dedans. à moins que les gervais, qu'une étudiante française ayant la foi aurait ramené de france, soient encore bons. et ce bonsaï là qui t'observe au dessus du frigo, quelle horreur. tu fais le vide dans ta tête, pour contrôler à la fois ta respiration et tes pensées, avant d'ouvrir machinalement la bouteille et de boire son contenu au goulot. un bruit d'interrupteur et la lumière baigne la cuisine toute entière, contraignant à tes yeux de s'ouvrir et de chercher le responsable pour lui faire payer cet affront. tu pensais avoir été discret en descendant ici mais visiblement non. après, il y a sûrement tout un tas de raisons expliquant sa présence. pourtant au lieu de gueuler comme tu sais bien le faire, car t'es mécontent, tu craches tout le lait que tu n'as pas eu le temps d'avaler en reconnaissant ses traits. ça ne peut être possible, elle avait disparu de la nature et donc de la surface de la terre. après des années, tu te rappelles encore bien d'elle. « fallon ? » ouais, c'est son blase, or malgré ça tu l'as jamais retrouvée. elle est un fantôme. son existence semble inscrit nulle part, qu'un moment tu as pensé que tu l'as créée de toutes pièces. oui tu sais ce que t'as, ça te fait peur mais pas là, car tu ne rêves pas, elle est bel et bien là sous tes yeux, avec sa ravissante frimousse. tu esquisses un pas hésitant vers elle, veillant à ne pas marcher sur les flaques de lait au sol. « bon sang, tu es là. » tu ris nerveusement, t'as envie de la toucher, comprendre ce qui a pu se passer malgré les difficultés qu'avez-vous eues pour vous entendre normalement. « je... tu fous quoi ici ? » tu recules, le ton sec que tu viens de sortir est parfaitement perceptible, te rappelant la peine qu'elle t'a causé après son départ, puisqu'elle t'avait promis que vous garderez contact. nada. tu ne sais pas les raisons et tu les sais toujours pas. non tu lui avoueras jamais qu'il fut un temps aux philippines où t'avais presque réussi à accepter de nouveau ce que le commun des mortels appelle l'amour. du pur bluff. de la pure saloperie et la pire des drogues. tu sens tes mains trembler, c'est la rage qui parle. tu lui en veux un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. tout ceci ne peut pas être un songe, ni un rêve, c'est un cauchemar. tu t'es pas préparé à une réponse aussi laconique mais tu te décides à rester immobile lorsqu'elle te tend le torchon, pour que t'essuies ton menton. tu hésites même à toucher du bout des doigts sa main pour la retenir cette fois. tu n'as pas envie qu'elle recule, qu'elle s'en aille se cacher de toi à nouveau. tu n'arrêtes pas de la regarder, tu n'oses pas dire qu'elle t'a manqué. ta fierté ne s'en remettrait pas sinon. tu attrapes le torchon, essuyant ton menton, sans la remercier, loin de te réjouir de son retour. « mauvaise soirée ? » t'as longtemps hésité à adopter une attitude hargneuse alors qu'elle semble tout aussi abattue que toi. tu sais d'expérience qu'aborder le sujet qui fâche risque de faire déraper vos retrouvailles et tu n'as pas la force pour, elle non plus visiblement. tu te contentes de te tenir à une bonne distance d'elle pour oublier sa présence. « tu viens d'où ? c'est ta première année à harvard ? » finalement t'as décidé de jouer à l'autruche, faisant comme si tu la connaissais pas pour ne pas affronter la réalité. après tout, c'est sûrement vrai. cette fille est un vrai mystère et malgré cela, elle a réussi l'impensable. conquérir ton coeur. elle l'a fait et ne le refera pas de sitôt. elle mérite de souffrir pour t'avoir pris pour un con. largement.
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    Lien du postSam 14 Oct - 17:27:54
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    Le pas lent, tu traînes des pieds pour rentrer chez toi. Ce McDonalds s'est finalement transformé en verre tardif dans un bar. Tu as réussi à te faire quelques amis, ou plutôt des potes, mais ton esprit n'arrive pas encore à s'acclimater. Tu ne saurais l'expliquer, mais tu sais que tu es ici pour tes études et que sans l'ange gardien que tu remercies chaque jour de ta vie, tu n'y serais pas arrivée.Tu te dis que tu dois profiter, t'éclater et t'essayes. Tu essayes, tu t'acharnes à aimer cet endroit et cette chance qui t'es donnée. C'était de la poudre de perlimpipin pour toi. Mais le problème, il est là. Il avait suffit d'une seule connerie de ta part, et tu t'étais retrouvé à partager ton linge sale avec le cause de tes malheurs. Ce pourquoi, tu avais décidé de passer la nuit à la Quincy. Tu réussissais parfaitement bien à jouer la comédie, mais là tu ne t'en sentais pas capable. Tu ressentais comme un coup de mou, comme un vide dans ton cœur qui représentait l'absence de ta mère. Presque arrivée dans ton chez toi pour  ce soir, tu sentais quelques gouttes tomber, et tu jetais un œil derrière toi. Il commençait à pleuvoir, tu n'avais pas de parapluie, et t'espérais juste qu'aucune voiture ne passe, histoire de ne pas faire un remake d'une vieille scène de comédie, où tu te retrouves aspergée. Enfin arrivée à la Quincy, tu remarquais que personne n'errait. Il devait vraiment être tard en fait. Tu décidais de faire une escale par la cuisine, tu sentais une légère petite faim. Tu manquais la crise cardiaque quand la lumière se dissipa dans la pièce, et qu'elle laissa apparaître une silhouette. T'exploses de rire quand tu vois le mec recracher son lait, comme un éléphant. Sauf que tes sourcils se froncent quand t'entends le prénom qui sort de sa bouche. De là, tu le détailles. Tu scrutes son visage, ses traits, ses yeux. Et ton esprit, il court, il court vers le souvenir que tu as de lui. Comment t'as pu ne pas faire le rapprochement dès la seconde où tu l'as aperçu ? Là, tu ne réponds plus rien. Tu ne sais plus quoi dire, tu es mal à l'aise. Tu te souviens de tout, de ta vie à ce moment là et ô combien t'étais paumée. A y réfléchir, tu l'étais bien moins qu'aujourd'hui. « Je... J'avais envie de.. cacahuète. » dis-tu, quand ton regard de pose sur le premier truc que tu vois, aka un sachet de cacahuète sur l’îlot central. Là, t'es zéro. Tu te décides finalement à croiser son regard. Fallon. Bien, fallait lui dire que t'étais Mirjana maintenant. « Ça fait un bail... » dis-tu en t'approchant, attrapant au passage un torchon propre, que tu lui tendais, lui montrant son menton, d'où coulaient quelques gouttes de lait. Tu étais un peu muette. T'avais rencontré Maceo dans une période de ta vie où tu avais désespérément besoin d'évasion, d'aventure, et pas d'autres choses. Malheureusement, t'étais d'accord pour dire que tu n'avais pas pris la meilleure des décisions le concernant.

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