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I LOVE HARVARD
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    Lien du postLun 2 Oct - 10:04
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       Summer & Leonidas

       I'll be there for you

       

       Assis sur son canapé (avachi serait le terme plus exacte), Leonidas sirotait un verre de vodka tout en regardant dans le vide. Cela faisait déjà trois jours qu’il était revenu de chez Joan et où il avait appris la terrible nouvelle. Oui, avoir un enfant était une chose terrible à ses yeux. Il détestait les gosses et là, il en avait un qui parlait, qui bougeait, qui marchait. Bordel, il avait l’impression que son monde venait de s’effondrer pour la énième fois. Les femmes étaient le pire fléau de l’humanité voilà où en était sa pensée du moment. Il en voulait terriblement à Joan à la fois de lui avoir caché cet enfant et à la fois de l’avoir fait devenir père sans son consentement. Il ne voulait pas de cette responsabilité, il n’avait aucun instinct paternel s’emportait-il en pensée. Une petite voix lui souffla que pourtant, plus jeune, il avait joué le rôle de la gentille mère de famille pour son père.  « C’était différent » répondit-il à voix haute à cette petite voix qui s’amusait à jouer sa conscience torturée. C’était différent, son père savait s’occuper de lui tout seul, il ne faisait que lui rendre le quotidien plus acceptable. Tout cela, c’était de la faute de Joan, elle était son enfer personnel et le fait qu’elle est les seins les plus désirables de la terre ne changeait en rien sa traîtrise. Encore une femme qui se cachait derrière l’excuse de son grand-père pour lui planter un couteau dans le dos. Bon, connaissant l’énergumène, cet argument était tout à fait louable mais il avait envie d’être de mauvaise foi.  « Pas moyen de maudire quelqu’un en paix ! » grommela-t-il en s’en voulant d’être à la fois l’avocat de l’accusation et celui de la défense.

    Son interphone émit une sonnerie et il grogna en se levant. Qui pouvait bien venir le faire chier à cette heure-ci ?!  « J’ai rien besoin ! Foutez moi le camp » siffla-t-il en apuyant rageusement sur le bouton du micro. Une voix féminine lui répondit, c’était Summer, sa meilleure amie.  « Je t’ouvre, grimpe » dit-il d’une voix bien plus douce et calme. Un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal et si elle débarquait chez lui, à cette heure-ci, c’était qu’elle avait une bonne raison. Moins d’une minute plus tard, il chopait son chat pour ouvrir la porte.  « Entre » dit-il avant de refermer la lourde porte derrière elle, déposant son chat à ses pieds.  « T’étais obligée d’embarquer ton gnome ? » râla-t-il en apercevant enfin la petite dans ses bras. Sérieusement, ce soir, il avait pas envie d’avoir un mouflet sous les yeux. La petite semblait déjà dormir et pendait mollement dans les bras de sa mère.  « File la moi, tu vas te tuer le dos » soupira-t-il en attrapant délicatement son fardeau pour aller le coucher dans son grand lit et rabattre la couette sur le petit corps de l’enfant.  « Tu as une tête à faire peur et je peux même pas te proposer de la vodka… tu veux un jus de fruit ou une brique de lait ? » proposa-t-il. Oui, ce grand méchant loup kiffait les briques de lait et il vous emmerdait royalement !

    @C. Summer Maconahey
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    Lien du postMar 3 Oct - 17:01
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       Summer & Leonidas

       I'll be there for you

       

       J’avais fini par craquer….Je m’étais promis de ne pas le faire, de rester zen et patiente, mais là ce n’était plus possible. La moutarde me montait au nez, j’avais envie de crier, de hurler sur tout et tout le monde...pour mieux éviter de crier sur Paris.

    Je ne sais pas ce qui a été l’élément déclencheur : est-ce que c’était de le voir aussi mou qu’un carré de fromage à croque-monsieur, sur le canapé ? était-ce le fait qu’il restait absent pendant que j’étais en train de lui parler de mes premières expérience dans ce travail que j’avais finalement réussi à obtenir, malgré ma grossesse ?? Ou était-ce quand il s’était finalement levé pour changer de visage, se refermé et finalement me dire qu’il fallait qu’il sorte, qu’il étouffait ? Je penche plus pour accumulation, plutôt qu’autre chose. La seule chose dont je me souvienne c’est qu’à l’instant même où il avait passé le seuil de la porte, j’avais émis un cri de frustration qui avait alerté Häagen sur le qui-vive, et qui avait poussé Ahslynn a revenir de sa chambre en m’appelant d’un timide « maman ? » comme si elle s’assurait que j’allais bien. Et c’est que je ocmpris que non, je n’allais pas bien : j’étais au bord de la crise de folie.

    Ni une ni deux, j’avais pris donné à manger à la chienne – ne sachant pas quand Paris reviendrait, je ne voulais pas priver notre chienne de ses horaires habituelles – préparer Ashlynn en lui annonçant qu’on allait faire une balade elle et moi, et j’avais emmené un sac, contenant plusieurs affaires….Celles d’Ashlynn pour du change. De plusieurs jours. Plus, les miennes…. J’avais pris les clés de ma voiture, avait regardé une dernière fois l’appartement derrière moi et après une grande inspiration, j’avais pris mon courage à deux mains et m’était décidé : On ne l’aidait pas…Personne n’aidait Paris finalement. Ma présence ne servait à rien si ce n’est à le faire angoissée, et quant à Ashlynn…bah…en réalité…je n’avais pas vraiment voulu lui retirer sa fille. Pour tout dire, je pensais même que de nous deux, Ash restait celle qui réussissait parfois à donner un peu de lumière à son père qui pourrissait dans l’ombre. Mais je ne me voyais pas la laisser dans surveillance à la maison. Comme je l’ai dit, je ne savais pas quand allait rentrer Paris…J’avais alors pris notre fille, pour lui changer les idées, à elle aussi. Il était tard, mais cela amenait justement tout son charme : On s’était rendu au parc où elle adorait jouer ; on avait fait de la balançoire et du tourniquet…et j’observais ma fille, ressentant comme une sorte de malaise quant à ce que je faisais. J’étais en train de partir là…en train d’abandonner Paris. Tout ce que je m’étais promis de ne pas faire !!!
    Encore une fois, je sentais que je perdais le contrôle : je me prenais la tête entre mes mains, et encore une fois, Ashlynn me rappelait à l’ordre en m’interpellant. Je me sentais tiraillée entre l’idée de rentrer et d’insister, de garder ma place et de restée convaincue que le temps ferait les choses ; et l’idée que mettre de la distance avec Paris, aiderait ce dernier à se réveiller, à penser à lui…à penser à ce projet de famille qui avait pointé le bout de son nez…. Il me fallait de l’aide. Il fallait qu’on me raisonne, qu’on me guide, sinon j’allais devenir folle.

    Voilà comment j’en étais arrivé à me garer devant l’immeuble de Léo. Plus j’avais roulé, plus je m’étais convaincu que lui seul pouvait être le plus neutre dans toute cette histoire. Et il n’y avait qu’en lui que j’avais confiance…il savait écouter, et savait raisonner comme n’importe qui d’autres. Il pouvait être rude, impoli, dure et impitoyable ; il n’empêche qu’il restait le plus honnête avec moi. Même si c’est pour me bouger le cul, m’engueuler, ou autre…peu importe, j’ai juste besoin qu’on me remettre sur la bonne voie.

    Je sonnais fortement à l’interphone à cause de mon manque de liberté dans mes mouvements. La petite endormie dans les bras, mon sac pendouillant sur mon autre épaule, et mon ventre qui prenaient de plus en plus de place : j’avais l’impression d’être comme le guide Michelin avec tous ces pneus à bout de bras !§ Mais heureusement pour moi, arrivé à la porte du grec, ce dernier me soulagea. « J’avais pas vraiment le choix… » Répondis-je quand il s’agaçait déjà de la présence de la petite « Je ne sais pas où est passé Paris, ni à quelle heure il est censé rentré à l’appartement alors… » Léo avait compris. Il attrapait Ash et j’avoue avoir été surprise de le voir faire…il ne m’avait pas habitué au moindre contact la concernant. Bon c’est limite dommage qu’Ashlynn soit endormie parce que – malheureusement pour Paris – La blondinette avait plus que craqué pour Léo. Il avait beau ne pas la calculer ou tout faire pour éviter des contacts, Ashlynn passait son temps à lui sourire et à s’approcher de lui….Une fille quoi !!!Sacré Léo : il les attire comme des mouches et ce dès le berceau !

    Je m’étais installée sur son grand canapé, le laissant faire, et retirais mon manteau en tentant de faire le moins de bruit possible. J’étais encore un peu essoufflée de ma venue jusqu’ici, et ce malgré l’ascenceur…mais bon : comme j’ai dit, c’est lourd des pneus à porter ! ^^.
    Léo revenait alors vers moi, et me proposait à boire. Je souriais difficilement à sa remarque sur l’alcool avant de lui dire « Et pourtant…si tu savais combien je crève d’envie d’en boire une, en ce moment.. » Mais nan, pas le droit ! Bordel de merde… « Un jus de fruit s’il te plait, ça m’ira parfaitement. » Je regardais autour de moi pour constater la déco toujours impeccable de cet appartement, Le chat arriva sur le canapé, et je n’hésitais pas à le caresser, complètement immuniser contre toute maladie de grossesse connue qui mettait en cause les chats justement. « J’espère que je ne t’ai pas dérangé en plein travail ou…truc du genre ? » lui demandais-je, en me rendant compte que cela ne se faisait vraiment pas de débarquer en pleine nuit sans prévenir…

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    Lien du postMer 4 Oct - 16:05
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       Summer & Leonidas

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       Summer était l’une des rares amies qu’il autorisait à débarquer à l’improviste chez lui. Leonidas était plutôt du genre à apprécier le calme de son appartement, seul. Ce n’est pas qu’il n’aimait pas la compagnie de ses proches mais ici, c’était son territoire, son refuge. Le seul endroit où il était certain d’être loin des regards et oreilles indiscrètes de son grand-père. Enfin, le deuxième endroit car il y avait son île privée au large d’Athènes. Un endroit où personne n’avait mis les pieds en dehors de Siloë. Si vous saviez comme il regrettait d’y avoir amener cette femme maintenant qu’elle était partie. Le grec ne savait pas ce qui lui avait pris de l’y emmener, lui qui aimait par-dessus tout, compartimenter son existence. Une petite faiblesse, rien de plus, rien de moins. Pour en revenir à Summer, il se demandait bien ce qui se passait pour qu’elle arrive à cette heure-ci et surtout, en compagnie de sa fille. Il n’était pas dupe, quelque chose clochait avec Paris. Qu’est-ce que ce crétin avait encore fait ?! Par moment, il se retenait de lui en coller une. Le fait que le Dunster soit plus grand, plus carré et plus calé au combat au corps à corps y était certainement beaucoup dans cette retenue mais passons. Il ne supportait pas de voir Summer triste. C’était bien une des raisons à l’époque où il formait un couple, qui avait motivé qu’il rompt avec elle.  « Vous vous êtes disputé ? » demanda-t-il alors qu’il attrapait la gamine pour aller la coucher dans son lit. Sans le vouloir, il ne put éviter la comparaison avec Ilias. Son fils. Non, le fils de Joan. Une fois l’enfant bordée le plus sommairement possible, monsieur n’est pas le père de l’année hein ; il revint vers sa meilleure amie qui s’était entre temps, installée sur son canapé.  « Fallait pas te faire engrosser ! » se moquait-il en se dirigeant vers sa cuisine pour lui servir un verre de jus.  « Comme tu vois à ce verre de vodka sur la table basse, je ne faisais pas grand-chose de ma soirée. Est-ce que tu veux que je te cuisine quelque chose ? Je n’ai pas encore diné et pour une fois, je ne mangerai pas tout seul » précisait-il comme pour l’inciter à ne pas lui sortir à nouveau le refrain de l’amie qui ne veut pas s’imposer. Le jeune homme avait toujours adoré cuisiner, c’était une de ses passions avec l’oenologie. Il lui tendit son verre ainsi qu’un sous de verre. Il était un peu trop maniaque de la propreté sur les bords, il le reconnaissait sans problème.  « Alors, qu’est-ce qui se passe ? » demandait-il. Leonidas savait que Paris avait été kidnappé, la presse avait parlé de sa disparition et Summer l’avait informé des détails. Il n’avait pas posé plus de question que cela, servant surtout de soutien émotionnel pour sa meilleure amie tout en se retenant d’envoyer chier ce Bonaventure qui se permettait de la monopoliser en convo skype pour l’aider. Il était là lui ! Que le métisse aille se faire voir chez les grec tiens.  
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    Lien du postDim 8 Oct - 13:14
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       Summer & Leonidas

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       Léo et son tact légendaire…ça m’avait presque manqué de l’entendre tiens !! Bon j’avoue que lui dire que j’avais envie d’une vodka mais que je ne pouvais pas faute de grossesse, c’était plus que lui tendre une perche vu que Monsieur avait une sainte horreur des « mioches » comme il les qualifiait. Peu importe ce qu’il en pensait, je n’allais pas m’excuser d’être enceinte de l’homme que j’aimais, non ?? Enfin, aujourd’hui, j’avoue ne plus être très sûre de ce dont j’ai le droit d’être fière ou pas…cette vie que l’on mène ne tourne pas assez rond pour moi. Ce n’est pour rien que je débarque ici à n’importe quelle heure, sans y être invité qui plus est…
    Le peu de discipline et politesse qui me restait me permettait tout de même de demander à Léo si je ne l’avais pas déranger dans quelque chose d’important. Après tout, je pouvais toujours repartir, ce ne serait pas si dramatique…enfin je crois. Cependant, Léo me rassurait sur le fait que sa soirée n’avait pas été gâchée, et alors qu’il allait me chercher mon jus de fruit, me proposais de manger. Depuis tout jeune, Léonidas Vasilis avait eu un talent pour la cuisine. A l’époque, j’avouais ne pas y avoir pris pleinement conscience vu que Léo avait débarqué dans ma vie après ma crise d’anorexie, et autant dire qu’à ce moment là, ma relation avec la nourriture était encore au stade la petite appréciation rien de plus. J’apprenais à peine à cuisiner, quand le grec lui savait déjà le faire…et dans mes souvenirs, ses plats avaient toujours été un véritable, à tel point que ce soir, je venais à hésiter sur ma réponse avant de répondre : « Je sais pas si je serais capable d’avaler quoique ce soit » Ce qui était une vérité non négligeable…

    Mon verre de jus de fruit atterrissait devant moi, bien placé sur son dessous de verre alors que Léo relevait la tête pour me sonder et finalement me poser LA question : « J’ai besoin d’aide avant de faire une connerie….en fait, je ne sais même pas si c’en est une ou pas ! Et j’ai pas trouvé mieux que...enfin…je me suis dit qu’il n’y aura pas mieux que toi, en terme de neutralité, pour me dire ce qu’il faut faire… » Ca en plus du fait qu’il était mon meilleur ami et que de toute façon, il aurait su bien assez tôt que quelque chose ne tournait pas rond avec moi en ce moment : Il connaissait ma façon d’entrevoir le bonheur, en plus de mon souhait le plus chère de fonder une famille qui viendrait effacer les déceptions de celle dans laquelle j’étais née et avais grandi. J’aurais donc dû me sentir heureuse et comblée…comme je l’étais les premiers jours de ma grossesse en somme. Avant que ce kidnapping ne vienne tout gâcher. Avant que ce monstre ne vienne s’en prendre à mon mari….

    Je tentais de prendre mon verre, mais ma main tremblait par le stress et la fatigue à devoir lutter pour rester calme et sereine devant les autres….Je ne l’étais pas ! Pas du tout. Finalement, je décidais de laisser mon verre où il était, et cachais ma main en l’enveloppant de mon autre main, les réunissant toutes les deux sur des genoux qui subissaient les secousses de jambes ayant la bougeotte. Je tournais la tête pour jeter un coup d’œil au gros sac qui contenaient mes affaires et celles d’Ashlynn avant de finir par souffler et de passer mes mains nerveuse dans mes cheveux, les rejetant en arrière « Paris ne va pas bien et…Je crois que je ne suis plus capable de le voir ainsi, ni capable de faire en sorte de l’aider» J’avais laissé sortir ces mots dans un long soupir, comme si le poids de ces paroles une fois libérées, pouvait enfin me laisser respirer « Est-ce que j’ai raison ? Est-ce que j’ai raison de croire que JAMAIS, je ne serais en mesure de lui suffire ? de lui apporter ce qu’il faut pour oublier ?? » Ma question résonnait dans la pièce comme une sorte de plainte. Je le suppliais de m’apporter une réponse, en même temps que je sentais les larmes prêtes à tomber sur mes joues. Les nerfs lâchaient, et mes paroles avec : « Toi ! Toi, tu sais, n’est-ce pas ? » commençais-je fébrilement « Tu sais qui je suis, tu sais ce que je vaux. Tu….Tu m’as, enfin…tu m’as fréquenté, tu m’as explorer, tu m’as - » je ne savais pas quels mots seraient le plus adéquates pour oser poser ma question, alors forcément au bout d’un moment, ne contrôlant plus rien, je finissais par sortir la bombe, prenant tout de même le soin de ne pas hurler pour ne pas réveiller Ashlynn « T’es sortie avec moi, tu m’as parlé, tu m’as touché, tu….bordel, tu m’as baisé, donc TU SAIS ! Tu sais mieux que quiconque si je suis quelqu’un qui VAUT le coup » Par valoir le coup, je ne parlais pas simplement du côté physique de la chose…Nan ce que je voulais dire c’est que d’après moi, Léonidas aurait été capable de me dire en toute neutralité si je pouvais être une femme avec qui on est capable UN JOUR, de se sentir pleinement heureux. Parce que aujourd’hui, avec tout ce que Paris traversait, je commençais à douter de pouvoir lui apporter la plénitude tout au long de sa vie….à chaque fois qu’on approchait du bonheur, quelque chose venait me prouver que Paris n’en aurait jamais fini avec ses démons. Et j’avais peur de ne plus pouvoir lui donner envie de les chasser…Bien évidemment, Léo ne pouvait pas être suffisamment Devin pour comprendre à quoi je faisais allusion, en me demandant ainsi si je pouvais satisfaire à vie Paris...Mais je savais cependant qu'il comprendrait que je ne parlais que du côté charnel de la chose, mais bien de son entièreté, de ma capacité à être sa femme avec tout ce que ça implique


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    Lien du postLun 9 Oct - 12:22
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       Summer & Leonidas

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       Il n’avait aucun tact ou du moins, il ne prenait jamais de gants avec ses proches car Vasilis savait se transformer en un parfait gentleman en société. Il avait été éduqué pour cela mais justement : pourquoi faire des efforts avec des personnes qui sont censées être les seules personnes réellement désintéressées de son répertoire ?!  « Il faut que tu manges, si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour tes gosses. Je n’ai pas besoin de te rappeler tes cours de médecine ?! » rétorqua-t-il alors qu’il lui tendait son verre de jus de fruit pour retourner dans l’espace cuisine afin de sortir de quoi grignoter.  « Un sandwich grec, cela devrait passer » décida-t-il en sortant tout ce dont il avait besoin pour réaliser une de ses spécialités. La confection du sandwich ne lui prendrait pas longtemps mais il savait que Summer avait besoin d’un peu d’espace pour se confier. Cela ne manqua pas d’arriver et c’est silencieusement qu’il accueillait ses confidences, sans trop comprendre par moment, où elle voulait en venir.  « Je comprends pas, il a pris une maîtresse ? » l’interrogea-t-il soudainement alors qu’elle en venait à lui poser une question brûlante. Valait-elle le coup ? La réponse était mitigée. A ses yeux, Summer était sa meilleure amie et elle n’avait pas les épaules pour le supporter. Quoi ?! Il fallait être honnête : elle était bien trop gentille, bien trop douce pour survivre à ses réparties blessantes. L’image d’une petite brune s’imposa dans son esprit mais il la chassa bien vite. Joan n’avait rien à voir dans cette histoire !  « Je pensais que tu allais me parler du fait qu’il était traumatisé et qu’il avait un réel problème avec l’alcool sans compter sa gestion de la colère plus que catastrophique. En fait, nos soirées ne sont plus aussi marrantes qu’avant : entre un qui est sur les nerfs parce que sa copine l’a jeté, et ton mec qui broie du noir avec une certaine tendance plus ou moins malsaine à déclencher les bagarres… Vous me fatiguez tous autant que vous êtes avec vos émotions » râla-t-il mais c’était bien plus pour dédramatiser le problème que de rajouter de l’huile sur le feu. Leonidas avait beau ne pas être l’homme le plus sociable de la terre ni le plus doué concernant les émotions humaines, il n’empêche qu’il avait une formation de profiler. Dans le cas d’Isaiha, le surmenage était la cause numéro 1 mais il passa très vite sur ce cas car cela impliquait de penser à Vickers et il n’avait pas le moins du monde envie d’y prêter attention. Pour ce qui était de Paris, il présentait tous les symptômes du stress post-traumatique. Cette volonté farouche de se battre n’était qu’un symptôme de plus, tout comme l’alcool.  « Si tu me disais ce qui se passe ? Un enlèvement est toujours un événement traumatisant mais Paris n’est pas le genre à s’effrayer facilement » poursuivit-il afin de la sonder et de lui arracher le véritable nœud du problème.  « Car si je lis entre les lignes, vous n’avez plus aucune vie sexuelle n’est-ce pas ? » ajoute-t-il en revenant vers elle pour déposer l’assiette contenant les deux sandwiches.  
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    Lien du postMar 17 Oct - 17:05
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       Summer & Leonidas

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       Je ne sais vraiment pas ce qui me prenait. Ses mots, cette frustration !! C’était sorti tout seul, avant même que je n’y réfléchisse. Et au vu de la réponse de Léo, qui se demandait si Paris avait une maitresse, je me rendais compte à quel point je devais être ridicule à déblatérer des trucs insensés. « Nan, nan…ce n’est pas…enfin, non : il n’a pas de maîtresse…c’est idiot. Laisse tombé, je sais pas pourquoi j’ai dit ça. Pardon » Soupirais-je en me prenant la tête entre les mains, pile au moment où Léo commençait sa confection de sandwichs auquel je ne pouvais pas réchapper. Dans un sens, je le remerciais intérieurement de penser à ma santé alors que moi, en ce moment j’étais en train de m’en foutre complètement… Léo m’expliquait alors qu’il s’était attendu à me voit parler de Paris et de ce qu’il le traumatisait au point de s’en remettre à l’alcool et à la violence, ce qui me fit, moi, réaliser que mon époux ne contrôlais également plus rien devant les autres…signe qu’il avait vraiment atteint le point culminant de son mal-être.

    Je préférais ne pas prendre la mouche concernant la façon qu’avait mon meilleur ami de juger nos comportement et nos émotions amoureuses, et passer sur le fait qu’il râlait sans savoir, sans comprendre…mais en même temps, si personne ne lui explique, aussi ?? Je réfléchissais à cette éventualité, me demandant si je devais le laisser lire entre les lignes, ou si je devais lui expliquer toute la situation, au risque de révéler des secrets sur Paris que je m’étais promis de ne jamais redire à qui que ce soit…Et alors que j’évaluais les pour et les contre, fixant un point invisible devant moi, l’air complètement perdue, Léo revenait vers moi s’installant sur le sofa en prenant soin de déposer l’assiette qui contenait les sandwichs. De manière complètement inconsciente, mes yeux se posaient sur l’assiette alors que la question de Léo suivis de sa remarque sur mes relations sexuelles avec Paris – plus précisément, sur l’absence de relation sexuelle – résonnait dans mon oreille : « Ce n’est pas vraiment de cela que je me plains » commençais-je par dire en soupirant, détournant enfin la tête pour venir fixer Léo, qui malgré ses allures d’homme blasé et agacé, restait tout de même très attentif à ce que j’avais à dire : « Sincèrement, si c’était que ça, y’a longtemps que je me serais débrouillée toute seule pour calmer ma frustration » ajoutais-je pour confirmer mes dires avec une légèrement pointe de plaisanterie…autant en rire qu’en pleurer de ce côté-là. « Nan, là ce qu’il se passe, c’est que je ne sais plus ce que je suis capable d’apporter à Paris, quand je le vois à ce point sombrer…j’ai beau, essayer de lui parler, lui apporter mon soutien, faire preuve de patience…rien ne fonctionne. » J’avais même eu envie une fois de lui gueuler dessus, pour lui demander de se secouer, mais à la place mes mots avaient résonné tel un reproche et on avait fini par se prendre la tête. « C’est bien plus que l’enlèvement qui le rend de cet état, Léo… » J’inspirais profondément et jaugeais le regard de mon meilleur ami qu’une simple fraction de secondes, avant de me dire que je pouvais faire confiance à Leonidas…il avait beaucoup de défaut aux yeux des autres, mais moi, je lui connaissais de très belles qualités, et la loyauté envers les personnes qui lui était REELLEMENT chers, il n’en manquait pas…. « Paris risque de m’en vouloir pour le restant de mes jours mais…faut que quelqu’un sache, que quelqu’un comprenne…le comprenne. » et voilà comment je lui annonçais les choses : « L’histoire entre Paris et son kidnappeur remonte à loin…enfin, il s’agit de son beau-père. A l’époque, Paris pensait que cet homme était son véritable géniteur, ce qui rendait encore plus traumatisant ce qu’il subissait. Quand Paris avait six ans, Peter Schumer a trouvé un nouvel intérêt en cet enfant qu’il côtoyait tous les jours…un intérêt pervers. Il passait ses colères sur Paris, en le frappant, en l’enfermant dans des pièces sans lumière pendant des heures…et quand le jeu n’était plus assez drôle, il finissait par se servir de lui physiquement…a le…le…le violer. » Je me pinçais les lèvres en tournant la tête derrière moi, et m’assurer que mes paroles n’avait pas été trop forte pour Ashlynn qui dormait pas loin….elle n’était peut-être pas encore très consciente de ce que cela voulait dire, mais elle restait très curieuse et posait beaucoup de question ces derniers temps…je n’avais clairement pas envie qu’elle vienne en poser sur ça, à qui que ce soit.

    Ashlynn dormait à point fermé, alors je rejetais à nouveau mon attention sur mon meilleur ami, mes yeux brillants et légèrement humides trahissant l’émotion qui me submergeait « Jusqu’à ses 10 ans, Leo....il s’est acharné sur lui, à le violenter, à le marquer, jusqu’à ce qu’il ait 10 ans. Jusqu’à ce que Paris voit son « père » - qui ne l’était pas vraiment – tuer un autre homme considérer comme l’amant de sa mère. Je te passe les détails, mais Paris a témoigner et Schumer à fini en taule…jusqu’à ce mois d’août dernier. Il a voulu se venger…. » Et voilà comment on en était arrivé à cet enlèvement, à cette période atroce pendant plusieurs jours, où je ne savais pas ce qu’il lui était arrivé, où il était, et s’il était encore en vie… « Schumer est mort….et c’est clairement pas une perte. Mais malgré ça, Paris n’arrive pas à s’en sortir….il continue de s’enfermer, de se battre avec ses démons seul, et …enfin, pour le peu qu’il accepte de m’en parler, jamais je n’arrive à savoir ce qu’il lui ait arrivé pendant cet enlèvement. J’imagine le pire, et …enfin…tu comprends, je sais même pas comment lui parler, comment l’apaiser, vu que je ne sais pas ce qu’il lui est arrivé. Et je n’arrête pas de me dire que cet homme, cet espèce de putain de malade pervers à du encore s’en prendre à lui et…enfin je me dit qu’il l’a peut être à nouveau violer, et j’ai envie de vomir tellement j’ai mal pour Paris…mais j’ai encore plus mal à l’idée de ne pouvoir lui être d’aucune utilité…Je suis impuissante, et ça m’enerve, ça ma frustre, ça me donner envie de hurler de…de….de… » Je ne maîtrisais plus mes mots depuis quelques minutes déjà, mais là ce sont mes émotions que je ne contrôlais plus non plus. J’étais au bord de l’implosion « Si je l’avais eu en face, ce Schumer….je crois que je l’aurais tué moi-même. » Et quand on me connait, on sait que ces paroles ne sont pas « rien » venant de ma bouche…

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       Summer & Leonidas

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       Leonidas n’avait pas souhaité interrompre Summer, il savait qu’il ne ferait que la conduire à s’auto-censurer. Il la connaissait bien : sa nervosité, le fait qu’elle peinait à prendre une décision vis à vis de cette révélation : devait-elle lui en parler ou au contraire se taire ? C’était à elle de faire ce choix, il n’allait pas l’encourager car ce n’était pas son genre. La Dunster avait beau être sa meilleure amie, il ne ferait pas l’effort d’être un autre même pour elle. Certes, elle avait le droit à un traitement de faveur mais ne comptez pas sur lui pour sortir les violons. Summer était une grande fille, capable de prendre des décisions. Et c’est ce qu’elle fit, en donnant l’impression d’en avoir gros sur la patate. Silencieusement, il accueillit la confession sur le passé de Paris. De tous les points communs qu’ils auraient pu avoir, il fallait qu’ils aient celui-là. Le grec le plaignait presque -la compassion ne faisant pas partie de son vocabulaire, notons l’exploit. Il comprenait le ressenti de Summer mais celui de Paris le touchait bien plus. Ils avaient vécu sensiblement les mêmes choses à un détail près : Leonidas s’était donné en toute connaissance de cause. Il se souvenait encore de la première fois comme si c’était hier. Il avait douze ans à cette époque. Son grand-père l’avait convoqué dans son bureau et lui avait parlé d’un concurrent. Ce dernier avait un fils et il avait réussi à faire en sorte qu’il soit invité à la surprise party de ce dernier pour son anniversaire. Leonidas avait accepté d’y aller, à cette époque, il était vraiment naif. Il avait vite déchanté en comprenant qui était le concurrent en question et surtout son amour des petits garçons. Un piège, rien de plus, rien de moins. Sebastyen Vasilis l’avait envoyé en toute connaissance de cause dans les bras d’un pédophile. Un simple message avait répondu à son envie de rentrer à la maison : Un Vasilis ne recule devant rien. Fais ce qu’il doit être fait et cesse de m’importuner, je travail. L’homme l’avait entraîné dans sa chambre. Pour le coup, le grec pouvait lui reconnaître une chose : cet homme n’avait pas été une brute épaisse. Malheureusement, c’était toujours traumatisant pour un enfant de se faire sodomiser par un adulte. Il avait mis des années à s’en remettre et à cesser de s’imaginer des choses qui le faisaient passer pour autre chose que la victime.  « Tu n’aurais rien fait parce que ce n’est pas dans ta nature de faire du mal aux autres. Tu es en colère alors tu l’exprimes ainsi » soupire-t-il en secouant la tête.  « Tu as fait médecine, tu n’ôterais pas la vie de quelqu’un même d’un monstre. Tu es en colère, tu es angoissée mais tu n’es pas une meurtrière loin de là alors cesse de jouer au complexe du chevalier servant, ce n’est pas comme ça que tu aideras Paris » reprit-il. Ses paroles étaient peut-être froides mais sa confession avait réveillé pas mal de ses souvenirs.  « Ecoute moi Summer, tu ne pourras pas l’apaiser comme tu ne pourras jamais comprendre ce que cela fait. Plus tu essaieras de l’aider et plus il se renfermera car ce n’est pas de ta compassion dont il a besoin à l’heure actuelle. Tu auras beau essayer de le soulager, une part de lui saura que tu ne comprends pas sa douleur, que tu n’arrives pas à te la figurer. Penses-tu vraiment que cela le soulagera de t’avouer que peut-être il a été à nouveau violé par cet homme ? Le viol chez une femme est quelque chose de difficile mais chez un homme, cela touche à tellement de choses. Je ne connais pas Paris plus que cela mais j’ai appris à le déchiffrer et avec ce que tu me dis, certaines pièces commencent à s’assembler. Une chose est certaine : plus il te verra affectée et plus il culpabilisera. Alors si tu tiens vraiment à l’aider, accorde lui le droit à l’oubli. La première chose dont il a besoin là maintenant, c’est que tu lui offres le quotidien qu’il avait avant son enlèvement. Imagine un animal blessé… Un chien qui a passé sa vie à se faire maltraiter. Sors le de son univers, enferme le dans une cage où il est sollicité quotidiennement et tu verras qu’il ne fera que se replier sur lui-même. Au contraire, si tu lui laisses de l’espace, si tu approches en douceur et que tu agis naturellement avec lui alors il se laissera amadouer. Avec ton mari, il en va de même : plus tu vas le regarder avec tristesse, plus tu vas chercher à le sortir de cette spirale et plus tu ne feras que vous faire du mal à tous les deux » lui expliqua-t-il même si c’était compliqué de s’entendre dire : vis comme s’il n’avait jamais été enlevé, comme si tu ne voyais pas ses problèmes.  « Tu peux adapter votre quotidien mais ne le change pas sous prétexte qu’il a été enlevé. Paris est un homme fier, il refusera de demander de l’aide et plus il sentira que tu es en recherche d’une explication, de réponses et plus ça le forcera à se rappeler tout ce qu’il a vécu. Mais si tu relâches la pression, si tu lui offres le luxe de simplement pouvoir être près de toi, de retrouver une certaine routine alors il baissera sa garde et s’exprimera seulement, ce n’est pas avec toi dont il a besoin de parler » ajoute-t-il avant de soupirer.  « Je lui parlerai »  
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       Summer & Leonidas

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       Je venais tout juste de dévoiler le plus gros secret que Paris m’avait révélé sur lui. De quoi se sentir horriblement mal. Et autant dire que je l’étais ; pas de doute. Cependant, j’avais aussi cette impression de m’être libéré d’un poids trop lourd à porter pour moi. Ces derniers temps je me sentais tellement incapable dans beaucoup de domaine, que le fait de cracher le morceau sur tout le passé de Paris, c’était un peu comme de passer un flambeau : aujourd’hui, je le donnais à Léo en espérant qu’il fasse mieux que moi…

    Léo ne disait rien pendant tout mon récit. Il restait là, à me fixer, sans pour autant me donner l’impression de ne pas écouter, forte heureusement parce que là je crois que je serais en train de fondre littéralement en larmes. Ce n’est qu’au moment où je m’accordais un répit que Léonidas prit la parole pour me rappeler que j’aurais été incapable de tuer quelqu’un….Sincèrement, je ne suis plus vraiment sûre de ça. Dans un sens je reconnais facilement que cela ne fait pas partie de ma nature mais…toutes les émotions que je refoule en ce moment tendent à me faire croire que je peux basculer dans la folie, et commettre des choses jusqu’ici impensables. Et puis, le fait est que cet homme s’en est pris à mon mari, est selon moi une raison suffisante de vouloir lui faire la peau !!
    Ce n’est pas vraiment le fait que Léo me pense incapable de sortir du droit chemin qui me vexa par la suite, mais plutôt le fait qu’il me confirmait ce que j’avais du mal à admettre. Je n’aidais pas Paris dans ma façon d’agir avec lui. Je l’enfermais dans un cocon et pour le grec, cette manière d’agir ne ferait que déboussoler encore plus le Dunster. « Je t’assure que j’ai essayé cette méthode Léo. Mais je peux te jurer que cela n’a rien d’évident : Comment veux-tu que je fasse comme si de rien n’était, que je ne change rien à notre quotidien alors que Paris ne dort plus, même parfois plus dans notre lit, et qu’il en est devenu Somnambule ? » Demandais-je à mon meilleur ami, comme si celui-ci pouvait avoir la solution a tous mes problèmes. « Je suis obligé de changer notre quotidien, parce que sinon il ne peut plus assurer de son côté certaines tâches qu’il avait l’habitude de faire. Tout simplement parce qu’il est épuisé ou à bout de nerfs….quant à ces crises de somnambulisme, je t’épargne les détails » Oui, il valait mieux. Connaissant Leo, je ne pense qu’il apprécierait que je lui explique comment certains soirs, je me sentais peu rassuré, m’attendant à n’importe quelle réaction violente de Paris – plus à son égard qu’au mien soyons clairs ! – qui nous amènerait aux urgences….j’avais tellement redoutée ce genre d’incident que certains soirs, c’est moi qui ne dormait pas. Je soufflais pour évacuer à nouveau mon stress, tandis que le grec m’expliquait que je pouvais adapter mon quotidien avec Paris sans le changer du tout au tout, afin de ne pas le brusquer…et là encore, je me sentais encore un peu offensée par les propos de mon meilleur ami. Selon lui, cela ne servait à rien que je cherche des explications à ce qu’il est arrivé à Paris, parce que jamais je ne pourrais le comprendre de toute façon. « Donc quoi ? Je fais comme si cela ne m’intéressais pas ? Comme si je ne pouvais pas supporter AVEC lui son fardeau ? Je suis désolée, mais c’est mon Mari, Leo…mon Mari. Avec tout ce que ça comporte comme responsabilité, compromis, ou autres…Je suis touchée par ce qu’il vit. Alors non, effectivement, je n’ai pas vécue ce qu’il a vécu. Non, ce n’est pas moi qui me trouvais là-bas. Et non, je ne suis pas un mec donc physiquement et moralement je ne sais pas ce qu’il ressent. Mais merde, je ne suis pas sans cœur, j’ai des oreilles, un cœur, et des épaules pour tout entendre ou porter… » Je ne comprenais pas ce qu’on pouvait me reprocher dans ma volonté de vouloir aider Paris. Mais en même temps, est-ce que Léo avait tort ?? Non… C’est ce qui me faisait d’autant plus d’ailleurs. Il avait raison, et c’était moi qui avais tout mal fait depuis le départ. D’où le fait qu’aujourd’hui j’avais pris la plus idiote des décisions – encore – en voulant partir, m’éloigner pour le bien de Paris. Ce n’était pas mieux…mais c’était la seule que j’avais trouvé, jusqu’ici.

    Je restais là, la tête prise entre mes mains, par impuissance et aussi pour cacher ma honte, me laissant gagner par le petit silence entre Leonidas et moi…puis soudain, il reprit la parole, m’étonnant complètement au point de me faire relever la tête vivement en le regardant « Tu….tu quoi ? » lui parler ? lui ? Leo est le dernier à vouloir parler, se confier… « Si tu vas lui parler, il va très vite en déduire que je t’ai tout raconté sur lui...et déjà que je ne suis pas très aidante avec lui, si il comprend que j’ai tout balancé, il va finir par me détester, m’en vouloir, être déçu !! Bref tout ce qu’il faut pas » je prenais peur… « Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée. »


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    Lien du postMar 31 Oct - 17:48
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       Summer & Leonidas

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       Leonidas savait pertinemment que Summer attendait qu’il abonde dans son sens, qu’il lui dise qu’elle prenait la bonne direction dans son couple, qu’elle avait toutes les clés en main pour aider son mari. Le problème c’est que cela ne lui rendrait pas service. Elle était à cent lieues de comprendre ce que vivait actuellement son mari. Il pouvait lui dire avec les formes ou au contraire, se montrer froid et insensible comme à l’accoutumée. C’est ce qu’il choisit de faire car malgré tout, cette conversation remuait des souvenirs désagréables. Le grec savait ce que cela faisait d’être violé par un homme pour l’avoir vécu plus d’une fois. A la différence de Paris, c’est qu’il savait pertinemment pourquoi et comment séduire ses bourreaux. En somme, être la pute de son grand-père. Ce passé n’était pas glorieux et encore aujourd’hui, il lui arrivait de mettre ses charmes au service des projets monstrueux de son parent -à la différence, peut-être qu’il n’était plus le soumis dans ses rapports avec les hommes. Là n’était pas la question.  « Qu’est-ce que tu attends que je te dise Summer ? Que le comportement de Paris n’est pas normal ? Il subit un stress post traumatique et son subconscient traite le problème comme il peut. Pour le peu que je sais de lui grâce aux conversations autour d’une table de poker, il a été habitué à gérer sa colère et son stress de deux façons : par la violence et par le sexe. Or, cette fois-ci, le sexe ne l’aidera pas car justement, il est le coeur du problème. Il ne peut pas se tourner vers la violence puisqu’il t’a fait la promesse de se tenir écarté des combats clandestins. Ne fais pas l’étonnée, Isaiha a la langue bien pendue quand on lui pose une question et même sans lui en poser » dit-il en haussant les épaules. L’ancien amish désirait tellement se faire des amis qu’il avait tendance à tomber dans les confidences en espérant que cela leur permette d’être une petite bande.  « Quoiqu’il en soit, son cerveau traite donc le problème d’une autre façon, le perturbant que davantage » reprit-il avant de continuer dans ses propos, secouant la tête lorsque Summer se méprit à nouveau quant à ses dires.  « Je ne dis pas que n’as pas de cœur, que tu ne peux pas l’épauler mais crois-tu que c’est évident pour Paris d’admettre devant sa femme qu’il a peut-être été sodomisé par un homme ? Pourquoi crois-tu qu’il soit aussi baraqué ? Ses muscles sont une défense. Or, malgré tous les combats qu’il a mené, malgré tout le travail qu’il a fait pour transformer son corps en une forteresse, en une arme, il a échoué et il a été vulnérable. D’une, cela doit être rude à admettre pour lui et surtout à l’accepter alors le reconnaître devant la personne pour qui, l’opinion compte le plus...Il n’est pas prêt encore à se mettre en danger. Il le fera certainement une fois qu’il aura reprit ses marques mais pour l’heure, il se bat contre lui-même » soupire-t-il. Il lui avait fallut des années pour oser admettre qu’il était une victime, pour oser se convaincre qu’il n’avait rien fait pour mériter cela malgré qu’il ait obéit à son ainé. Paris lui, l’avait subit sans rien avoir demandé.

     « Parce que tu vois une autre personne capable d’aborder ce sujet avec lui ? Je crois qu’en matière de sodomie, j’ai plus d’expérience que toi ! » lâcha-t-il avec ironie.  « Je ne vais pas l’attaquer de front, s’il le faut, je lui confierai mon passé. Oh je ne fais pas ça de gaité de coeur mais pour toi, je veux bien aider Paris. Puis, je ne pense pas que ton mec puisse te détester ou être déçu… Il est tellement accro que cela en devient limite gênant de le voir en mode amoureux transit » raille-t-il le rouquin avant d’ajouter.  « Et puis, cela me changera les idées ! Figure toi que j’ai réussi à foutre une femme en cloque et que mon don de sperme a un peu plus de deux ans à présent » 
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    Lien du postJeu 2 Nov - 16:34
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       Summer & Leonidas

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       Qu’est-ce que j’attendais qu’il me dise ? Voilà sa question…question que je me posais également si j’acceptais d’être honnête. Une part de moi n’arrêtais pas de vouloir hurler à l’offense à chaque fois que Leonidas me parlait avec autant de froideur et de distance, tandis qu’une autre partie de moi elle, me rappelait que c’était justement ces mêmes raisons qui m’avait poussé à trouver la route de l’appartement du Grec : il me forçait à entendre ce que je ne voulais pas, quitte à me rendre responsable des diverses maux de Paris, parce que comme il le disait si bien : pour moi, Paris avait dû dire adieu à des méthodes qui jusqu’ici lui avait permis de maîtriser ces démons…méthodes que je trouvais dangereuse pour lui, et qui risquaient de lui porter de porter à de lourdes conséquences. J’étais effectivement étonné de voir que Leonidas était au courant pour les combats clandestins, mais quand le grec évoqua Isaiha, j’avais hoché naturellement la tête, signe que tout ceci semblait logique ou prévisible de la part de l’ancien amish.

    Ma raison me poussa donc à taire mon agacement, et ma tendance à me sentir agressée par les propos de mon meilleur ami, laissant à ce dernier le loisir de me donner sa vision de Paris, et je réalisais que tout ce qu’il me disait, je le savais déjà…je savais très bien pourquoi mon époux s’était forgé ce caractère, cette force physique, cette allure et cette carrure impressionnante. Leonidas me rappelait juste que tout ceci ne suffisait plus à Paris pour se sentir invincible : « Je sais…je me doute que ça doit être dur à avouer…je voulais juste qu’il… » Qu’il me parle….qu’il trouve la force de me le dire, à moi. Mais comme le dis Léo, c’est souvent aux personne qu’on n’aime le plus, qui sont le plus proche de nous, à qui on ne dit rien ! « Laisse tomber... j’ai compris où tu voulais en venir, et tu as raison » soufflais-je, déçue moi-même de mon comportement « Je me suis tellement concentrée sur mon envie de vouloir l’aider, que j’ai préféré croire que je m’y prenais mal, plutôt que de me dire que de toute façon je ne pouvais pas être celle qui l’aiderait » Cela me faisait mal au cœur de l’admettre, j’avais envie de pleurer tellement je me prenais à nouveau en plein face cette terrible vérité : Je ne peux pas aider mon mari. « Ça me fait chier, tu peux pas imaginer à quel point ça me tue de ne pas être en mesure de l’aider… » Et pourtant il allait bien falloir que je m’y fasse et que je patiente « Je vais attendre…je vais l’attendre. »
    Était-ce le fait que Léo avait compris l’ampleur de mon impuissance et de ma frustration, qu’il en vienne à se proposer ? ou le faisait-il pour Paris ? Alors que j’expliquais au Grec que j’avais peur que Paris m’en veuille pour avoir osé parler de son passé, Léo lui donnait une réponse à mes questions, m’expliquant qu’il faisait cela pour m’aider, et à cela, je ne pouvais que lui en être reconnaissante. Un petit sourire timide s’affichait sur mon visage pourtant désespéré jusqu’ici, et finalement, je me mis même à rire en entendant Léonidas parler du côté amoureux transit de Paris « Te moque pas…il est trop chou !! » je n’aidais pas Paris, à dire cela de lui, mais je m’en fichais : je ne pouvais qu’être attendrie de savoir que mon mari restait cet homme amoureux, comme au premier jour. Je l’aimais plus que jamais, malgré tout ce qui lui arrivait, malgré cette période sinistre que l’on traversait. Je l’aimais encore et toujours, avec plus de force, plus de folie…c’est justement cette folie qui m’avait fait croire que la solution à la guérison de Paris aurait été que je m’éloigne de lui. Je n’aurais peut-être pas tenue très longtemps sans lui, mais j’aurais vraiment tout tenté par amour pour lui… « Je te remercie…pour lui. » ajoutais-je même si Léo disait agir pour moi « Il a peut-être effectivement besoin de parler à une personne auquel il ne s’attend pas, justement »

    Les paroles de Léo qui suivirent, il est clair que moi je ne m’y attendais pas, par contre !! Si j’avais profité de cette fin d’échange pesante entre nous pour boire, j’aurais sans doute tout craché sur lui ou sur la table basse. Je l’observais les yeux écarquiller sans vraiment comprendre ce qu’il avait sous-entendu, ni ce que tout ceci faisait ici, dans ce contexte, dans cette conversation « Attends quoi ? Je n’ai pas compris : T’es donneur de sperme depuis deux ans ? » Commençais-je par lui demander, alors que mon cerveau s’était arrêter sur un morceau de la phrase : il n’avait pas parlé de femme au pluriel, mais d’un en particulier apparemment…et c’est le terme « foutre enceinte aussi » qui n’allait pas avec le reste de ces paroles. Je prenais enfin mon sandwich grec dans les mains, pour mordre dedans juste après avoir dit « Je sens qu'il va me falloir des forces pour tout capter là... » J’étais en train d’assimiler les informations de départ, quand Léo reprit la parole pour m’expliquer que non, il avait effectivement mis littéralement une femme enceinte, à la méthode à l’ancienne !!


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