J'étais assise à côté de Sheldon et sans même comprendre comment, je trouvais ma main posée sur sa cuisse. C'est à ce moment là que je me suis rendue compte que j'agissais comme si on s'était jamais séparés. Naomie était assise à côté de lui, en train de faire des gribouillis sur la feuille que Sheldon lui avait gentiment donnée. Quelques minutes avant, j'avais fait comprendre à son papa que je voulais jouer avec lui. Je ne m'attendais pas à ce qu'il s'approche autant de moi et encore moins à ce qu'il me dise qu'il sentait mon cœur battre plus fort que la normale. Il avait raison, mon cœur battait plus fort que d'habitude et je m'en étais rendu compte dès le moment où j'avais passé la porte de son appartement. Il était assis près de moi et le fait que je change d'avis sur la discussion que je voulais éviter n'avait pas l'air de le déranger, à croire que lui aussi voulait profiter de nos retrouvailles. « Ouais peut-être que mon cœur bat plus fort, mais j'ai l'impression que toi aussi tu es content de me voir, non ? » Je faisais allusion à ce que je venais de voir entre ses jambes, comme si le fait d'avoir ma main sur sa cuisse avait réveillé quelque chose dans son pantalon. Une envie de fou rire me montait mais je savais que si je jouais trop avec lui j'allais finir par me retrouver plaquée contre un mur dans une autre pièce. Il prenait la télécommande pour mettre les dessins animés avant de me proposer de faire le tour de son appartement. « Oui je veux bien. T'inquiète pas pour la petite, elle risque pas de bouger, surtout devant la télé. Puis je pense qu'elle va s'endormir sur le canapé, elle est fatiguée ça se voit. On est tranquilles pendant au moins deux bonnes heures.» Je me levais du canapé et regardais Sheldon avant de lui dire « Bon, par quelle pièce on commence ? »

C'était vraiment bizarre, cette proximité après tout ce temps sans se voir. Le pire c'est qu'on était pas restés en réel bon terme, ni même en contact après ces quelques mois de relation. J'avais joué au con avec elle, et je pense qu'elle s'en souvient très bien. Alors je me demandais vraiment pourquoi elle était revenue me voir, et pourquoi elle était si tactile à mon égard. Le temps répondra certainement à mes questions. En attendant, ma réaction ne se faisait pas tellement attendre, et elle l'a remarqué, quand elle me disait que visiblement, j'étais content de la voir. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire, en posant mes mains au niveau de mon entre-jambes. C'est assez malaisant de l'entendre comme ça, d'autant plus quand une gamine de deux ans environ se balade à côté, mais bon, je ne suis qu'un homme, heureux de voir une belle femme à ses côtés. « Ouais, j'suis assez content de te voir, en effet. » dis-je alors en retirant mes mains de là où elles se trouvaient, avant de planter mon regard dans celui de la jeune femme avec un sourire entendu. Le fait de mettre des dessins animés à la télé calmait mes ardeurs, dieu merci. Le contraire serait gênant. Elle me disait que je n'avais pas de soucis à me faire vis à vis de Naomie, qu'elle n'allait pas bouger de devant la télé, et qu'elle allait s'endormir un bon moment. Deux heures tranquilles, selon ses dires. Elle se levait alors du canapé en me demandant par quelle pièce on allait commencer. En général, quand elle me disait ça, c'était sous-entendu qu'elle voulait voir le loup. Un large sourire venait s'étirer sur mon visage. « T'as qu'à me suivre, on verra bien. » Je voulais voir si j'avais bien compris ce qu'elle me disait ou non. Je m'enfonçais dans l'appartement, dans le petit couloir qui mène aux toilettes, à la salle de bain et à ma chambre. Quelle porte allions-nous pousser en premier ? Le mystère était encore entier.

J'étais assez amusée et à la fois mal à l'aise de remarquer une jolie grosse forme dans son pantalon. A ce moment là, l'envie de lui enlever son short venait traverser mon esprit. La présence de Naomie était assez gênante pour lui et je me suis mise à rire quand il a mis sa main au niveau de son entrejambe pour cacher la forme que j'avais vue. « Cache pas, ça sert à rien je l'ai déjà vu t'inquiète pas, puis quand tu veux tu me le remontre. » J'avais envie de jouer avec lui et je me souvenais à quel point il aimait jouer avec moi. J'étais morte de rire tellement il devenait rouge. Le fait qu'il soit légèrement habillé me rendait assez perturbée. Je laissais Naomie dans le salon devant la télé avant de suivre Sheldon dans un couloir où il y avait trois portes et je me demandais bien laquelle était celle de la chambre. « Bon j'ouvre au hasard ? Et si la première porte que j'ouvre nous mène a ta chambre, je te laisserai me faire tout ce que tu veux. » Notre relation n'avait pas durée longtemps mais pourtant je pense que personne ne le connait mieux que moi. Je savais comment le rendre complétement dingue. On a toujours eu un lien très fort un peu comme deux aimants. Du coup, j'allais au fond du couloir et ouvrais la porte, sans regarder à l'intérieur, laissant à Sheldon l'occasion de me dire si j'avais gagné ou non le droit de jouer avec son corps. « Alors, tu vas pouvoir réaliser tes fantasmes ou me laisser réaliser les miens ? » Je lui souriais parce que dans tous les cas, je savais que j'étais gagnante.

C'est tellement dur d'être un homme, parfois. Impossible de cacher le désir qu'on ressent pour une femme, c'est vraiment compliqué, parce que soit je passe pour un gros pervers et je me fais gifler, soit la fille le remarque et me met mal à l'aise. C'est quand même pas de ma faute si mon slip est super réactif à la vue d'une bombe sexuelle que je suis en mesure de pouvoir satisfaire. Alors quand elle me disait que je ne devais pas m'inquiéter parce qu'elle avait déjà vue mon anatomie, c'était encore pire. Je devenais absolument rouge de honte. Pas parce qu'elle est ridiculement petite, au contraire, j'ai pas à me plaindre. Mais parce que la gamine est en âge de comprendre les mots qu'on dit et que j'ai pas envie que dans quelques mois, Kayla vienne me voir en disant que Naomie a dit "bite" à ses parents et qu'elle a perdu son job.« T'as envie de la revoir ? » demandais-je alors à la jeune femme, avec un sourire en coin. Quand j'ai su reprendre mes esprits en changeant de chaîne de télévision, merci My Little Pony pour la diminution de l’affut sanguin, je précédais mon invitée dans le couloir. Elle continuait de me faire des allusions en me proposant de me laisser faire ce que je voulais d'elle dans le cas où elle tombait sur la porte de ma chambre. Au revoir les petits poneys, elle préfère être cavalière sur votre humble serviteur. Un large sourire se dessinait sur mon visage. « Vraiment tout ce que je veux ? » dis-je alors, la voix remplie par l'intérêt et les diverses idées légèrement salaces qui me traversaient la tête. Quand je voyais quelle porte elle poussait en premier, j'avais la bête qui ne tenait plus en place. « Regarde par toi-même à quel point tu vas regretter d'avoir poussé la bonne porte. » dis-je avec un grand sourire, avant de lui faire signe de la tête pour entrer dans ma chambre. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que cette forme de médecine va être très agréable, si vous voyez ce que je veux dire.

Je venais ouvrir la porte qui menait à sa chambre. J'étais plutôt contente d'avoir choisi la bonne direction, pour une fois que mon sens de l'orientation n'est pas trop mauvais. En voyant son air ravi, je savais que j'allais passer un excellent moment à ses côtés, en souvenir du bon vieux temps. je rentrais alors dans sa chambre et me dirigeais vers son lit pour m'assoir. « Bon alors, tu me la remontre ? » dis-je alors avec un sourire bien appuyé, pour lui montrer mon envie de revoir son corps nu. Par la même occasion, je mordillais ma lèvre inférieure. C'est pas de ma faute si je suis très attirée par lui. « Ferme la porte à clé, j'ai pas envie qu'on soit dérangés. » Je lui faisais ensuite signe d'approcher de moi, car mon envie de lui grandissait d'autant plus que ce moment en tête à tête était largement favorable à des retrouvailles volcaniques. En temps normal, je suis pas je genre de fille à sauter sur un mec, mais lui avait le don de me rendre accroc. A l'époque de notre relation, on pouvait passer des jours enfermés dans la chambre à faire toutes sortes de choses assez osées. Même si j'ai eu des relations avec d'autres mecs, comme le fils du voisin de ma mère par exemple, je n'ai jamais eu la même complicité qu'avec Sheldon. Bref, j'avais envie qu'il me rappelle la fougue de nos ébats passés.

Je suivais Kayla dans ma chambre, perdant rapidement mon regard au niveau de son cul, aussi bombé que ferme. J'avais oublié à quel point il était agréable à reluquer. Un sourire se dessinait rapidement sur mon visage avant qu'elle n'aille s'installer sur mon lit. Je restais dans l'encadrement de la porte, à la regarder avant qu'elle ne me mette au défi de lui montrer à nouveau le contenu de mon boxer. Cette fois-ci, la gamine n'était pas dans nos pattes, donc rien ne m'empêchait de m'exécuter. Seulement, avant d'agir, elle me demandait de fermer la porte à clé. Elle n'a pas tort, autant éviter une intrusion malaisante du petit bout qui est sensé s'endormir dans le salon devant des dessins-animés. Serrure verrouillée, je m'approchais de mon invitée avec un large sourire. « Avec mon bras en écharpe, j'ai besoin d'aide pour enlever mon short. Donc si tu veux la voir, tu dois me donner un coup de main. » dis-je en riant, parce que c'était une excuse bidon que je mettais en avant pour jouer un peu avec elle. Puis, peut-être que j'aurai le droit à un petit cadeau de sa part une fois qu'elle aura vu ce qu'elle veut.

J'étais assise sur le lit de Sheldon et je le regardais fermer la porte à clé puis il venait vers moi et me rappelait qu'il avait qu'un bras de disponible et qu'il fallait donc que je le déshabille moi-même si j'avais envie de le voir nu. J'ai toujours été amoureuse de son corps, ses tatouages partout, sa peau douce comme celle d'un bébé... Faire l'amour avec lui a toujours été le pied parce qu'il sait être doux et violent à la fois. Le faire avec lui c'est un peu comme le faire avec une fille, avec quelques attributs en plus, mais je lui dirais pas sinon il risquerai de le prendre mal alors que c'est plutôt un compliment. « Viens par là, je vais t'aider. » Il se rapprochait encore un peu plus et je venais me mettre au bord du lit pour le déshabiller. Je lui baissais son short et son boxer par la même occasion, puisque j'y suis. « Whaou, t'es vraiment en forme là ! Tu crois que tu vas y arriver avec un bras en moins ? lui dis-je en me déshabillant à mon tour. Je me retrouvais devant lui à moitié nue et je voulais être sûre qu'il était capable de passer a l'acte avant d'enlever mes sous vêtements. Ca faisait une éternité que j'avais pas couché avec lui et j'étais prête à l'aider du mieux que possible pour qu'il puisse arriver à ses fins.