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I LOVE HARVARD
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    California, land of love and pain - Abslan
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    Lien du postDim 1 Oct - 17:17
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    California, land of love and pain


    " Mesdames et messieurs, veuillez attacher votre ceinture, nous allons commencer la manœuvre d'atterrissage. "

    Une phrase, rien qu'une simple phrase qui parvient à faire que mon cœur s'emballe. Si on exclut le décollage, le voyage a par la suite était très calme, surtout que j'ai dormis la plupart du temps. Je me saisis du système de sécurité et l'attache a une vitesse qui pourrait presque défier la physique humaine sous le regard amusé de ma camarade de voyage. Elle peut aisément lire sur mon visage que je ne trouve rien de drôle à la situation, mais cela ne l’empêche pas de se bidonner à mes côtés. Plus tôt, je lui ai laissé la place proche du hublot pour ne pas avoir une vue sur la hauteur qui nous sépare du sol. C'est entre deux fortes respirations qu'une voix d'enfant se fit entendre à ma gauche :

    " Vous savez Monsieur, il est statistiquement prouvé que l'avion est le moyen de transport le plus sûr, quelle que soit la distance du voyage ou le nombre de personnes transportés. "

    " Non mais tu es qui toi ? John Tukey ? ", répondais-je d'un ton désagréable que j'ai vraiment peu l'habitude d'employer. Le pauvre gamin baissa les yeux suite à ma remarque, mais le fait est que m'adresser la parole à un tel moment n'était sûrement pas la meilleure des idées. Je vais fermer les yeux, peut-être que ça me calmera.

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    @Absolem Altman
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    Lien du postLun 2 Oct - 0:08
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    Absolem avait tout abandonné pour s'envoler au bout des États-Unis. Ce voyage allait lui faire du bien et lui remettre les idées en place, elle en était persuadée. Elle s'attendait malheureusement à devoir épauler son petit ami à cause de la terrible maladie qui affectait sa mère. Elle craignait fortement ce qu'ils allaient concrètement voir là-bas. La Dunster ignorait totalement le mal qui rongeait Madame Landrum, Alan avait toujours été discret sur ce sujet. Pouvait-elle marcher ? Était-elle rachitique ou énorme ? Absolem partait à l'aventure et redoutait ses réactions. Pour l'heure, il était temps de boucler sa ceinture car l'atterrissage était pour bientôt. Le Mather à ses côtés ne supportait pas l'avion et la descente s'annonçait mouvementée. Son front perlait de sueur et son regard en disait long sur son angoisse. La phrase d'un mioche non loin d'eux avait d'ailleurs réussi à le faire sortir de ses gongs, ce qui était rare. Alan disposait d'un calme olympien la majorité du temps, il ne s'énervait que très rarement. L'étudiante n'avait pas pu s'empêcher de rire, attrapant le poignet de son petit ami pour capter son attention " Respire chéri, j'en peux plus, tu me fais rire, c'est plus fort que moi, on dirait que tu es possédé " lui confia-t-elle en masquant sa bouche pour camoufler son rire nerveux. Afin de dédramatiser la situation et de décrocher un sourire à son homme, la rouquine cria tout à coup dans l'appareil " Il n'y aurait pas un exorciste parmi vouuuuus ? " Absolem ne connaissait personne dans cet avion et en plus de cela, le regard des autres lui importait peu. Par contre, Alan lui ne semblait pas réceptif à ses pitreries. " C'est bon je me tais, ferme les yeux et pense à moi toute nue " murmura-t-elle en pouffant de rire tout en caressant la cuisse de l'étudiant pour faire diversion. L'avion descendait progressivement en altitude, le sol était tout proche, Absolem le voyait clairement de par l'hublot à ses côtés. Elle serra les dents tout en se préparant à la réaction de sa moitié.  
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    Lien du postMar 3 Oct - 0:48
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    Et vas-y qu'elle se bidonne ! Il n'y a pourtant rien de drôle, elle sait que je déteste ce moyen de transport, mais s'en amuse devant moi. Un pauvre gamin a même fait les frais de mon état psychologique actuellement fragile. Absolem s'essaye tant bien que mal à une remarque humoristique au milieu de tout ce monde, mais l'absence de sourire sur mon visage en sueur lui signifie très bien que cela ne fonctionne guère. En dernier recours, je tente de fermer les yeux et la seule idée qui vient en tête de ma demoiselle est de penser à elle toute dévêtue et de placer sa main sur ma cuisse. Selon moi, cela n'aura pas l'effet voulu...

    " Ça va plus me tendre que me détendre, je pense, si tu vois ce que je veux dire ma belle. ", lui lançais-je un sourire aux lèvre, fier de ma blague un poil grivoise. Finalement, elle y sera parvenue à me le décrocher, mais il ne restera pas bien longtemps afficher sur mon visage. Les roues de l'appareil prirent contact avec le sol, provoquant des secousses qui ne me rassurait pas du tout alors que je soupirais fortement, priant pour que le calvaire se termine. Une fois l'arrêt complet de l'avion, je posais ma main sur la chevelure ébouriffée du pauvre gamin que j'avais injustement pris en grippe quelques minutes plus tôt afin de m'excuser et de lui signifier à quel point il était intelligent pour son jeune âge. Nous prîmes par la suite nos bagages pour nous diriger à la chambre d’hôtel que j'avais réservé. Une fois devant la porte de celle-ci, j'annonçais à ma petite femme : " Ne t'attends pas à un palace ! ". Mon pauvre salaire d'interne ne m'a pas permis d'opter pour le grand luxe. En effet, à l’intérieur, une déco très succincte pour ne pas dire moche, un lit très modeste, une salle de bain si petite qu'on se demande comment ils sont parvenus à y caser aussi les toilettes et une vue sur un des quartiers les plus laids de Los Angeles. " Et on n'a même pas la télé... ", dis-je le regard presque désolé vers ma petite-amie.

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    Lien du postJeu 5 Oct - 10:30
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    Ils étaient enfin arrivés à destination. Il faisait déjà beau, bien loin du ciel triste de Boston. Absolem avait beau avoir le teint clair, elle adorait ça le soleil, elle avait de toute façon grandi dans un pays fortement ensoleillé. Après une blague taquine pour tenter de décontracter son petit ami, ils avaient atterri en Californie sans une égratignure. Alan s'était excusé au près du petit mioche qui l'avait fait paniquer et tout était rentré dans l'ordre. Les deux amoureux avaient réglé leur paperasse et avait récupéré leurs bagages avant d'aller les déposer à l'hôtel. Absolem n'avait rien planifié pour ce séjour, Alan avait tout fait de A à Z. Quand la rousse découvrit l'espèce de motel qui allait les accueillir, sa tronche s'était radicalement transformée. Elle avait toujours vécu dans un certain confort et là, elle en était très loin. Néanmoins, elle l'avait lui. Ça suffirait probablement à lui faire oublier ce décor immonde. " J'vois ça, c'est flippant, on dirait le Bates Motel " lança-t-elle en découvrant un peu plus l'intérieur de leur chambre et en approuvant les propos de son petit ami. Il n'y avait effectivement aucune trace de modernité. " Heu... J'vais pas survivre moi le soir, heureusement que j'ai apporté mon ordinateur, enfin... y a moyen d'avoir la wi-fi dans ce trou ? " demanda-t-elle en tirant sa valise dans un coin. " On reste là combien de temps déjà ? " continua-t-elle à l'interroger avec une grimace collée sur le visage tout en évitant de toucher tout ce qui se trouvait dans la pièce. " J'vais m'y faire parce que je t'aime hein " tenta-t-elle de le rassurer en se rapprochant de lui pour lui dérober un baiser. Absolem pouvait parfois être lourde mais dans cette situation, elle avait rapidement compris qu'elle devait se taire. Ils n'étaient pas là pour visiter les environs en touriste, ils étaient là pour rencontrer une femme malade et pas n'importe quelle femme, Madame Landrum en personne. " Ta maman est hospitalisée à quel endroit bébé ? "
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    Lien du postVen 6 Oct - 7:27
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    " Dans l'annonce, le wifi était annoncé comme disponible. "

    Cette même annonce qui qualifiait aussi la chambre de "modeste nid douillet", il va falloir quand même que je leur dise deux mots sur leur définition de nid douillet parce que là, il est vrai qu'on en est très loin, le Bates Motel évoqué par Absolem pourrait presque être un compliment pour ce trou à rats. Pensant que ton amoureuse aurait voulus payer sa part du voyage, tu as tenus à faire tout toi-même, mais voilà où t'as mené ta futile fierté masculine Alan ! Tu fais dormir ta petite femme dans un lieu où la peste noire fait surement encore des ravages et où il ne serait pas étonnant de découvrir une biodiversité d'insectes en tout genre sous le parquet craquelant. Abso' tente bien de dissimuler son malaise, me signifiant d'un baiser que tant que je serais à ses côtés, tout ira bien, mais ces mots ne correspondent pas franchement au visage grimacé qu'elle arbore. Prenant ses mains, qu'elle n'osait déposait nulle part, dans les miennes, je lui proposais une alternative.

    " Tu sais quoi chérie, je vais aller voir ma mère et après, on se trouvera quelque chose de mieux en ville. Pas question qu'on reste une semaine, voire plus, dans ce bordel ! ", la rassurais-je avant de déposer un baiser sur sa joue et d'aller m'installer sur ce que l'on pourrait qualifier de fauteuil. Je commençais à jouer nerveusement avec mes doigts, c'est ce que je fais à chaque fois que la rencontre avec Maman approche, même après toutes ces années. Surement par inquiétude d'apprendre une mauvaise nouvelle ou que sais-je... Relevant les yeux, je comprends au regard de ma jolie rousse posé sur moi que je suis démasqué concernant mon léger tourment.

    " Il faut que je te prévienne Absolem. Même si je ne m'y habituerais jamais vraiment, j'appréhende dorénavant beaucoup mieux l'état de ma mère, mais pour quelqu'un qui ne l'a jamais vu auparavant, ça peut être perturbant. Même si elle essaye de paraître sous son meilleur jour, de faire comme si tout allait bien pour ne pas m’inquiéter, elle reste très faible et amaigrie. Ce n'est pas franchement le genre de spectacle qu'on aime voir et si tu ne voulais pas t'infliger cela, je comprendrais. ", lui annonçais-je d'une voix presque solennelle pour bien lui faire comprendre la situation.

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    HS: Plus de lignes que je pensais, je me suis enflammé, désolé California, land of love and pain - Abslan 1f60f
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    Lien du postSam 7 Oct - 18:11
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    L'endroit n'avait rien de charmant. Absolem n'était pas du genre à se plaindre et elle pouvait également rester dans ce type de lieu pour une bonne cause mais là... là rien ne l'empêcher de dormir dans un hôtel à hauteur de son statut. Elle en avait l'argent, elle ne voyait pas pourquoi elle devait s'en priver. Peut être pour la fierté de son homme ? Elle ne voulait pas non plus le castrer en foutant de l'oseille en permanence sur la table, elle lui laissait parfois cette "satisfaction", celle d'être l'homme dominant qui contrôlait la situation. " Bon, Alan, à un moment donné, il va falloir que l'on parle du pognon. Pour moi, ce n'est pas un problème, mes parents ont eu beaucoup de chance donc tu vas garder ton fric et je vais nous réserver un truc bien plus confortable " déclara-t-elle fermement en le regardant s'asseoir. Les mains sur les hanches, la rouquine observait son petit ami avec une tendresse infinie. Malheureusement, le visage de sa moitié s'était tout à coup fermé, il n'était plus celui qu'elle côtoyait depuis plus de deux ans à Boston. Alors qu'elle allait lui demander ce qui le tracassait -bien qu'elle s'en doutait- le Mather avait pris les devants, la préparant à la femme qu'elle allait rencontrer, si elle le voulait toujours. Absolem s'était indignée en ouvrant la bouche " Tu m'infliges que dalle, je veux la rencontrer, j'ai pas peur de grand chose, j'ai vu des choses épouvantables très jeune tu sais, des mutilés adultes et enfants... Ça va aller je te promet " avait-elle répliqué en s'avançant vers lui pour se poser sur ses genoux et l'embrasser avec passion. " Je t'aime mon amour, allons redonner des forces à ta mère ! "

    [...]


    Après un trajet en taxi, les deux amoureux s'étaient retrouvés à l'adresse indiquée. La rousse avait entrelacé ses doigts à ceux du blondinet, contemplant la façade avec une légère appréhension. Encore une fois, ce n'était pas l'état physique de madame Landrum qui la préoccupait, mais bien la façon dont elle allait l'accueillir. Avalant péniblement sa salive, elle jeta un regard troublé à Alan " Je te suis. " peina-t-elle à articuler, la boule au ventre.
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    Lien du postDim 8 Oct - 1:18
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    À la question "Qui porte la culotte dans le couple ?", je ne peux que répondre Absolem sur ce coup-là. D'une voix autoritaire, elle me confie que c'est elle qui nous financera un logement plus confortable et que mon avis n'aura aucune incidence sur cette décision. L'écoutant en silence dans un premier temps, je ne me risque pas à l'interrompre quand elle affiche un tel visage, je ne la ferais clairement pas changer d'avis et c'est pourquoi dans un second temps, je préfère sourire de la situation alors que je me posais dans le fauteuil. Elle a bien senti mon inquiétude, pas difficile à cerner en même temps tant elle est visible sur ma gestuelle. Mais parfois, j'oublie à quel point elle est forte, bien plus que moi à n'en pas douter. Je me rends compte à quel point m’inquiéter pour elle était futile, ses mots et son baiser passionné me réconforte, mais ils sont de plus en plus difficile à avaler sans sourciller après ma bévue lors de la soirée de rentrée. Chaque fois, j'ai peur que ma culpabilité soit trop flagrante. Néanmoins, pour le moment, c'est l'heure de voir la Maman !

    [...]

    Postés devant l’impressionnante façade du Ronald Reagan UCLA Medical Center, les doigts entrelacés dans ceux de la jeune femme à mes côtés, je constatais son regard différent de la normale et adressais un baiser sur sa main avant de lui glisser ces quelques mots: " Ça va aller, elle va t'adorer ! ". Pénétrant dans l'enceinte, nous nous retrouvions très vite devant la chambre portant le numéro 658. Je n'avais pas manqué de saluer les différents membres du personnel que je commençais à connaître maintenant depuis toutes ces années. Sous le regard médusé de ma petite amie, je commençais alors à entrer a pas de loup tel un espion dans la chambre, mais je ne tardais pas à me faire repérer.

    " Tu comptes le faire à chaque fois mon fils ? ", demanda ma mère alors que lui sautant au cou pour lui asséner tout plein de bisous, je lui répondais : " Jusqu’à ce que j'y arrive enfin oui ! ". Toujours très maigre, très faible, même si elle ne voulait pas le laisser paraître et surtout, toujours avec ce bandage sur les yeux, la vue de Maman ne s’améliorait pas dans le bon sens, mais son ouïe, elle, est au maximum de son potentiel. D'ailleurs, elle ne manqua pas de détecter une personne de plus cette fois-ci, se tenant encore sur le pas de la porte. " Et qui est ton amie qui se tient à l'écart ? ", s'interrogea-t-elle. Tendant le bras en sa direction, je fis signe à mon amoureuse d'approcher. " Je te présente Absolem Maman, c'est la petite amie... ", je dus avaler ma salive après cela, ce mot passant encore difficilement dans mon esprit après ce que j'avais fait. "... Dont je t'ai parlé. "

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    Lien du postDim 8 Oct - 15:15
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    Absolem poursuivait son petit ami dans les couloirs du centre médical avec une panique nichée dans le creux de son estomac. S'il l'avait amené aussi loin, pour rencontrer celle qui l'avait mis au monde, c'est que leur histoire était foncièrement sérieuse. La rousse n'y avait jamais vraiment encore réfléchi, elle profitait de l'instant présent avec lui mais plus le temps passait, plus les sentiments amoureux se démultipliaient. Tout à coup, Alan s'était figé devant une porte, entrant en douce dans une chambre. Absolem s'était stoppée dans l'embrasure, n'osant pas le suivre. Elle avait ensuite entendu la voix d'une femme se manifestait et son petit ami lui répondre. La Dunster perdait ses moyens, arrangeant ses cheveux pour faire bonne impression. Lorsque le Mather lui avait ensuite indiqué d'entrer, Absolem se rendit compte que Madame Landrum n'avait plus accès à la vue et qu'un épais bandeau recouvrait ses prunelles. Hésitante et maladroite, elle tendit sa main à la mère d'Alan, " Ravie de vous rencontrer Madame, vous avez une classe d'enfer avec ce bandeau, vous cachez un don comme Cyclope dans X-men ? " l'interrogea-t-elle avec humour tout en abaissant sa main restée dans le vide. Pourvu que Madame Landrum prenne bien cette boutade, le stress lui faisait dire de ces conneries. " Excusez-moi, c'était impoli... Vous voulez que je vous laisse avec votre fils ? Cela doit faire un bon bout de temps que vous ne l'avez pas vu enfin... senti en chair et en os auprès de vous " décidément, Absolem enchaînait les bourdes, elle ne s'était pas sentie aussi impressionnée depuis... depuis toujours. Désarmée, elle envoya un regard paniqué à son petit ami, cherchant son appui et son aide. Il devait impérativement mettre un terme à son avalanche de boulettes.

    hj : avalanche de boulettes, j'suis morte de rire toute seule
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    Lien du postLun 9 Oct - 3:16
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    Mais qu'est-ce qu'elle est en train de me faire là ! Sous mon regard amusé, Absolem n'avait finalement qu'à se présenter, mais Dieu seul sait comment elle en est arrivée à faire une référence à X-Men, certes plutôt drôle, mais que ma mère n'a sûrement pas comprise. En ce qui me concerne, je sais pertinemment que Maman ne sera pas choqué par cela, elle comprendra sans problème le stress de ma petite amie, mais ça, Absolem n'en a aucune idée et la voir se répandre en excuses pour si peu en est presque désopilant. Ses prunelles à la teinte bleutées criant au secours dans ma direction et menaçant de fuir cette situation qui lui est inconfortable, je vins enfin à la rescousse de ma demoiselle en détresse. Me plaçant derrière elle, mes bras enroulés autour de sa taille et le menton sur son épaule, j'expliquais la situation à celle qui était à l'origine du malaise de l’Israélienne.

    " Comme tu peux l'entendre Maman, et non pas voir hein Abso'... ", la taquinais-je encore un peu plus, ce qui décrocha un sourire chez celle qui m'avait mise au monde, s'amusant apparemment autant que moi de la situation. "... Mon amoureuse est un peu tendue à l'idée de te rencontrer aujourd'hui."

    " Enchantée de faire enfin votre connaissance jeune fille. Depuis le temps que mon petit me parle de vous ! Venez donc me voir là s'il vous plaît. ", demandait ma mère à la jolie rousse qui s'approcha alors que je lâchais mon étreinte pur l'accompagner jusqu'au lit de Maman, puis saisissais sa main comme pour lui signifier qu'il n’y avait aucune raison d'être aussi tendue par la situation. J'aurais cependant peut-être dû prévenir ma moitié sur ce qui suivit, un comportement de ma génitrice qui peut paraître étrange lorsque l'on ne s'y attend pas. Saisissant l'extrémité de son bras, elle remonta jusqu'à l'épaule, glissa ses mains le long du cou pour finalement poser ses mains sur le visage de la Dunster. En effet, depuis que sa vue est en grande difficulté, ses mains sont devenues ses yeux, lui permettant de se faire une image mentale de la personne qu'elle touche. Je regardais Absolem, espérant qu'elle ne soit pas trop décontenancée par tout cela tandis que mère lui fit part d'une de ses interrogations : " Vous avez un joli prénom, c'est hébreu non ? Vous êtes israélienne ? "

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    Lien du postLun 9 Oct - 22:34
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    Absolem enchaînait les bourdes de seconde en seconde. En suppliant Alan du regard, elle avait enfin réussi à le faire sortir de son mutisme pour qu'il vole à son secours. La rousse ignorait bien les limites d'Angelica Landrum et son appétence pour l'humour. Heureusement, le Mather avait arrondi les angles pour elle mais la situation n'en demeurait pas moins gênante. Après de longues secondes de silence, la mère de son petit ami avait enfin adressé la parole à la demoiselle, lui demandant de s'approcher d'elle. Putain, c'était un remake d'un film d'horreur, elle allait la tripoter, la serrer, l'étrangler, lire dans ses pensées ? Les mains moites, Absolem s'était timidement ramenée près du lit de mère Landrum, ne s'attendant pas à ce qu'elle lui peigne le visage de ses doigts. La Dunster s'était laissée faire, jetant un regard démuni à son homme, un regard qui signifiait " Qu'est-ce qu'elle fout ? " puis, après ce contact déroutant, Angelica l'avait interrogé sur ses origines, ne sachant pas si elle acceptait le brassage ethnique ou si elle percevait ce type d'alliance avec dégoût. Hésitante, Absolem se décida tout de même à lui confier la stricte vérité " Vous êtes très cultivée à ce que je vois. Vous avez visé dans le mil, israélienne mais aussi allemande de par mon père. Si votre saleté de maladie ne vous avez pas ôté la vue, vous verriez que je n'ai pas grand chose d'oriental " répondit-elle en tirant une chaise pour s'asseoir au chevet de cette femme qui lui plaisait de plus en plus. " Madame Landrum, je voulais vous dire que je surveille votre fils comme je peux tant qu'il me le permet et c'est vraiment un chouette gars, il y en a peu des hommes comme ça, enfin je n'ai croisé que lui personnellement. "  confia-t-elle sincèrement en jetant un coup d'oeil empli d'amour à l'étudiant qui avait pris place en face d'elle, de l'autre côté du lit. " Vous avez d'autres questions pour moi ? Pour lui ? Juste une chose avant, on doit vous avouer que nous faisons l'école buissonnière en ce moment... Mais Alan est très intelligent, il récupèrera vite...n'est-ce pas chéri ? "
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