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I LOVE HARVARD
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    ghost from the past (louël)
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    Lien du postJeu 21 Sep - 7:14
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    Tu n'étais pas une jeune femme foncièrement méchante. Au contraire. Tu pouvais parfois être extrêmement douce et compatissante. Tu ne supportais pas les tensions, cela te rendait très fragile et incontrôlable, ce que tu détestais profondément. Tu n'avais bien entendu aucune rancoeur contre Raphaël, tu l'aimais même encore. Le problème, c'était de trouver un juste milieu. Il était ta faiblesse depuis toute jeune et aujourd'hui encore. Mais ce n'était plus possible, tu ne pouvais plus tenter de réparer les pots cassés. Le mal avait été fait et tu t'étais doucement reconstruite. Un unique homme peuplait à présent tes pensées et tu lui avais carrément légué ton coeur aujourd'hui. Ainsi, alors que tu te laissais de nouveau charmer par la prestance particulière de Raphaël, tu avais soudainement fait marche arrière, attrapant tes vêtements pour t'occuper l'esprit. Tu avais également bifurqué de sujet, essayant de renouer maladroitement avec le français. Les joints te manquaient terriblement, surtout depuis que la merde de ton passé était tout à coup remontée. Tu avais besoin de t'évader. " Non mais, je voulais juste savoir si t'avait un truc sur toi, j'en peux plus en ce moment " avais-tu prononcé fébrilement face à la nouvelle montée de colère du brun. Une fois ton linge fourré dans la machine, tu appuyas sur le bouton, les muscles totalement contractés. Raphaël s'était tout à coup perché sur la machine à côté de la tienne, te regardant de haut. Puis, il s'était penché près de ton visage, te flanquant un frisson monumental. Tu étais paralysée et complètement agacée par son comportement. Il ne voulait pas avancer dans votre relation, tant pis. Tu avais tenté de faire des efforts maintenant, il allait retrouver la vraie Chamberlain, l'insouciante. Ton souffle s'accélérait, ta tension grimpait. Tu allais exploser. Alors qu'il t'ignorait pour plier son linge, tu t'appuyas contre ta machine, fixant sa silhouette svelte et musclée. " J'en ai des explications mais apparemment, t'es pas prêt à les comprendre, peut être parce que tu n'en as pas les capacités ! " crias-tu en pétard, les poings serrés. C'est bon, c'était trop. Tu t'avanças vers la porte close, tapant dans le fer tout en sentant tes phalanges se briser. " Ouvre toi connasse ! " hurlas-tu en jetant à présent des coups de pieds sur la surface en acier. " Je vais péter un câble, respire Louison " t'étais-tu adressée avant de basculer en avant, les mains posées sur tes genoux. Tu avais ensuite éclaté en sanglots, écoeurée par les événements derniers et la méchanceté gratuite de ton ex. " Je m'en fiche qu'on redevienne proche ! En fait non, j'aimerais qu'on le redevienne mais ça serait beaucoup trop dangereux à présent... " avouas-tu en te redressant et en t'adossant à cette fichue porte avant de te laisser coulisser contre elle pour finir assise sur le sol, observant vaguement le Mather.    
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    Lien du postJeu 21 Sep - 12:27
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    Enfin c'était arrivé, t'avais gagné, t'avais eu ce que tu voulais. Elle s'était énervée et là, pour la première fois depuis longtemps, tu retrouvais la vrai Louison, celle qui s'énerve, qui gueule et qui à pas peur de dire ce qu'elle pense. Tu l'avais poussée à bout et franchement, t'étais content de toi. Tu continuais à l'ignorer en souriant à la vue de cette crise, de nombreux souvenirs de vos disputes de couple. De toute façon tu le savais, vos engueulades étaient toujours comme ça. Elle te cherchait, tu gueulais, tu la cherchais, elle gueulait. En général y'avais pas de fin à ces disputes, juste des oublis. Vous décidiez simplement d'oublier. Parce que vous saviez que ça n'aurait jamais de fin.
    T'étais content aussi, parce qu'enfin elle souffrait elle aussi, elle ressentait ta peine passée. Tu te retournas, t'adossas à la machine à laver et tu la regardas en souriant. Au fond tout ça te faisait rire. La petite blonde recommença à gueuler en insinuant que t'étais pas assez intelligent pour comprendre les raisons de votre rupture. Tu ne pouvais plus t'en empêcher, tu rias très légèrement. Quand elle s'énervait tu la trouvais plus adorable que jamais. Tu savais très bien que ton intelligence n’avait rien à voir là-dedans et puis t'en avait enfin fini de gueuler et même si tu pouvais repartir dans une crise très vite, pour l'instant tu t'étais calmé. Louison commença à s'énerver contre la porte, à la taper, à lui crier dessus et à parler seule afin de se calmer. Tu continuais à sourire en l'observant car elle savait aussi bien que toi que cette porte ne s'ouvrirait pas de toute façon, il n'y avait pas de réseau et ce truc de métal ne s'ouvrait que de l’extérieur. Il fallait juste attendre que quelqu'un vous trouve.
    D'un seul coup la française se laissa glisser sur la porte pour s’asseoir en pleurant. A partir de ce moment précis tu arrêtas de sourire. Contrairement à toute attente, tu te sentais mal, très mal. Tu voulais qu'elle souffre comme toi, mais la voir pleurer te fis te rendre compte que tu étais allé trop loin. Merde, putain, merde. Tu savais pas quoi faire. Tu posas un regard sur elle. Tu soufflas et vint t’asseoir près d'elle. Tu posas tes coudes sur tes genoux et tes mains sur ton visage en regardant droit devant toi. Tu savais pas quoi dire, tu sentais tout ça comme un silence accepté par chacun d'entre vous plutôt qu'un silence gênant.
    T'avais pas pu rester immobile à la regarder comme ça sans rien faire t'avais dû aller près d'elle. C'était pas la première fois que t'avais vu une fille pleurer. Mais cette fois c'était pas pareil, t'avais pas reçu de chaussures au visage parce que t'avais jamais rappelé ou que t'avais été surpris en train de te tirer tôt le matin après une sortie bien arrosée, c'était Louison. C'était elle qui pleurait, pas n'importe qui, c'était la seule personne que tu n’aies jamais aimé que t'étais en train de faire pleurer. Tu soufflas, tu la regardas et tu lui essuyas une larme avec ton pouce. Après ça tu retournas la tête et tu laissas une de tes jambes s'allonger sur le sol et tu fixas le mur.
    "Faudrait pt'être qu'on finisse correctement au moins une de nos disputes non ?"




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    Lien du postJeu 21 Sep - 14:02
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    Tu avais enfin craqué. La coupe était pleine. Raphaël avait été la goutte de trop. Tu n'en pouvais plus et il avait fallu que ce soit lui qui te retrouve dans cet état. Piégée dans cette pièce minuscule au bruit répétitif, tu commençais à perdre la tête. Tu ne savais plus qui tu étais, où tu allais et où tu allais terminer. Tout était brouillé y compris ton champ de vision. Tes larmes pitoyables floutaient le visage de ton ex, tu ne le percevais plus clairement et de toute façon c'était beaucoup mieux ainsi. Ne plus affronter sa gueule et ses attaques ne pourraient qu'apaiser ta souffrance actuelle. Il avait gagné, tant mieux pour lui. Si on pouvait d'ailleurs appeler ça une victoire... C'était petit et misérable à ton goût. Avachie contre la porte de la buanderie, tu te laissais aller à ton chagrin, n'attendant pas spécialement de réconfort de la part du français. Vous aviez toujours traversé pas mal de turbulences et vous vous en étiez toujours sortis dans le plus grand des silences. Oublier et passer à autre chose étaient votre manière de réagir aux conflits. Alors que tu frottais ton nez tout en inspirant bruyamment, tu avais perçu le corps de Raphaël s'échouer à tes côtés. Puis, peu de temps après qu'il t'ait rejoint, tu avais senti le pouce de l'étudiant ramasser une de tes larmes. Nerveuse et totalement paumée, tu avais croisé son regard aussi troublé que le tien. Le brun avait ensuite coupé votre contact visuel pour fixer le mur d'en face. Un mince sourire traversa ton visage éploré, lui redonnant un peu plus de gaieté jusqu'à ce qu'il enfonce une nouvelle fois le couteau dans la plaie. Tu étais dubitative, ton coeur te dictait des phrases imprudentes, ta conscience elle se soulevait contre tes sentiments refoulés. " Si on fini une de nos disputes, cela signifiera peut être qu'il n'y en aura plus jamais... " prononças-tu entrecoupé de quelques gémissements dû à tes sanglots. Hors, est-ce que cette rencontre inattendue devait être la dernière ? En avais-tu sincèrement envie ? Pourquoi se séparer d'une personne qui comptait énormément et qui pourrait comprendre ce que tu vivais en ce moment ? " Personnellement, je ne suis pas en colère contre toi Rapha', par contre je conçois que tu le sois contre moi. Il m'est arrivé tant de choses si tu savais. À l'époque, avec mon cerveau d'adolescente, j'ai réagi avec peur et impulsivité. Je m'en veux. Mais c'est trop tard, je t'ai perdu et je ne peux plus faire marche arrière. Mais tu sais que tu es toujours dans mon coeur, c'est une maigre consolation je sais... "  t'exprimas-tu en déposant lentement ta tête blonde sur son épaule. " Qu'est-ce qu'on fait... ? On continue à se gueuler dessus ou bien ...? " ou bien on se défonce, tu en avais terriblement envie, la drogue te manquait de plus en plus en cette période mouvementée. Le bonheur de ta relation avec Ezio ne pouvait pas contrer à lui seul tes seize années de malheur et les récents événements qui avaient eu lieu.
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    Lien du postDim 24 Sep - 9:25
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    Ce qu’avait dit la petite bonde t'avait troublé plus que jamais. Alors il n'y aurait plus de disputes. Si celle-ci se terminait alors ça serait sûrement la dernière. Au fond tu ne voulais pas que ça soit la dernière mais tu ne voulais pas juste oublier, ou plutôt tu ne pouvais pas juste oublier. pas cette fois. Tu réfléchissais à comment terminer tout ça en douceur, au moment où quelqu'un ouvrirait cette porte et que toi tu partirais en lui jetant un dernier regard. Non c'était trop dur. Tu secouas légèrement a tête afin de chasser cette idée de ton esprit. Tu te rendis compte que t'avais jamais vraiment voulu ne plus la revoir. Que toutes les fois où tu y avais pensé tu savais que ça n'arriverait pas et que rien de tout ça n'était réel. Non, tu ne voulais pas la perdre, pas encore une fois. Mais tu devais savoir. La française prononça les mots que tu avais toujours rêver d'entendre. Elle s'était excusé. Mon dieu, elle l'avait fait. Tu sentis un poids s'envoler loin, très loin de toi. Une larme coula le long de ta joue. En une fraction de seconde t'avais revu tout. Toute votre histoire pour revenir à cette fameuse phrase :" Je m'en veux". Certes elle ne s'était pas réellement excusé mais elle s'en voulait et cela voulait tout dire pour toi. Elle posa doucement sa tête sur ton épaule. Tu ne bougeas pas, tu continuas à regarder droit devant toi. Ce rapprochement te faisait du bien. Tu n'étais pas du genre tactile, le fait qu'on te touche ne te plaisait pas vraiment qui que ce soit et pourtant là, tu ne te sentais pas agressé. Louison te demanda quoi faire gueuler ou bien autre chose. Mais quoi? Tu te rappelas qu'il te restait un petit quelque chose au fond de ta poche. Tu glissas ta main au fond de ta poche pour en sortir de quoi faire un join. Tu commenças à rouler et tu la regardas.
    " Ou bien on en parle vraiment "
    Tu lui donna un maigre sourire en lui montrant ce que tu préparais.
    " Ça va aider un peu"


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    Lien du postMar 26 Sep - 2:31
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    Raphaël avait été un monument pour la française à l'époque. Il l'était toujours dans son coeur. Sa présence avait permise à Louison de supporter son isolement, l'abandon inexpliqué de ses parents et son caractère incompréhensible. Il ne la laisserait jamais indifférente. Coincés dans cette pièce exiguë, Louison se laissait aller aux confidences, elle n'avait plus le choix. Elle ne pouvait plus fuir comme elle l'avait fait à l'époque. La tension était palpable entre les deux jeunes gens, énormément de non-dits demeuraient. Alors qu'un orage violent venait de les traverser, l'atmosphère s'était tout à coup apaisée. Louison y était probablement pour beaucoup, elle avait enfin écrasé sa fierté pour tempérer son ex. L'un à côté de l'autre, la belle lui avait posé une question bien floue, osant ensuite déposé sa tête contre l'épaule du Mather. Ce dernier voulait encore parler de leur rupture et pour ce faire, il avait sorti de sa poche de quoi se préparer un joint. La blondinette avait relevé ses yeux luisants vers le brun. " Je pense aussi que ça peut nous aider... " lui avait-elle répondu en le regardant préparer le pétard. " Tu veux que je commence par où ? Qu'est-ce que tu attends de moi Raphaël, je ferais tout pour toi tu le sais " avait-elle avoué d'une voix encore fragile et peuplée de sanglots. Entre temps, le jeune homme avait allumé le joint, en tirant une première taffe avant de le passer à la frenchie " Merci... " elle avait alors pris une énorme bouffée à son tour, se sentant déjà libérée de certains poids. " Tu sais que mes parents m'ont abandonné à mes grands-parents quand j'avais même pas quatre ans... En fait, il se pourrait qu'ils travaillaient pour les services secrets français et qu'ils aient énormément foiré... au point de se faire des ennemis et ces ennemis auraient plombé mon grand-père à mon avis. Et ça, s'est arrivé quelques jours avant que je... je romps avec toi " avait-elle débité avec une froideur extrême. Depuis qu'elle avait retrouvé son pépé dans une mare de sang, Louison s'était érigée des défenses immenses. " Tu n'en parles à personne, j'ai suffisamment mises de personnes au courant, je crains le pire. " Raphaël était juste le troisième, après Côme et Ezio.
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    Lien du postMer 27 Sep - 13:09
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    raphaël & louison


    Elle venait de te demander par où commencer, quoi te dire. Mais elle te dit aussi qu'elle ferait tout pour toi, et ça, ça n'était pas rien à tes yeux. T'étais certainement pas un petit cœur fragile mais le fait qu'elle te dise des choses comme ça ne te laissais pas indifférent. Tu remis rapidement tes pensées en place. Elle avait quelqu’un et tu ne la pardonnerais pas comme ça, non, tu voulais des explications. Mais surtout, c'était de l'histoire ancienne tout ça. Tu voyais pas vraiment par où commencer, tu voulais juste qu'elle te dise pourquoi. Pourquoi elle t'avait fait souffrir, pourquoi elle était partit, ce qu'il c'était passé dans sa tête à ce moment, c'est ça que tu voulais savoir. Elle ne s'était pas encore calmée et sanglotait toujours un peu. T'es pas vraiment un tactile, tu voulais qu'elle arrête de pleurer mais tu ne savais pas comment faire. Tu avais finit de rouler et tu allumas le join en souriant, tu te sentirais enfin soulagé avec ça et tu pourrais peut être enfin écouter ce qu’elle avait à te dire mais aussi à trouver un moyen de la réconforter. Tu tiras une taffe en appuyant ta tête contre la porte et tu le passas à la petite blonde qui n'avait l'air d'attendre que ça, vu ses yeux brillants. Tu la regardas en coin ,tirer sur le join. Voir ce tout petit être à l'air si inoffensif se lâcher comme ça te faisait sourire.
    Tu l'écoutas raconter le comment du pourquoi, prenant le join de temps en temps. Elle t'avait demandée de garder tout ça secret mais toi tu savais que tu le ferais et qu'il n'y avait même pas besoin de demander. Au moment où elle eu finit de parler, tu mis ton bras derrière ses épaules pour la réconforter. Le fait de fumer faisait que tu croyais tout ce qu'elle te disait sans aucune hésitations et que la prendre dans tes bras ne t'avais même pas gêné une seule seconde.
    "Pourquoi ne m'avoir rien dit? J'ai toujours été là pour toi, j'aurais pu être là aussi, tu le sais, je ne t'auras jamais abandonné, je t'aimais"
    Tu regardais le plafond, la petite blonde dans tes bras, réfléchissant à tout ce qu'avait pu ressentir la française à ce moment de sa vie.

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    Lien du postVen 29 Sep - 9:53
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    La blonde n'avait plus rien à perdre actuellement. Raphaël la maudissait, elle ne pouvait pas plus empirer la situation non ? Enfin si, si elle parlait de sa situation actuelle peut être qu'elle mettrait un point final à leur pseudo relation amicale. Pour l'heure, Louison se livra donc enfin sur les raisons de son départ inexpliqué à l'époque, essayant de rassurer son ex au maximum. Rien n'avait été de sa faute, c'était ses putains de parents dysfonctionnels qui avaient tout ruiné. Elle en subissait depuis les conséquences. Elle priait dorénavant pour que le brun la croit sur parole, elle n'avait rien inventé. Lorsque son grand-père avait été abattu, elle avait fui le pays, se teignant même les cheveux pour ne pas qu'on la reconnaisse. Elle n'avait même pas pu prendre l'avion, elle n'était pas majeure. Louison était entrée aux États-Unis en toute illégalité. Sa franchise avait apparemment payé puisque le brun s'était adoucit, s'essayant à des gestes réconfortants. La blonde ne l'avait pas repoussé et s'était laissée enlacée. Elle appuya l'arrière de son crâne sur son épaule et tenta de regarder dans la même direction que lui " Je voulais pas t'embarquer dans mon monde chaotique. Je ne savais même pas dans quoi j'étais mêlée... J'avais aussi peur d'être placée dans un foyer, de devoir tout de même être séparée de toi... J'ai préféré prendre les devants, de pouvoir t'avertir et de te donner une chance de recommencer quelque chose. T'étais jeune, beau, intelligent... tu l'es toujours hein, te méprise pas " bavarda-t-elle, totalement sous l'emprise du produit qu'elle avait fumé. Sa langue se déliait plus facilement et ses anciens sentiments éprouvés envers lui se réveillaient. Relevant son minois vers le français, la blonde avait un sourire moqueur collé au visage, à l'époque, elle adorait le faire chier parce qu'il partait toujours au quart de tour. " Je t'aimais aussi Rapha', j'étais qu'une coquille vide en partant de la France... D'ailleurs, j'essaie toujours de me remplir mais c'est pas toujours simple... " finit-elle par souffler en regardant son vernis écaillé. Soudain, la porte qui était derrière leur dos avait résisté sous leur poids, ce qui signifiait que quelqu'un tentait d'ouvrir. Louison roula sur le côté, laissant Raphaël en faire de même. Une jeune femme était ensuite entrée, rompant définitivement leur moment d'intimité. La blonde s'était relevée en la remerciant de les avoir sauver. Puis, elle avait posé ses paumes sur sa machine à laver qui était sur le point de terminer. Elle jeta ensuite un coup d'oeil ému au Mather, ne sachant pas si c'était la dernière fois qu'elle le voyait. " Raphaël, tu as... tu as mon numéro ? "
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    Lien du postDim 1 Oct - 5:03
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    Tu avais écouté, fumé, écouté, fumé et encore écouté. Tu sentais ton esprit s’envoler au gré de la fumée qui s’installait dans ton corps. Tu ne doutais absolument pas des propos que la petite blonde te contait, buvant ses paroles en attente de réponses longtemps cherchés. Tu ne savais pas si tu croyais à tous ces trucs dingues qu’elle te disait grâce à ce que tu étais en train de fumer ou tout simplement parce que tu lui faisais confiance. Tu continuais de fixer le mur d’en face tout en réfléchissant. Elle avait voulu te protéger, c’est ce que tu avais compris. Tu envisageais enfin le fait qu’elle ne soit pas une si mauvaise personne que ça et que finalement ta haine éternelle n’avait servi à rien. Absolument rien. Tu souris légèrement, quand elle t’avoua que ton physique était avantageux. Tu le savais ça, que tu étais beau, tes nombreuses conquêtes te l’avaient assez montré, et pourtant quand c’était elle qui le disait tu te sentais bien. Ce compliment te faisait plus plaisir quand il venait de sa part. Tu rias, une dernière taffe dans la gorge avant d’écraser le reste de la substance sur le sol. Tu tournas la tête et tu la vis te regarder étrangement, avec un sourire moqueur qui te rappelait les nombreuses disputes que vous aviez eu quand elle te cherchait volontairement et que ta colère l’emportait. La française te confessa qu’elle t’avait aimé et que depuis elle s’était sentie vide. Cette fois, ton cœur se sentait soulagé. Elle t’avait aimé, elle l’avait dit. Au moins tu ne t’étais pas fait lâcher comme une merde comme tu le pensais. D’un seul coup tu sentis une force extérieure pousser contre ton dos. Quelqu’un était en train d’essayer d’ouvrir la porte. Tu te poussas en même temps que ta camarade de prison. Tu remercias d’un clin d’œil votre sauveuse et tu allas chercher tes affaires. Tu sentis le visage de Louison se retourner et tu tournas la tête afin de croiser son regard. Un sourire en coin sur ton visage tu pris tes affaires en te dirigeant vers la porte.
    « Nan, mais je vais le trouver. »
    Tu partis tes affaires à la main un dernier signe de la main et un petit sourire avant de quitter définitivement un moment que tu n’oublierais jamais.


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