Voilà, un an et presque trois mois que nous sommes partis de Cambridge pour vivre mon grand rêve à New York. Après avoir eu mon diplôme, j’avais été contacté pour un casting pour la comédie musicale « Mamamia » à Broadway. Au départ sélectionné pour un rôle secondaire j’avais fini par devenir le rôle principale et la comédie musicale avait eu un grand succès. Nous avions fait plusieurs plateaux télés, plusieurs radios et puis j’avais fini par faire une saison de danse avec les stars. Je n’étais pas resté dans l’émission car mon partenaire était assez âgée et il avait été éliminé rapidement. Si professionnellement j’avais réalisé mon rêve, personnellement ca avait été plus compliqué. Si au départ tout se passait bien avec Gaël et qu’il s’occupait au mieux des enfants, rapidement les choses avaient dégénérés. Je n’étais pas à la maison autant que je voulais et le fait de ne pas être là pour mes enfants me faisaient mal au cœur, mais ce qui avait été le pire c’est de découvrir que Gaël parlait à une autre fille. Et quand je dis parlais j’étais bien gentille car j’avais surpris des conversations très osés entre eux, il m’avait toujours dit que ça n’avait pas été plus loin mais moi je n’en étais pas certaine. L’aventure « Mamamia » étant terminée et n’ayant pas eu d’autres propositions nous étions revenus cet été afin que Gaël finisse ses études. Peut être pour revenir aux origines de notre couple aussi mais…C’était très difficile de faire confiance à Gaël et je savais jamais vraiment si il me disait la vérité. Aujourd’hui c’était la rentrée des classes et ma première rentrée en tant que prof, j’avais déposé les petits à la crèche puis j’avais donné mon premier cours. C’est dur de passer de star à professeur mais j’en étais contente, les élèves avaient l’air gentil. J’étais rentrée en voiture et j’avais déjà déchargée Janelle de la voiture, je l’avais mis dans le temps d’aller chercher son frère. Je revenais avec le petit en espérant quand même que Gaël ai passé une bonne rentrée, mais comme d’habitude ces derniers temps, je ne lui parlais que pour des choses un peu utile, c’était très tendu entre nous. Je commençais à enlever les habits des petits pour leur faire prendre le bain.

Quelle rentrée infernale! C'était assez étrange parce que je connaissais les lieux, mais pourtant je me sentais inconnu. Comme ci le fait de passer plus d'un an à New-York avait changé quelque chose dans mon esprit. Oh, après je ne cache pas que c'est plaisant de me promener ici, dans les couloirs d'une université qui m'avait tant manqué, un établissement qui me rappelle alors, tellement de souvenirs. Et j'ai comme une impression que je vais en avoir de nouveaux au cour de cette septième année de Communication.
Si nous étions partis, c'était pour le rêve de ma bien aimée, June. J'avais tenu à ce qu'elle suive son rêve, a ce qu'elle fasse quelque chose qu'elle aime, et surtout, je tenais à voir son sourire. Malheureusement, j'ai un peu gâché ce bonheur. Je me sentais bien entouré de mes enfants, dans le rôle de père au foyer.. Sauf que le soir, la solitude me pesait un peu trop. Beaucoup, au point que je flirte avec une demoiselle. Une fille que je n'avais jamais vu, avec qui il n'y avait que les mots qui comptait. Je me sentais flatté, et, il serait mentir de dire que l'interdit n'excite pas. J'ai partagé mon esprit avec une autre, et je sais que c'est une sorte de tromperie. Je m'en veux. Surtout que ceci a encore plus éloigné ma petite amie de moi. Maintenant, nous nous croisons, nous parlons de choses banales, et nous nous couchons chaque soir ensemble, mais pourtant tellement séparés. Revenir ici,
c'est peut-être la meilleure chose à faire. Raviver la flamme en nous, redonner une chance à notre couple. Se prouver que l'amour peut suffire. Priant pour qu'elle en ait toujours pour moi.

Journée terminée, je suis au volant de ma voiture avec mon sac sur le siège passager. Je suis pressée de rentrer pour retrouver mes enfants, et June évidemment. Mais j'ai le ventre un peu serré de l'ambiance qui m'attend. Je la comprends tout à fait, j'aurais réagi pareil, ou même pire je ne sais pas. Mais j'ignore comment je dois faire pour rattraper tout cela.
Une fois garé, je ferme mon véhicule et j'avance pour entrer dans notre belle maison. J'accroche ma veste, j'enlève mes chaussures et j'avance dans la pièce principale où e dépose mon sac.
« June? »  Je tend l'oreille et entend de l'eau couler. Je monte alors à la salle de bain où je retrouve ma petite famille. Je souris, automatiquement. J'avance ensuite pour embrasser chacun de mes enfants, et j'en fais de même sur le front de la jolie brune « Ca va mes amours? »  Je retrousse les manches de ma chemise, comme pour indiquer à la mère de mes enfants que je vais l'accompagner dans la tâche de la toilette. C'est quelque chose que je ne sais que trop bien faire. A New-York je le faisais seul la plupart du temps, mais je suis certain qu'a deux, ce sera carrément mieux Et peut être que cela me rapprocherait de celle que j'aime

EXORDIUM.

J’avais passé une bonne journée, je ne pouvais pas dire le contraire. C’était agréable de voir mes élèves, ils étaient sympas, certains étaient même prometteurs. Je savais que certaines filles ou certains garçons pourrait arriver à mon niveau. J’étais aussi presque surprise de voir le succès que j’avais eu, j’étais devenue la fille qui passe à la télé, que tout le monde connait plus ou moins, du moins dans le milieu de la danse et même des élèves qui n’étaient pas dans ma classe étaient venus me dire bonjour. Me saluer pour mon parcours. Cela faisait beaucoup, beaucoup trop. Et parfois je me demandais pourquoi je n’avais pas essayé de continuer mon rêve, ma vie à New York. Mais je l’avais déjà réalisé en étant à Broadway et vu mon âge je ne pouvais plus être une bonne danseuse classique au ballet de New York, c’était déjà fini pour moi. J’étais passé à la télé, je pouvais y repasser, j’avais le niveau, une certaine notoriété…On veut toujours plus quand on a quelque chose. Mais ce que j’avais négligé c’était ceux qui étaient au plus près de moi. Bien sûr que j’aimais mes enfants et mon compagnon mais je ne les voyais plus souvent et puis il y avait eu cette histoire avec la jeune femme à qui mon copain parlait. J’aurais jamais cru que Gaël aurait pu me faire ça, sincérement, vu la comédie qu’il m’avait fait quand un homme m’avait embrassé…Mais moi je n’avais rien demandé, pourtant il m’en avait quand même voulu. Aujourd’hui la phase que nous traversions était plus profonde, la question de la séparation avait été clairement soulevée. Elle l’était toujours plus au moins. J’étais rentrée et j’avais monté les petits dans le bain, je ne voulais pas que Gaël soit une fois de plus mis à contribution, même si c’était gentil de m’aider. Je lui dis gentiment : « Vas faire tes devoirs Gaël, tu vas devoir beaucoup travailler cette année, je vais bien y arriver toute seule… ». Je savais pas encore si il avait des devoirs mais je sais qu’il c’était beaucoup sacrifié cette année et il fallait absolument qu’il pense à la fin de ses études, son diplôme, il va avoir un doctorat et je serais très fière de lui… Moi-même j’ai fait moins d’études. Je souriais en regardant mes bébés qui aimaient beaucoup le bain, ça me faisait plaisir de les voir heureux. Mais j’essayais de me dépêcher plus ou moins pour ne pas qu’ils dorment trop tard…Ils devaient être eux aussi fatigués de cette première journée. Je ne lui avais pas demandé comment c'était passé sa journée, mais je prenais quand même soin de lui en lui disant qu'il fallait qu'il s'occupe de ses devoirs et ses cours.

EXORDIUM.

J'étais content de ma journée, mais encore plus de pouvoir rentrer chez moi et retrouver ma famille. Malgré que l'ambiance ne soit pas au beau fixe, c'est mon bonheur, ma dose quotidienne de sourires. Et, j'entre tout sourire dans cette salle de bain qui abrite mes enfants qui se baignent, et la plus jolie des brunes.
Il y a plusieurs choses que je sais et dont je suis sûr et d'autres que je ne sais pas et dont je ne suis pas sûr. Je suis sûr de mes sentiments pour elle, aussi sûr que la Terre est ronde. Je ne l'aime pas seulement, mais je l'aime du plus profond de mon âme. Ce n'est pas juste un mec amoureux d'une fille sublime, mais une âme tombée folle amoureuse d'une autre. Ça doit être ça qu'on appelle une âme sœur ! Je sais que je l'aimerai toujours, en dépit de ce qu'elle pourrait penser de moi, même si un jour elle venait à m'oublier. Je suis sûr que c'est elle, que c'est la bonne. Je pourrai vous dire que ça fait un moment que je n'en doute plus mais pour être franc j'en ai tout simplement jamais douté. Je n'en ai clairement jamais eu l'occasion. À la seconde où je m'en suis rendu compte que c'était elle la fille dont je rêvais parfois sans même m'en rendre compte, celle dont j'aurai besoin toute ma vie, elle m'a prouvé chaque jour où j'avais raison. Comme si chacune de ses paroles, de ses gestes, chacune de ses actions envers moi me criaient « Hey regardé c'est bien moi l'amour de ta vie ! ». C'est quelque chose de si particulier à vivre, de si incroyable… Je suis sur aussi de vouloir faire ma vie avec elle.
Les choses que je ne sais pas et dont je ne suis pas sûr en revanche, c'est qu'elle garde cette envie avec moi. Je l'ai faits souffrir, à plusieurs reprises, sans même le vouloir ni le contrôler. Je me suis mis dans des situations indescriptibles en ayant moi-même parfois du mal à comprendre comment c'est possible et comment j'en suis arrivé là. Parfois, tout se tourne contre moi. Tout pousse naturellement à croire que je lui mens, que je ne suis pas sincère. Je joue de malchance, de maladresse, et subit ce que je suis, ce que j'étais… Je n'ai rien pour me défendre dans ces cas-là, et ne veux pas me défendre de toute façon. Simplement lui dire la vérité, et prier pour qu'elle veuille bien l'entendre, me croire, me faire confiance et m'offre une chance de lui montrer que c'est vrai. Malheureusement, je n'ai que rarement l'occasion de le prouver. Quand je tente d'aider, de faire des actions, ma petite amie n'a que cesse de m'envoyer sur une autre tâche, comme maintenant. Je la regarde, patient et silencieux quelques instants. Et je souris timidement, avant de dire, détournant mon regard sur mes enfants.
« Je n'ai pas encore de devoirs... Et pour travailler, je pense que j'irais un peu plus tôt demain pour m'avancer. Après demain, je serais au travail, je n'aurais pas le temps de plonger dans mes cours. » Et, vu que je reste un malin, je me dis que je peux prouver que ma place est bien ici « Tu veux peut être que j'aille faire à manger pendant que tu baignes les petits? » et je prie pour qu'elle ne m'ait pas devancé

EXORDIUM.

C’était très complexe en ce moment avec Gaël et pour cause, il avait failli me tromper et même si il disait toujours que ce n’était qu’une histoire sur internet, que ça n’avait pas été plus loin que des messages mais des messages qui m’avait fait vraiment tellement mal. Surtout de le découvrir de moi-même, de voir des smileys et des conversations privées qui ne m’étaient pas destinés alors qu’il faisait simplement comme si tout allait bien et que sa vie lui convenait comme ça. Je comprends sincèrement qu’il est pu s’ennuyer, que ça soit devenu la routine et qu’il ait eu envie de s’évader mais si seulement il m’en avait parlé. Non, ces doutes ils les avaient confiés à une inconnu et il avait confié notre intimité à une inconnue. C’était dur. Dur de savoir qu’il n’avait pas confié ses problèmes à une inconnue mais une femme avec qui il avait sans doute l’envie, ou en tout cas la possibilité d’aller plus loin. J’avais toujours cru que ce serait moi qui ferait une connerie tellement Gaël semblait parfait. Et maintenant toutes les peurs qu’il avait réussit à mettre de côté par son attitude exemplaire revenait à la surface. J’avais peur qu’il me trompe, qu’il me laisse avec les enfants. Je savais que Gaël aimait ses enfants mais c’était difficile. Je ne voulais pas savoir où se trouvait cette fille, ni même si j’allais la croiser mais si je finissais par le découvrir, comment est ce que je pourrais savoir qui elle est sans avoir envie de l’agresser ? Lorsqu’il était venu m’aider je lui avais dit d’aller faire ses devoirs mais c’était plus par gentillesse, pour qu’il prenne un peu de temps pour lui. Même si j’avoue que l’avoir à côté de moi sans savoir quoi lui dire devenait de plus en plus pesant. « D’accord mais cette année il faut penser à toi, tu le sais bien, le plus important pour nous tous c’est ta réussite dans tes études… ». Et éventuellement sauver notre couple et notre vie de famille. Mais j’avais un gout amer concernant cela, moi qui pensait qu’il profiterait de notre année ensemble pour me demander en mariage…Lorsque je l’avais demandé moi il avait refusé et depuis on en était resté au même point sauf qu’il parlait à une autre fille dans mon dos. « Si tu veux, de toute façon pour eux j’ai fait une purée de légumes avec de la viande hachée. J’en ai fait hier pour deux ou trois jours et pour nous tu peux faire un gratin de courgette et aubergines avec du poulet si ça te convient… ». Je n’aimais pas lui parler comme ça, ni même être comme ça. J’avais l’impression de vivre avec un étranger et c’était vraiment dur. Après avoir rincé les petits avec le pommeau de douche et leur avoir mis chacun un body pour la nuit, j’allais dans la pièce à vivre en les tenant par la main. Heureusement qu’ils savaient marcher c’était déjà ça en moins à faire. « Et voilà des enfants tout propre qui vont vite manger et aller se coucher… ». Demain il fallait encore qu’ils se lèvent tôt, moi je devais relire mon cours et accessoirement parler un peu avec leur père.

EXORDIUM.

Et depuis mon erreur, ou du moins, depuis le jour ou elle a été découverte, c'est comme ci j'entendais comme musique de fond un "ne me quitte pas" du grand Brel. Comme une envie de hurler à cette jolie brune tout l'amour que j'ai pour elle, et ô combien je suis le plus grand con que cette terre ait pu créer. Je ne suis pourtant pas de nature à détruire ce que j'ai comme bonheur, je ne suis pas une âme tourmentée, ni un coeur à spécialement soigné. J'ai peut être juste des gênes trop fort d'un paternel, qui me rattrape un peu malgré moi, et toute ma volonté a ne pas lui ressembler. C'est plaisant de se sentir désirer, mais c'était idiot de ne pas avoir créer ce désir avec la femme que j'aime, parce que oui, je l'aime. Et je ne veux pas imaginer ma vie sans elle. Impossible. « Je pense à moi, et ça va aller. J'ai juste envie de laisser les cours à l'extérieur quand je passe la porte de notre maison.. »  Ma façon pour dire qu'ici, il n'y a qu'elle et les enfants qui m'importent. Mais depuis, l'ambiance est glaciale, et j'ai du mal à réellement exprimer ce que je ressens, moi, le pro des mots. Le futur journaliste qui, ne sait pas aligner correctement ses émotions. Je me redresse dans cette sale de bain, et je reçois alors l'ordre pour la préparation du dîner. Je hoche la tête, et je sors en passant ma main dans mes cheveux. Une fois dans la cuisine, je m'exécute en chantonnant. Je ne suis pas passionné de cuisine, mais il se trouve que je me débrouille. June m'a pas mal enseigné des recettes et techniques. Puis, étant papa au foyer, je me suis aussi pas mal assumé seul pour m'améliorer. Les légumes étaient entrain de cuire à l'étouffé dans une grande poêle avec un filet d'huile et du thym. Franchement, quand c'est bien préparé, c'est super bon! L'étape la plus délicate, c'est la sauce Béchamel, mais je ne la rate que très rarement, donc j'y vais avec confiance. Une fois terminé, je la laisse refroidir un peu le temps de disposer les courgettes et aubergines dans un plat prévu pour le gratin. C'est là que mes amours arrivent dans la pièce à vivre. Pour les enfants, il ne suffisait que de faire réchauffer le plat.
Quand j'enfourne le notre dans le four, je commence à rassembler tout ce qu'il faut pour mettre la table. J'ai gardé les réflexes du bon papa au foyer. « Ma chérie?! Je te sers quelque chose à boire? » Encore un appel au secours pour avoir l'occasion d'être tendre avec elle. Je me rapproche doucement de mes enfants, et je prends ma fille dans mes bras pour lui déposer un énorme bisou sur la joue. Et je viens m'accroupir près de Judicaël en souriant. Je suis vraiment fier, d'avoir des aussi beaux enfants. Ils sont calmes, et tellement adorables. Tout leur papa! Je tourne ensuite le visage vers ma petite amie «Alors, avec tes élèves ça va?  »  

EXORDIUM.

Je n’étais plus la même depuis que j’avais découvert les messages, j’avais cru que c’était une plaisanterie au départ et que cette fille ne connaissait pas vraiment Gaël mais au fur et à mesure des preuves il fallait bien voir que si, ils se connaissaient, ils avaient parlés de beaucoup de choses et j’avais l’impression qu’ils avaient créer leurs relations pendant la notre, c’était compliqué à comprendre. Je pensais longtemps qu’il m’avait trompé, maintenant je ne savais plus mais tout ce que je savais c’est que sa tromperie avait été au moins pensé puisqu’il parlait, fantasmait et partageait tout cela avec une autre. Il était gentil mais presque trop, Gaël avait toujours été gentil mais là, ça faisait vraiment le mec qui cherche à se racheter et c’était dur pour moi car son comportement refléter un peu plus chaque jour son erreur. Une fois de plus je n’étais pas d’accord avec lui il devait prioriser sa vie d’étudiant maintenant que nous avions tout fait pour revenir ici. Je lui disais alors « Non tu dois faire tes devoirs ici et faire tes recherches quand tu es à la maison, avoir son diplôme prend beaucoup de temps…Je ne te reprocherais jamais de te mettre à tes devoirs ». C’est sur que ces devoirs au moins c’était pour son futur tandis que draguer une autre fille à part nous gâcher la vie je ne vois pas vraiment ce que ça lui avait apporté. Je descendais avec les enfants et à vrai dire j’avais hâte de les mettre au lit car je voyais leurs visages fatigués, ils avaient l’air mort et c’était un peu normal car ils avaient eu une dure journée. Je commençais donc à leur donner à manger après avoir passé leur petite boite au micro-onde. Je répondis au passage à Gaël : « Sers moi une bière, y en a dans le frigo… ». Ce n’était pas très fort pourtant j’avais besoin d’un bon remontant. Je n’avais pas spécialement envie d’être avec lui ni de lui raconter ma journée, c’était assez difficile de devoir essayer de nous entendre au quotidien et faire comme si de rien n’était. Mais en même temps c’était humain de raconter ce que j’avais fait : « C’est assez étrange de passer de l’autre côté, me dire que maintenant c’est moi le prof et celle qui décide mais les élèves ont l’air sympa. Et toi tes premiers cours ? ». J’espérais quand même qu’il avait fait une bonne rentrée et que mes collègues étaient sympas avec lui.  

EXORDIUM.