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    don't cry me a river. ✻ (w/COLYA)
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    Lien du postMer 13 Sep 2017 - 10:56
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    Colin & Cléolya - Septembre 2017
    Je ne m'attendais pas du tout à une révélation pareille. Cole et Cléo viennent de rompre, et sincèrement je ne sais pas de quel côté me ranger, je connais Cole depuis mon arrivée ici, nous sommes des amis proches, je suis un allié de taille comme il l'est pour moi mais nous ne sommes pas des hommes à se confier sur tout et n'importe quoi, juste sur ce qui nous arrange, il ne me parlait pas beaucoup de Cléolya sauf quand je le lui demandais et dans tout son contraire, Cléo n'a jamais arrêté de me confier à quel point elle était heureuse d'être avec Cole. Je les apprécie tous les deux, mais là j'ai décidé de me préoccuper de Cléolya, je préfère laisser Cole tranquille, il est a cran avec les présidentielles, encore plus avec les rumeurs à son sujet et comme il est autant renfermé que moi, je sais qu'il ne dira rien si je lui demande pourquoi sur son histoire avec Cléo. J'ai donc lâché mon portable après avoir prévenu Cléo que je me mettais en route pour la rejoindre, il était encore tôt, je venais de me lever quand j'ai appris la nouvelle sur whatsapp par Cole, c'est bien la première fois que je ne prends pas de douche ou que je prends mon temps pour me préparer, ce genre d'imprévu déstabilise le quotidien alors dès que je suis debout, je m'habille, n'enfilant rien de chic, c'est à la va vite et je quitte la villa en vitesse pour sauter dans ma Lambo et rejoindre le Mandarin. J'ai de la chance, la circulation n'est pas aussi dense que je le pensais, je peux appuyer sur l'accélérateur pour me presser, au diable si je me fais prendre au radar, j'ai plus important à penser et j'arrive en à peine dix minutes à l'hôtel où réside Cléo. Garé devant, je descends et le pas pressé je pénètre dans la battisse luxueuse, passant le hall pour me diriger jusqu'à l'ascenseur, appuyé sur le bouton correspondant à l'étage où se trouve la suite de Cléo. Une fois que les portes s'ouvrent, je marche dans le couloir spécieux jusqu'à arriver devant la porte de la suite de Cléo, ma main se pose sur la poignée et j'entre, refermant la porte derière moi, m'enfonçant dans l'intérieur de la suite pour voir Cléo dans son lit, petite mine, dieu que je déteste la voir comme ça. « Hey.. » dis-je m'approchant d'elle, léger sourire sur les lèvres avant de venir m'asseoir sur le bord du lit. « Viens faire un câlin. » elle en a besoin plus que jamais en ce moment. Je suis un connard pour les filles, un jalousé pour les mecs mais un tendre et protecteur pour ceux qui comptent vraiment. Et Cléo compte énormément.
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    Lien du postMer 13 Sep 2017 - 11:53
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    — with Colin.

    C'était ça depuis avant hier, je n'avais juste pas le courage de sortir de mon lit. J'étais le genre de fille à être une loque après une rupture, à avoir besoin de mon gros pot de glace et de pleurer pendant des jours avant de m'en remettre et là, c'était ce qui était en train de se produire. Très clairement, je l'avais méritée, c'était moi qu'avait fauté et peu importe les circonstances atténuantes, j'étais impardonnable, ça il me le faisait très bien comprendre. La soirée avait été fun, je m'étais changée les idées, un peu trop même et maintenant, je devais en payer les conséquences. Je tentais quand même d'avoir un contact avec lui, même si c'était pour se prendre la tête, pour recevoir plein d'insulte à la tête, mais je voulais juste qu'il me parle. J'en avais besoin, c'était plus fort que moi. Alors, chaque jour, je m'excusais, je tentais une nouvelle approche, pour lui montrer que même si j'avais merdé, c'était lui que je voulais, c'était lui qui m'importait, mais surtout, c'était lui que j'aimais. C'était trop particulier entre nous pour que je laisse cette relation de côté. Je ne pouvais pas simplement tourner la page comme ça sans me battre, mais avant de commencer, je devais me morfondre un peu sur moi, histoire d'évacuer toute la colère que j'accumulais contre moi et toute la peine que j'avais. C'était un message de mon ami d'enfance, Colin, qui me sortait de mes pensées. On s'échangeait quelques textos sur ma situation avant qu'il ne me propose de venir et j'en avais grandement besoin. D'une parce que ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vu, et de deux parce que j'avais surement besoin d'une présence pour aller mieux. Une dizaine de minutes plus tard, c'était sa petite tête qui passait à travers la porte. Ok, bah, la, j'étais dans mon lit, les cheveux attaché en chignon à la va-vite, simplement habillé d'un short et d'un gros pull, j'étais bien loin de l'image que je devais montrer aux yeux des autres, mais vu que c'était Colin, ça m'importait peu, il ne me jugeait pas. C'était à mes côtés qu'il s'installait laissant échapper un petit "Hey". Je devais vraiment faire pitié à voir. Sans prendre la parole, je répondais à sa phrase par les gestes. Je me redressais et je m'approchais de lui pour venir me blottir contre lui en posant ma tête au creux de son cou.

    « Merci.. D'être là. » Soufflai-je toujours dans ses bras.

    Je me redressais puis j'attrapais une de ses mains. J'avais la gorge serrée, le regard vitreux et ça j'arrivais pas à le contrôler.

    « Tu crois qu'il me pardonnera un jour ? » Chuchotais-je alors qu'une larme perlait le long de ma joue.

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    Lien du postMer 13 Sep 2017 - 13:31
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    Colin & Cléolya - Septembre 2017
    Je ne savais pas tout en détail, je savais seulement ce que m'avait dit Cléo et ça me suffisait pour me retrouver à ses côtés. Je la connais depuis longtemps, elle a grandit à Paris et je déteste la voir comme ça, vraiment, elle est tellement plus belle heureuse, souriante et non à se morfondre au fond de son lit avec une mine triste. Je n'ai pas mis de temps à venir et aussitôt que je suis arrivé dans sa suite, que je me suis assis sur son lit, je n'ai pas hésité une seule seconde à lui ouvrir mes bras pour un câlin. Elle en a besoin, elle a besoin de moi et je la serre contre moi quand elle soulève les draps pour se faufiler dans mes bras, sa tête au creux de mon torse. « Ne me remercie pas, c'est normal. » venais-je lui dire déposant un baiser sur le haut de son crâne avant qu'elle ne se redresse, se détachant de cette étreinte. Elle prenait ma main et me demandait les larmes aux yeux si Cole allait un jour lui pardonner « Je n'en sais rien Cléo. Comme je te l'ai dis, Cole est très rancunier..
    il lui faudra surement du temps et a dernière chose que tu doives faire c'est de revenir constamment vers lui à essayer de t'excuser. Ça n'arrangerai rien du tout.
     » lui dis-je serrant sa main alors que mon autre main se posait sur sa joue et que mon pouce essuyait la larme qui coulait. Mon dieu que je déteste la voir comme ça, la voir malheureuse est inconcevable et si Cole n'était pas un ami proche je crois que je l'aurai fais souffrir pour ce qu'il lui a fait sans même chercher à comprendre. Mais je n'allais pas m'attaquer à Cole, je n'ai pas sa version, je le connais, c'est ce qui fait la différence. « Tu sais il est à cran en ce moment avec les élections et surtout ces rumeurs sur lui... c'est sur que d'apprendre ce que tu as fais ça a été la goutte d'eau qui fait déborder le vase pour lui.. » j'étais franc, que ça plaise ou non je disais toujours ce que je pensais et Cléo devait l'entendre pour son bien. «Cléo si je peux t'aider pour quoique ce soit dis le. J'aime pas te voir comme ça. » oh non je n'aimais pas, je continuais de caresser sa joue et de la regarder, ce léger sourire aux lèvres, assez gêné de cette situation, je ne sais pas sur quel pied danser, moi qui aime tout contrôler, là dans des situations comme celles-ci, je me retrouve sans contrôle et c'est assez déstabilisant. « Allez sèche tes larmes et fait moi un sourire. T'es tellement plus belle quand tu souris. ».
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    Lien du postMer 13 Sep 2017 - 15:54
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    — with Colin.

    Peut-être bien que j'étais la seule en tords, peut-être bien qu'ouais j'avais tout foutu en l'air, mais j'étais sûre d'une seule chose, je le voulais lui et uniquement lui. J'étais prête à attendre des semaines, à attendre des mois s'il le fallait, mais je voulais son pardon. Je voulais qu'il comprenne que je n'étais vraiment pas comme les autres, que j'étais à part. Si les autres avaient abandonné à la moindre difficulté, moi, je continuais à me battre, parce que c'était ce que mon père m'avait appris depuis ma plus tendre enfance. Même si dans l'ombre, je pleurais, face aux autres, j'allais me montrer forte. Colin était là posé sur mon lit à côté de moi, ses bras m'entouraient avec chaleur pour un moment tendre et réconfortant. On concluait cette étreinte par un doux baiser sur le haut de ma tête. Une de mes mains glissait dans l'une des siennes alors que je lui posais la fameuse question, puisque lui aussi connaissait Cole.

    « Et je dois faire quoi alors ? Je dois attendre dans l'ombre, en espérant qu'un jour, il regrette son choix ? » Soufflai-je alors que mon regard était plongé dans le sien.

    Délicatement, sa main venait glisser sur ma joue, puis son pouce essayait tant bien que mal d'essuyer mes larmes. J'avais l'habitude d'être dans les faux-semblants, je n'avais pas le choix avec mon nom d'être tout le temps irréprochable. Alors ouais parfois ça me faisait du bien aussi d'être juste moi-même, d'être cette fille au cœur d'artichaut, fraîchement brisé par la connerie qu'elle avait fait quelques jours auparavant, faisant fuir l'homme qu'elle aime.

    « J'ai besoin qu'il me le dise en face, j'ai besoin de le voir, de l'entendre me le dire. Parce que je sais que j'arriverais à lire derrière ses paroles et c'est surement pour ça qu'il ne veut pas me voir. »

    Et ça j'en étais sûre, s'il avait le moindre doute vis-à-vis de son choix de me quitter, je le verrai.

    « Mmh, oblige le à me faire face ? » Plaisantais-je.

    Parce qu'ouais, ce n'était pas possible, j'en étais consciente. Sa main sur ma joue, je glissais la mienne sur la sienne puis je fermais les yeux, juste l'espace de quelques instants, profitant de ce contact rassurant pour me redonner des forces. Puis j'ouvrais les yeux et je le voyais là, me regardant, un léger sourire aux lèvres, m'en réclamant un au passage.

    « Et toi pourquoi tu souris ? » Dis-je avant de tenter un sourire, manquant cruellement de naturel.

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    Lien du postMar 19 Sep 2017 - 10:54
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    Colin & Cléolya - Septembre 2017
    Je détestais tellement cette situation, j'ai l'impression de ne rien contrôler et moi qui contrôle tellement tout, je suis pris clairement au dépourvu. J'aime Cléolya, on se connait depuis tellement longtemps qu'aujourd'hui je souhaite son bonheur et j'étais content qu'elle trouve un homme comme Cole, j'étais content de la voir sourire, me parler de lui et je ne me suis jamais immiscé dans sa vie privée avec Cole, pourtant j'aurai tellement pu, possessif comme je suis avec ceux qui compte et au final j'aurai peut-être dû parce que là, de la réconforter, de la voir pleurer, je n'aime pas ça vraiment. «Je n'en sais rien Cléo mais je sais que c'est une mauvaise idée de le coller en le suppliant de te pardonner. » lui disais-je, j'étais tellement mal placé pour essayer de la conseiller, de lui dire les mots justes. Ma main se posait sur sa joue pour venir essuyer du pouce une larme qui coulait sur sa joue, je me sentais vraiment mal pour elle, tellement peu habitué à la voir sous un si mauvais jour, comme moi elle appartient à la haute et elle se doit de garder une image forte mais là, c'est plus fort qu'elle, elle fait tomber le masque et la sensible parle, s'exprime. « Je peux comprendre oui mais laisse-lui le temps qu'il faut, peut-être qu'il reviendra vers toi.. » mais rien était sûr, je disais simplement ça pour la rassurer alors que je n'étais pas dans la tête de Cole, oui je le connais mais il est comme moi, rancunier, fier, têtu, c'est une situation compliquée pour les deux ça c'est certain. Alors que je lui demandais si je pouvais faire quelque chose, elle me suppliait presque d'obliger Cole à lui faire face, dans une petite voix, un ton plaisantin mais au fond c'était ce qu'elle voulait vraiment et je souriais faiblement, soupirant même légèrement « Je risque d'envenimer encore plus les choses si je fais ça... et tu le sais. » elle venait poser sa main sur la mienne toujours sur sa joue et je la regardais, je voulais un sourire, parce que je n'aime pas la voir broyer du noir puis elle est plus belle en étirant ses lèvres tout simplement. Elle faisait un effort, elle souriait mais un sourire pas aussi sincère que je l'aurai souhaiter, elle sourit pour me faire plaisir. « Parce que j'aime pas te voir comme ça. Je veux ton bonheur,
    je veux te protéger et j'ai l'impression d'avoir clairement échoué, je souris peut-être pour me voiler la face et pour rester fort à tes yeux.
     » ma main venait quitter sa joue, j'avais besoin d'une cigarette alors je me levais pour contourner son lit, aller à la fenêtre de sa chambre, l'ouvrir et m'adosser contre le rebord, sortant mon paquet de cigarettes et m'en allumant une. « Désolé mais je me sens inutile. J'aime pas ces situations là. Moi qui contrôle toujours tout, là je contrôle rien et j'aime pas ça. » moi aussi je fais tomber le masque, c'est rare mais c'est plus fort que moi, au final je montre ce côté sensible que si peu de personnes constate, même mon frère et mes sœurs n'ont pas ce plaisir, Cléo est chanceuse. Je tiens à elle et j'ai besoin d'évacuer.
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    Lien du postMar 19 Sep 2017 - 12:21
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    — with Colin.

    Je me renfermais sur moi-même. Ce n'était pas beau à voir, j'étais bien loin de mon image habituelle et pourtant, j'étais juste la vrai Cléo, je redevenais la petite Anaïs. Je n'avais pas le choix de toute façon, c'était plus fort que moi. J'évoquais donc la façon dont je devais m'y prendre pour que Cole me pardonne un jour, mais en vain. C'était peine perdue, je devais juste l'accepter.

    « T'as sûrement raison.. J'en sais rien non plus en fait. J'pensais pas que ça finirai comme ça. »

    Je ne pensais pas que ça finirai aussi vite. Je n'avais pas assez profité de lui, de nous, de cette alchimie qui parcourait nos corps à l'instant ou nos regards se croisaient. Non, je n'avais vraiment pas assez profité. J'avais au moins eu le courage d'être honnête, j'avais été sincère tout le long de notre relation, lui avouant aussi, très clairement mes sentiments.

    « Peut-être ou peut-être pas.. Je serais peut-être plus là pour lui quand il se rendra compte de sa connerie. »

    S'il allait s'en rendre compte un jour... Il restait Cole et celui que je connaissais était têtu, rancunier et pourtant, j'avais déjà réussi à le faire craquer plus d'une fois. J'avais réussi à lire entre les lignes, à comprendre qui, il était sous cette carapace d'homme inaccessible, froid et machiavélique.

    « Je sais, t'en fais pas.. »

    Puis avec tendresse, je profitais de son contact pour me ressourcer, pour reprendre des forces. Je souriais à sa demande, et même si on était bien loin du réel sourire, c'était déjà un grand pas.

    « T'as pas à faire semblant devant moi, regarde moi. » Soufflai-je en faisant un mouvement de mains du haut de ma tête à mes pieds. « Je suis une loque et je n'ai pas honte de te le montrer parce que c'est toi.. »

    Il m'avait vu quand tous les états en même temps. J'étais souvent chez mes grands-parents petite, d'où notre rencontre et il savait que même si j'étais mal, je me relevais toujours. Sa main glissait, puis petit à petit, il s'éloignait pour venir s'adosser contre le rebord de la fenêtre et s'allumer une cigarette. Je l'écoutais, se livrer, m'expliquant la difficulté qu'il avait de ne pouvoir rien faire, de ne pouvoir rien contrôler. Je sortais mes jambes de la couette, puis je sortais enfin de mon lit pour marcher jusqu'à lui. Je me postais devant lui, me hissant sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur.

    « Tu n'as rien à contrôler. J'irais mieux ça prendra du temps, mais j'irais mieux. Tu crois vraiment que c'est un homme qui me mettra à terre ? » Soufflai-je le sourire aux lèvres, qui pour le coup était sincère. « Regardes t'es pas inutile, tu me supportes, tu mérites une médaille pour ça. »

    Toujours hisser sur la pointe de pied, j'enroulais mes bras autour de son cou, pour une deuxième étreinte.

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    Lien du postMar 26 Sep 2017 - 11:24
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    Colin & Cléolya - Septembre 2017
    Je voyais bien que Cléo était toujours amoureuse de Cole, je peux le lire dans ses prunelles rougeoyantes, lire autant cet amour que cette peine qui la consume, avoir fauté alors qu'elle était si heureuse avec lui. Je suis vraiment dans une situation délicate, je ne sais vraiment pas où me mettre, je ne me suis jamais immiscé dans la vie privée de Cole et Cléolya et même si je connais Cole depuis mon arrivé ici, je connais Cléolya depuis toujours alors c'est vers elle que je suis allé, parce que je sais que je pourrai surement l'aider, parce que Cole lui est une pierre tombale comme moi, ça aurait été peine perdue. Je n'aimais pas la voir comme ça, elle s'en veut et veut revenir vers Cole mais cela n'arrangera rien si elle revient vers lui si tôt, si elle le colle, si elle le supplie de lui adresser la parole ou même de la pardonner. J'essaye de la raisonner, de lui dire que c'est une mauvaise idée, qu'elle doit laisser le temps faire les choses mais elle semble ancrée sur ses intentions. Puis finalement après de l'insistance, elle finit par me donner raison « Bien-sûr que j'ai raison. Tu sais on ne peut jamais prévoir à l'avance ce qui peut arriver. » lui disais-je et malgré mes mots, dans ses paroles je sentais qu'elle avait toujours cette idée d'aller vers lui, d'essayer de se rattraper, et ce qu'elle me dit le prouve. «Qu'il soit rancunier n'est pas une connerie. » elle lui rejette presque la faute et elle a tord, Cole est ainsi et elle doit l'accepter, comme elle doit accepter le fait qu'elle va ramer pour retourner vers lui et même moi je ne peux rien faire. Elle me demande pourtant d'aller lui parler mais encore une fois j'essaye de lui faire entendre raison, si je vais vers lui, ce sera deux fois pire. « Sincèrement laisse le temps faire les choses. Même si c'est dur je sais. » et j'en viens à lui demander de me sourire, tout simplement parce que je n'aime pas la voir comme ça, ça me tue presque et à ses yeux je dois rester fort, protecteur. Elle sait lire en moi, pourtant même avec les nombreux bouquins que je dévore, je ne suis pas un livre ouvert et en une seule question Cléolya a su me faire douter. Sourire pour e voiler la face, sourire pour cacher tellement de choses, moi qui était mal à l'aise vis-à-vis de la situation, je le suis encore plus à présent, non pas par sa faute mais parce qu'elle m'a ouvert les yeux. Aussi bizarrement soit-il les rôles s'inversent, elle me raisonne, me dit que je n'ai pas besoin de faire semblant avec elle, qu'elle se dévoile totalement avec moi alors pourquoi n'en ferais-je pas autant ? « Mais je ne suis pas comme toi... » Cléolya est sensible, nature, humaine, même si elle aime le luxe, l'argent, elle reste naturelle et ne fait pas comme moi à porter une image constamment. Ça me trouble au point de m'éloigner d'elle pour aller à la fenêtre de sa chambre pour m'allumer une cigarette et tout en tirant ma première taffe je viens me vendre, me confier, me livrer, chose que je ne fais jamais. Je hais ne rien pouvoir contrôler, l'impression d'être inutile et surtout dans des situations comme ça où tout m'échappe. Cléolya sort elle aussi du lit et vient vers moi, se rapprochant, se hissant sur la pointe des pieds pour que son visage soit à hauteur du mien et elle essayait de me consoler, douce ironie du sort. «Non c'est vrai il en faut plus mais... » et elle ne me laisse même pas terminer, elle me coupe la parole pour sourire et me dire que j'ai le droit à une médaille de la supporter depuis tout ce temps, qu'à ses yeux je ne suis pas inutile. «Qu'est-ce qu tu peux en dire des conneries. » je souriais faiblement alors qu'elle se collait à moi reposant la plante des pieds au sol pour m'enlacer. Un long silence s'installa pendant cet échange, on en avait tous les deux besoins, peut-être même moi plus qu'elle avec toutes ces années où j'accumule sans rien dévoiler. Et quand elle vient se décoller légèrement, qu'elle lève sa tête vers moi, ses prunelles fixant les miennes, j'agis avant de réfléchir. Ma tête s'avance vers la sienne et mes lèvres se posent sur les siennes, une erreur fatale, autant que pour nous, que pour tout ce qui peut en suivre. Mais je ne saurai dire ce qui a guidé ce geste, le fait que je me sois confier ? Cette situation ? Elle ? Notre relation ? Je n'en sais rien et je me rends compte qu'en cet instant je viens de tout compliqué, retirant mes lèvres presque aussi tôt « Je.. désolé... » disais-je jetant ma cigarette à peine entamer à l'extérieur et passant mes mains sur mon visage. Je viens d'embrasser Cléolya. et je me mettrai une gifle si je le pouvais, que les paroles que je lui ai sortis me serve de leçon, on ne peut jamais prévoir ce qui arrivera, en effet, je n'avais pas prévu de l'embrasser et pire, d'avoir aimé ce baiser.
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    Lien du postMar 26 Sep 2017 - 13:07
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    — with Colin.

    J'avais toujours su tenir mon image. J'avais toujours fait en sorte d'être cette fille qui ne flanchait jamais en publique, mais uniquement dans l'ombre. La avec Colin, j'étais moi-même, je me livrais complètement sans faire semblant, sans mentir, mais surtout sans tricher. J'avais un peu l'impression de le mettre dans une mauvaise position de part son lien avec Cole, mais là, j'étais légèrement égoïste. J'étais peut-être une mauvaise amie en faisant passé mes besoins avant ceux de mon ami, mais j'avais besoin de lui, de sa présence, de livrer tout ce que j'avais sur le cœur. Sa venue était un souffle d'air frai. Déjà, parce qu'il n'avait pas de lien familial avec Cole à contrario de mes meilleurs amis, Camila et Nicho et aussi parce que ça faisait une éternité que nous ne nous étions pas vu. Installée sur mon lit, je me mettais à nue, non pas en retirant un à un le peu de vêtement que je portais, mais de la façon la plus difficile que je connaissais. S'ouvrir, se confier, mettre des mots sur les sentiments, c'était une de mes peurs les plus grande après les microbes et les pauvres bien sûr.

    « Je sais bien, mais je n'aime pas qu'on m'échappe comme ça... »

    Ouais, même si c'était l'histoire de ma vie que de me faire jeter, je préférais être celle qui faisait du mal plutôt que celle qui souffrait. Visage d'ange, certes, mais joueuse, provocatrice, sachant ce que je veux, ça pouvait faire des dégâts. J'étais légèrement irritée par la réponse de l'Eliot. Alors oui, c'était moi qui avais posé mes lèvres sur d'autres, mais je ne l'aurais jamais fait s'il avait été clair. C'était lui qui couchait avec d'autres quant à l'époque, on n'avait rien officialisé, c'était qui m'avait abandonner à la mort de mon "père, c'était lui qu'était parti à l'autre bout du monde avec sa meilleure amie enceinte de lui, c'était lui qui jalousait mes relations avec ses cousins et pourtant malgré tout ça, mon cœur, il le faisait battre. Il le faisait chavirer et maintenant, il l'avait brisé. Je ne répondais même pas à sa remarque. Non pas que je lui en voulais, mais juste que j'avais reconnu mes torts bien trop de fois à contrario de Cole. Je soupirais d'agacement. Cette relation m'avait échappé et je ne savais plus quoi faire. J'écoutais les conseils de Colin et j'allais juste devoir être patiente. Je n'avais pas d'autres solutions de toute façon, même si agir de la sorte allait être quitte ou double pour ma relation qui n'en était plus une. C'était à lui de douter, de me livrer un peu de ses pensées. Alors, ouais, on ne vivait pas les mêmes choses, je n'étais pas spécialement la plus adaptée pour l'aider à l'heure actuelle, mais je pouvais au moins essayer. J'avais été égoïste en le mettant dans une mauvaise position, je pouvais donc tenter de rattraper les choses.

    « C'est sur, mais je te connais. Dois-je te rappeler qu'à chacun de mes passages en France, j'étais avec toi ? »

    Les facettes d'homme jamais atteint par rien, il pouvait les garder pour les autres, mais ça ne fonctionnait pas avec moi. Puis il m'échappait pour partir à l'autre bout de la pièce. S'il pensait qu'il pouvait fuir comme ça, c'était une belle connerie. Alors à peine, il était à la fenêtre, la clope à la bouche, que je revenais vers lui. Lui expliquant que même s'il ne contrôlait rien, j'allais réussir à aller mieux et qu'il n'avait pas à s'en faire pour moi. Derrière mes larmes, derrière ma peine et mon cœur en miette, j'étais forte. Bien plus forte qu'on ne pouvait le penser. Je sourirais à ses remarques. Il ne contrôlait rien, mais il avait réussi une chose, me faire oublier quelques instants ma peine, réussir à avoir un sourire sincère comme il me l'avait réclamé peu de temps avant.

    « Ne t'avise plus de me fuir comme ça Perol. Je ne suis pas n'importe qui. » Soufflai-je avant de me nicher dans ses bras.

    Il était rassurant avec moi, protecteur, alors ouais, je me sentais bien contre lui. On ne parlait plus, on profitait simplement et purement de l'instant, de la présence de l'un et l'autre. Après quelque temps, je venais me décoller, rompant le moment, puis je l'observais en plantant l'azur de mes iris dans ses yeux. Cherchant la moindre émotion derrière sa belle gueule. Émotion qu'il cachait bien puisque la seconde d'après ses lèvres prenaient possession des miennes. C'était vif, c'était imprévu, mais ça s'était passé. Je n'avais même pas la force de comprendre quoi que se soit qu'il s'excusait, se frottant le visage. Alors il regrettait ? C'était mauvais ? J'attrapais délicatement ses mains, puis je me hissais sur la pointe des pieds pour repartir à l'assaut de ses lèvres. Ma main glissait jusqu'à sa nuque et c'était un baiser bien plus long et plus langoureux que je venais d'entamer. Je ne réfléchissais pas, je fonçais. Puis délicatement, je me reculais, je ne parlais pas et je faisais les 400 pas dans ma chambre. Ces baisers, je les avais attendus longtemps petite. Je l'avais voulu, je l'avais même aimé et pourtant il ne, c'était jamais rien passé.

    « Et là, c'est moi qui suis désolé... »

    Je m'immobilisais un instant avant de m'asseoir sur le bout de mon lit et je posais à nouveau mes yeux sur lui.

    « Pas comme ça Colin. » Soufflai-je alors. « Pas maintenant... Pas quand je viens de rompre. Tu mérites mieux, tu mérites qu'il n'y ait aucun doute dans mon esprit. »

    Je me laissais tomber sur le lit. Il n'avait pas le droit de faire ça, pas à moi, pas à son ami, pas quand je venais de très clairement lui dire que j'aimais Cole.

    « Tu n'avais pas le droit de faire ça maintenant... » Chuchotais-je alors.

    Parce qu'il m'embrouillait l'esprit, là, maintenant et je ne voulais pas faire une erreur. Je ne voulais pas l'utiliser pour aller mieux.

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    Colin & Cléolya - Septembre 2017
    «Je sais.. »

    Elle n'aime pas que les choses lui échappe, elle est comme moi. Cole lui a échapper et c'est ce pourquoi elle s'en veut, il lui a échapper par sa faute, parce qu'elle a merdé et au fond d'elle elle sait qu'elle va galéré, parce qu'elle est amoureuse, parce qu'elle le veut de nouveau prêt d'elle. J'ai beau la ramener à la réalité, lui dire qu'elle ne peut qu'attendre que les choses se tassent, elle reste sur ses positions, un autre point commun que nous avons, notre ténacité, têtus, bornés. Mais elle abdiquait, retrouvant la raison, sortant de sa bulle de peine et de colère pour elle-même pour prendre du recul et admettre que le temps est sa seule option. Mais même avec ce recul, je sais qu'elle détestera laisser le temps faire les choses, elle me l'a dit, elle déteste qu'on lui échappe et même si ça sera difficile pour elle, elle n'a pas le choix. J'entends son soupir d'agacement, je vois sa tête se baisser face à toutes ces paroles qu'on échangent, face à cette situation plus que déstabilisante et douloureuse et je veux qu'elle relève la tête, je veux qu'elle me regarde et qu'elle me sourisse, elle est tellement plus belle, plus joyeuse quand ses fossettes s'étirent, quand je vois la clarté de ses dents et par-dessus tout quand son petit rire lui échappe, j'aime tellement. Et elle me sourit, mais je ne lis pas la sincérité, je ne lui que la faveur que je lui ai demandé, derrière ce sourire se cache toujours la peine. Et je ne m'attendais pas à ça, j'ai souris oui, parce qu'elle m'a sourit et que je préférais la voir sourire que lâcher des larmes mais qu'elle me demande pourquoi je souriais, la question est simple mais la réponse, difficile à trouver. Oh j'aurai pu jouer la simplicité, faire comme d'habitude, lui dire que c'était simplement parce qu'elle me souriait mais non. Non à la place je jette le masque, je fais ce que je ne fais jamais, je me confie sur mes craintes, mes doutes, et je n'ai tellement pas l'habitude que je me sens complètement déstabilisé et Cléo le voit, Cléo le sait, je n'ai pas de secrets pour elle, l'une des rares pour qui le mystère Perol n'est pas un mystère.

    «C'est vrai.. »

    Je ne veux pas admettre que je suis comme elle, elle me connait oui et je suis aussi sensible qu'elle, sauf que je ne le montre jamais, sauf là, sauf maintenant. Je ne contrôle rien et je fuis, la situation m'échappe et la lâcheté est la seule option à la quitter pour aller à la fenêtre l'allumer une cigarette et atténuer cette pression. Mais Cléo me rejoint, Cléo s'approche et Cléo à son tour me rassure, je suis peut-être incapable de gérer la situation mais elle s'en sortira, elle remontera la pente, elle ne chute pas pour une homme, elle est plus forte que ça, je le sais oui, je lui donne raison, elle n'est pas n'importe qui.

    «Message reçu mademoiselle Strauss. »

    Et les lèvres se bouclent, les respirations s'apaisent, le silence plane. Une étreinte, ses bras enroulant ma nuque, sa tête reposant sur mon torse, ma main nicher à l'arrière de sa nuque remontant dans sa tignasse en chignon pour la garder prêt de moi, c'est si bon de la sentir prêt de moi, de la sentir contre moi. Moi non plus je ne veux pas qu'elle m'échappe, mais ça elle le sait déjà. Et quand cet accolade tendre s'arrête, qu'elle décolle sa tête de mon torse pour tirer son visage vers le mien et me regarder dans l'intensité de mes yeux bleus, je ne sais pas ce qui se passe mais je l'embrasse, à peine quelques secondes, juste sentir la douceur de ses lèvres contre les miennes, de sentir ces frissons me prendre par surprise, j'ai su à ce moment là que j'avais merder, que je n'aurai pas du, mais ce fût incontrôlable. Je retire mes lèvres, j'éloigne mon visage, je réalise la chose, les mots sortent, désolé d'avoir agis ainsi mais contre toute attendre, alors que je frotte mon visage avec mes mains, je sens les siennes les agripper pour découvrir mon visage et elle revient sur la pointe des pieds, l'une de ses mains quitte la mienne pour s'enfouir dans ma nuque et c'est elle qui plonge ses lèvres sur les miennes, un second souffle, plus passionnel, plus intense, la satisfaction est de mise, je me sens même partager ce baiser en trouvant ce réconfort auprès de sa langue, ce doux bruit qui émane de cet échange qui dure bien plus longtemps que le précédent. Et en quittant mes lèvres, elle s'éloigne, sortant les mêmes mots que moi, qu'elle est désolé à son tour, je n'y comprends rien. Elle vient s'asseoir sur le bord de son lit, elle rejette la faute sur moi, cette erreur, pas maintenant, pas quand elle doute plus que jamais, pas quand elle vient de rompre. Et si j'aurai pu me mettre sur la défensive pour lui dire qu'elle n'aurait pas du elle aussi m'embrasser, je ne le fais pas, parce qu'elle a raison.

    «Je me suis excusé Cléo... je n'ai réalisé qu'après ma connerie.. »

    Je viens la retrouver, m'allongeant à côté d'elle sur le lit. Je soupire, je me déteste de l'avoir embrasser, vis-à-vis d'elle et surtout de Cole et de cette situation.Mais le mal est fait et malgré ce mal mon cœur s'emballe.

    «Pourquoi tu m'as embrassé ? »

    je veux savoir oui, après mon baiser, elle aurait dû me gifler, m'incendier mais non, elle n'a rien fait de tout ça, elle s'est contenter de m'embrasser en retour d'une façon passionnelle.
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    Lien du postMar 26 Sep 2017 - 16:33
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    Don't cry me a river.
    — with Colin.

    Forcément, qu'on parlait de Cole, de mon état. C'était le bordel dans ma vie, dans ma tête. Alors j'essayais d'y voir plus clair en me confiant, en mettant des mots sur ce que je ressentais, mais c'était vain, c'était dur. Les prochains jours allaient être durs, très durs même, mais je savais sur qui je pouvais compter. Colin faisait partie de ceux-là, ceux qu'étaient du bon côté, ceux qui ne me lâcheraient jamais quoi que je fasse. On avait plus ou moins grandit ensemble et ouais, je savais comment il était et je savais que même s'il était là, il ne prenait pas partie dans cette histoire. J'aurai pu choisir la facilité, rester seule pendant quelques temps et revenir en grande forme, comme si je n'avais jamais eu le coeur brisée, que j'acceptais ce que j'avais fait sans le moindre effort. J'aurai pu, mais la réalité était tout autre. J'avais besoin de soutien, j'avais besoin de mes proches, j'avais besoin de réconfort. Colin m'apportait tout ça et bien plus encore. Il m'offrait une proximité rassurante, la tendresse de ses bras. Il était doux, il séchait mes larmes avec tendresse et me regardait le regard empli de tristesse. Je me rendais compte qu'il avait de la peine pour moi. Ça se ressentait même. On n'avait pas tellement besoin de parler pour se comprendre. On était l'un à l'autre depuis des années déjà, il était mon ami, mon frère, ma famille. Il avait été bien plus même. Peut-être qu'il s'en était rendu compte, ou peut-être pas, mais cette complicité, cette proximité qu'on avait déjà petit elle m'avait chamboulé de par mes sentiments pour lui. Et le fait de le retrouver dans un moment aussi dur après des années sans se voir, ça me chamboulait, ça me perturbait. J'étais silencieuse, j'en avais assez de parler de mon histoire avec Cole. Alors je me concentrais sur Colin. Lui aussi était en période de doute, lui aussi, il avait besoin de mon soutien, alors je retournais vers lui alors qu'il fuyait. Encore une fois, c'était dans les bras l'un de l'autre qu'on ce réconfortait. Parce que finalement, il n'y avait rien de plus beau que les actes plutôt que les mots. Et ses lèvres entraient en contact avec les miennes, furtivement. Ça me perturbait, même avec ses excuses, mais maintenant que j'avais un aperçu de ce que j'aurai pu avoir plus jeune, j'en voulais plus. Alors, ouais, je partais à l'assaut des siennes à nouveau. Pendant un long moment, nos langues dansaient l'une avec l'autre. C'était sur le coup désiré, j'en profitais me perdant un instant dans cet échange improbable. Je reculais me perdant entre la satisfaction et le regret. Dans d'autres circonstances, j'en aurais pleinement profité, j'aurai pu me lâcher et vivre le moment comme il venait. Mais il y avait Cole, il était toujours présent dans ma tête et surtout dans mon cœur. J'aurai pu être encore une fois égoïste et me perdre dans les bras de Colin, de continuer à l'embrasser sauf que je n'étais pas comme ça. J'utilisais les gens, mais pas mes amis. Alors je me reculais reprenant mes esprits, cherchant à comprendre comment cette situation était arrivée. C'était sur le lit que je venais m'installer puis je m'y allongeais.

    « Une connerie... » Soufflai-je avant d'ajouter. « Tu trouves que c'était une connerie toi ? »

    Parce que moi non. Non ce n'était pas une connerie, ce n'était juste pas le bon moment. Ce n'était pas quand on était dans une position de faiblesse qu'il fallait prendre ce genre de décision, faire ce genre de chose. Puis il posait la fameuse question, pourquoi j'avais fait ça.

    « J'en avais envie. Tu m'as donné un petit avant gout, je voulais savoir ce que c'était un vrai baiser. » Soufflai-je alors.

    Je roulais sur le côté pour le voir observer le plafond.

    « Je t'aimais... » Chuchotais-je.

    Puisqu'on était dans les confidences, il était peut-être temps qu'il le sache. J'attrapais sa main puis je jouais avec.

    « On aurait été un beau couple si t'avais ouvert les yeux et que tu m'avais vu comme une jeune femme et non comme ta sœur. »

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