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    Riandro ق mio cuore parla solo di te...
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    Lien du postMar 12 Sep 2017 - 12:25
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    Mon coeur est vide, mon âme lasse. Depuis des jours je me contente de faire acte de présence partout où je vais. En cours, avec mes potes, chez moi.. c'est une torture de continuer comme ça. Je ne sais même pas pourquoi cette séparation me fait aussi mal. Je ne sais même pas pourquoi même loin de lui, j'en redemande. Il était mon équilibre, ma force tranquille et depuis, je suis perdu. Perdu dans des sentiments accrus, dans des sensations extrêmes et pourtant si tentantes, dans des minutes pendant lesquelles mon esprit se laissait rêver d'une quelconque fin heureuse. Je ne l'avais pas revu depuis ma promesse. Même s'il m'avait demandé de ne pas la tenir, j'étais incapable de faire un pas vers lui. Le rejet serait trop violent, trop difficile à supporter pour moi.. pas parce que je ressens quelque chose pour lui, ça non. Plutôt parce que je sais que je perds un pote, un des meilleurs et ça, ça me brise vraiment le coeur. Je suis quelqu'un qui s'attache vite, qui montre toujours à ses potes qu'il les aime autant que sa propre vie et ils font vraiment partie de ma famille, de ma chair même. Avec Ria pourtant c'est encore autre chose. Je sens que je suis vidé, perdu, détestable parce que je lui demande quelque chose dont je ne suis même pas sûr moi-même. Pourtant, même le coeur d'un gamin capricieux ne peut mentir. J'en suis sûr. Alors je fais comme si rien ne me touche, je continue de faire comme si j'étais un mec intouchable, fier et imperturbable. Pourtant, maintenant que je suis dans l'amphi, j'ouvre des yeux ébahis de stupeur. Je ne sais pas comment réagir, je ne sais pas ce que je dois dire et je perds le peu de bon sens que j'ai. L'info tombe. Lancinante. Persistante. Ahurissante pour mon esprit fragile. Une étude de cas.. d'accord. Mais avec lui.. non. Je tente de me séparer de ce sentiment de confort en sa présence, je tente de de l'oublier mais tout voulait me rappeler à mon instinct naturel. Le voir. Le toucher. Lui parler. Je joue nerveusement avec un de mes stylos tandis que le prof nous décrit avec application le travail à rendre. Je deviens fou. J'ai envie de m'arracher les cheveux. J'ai envie de demander à ce con de me changer de groupe pour soulager mon coeur. Mais non.. c'est impossible. Je peux pas me laisser déborder par tous ces sentiments. Je peux pas montrer ma faiblesse. Je dois être fort et c'est ce que je fais. La sonnerie retentit et je range mes affaires presque trop rapidement. J'ai envie de quitter cette salle étouffante, j'ai envie de rejoindre mon appart mais non. Je dois bosser ce putain de truc avec lui. Avec celui qui hante mon esprit depuis des jours sans relache. J'ai besoin de répit. De temps pour oublier mais malgré ça, je l'attends à la sortie parce que ce devoir, j'peux pas passer à côté. Parce que je suis studieux et que mes études passent avant tout. Alors j'le capte. Gentiment. Je lui glisse un « si t'es libre, on peut s'y mettre maintenant ? » d'une voix sourde alors que je tente tant bien que mal de ne pas paraître froid ou distant mais je l'avoue volontiers.. sentir son parfum à nouveau ravivait mes souvenirs et j'en perdais le peu de discernement qu'il me restait. Je l'avais dans la peau et j'étais incapable de faire autrement..
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    Lien du postMar 12 Sep 2017 - 14:59
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    Tous les jours se ressemblent, chaque matin, la douleur s'avère être la même. Il ne reste plus un soupçon de vie en moi, seulement un vaste désert dépourvu de bruits et de mouvements. La cicatrice reste vive, sensible, insupportable. Apragmatique, je ne jure plus que par ces médicaments en espérant qu'ils emportent ces souvenirs térébrants, qu'ils me guérissent de toutes ces toxines, de lui, Lisandro, seule drogue s'écoulant dans mes veines. Son absence assèche mon existence au point de la rendre morte. Il n'est plus question de sourire à toutes heures de la journée par accident, en croisant son chemin aux heures de pointes sous les premières ardeurs d'un soleil levant, maintenant tout réside dans le fait de résister lorsque mes pupilles l'effleurent maladroitement, de ne pas appuyer sur son nom lorsqu'il apparaît sur mon écran inopinément. Tout le monde un jour a été un inconnu, il faut accepter qu'un autre jour, tout le monde le redevient.

    Le cours ne m'intéresse pas, je reste braqué, la tête logée entre mes bras repliés. L’écho des aiguilles me reste en tête. Je me visualise déjà recroquevillé sur mon lit, attendant de sombrer sous la fatigue chronique. Cela semble être un bon plan, je ne peux sans doute pas imaginer mieux pour le moment qu'une lourde solitude sans le moindre bourdonnement pour me perturber. Une balade peut-être en fin de soirée, à embrasser l'air glacé sous les halos jaunâtres des réverbères usés. La voix de l'enseignant se fait grave et haute, me repêche de cet océan déchaîné qui s'érige dans mes pensées. Les mots s'alignent comme les étoiles mais aucune constellation ne se forme, loin de là, le résultat s'apparente grossièrement à un astéroïde annonçant la fin du monde. Sur le tableau, des noms, ceux des élèves présents au cours, des traits les séparant, d'autres les assemblant, des groupes formés sans préavis. Au coin, inscrit soigneusement, le miens. Juste à côté, le sien. Lisandro. Sur la table, mes doigts frappent frénétiquement. Une mélodie, celle de mon enterrement vivant.

    Le cours se termine sur une longue explication que je ne parviens à écouter, obnubilé par mon imagination débordante qui s'invente déjà toute une autre réalité. L'épisode des toilettes a changé, jamais la porte ne s'est à nouveau ouverte, le cliquetis n'a retentit qu'une fois. Et si ça avait été le cas ? Je secoue la tête mais rien ne part. Tout ça n'est pas sur ma peau, mais dans ma peau et peu importe où je vais, ce que je fais, cela me suit à tout jamais. Le monde est flou, mes perspectives avec. Je ne discerne plus les silhouettes traçant leur route sous mes yeux, je sors dans le couloir et m'arrête, bancale. Sa voix comme un coup de scalpel élargit ma blessure déjà saignante. « si t'es libre, on peut s'y mettre maintenant ? » Libre ? De toutes évidences, mon emploi du temps ne se résume qu'à penser à lui de la première heure à la dernière sans ne jamais flancher. Je m'efforce de lui sourire sans trop en faire. « On peut aller chez toi ? » Sans doute que la bibliothèque est l'endroit le plus adapté mais je ressens le besoin de le retrouver, ne serait-ce qu'un instant, isolé du monde entier.

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    Lien du postMar 12 Sep 2017 - 17:59
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    J'avais l'impression de suffoquer à nouveau. C'est tellement difficile pour moi de le voir là, devant moi. Ce cours aurait pu me tuer. Mais j'essaye de garder une certaine contenance. J'essaye de lui montrer que j'suis pas touché par tout ce qui nous arrive mais c'est compliqué. Compliqué dans le sens où je perds mes moyens, moi, le mâle. Le connard de service qui se sert toujours des nanas comme il le souhaite, aujourd'hui ce même connard se sent perturbé, attaché par des chaînes ardentes à celui qui lui fait perdre la tête. J'ai envie de sourire, de lui montrer qu'il est important pour moi, que c'est pas parce que je ne suis pas venu le voir depuis la dernière fois que je lui en veux. Non je tente de faire passer la pilule comme je peux et j'me rends compte que finalement rien ne va plus. Mon coeur d'homme s'est attaché à un homme. C'est une vérité que je ne peux cacher. De plus, je sais bien que l'on sera amenés à se fréquenter encore et toujours. Appartenants à la même promo, je sais que l'on suit certains cours en commun et pour tout dire, ça me tue. Être incapable de pouvoir m'asseoir à côté de lui, de ne pas pouvoir admirer son sourire si doux, c'est une torture. Je déteste ça et pourtant par respect, je ne dis rien. Par respect, je reste loin de lui avec cette pointe qui me détruit un peu plus le coeur chaque jour. Alors je tente une approche, je lui demande s'il a du temps mais je reste froid, presque distant avec lui. J'peux pas m'en empêcher, je suis fou de lui. Rien qu'à voir le petit sourire qu'il m'offrait, je perdais le peu de rationalité qu'il me restait. J'ai envie de l'embrasser, j'ai envie de me pencher et de m'emparer doucement de ces lèvres qui me tentent mais c'est impossible. Je désire encore l'interdit. Le pire, c'est que j'accepte ensuite sa proposition d'un « d'accord, allons chez moi » d'un ton qui n'était pas le mien mais qu'importe. Ma blessure saigne et je suis incapable de penser à autre chose. Je commence donc à marcher, veillant à ce qu'il me suive alors que je prends une grande inspiration. Je dois arrêter d'être faible. J'en peux plus de moi et de tout ça. Alors je lui glisse « j'ai appelé un taxi, j'espère que ça te dérange pas » par politesse et surtout parce que je suis incapable de conduire mais je suis encore perdu. Je ne sais pas quoi dire, quoi faire et je me perds encore. Le trajet fut d'ailleurs des plus silencieux. Encore quelque chose que je regrette. Mon opération m'obsède, je peux pas me la sortir de la tête et je prie pour que tout se passe comme je le voulais. Arrivés devant mon appartement, je le laisse entrer tandis que je referme la porte derrière nous. Sentiment d'infini. Douce éternité alors que je me souviens encore de cette soirée arrosée, du départ de cette relation qui me rend dingue. Je soupire tandis que je retire mes chaussures, posant mon sac dans le salon avant de lui glisser « fais comme chez toi, j'arrive » d'une voix douce alors que je m'éclipse pour aller chercher quelques gâteaux et deux verres de jus de fruits. Pas d'alcool aujourd'hui. Je suis déjà assez saoul de lui, je ne veux plus me perdre encore plus. Je reviens alors d'un pas léger, déposant le plateau devant lui avant d'ajouter « si tu veux quelque chose, je t'en prie » d'une voix calme tandis que je prends place à ses côtés le coeur battant...
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    Lien du postMer 13 Sep 2017 - 1:31
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    lisandro & riaden

    « Fais comme chez toi, j'arrive. Si tu veux quelque chose, je t'en prie » Mes yeux viennent détailler ce coin du canapé sur lequel je l'ai embrassé. Ce coin où tout a commencé, le bonheur puis l'apocalypse. Je nous vois l'un sur l'autre puis moi quittant les lieux, honteux. Plus je pense, plus je doute. Ai-je fait le bon choix ? Depuis ces derniers jours, l'amour que je lui porte ne cesse de se métamorphoser, il a connu des hauts, des bas quelques fois. L'amour, à présent, je le sens dans tout mon corps lorsqu'il se tient en face de moi. Chaque parcelles de mon épiderme, aussi infimes soient-elles sont comme aimantées, attirées par les siennes. Je le regarde une seconde, peut-être une deuxième de trop. Ma raison s'écume. Tu n'es pas là pour papillonner Riaden, reprends-toi. Je sors de mon sac les sujets distribués plus tôt, les dispersent sur toute la surface de la table. « Ce que je veux... » Mon menton bascule en avant, rencontre mon torse. Sans ne plus rien dire, j'attrape un crayon et commence à composer. Les minutes défilent et pas un parasite ne perturbe cette nostalgie muette. Parfois, mon regard dévie les écriteaux noirs pour retrouver sa lippe. Soudainement, je me souviens du goût de la mandarine mélangée à celle de son souffle. Ma main tremble, l'outil boisé abandonne mes phalanges. Un bruit sourd, je me déchire. « Tu y arrives, toi ? Avancer, passer à autre chose... ? » Je décide de quitter le confort du canapé, me logeant à présent face à la fenêtre, bras croisés, regardant les nuages défiler. « J'ai essayé, j'ai vraiment essayé. Je n'y arrive pas. Je sais qu'en parler n'est pas une bonne idée mais j'ai besoin qu'on en parle parce que c'est trop dur. Il n'y a pas un jour où je n'ai pas pensé à toi, où je n'ai pas rêvé de toi. Tu es partout, le moindre détail me ramène à toi. Je me réveille en sueur les rares fois où je parviens à m'endormir car ce même cauchemars ne cesse de se répéter, tu disparais de ma vie d'une manière ou d'une autre et je souffre pour l'éternité. Je n'aime pas ce qu'on traverse actuellement. J'ai l'impression que tout est de ma faute, que je me fais du mal et que je t'en fais par la même occasion. Je baigne sans arrêt dans la tristesse, les regrets et la culpabilité. C'est à peine si je supporte encore mon reflet dans un miroir tellement je m'en veux pour tout ça. Tu crois qu'un jour j'arriverai à avancer ? » Il est la douleur et le pansement. J'ai besoin de m'en écarter tout comme j'ai besoin de le garder à proximité. Tout devient paradoxe et incohérence. « Plus on s'écarte et plus je réalise ce que tu représentes pour moi. Je pète les plombs, je perds le fil. Je suis obligé de me droguer à coup de médicaments pour continuer à mener un semblant de vie. J'ai honte d'être aussi pitoyable mais j'ai besoin que tu sache ce que je ressens. Garder le silence me ronge. Ne quitte pas ma vie Lisandro, je ne sais pas si je suis capable de passer toutes ces épreuves sans toi, t'es mon seul appui, t'es ma force et également ma faiblesse. T'es une partie de moi, une partie de ma vie et je ne suis pas prêt à la laisser partir. » Je ne quitte pas mon reflet du regard, persuadé de craquer si je pose mes yeux sur lui.

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    Lien du postMer 13 Sep 2017 - 2:45
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    je ne sais plus à quoi tient ma conviction. je ne sais plus non plus si je serais capable de supporter cette séance de travail. je fais comme si de rien était, comme si on s'était quittés, là d'un commun accord et que tout ce qui s'était passé avant n'était plus maintenant qu'un vague souvenir. non. je suis trop perturbé pour penser que ce n'était qu'un rêve. je suis triste. trop triste. ma tristesse est source de malaise et pour la première fois depuis un bon moment, je suis calme. moi, l'enfant terrible, moi le gamin qui aime rendre la vie infernale à ceux qu'il fréquentait, je suis calme. je m'étonne moi-même d'ailleurs. pourtant, las de me battre avec lui, je lui amène quelque chose à boire et à manger en lui demandant s'il voulait autre chose. je reste moi-même. un brin moins aventureux. un brin plus sage aussi. je m'assieds à ses côtés tandis que je le regarde sortir ses affaires. je ne dis rien et je ne bouge pas, me contentant de le regarder faire, dans la limite du possible. mes yeux me trahissent, ils se brouillent sous la pression mémorable de mes souvenirs. cette odeur de mandarine, son regard si pénétrant et cette étreinte qui avait réveillé en moi des désirs que je n'aurais jamais soupçonné. je déglutis et je tente de me concentrer. je joue lentement avec mon stylo, incapable de dépasser ce sentiment tandis que je l'entends dire quelques mots. je ne sais pas si je dois relever ou non mais je fais mine de retourner sur ce dossier qui devient plus barbant qu'autre chose. bah oui, je ne pense qu'à lui. même à côté de moi, même en sentant son parfum que j'adorais tant, j'étais incapable d'être sérieux. pourtant, un bruit sourd me sortit de ma torpeur. et là, je tombe des nues. est-ce que j'arrive à avancer ? à passer à autre chose ? évidemment que non. je suis incapable de voir quelqu'un d'autre que lui. tout mon monde tourne à présent autour de lui et je suis tellement dans l'attente d'un signe que j'en perds la raison. Lis' le joueur décide pourtant d'être honnête en lui avouant « dire que j'y arrive serait mentir.. » d'une voix faible alors que je me sens faiblir à nouveau face à lui. je déteste ça. j'ai envie de penser à autre chose. je sais que je vais souffrir. je sens qu'il va encore me repousser et je doute. je doute parce que je me dis que j'suis peut-être pas le mieux placé pour le rendre heureux. après tout, j'suis qu'un mec comme les autres. j'ai rien d'exceptionnel et en plus ... je m'intéresse même pas aux hommes. alors pourquoi ? pourquoi je ressens ça bordel ? je prends une inspiration quand je le sens se lever. pendant quelques secondes, je suis pris de panique, me demandant s'il va repartir à nouveau, essayant de savoir ce que j'ai bien pu faire de mal ce soir. mais non. sa voix s'élève à nouveau et je doute. j'entends ses mots, ces sentiments qu'il me décrit et je ne sais pas quoi dire. j'ai l'impression de m'entendre. j'ai l'impression de me voir, de me comprendre à travers lui et je suis incapable de lui dire. je perds tout discernement et je soupire lentement. que dire ? mon but est toujours de ne pas le rendre fébrile, de ne plus le tenter, de le libérer de cette emprise que j'avais créée. je m'appuie alors sur le dossier du canapé, laissant ma tête aller en arrière alors que je lui avoue « j'en sais rien. je fonce vers l'inconnu. j'ai jamais ressenti autant de douleur à l'idée d'être séparé de quelqu'un » d'une voix honnête. il reprend d'une voix qui me brise, qui me taillade et qui me laisse sans voix. sa déclaration me fait peur, je me demande ce qu'il se passe et en même temps, j'ai envie de voir si réellement, on peut continuer à se fréquenter sans avoir cette tension irréelle et sensuelle chaque fois que l'on se voit. Ria, c'est ma tentation. mon envie. mon désir. je suis incapable de résister à son charme. je suis incapable de lui dire que tout ça, j'en veux plus. l'entendre me dire qu'il veut m'avoir dans sa vie me fait beaucoup de bien. ça me soulage même d'un poids. je soupire doucement avant d'appuyer mes coudes sur mes cuisses, prenant ma tête entre mes mains. que dire ? que faire ? je veux le rassurer, me rassurer en même temps mais je suis dans une impasse. rester là, sur le canapé en lui avouant mes secrets les plus profonds ou le rejoindre à nouveau, sentir son souffle contre le mien et sa peau effleurer doucement la mienne... non. je dois me faire violence pour rester assis là, stoïque. je suis touché mais je tente de ne pas le montrer. je tente de me contenir et je réfléchis à nouveau à ce que je devais dire. fébrile, je prends un verre en buvant une gorgée de jus de fruits comme pour me donner du courage. une contenance. je ne veux plus jouer au mec désinvolte. je veux plus lui faire croire que tout ça, j'm'en fous parce que ce n'est pas le cas. surtout lorsque j'entends parler de médicaments. de semblant de vie. ma mâchoire se crispe alors lentement tandis que je lui glisse un « pourquoi tu me fais ça, hein ... ? » d'une voix faible alors que j'ai peur. clairement. il se drogue et j'en suis la cause. je suis impardonnable. j'arrive pas à me faire à l'idée qu'à cause de moi, il se rende malade. je masse alors mon crâne, passant mes mains sur mon visage en signe d'abandon tandis que je retiens ce sentiment d'impuissance qui me ronge. je lui glisse un « je suis désolé, tout ça.. c'est ma faute. à cause de moi, tu... » mais je suis incapable de continuer. je me braque. je perds le peu de bon sens que j'ai et je ne peux plus continuer. je me râcle la gorge, je tente de me reprendre mais j'ai besoin de quelques minutes. puis je tourne la tête vers lui, essayant de deviner sa silhouette lointaine alors que je lui murmurais « tu sais très bien que je pourrais jamais te quitter » d'une voix faible alors que l'émotion me prend. intense. sourde. presque solennelle. pourtant, je ne perds pas le fil, je continue en lui avouant « comme si j'étais capable de te laisser. je peux pas faire ça » avec émotion alors que je tente de reprendre mes esprits à nouveau. c'est trop dur pour moi, ce sentiment, cet attachement, cet amour qu'il faisait naître en moi me perturbait plus que de raison et je savais bien que cela ne me quitterait plus jamais.. parce que dans mon coeur, Ria était mon exception. celle qui confirmait la règle que j'étais totalement incapable d'aimer quelqu'un. incapable d'aimer quelqu'un sauf lui...
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    Lien du postJeu 14 Sep 2017 - 11:41
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    « Tu sais très bien que je pourrais jamais te quitter. Comme si j'étais capable de te laisser. Je peux pas faire ça » Ses mots scindent mon cœur trop longtemps noyé dans une vérité bien différente de la réalité. Il n'est pas l'hétéro fermé, rigide et conditionné à ces schémas propres de la société parfaite, ni l'homme à la main serrée sur la matière froide et verdâtre de la bière, il n'est pas ce cliché sale et imparfait du macho que je lui ai quelques fois assigné, sans doute plus pour me persuader d'une quelconque impossibilité que par véritable croyance. Il est un être tout entier qui m'a captivé du simple goût de ses lèvres trempées. Il est ce chocolat de grande marque très publicité dont la saveur gagne en charisme aux fils des secondes. Il est aussi un ami, un grand ami à qui j'ai confié une grande partie de ma vérité, celle que je cache mais que je crois plus que n'importe quelle autre. Je me retourne, accepte enfin de le regarder. Dans son regard, sur ses lèvres, des fragments d'amour et de tristesse, des restes de tout ce que j'ai laissé. Je m'assois à nouveau et cette fois tout est différent. Les nuages ont laissé place à la chaleur du soleil. Je tremble, non pas de tristesse mais de peur, d'excitation. Cette fois, j'accepte ce que je ressens à l'instant. D'une main je caresse son avant-bras, mon regard se rive sur ma propre action, comme pour m'assurer qu'il s'agit bien du sien, que tout cela est réel, qu'hier n'existe plus, que demain est en retard. Mes doigts s’entremêlent aux siens, mon étreinte s'accroît, je ne le lâche plus. Dans les secondes qui suivent, ma tempe s'allonge sur son épaule. « On est donc voués à se faire du mal. » Je souffle longuement, libère la tension qui s'exprime à travers mes veines dans un flux de sang trop important. Ma voix est douce, fluette, intemporelle. « Je suis incapable de dire à cet instant que je vais bien en le pensant mais je peux confirmer une chose, je vais mieux. » Depuis que t'es là, dans cette pièce avec moi, le poids de toutes les peines semble réduit. Impoliment, d'un mouvement de jambe calculé, je viens nettoyer la table, faisant voler feuilles et dossiers. Travailler ? Il n'en est plus question. Plus maintenant. Ma paume encore libre vient effleurer son cou, je relève la tête et d'une pression sur son menton lui impose de me regarder. « Tu me manques. » Non, pas une goutte d'alcool n'englobe mes hémoglobines pourtant, comme une évidence, les mots sortent. « Est-ce que je peux t'embrasser, là, maintenant ? » Demander est particulier, même dérisoire mais je ressens le besoin qu'il confirme la réciprocité de cette envie, ayant peur de revivre une quelconque gêne ou un énième repoussement. Cette fois je veux un vrai baiser, un échange à deux. Je veux fermer les yeux, me faire des plans sur la comète, croire que je vais étouffer. Mélanger un peu de toi à ce peu de moi, aller au-delà de la surface de ton corps. Faire de ta bouche la mienne et de mes folies les tiennes.   

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    Lien du postJeu 14 Sep 2017 - 21:42
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    mon regard se perd, lourd de sens. je perds le contrôle de ce que je ressens. je perds aussi le contrôle de tout ce que j'avais pu croire auparavant. je me demande toujours si ce que je ressens pour lui est réel, si ce n'est que pour lui ou si d'autres hommes pourraient me faire le même effet mais ... je dois me rendre à l'évidence. Ria est particulier pour moi. particulier dans le sens où je sais que ce que je ressens est présent depuis longtemps. je dois être honnête, je ne connais pas l'amour. je sais pas ce qu'est ce sentiment même si j'ai déjà eu des sentiments pour plusieurs femmes. c'est différent. plus intense, plus vivant et tellement plus perturbant. je ne me maîtrise plus, je perds la raison peu à peu en entendant qu'il se drogue. pourtant, je reste stoïque, trop las de vouloir m'énerver pour des choses que je ne peux contrôler. j'ai envie de le protéger. je l'ai toujours fait de toute façon. parce que pour moi, c'est comme une évidence. son passé douloureux, ce qui le ronge, j'ai envie qu'il partage tout ça avec moi. j'ai envie de le soutenir, de lui montrer que la douleur peut être moins vive, plus douce et ça, juste en restant près de moi. ce nouveau sentiment me ronge, me donne envie de toujours plus et pourtant, je ne dis rien. je reste assis, là, le regard vide. sombre. perdu. tellement perdu que je ne me rends même pas compte qu'il est déjà assis près de moi. je soupire doucement avant de remarquer sa main qui vient caresser doucement mon avant-bras. je retiens alors mon souffle, sentant ses doigts se mêler doucement aux miens puis plus fermement alors que je resserre ma poigne sur la sienne. j'ai l'impression de retrouver un semblant de douceur, un semblant de vie rien que par ce geste. troublé, je l'écoute me dire que l'on est voués à se faire du mal tandis que je sens sa tête glisser contre mon épaule. laissant un léger rire nerveux passer mes lèvres, je lui réponds « je suis prêt à souffrir... si c'est pour toi » d'une voix calme tandis que mon coeur semble enfin s'apaiser doucement. je commence seulement à me détendre lorsqu'il m'avoue se sentir mieux. j'ai l'impression alors de voir enfin le bout du tunnel ou presque. je suis touché de voir qu'il se confie et en même temps, je suis aussi touché de me rendre compte que notre embrouille n'est qu'un souvenir à cet instant. mon coeur ne supporte plus de repenser à cet instant, celui où mes lèvres lui avaient volé un baiser et où j'avais eu envie de lui en tant qu'homme. cette révélation qui pourtant m'a déchiré le coeur lorsqu'il m'a repoussé. je préfère donc ne rien dire, raffermissant ma prise sur sa main comme si je cherchais à lui montrer que je comprends. les gestes valent parfois mieux que les mots. d'ailleurs, j'entends un bruit sourd, du papier, des stylos qui volent. je ne comprends pas. je suis un peu perdu et en même temps, lorsque sa main vient effleurer mon cou, lorsque ses doigts m'obligent à relever la tête pour le regarder, je me laisse faire. attendant avec impatience de savoir pourquoi ces gestes, pourquoi cette douceur. pourquoi tout ça.. les quelques mots que j'entends alors me coupent la respiration. je lui manque. non. en fait, ce n'est pas ça la vérité. la vérité c'est que j'étais trop faible pour lui dire ces mots le premier. la vérité c'est que je suis toujours aussi incapable de formuler une phrase tellement l'émotion me prend. je suis soulagé. tellement soulagé que mes yeux tendent à s'humidifier lentement, me laissant dans le flou total. je suis perdu et en même temps, ce sentiment de bonheur irradie mes veines lentement. mais voilà ... lorsqu'il continue en me demandant s'il peut m'embrasser, je ne peux m'empêcher de sourire nerveusement. j'ai toujours cette boule au ventre, cette impression de suffoquer sous les sentiments que je ressens. j'ai envie de lui dire qu'il peut, que j'en ai tellement envie que je pourrais mourir pour ce simple geste. pourtant, je ne dis rien, me contentant simplement de venir effleurer ses lèvres des miennes avec une douceur que je ne me connaissais pas. laissant à nouveau mon souffle se mêler au sien, je lui murmure alors « t'as pas besoin de me demander.. » d'une voix presque trop tendre, trop douce, trop sensible. prenant sa main que je tiens fermement, je la serre alors avec vigueur, posant mon front contre le sien avant de lui avouer « elles t'appartiennent déjà.. » d'une voix mélancolique comme si je soulignais le fait qu'avant lui, aucun homme n'avait jamais posé ses lèvres ici. comme si j'aimais lui rappeler qu'il était particulier, différent. comme si je savais déjà que j'étais perdu dans des sentiments qui s'apparentaient à un amour aveugle et sans limite.. alors, ne lui laissant pas l'opportunité de douter à nouveau, je laisse mes lèvres s'emparer tendrement des siennes, créant chez moi un doux sentiment de plénitude. je perds à nouveau conscience de tout ce qui m'entoure, je lui laisse encore la possibilité de dire non, de me stopper avant que je perde le dernier soupçon de réalité que j'avais en moi...
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    Lien du postJeu 21 Sep 2017 - 14:04
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    Tous ses mots en buée, volatiles planent dans l'air ambiant. Il est là, cœur battant, corps chantant et je le dévore des yeux. Il est ce goût interdit, celui dont je me prive par peur d'un nombre, celui des calories. Tout ne tourne qu'autour du pêcher, la gourmandise. Et si j'y goûte, vais-je réussir à m'arrêter ? J'en doute. Il s'empare de mes lèvres, mes pupilles se cachent sous leur couverture de peau. Tout est trop agréable, la douce humidité de sa lippe, la chaleur qui s'en dégage. Je ne contrôle plus rien, marionnette, un sadique sans doute cacher plus loin dirige le moindre de mes mouvements. Mes bras s'enroulent à sa taille alors que j'accroît la pression de mes commissures aux siennes. Du torse, je le pousse, l'allonge sur le canapé et m'étale sur lui, rompant en douceur l'échange ardent. « Je...
    je ne sais pas comment ça va se passer tout ça.... Toi, moi... nous. Je ne veux pas qu'on soit trop rapide, je préfère qu'on soit sûr de ce qu'on fait, t'avoir perdu une fois c'était déjà de trop. Je ne sais pas encore réellement ce qui nous lie... Quoi qu'il en soit, je préfère que cette liaison reste secrète alors si tu veux te considérer comme célibataire, tu en es libre.
    » Ma gorge se paralyse, le flux de pensée ne ressemble en rien au discours que je lui tiens. L'idée qu'il en embrasse un ou une autre titille un démon en moi. Mes doigts pianotent sur le tissu qui recouvre son torse, mon autre paume se glisse en dessous et caresse sa côte. « Je ne suis pas encore habitué à cette proximité avec toi, j'ai l'impression de corrompre mon ami, c'est une sensation tellement étrange. » Étrange et dérangeante. J'ai peur qu'il ne se lance dans cette relation que pour préserver notre amitié, qu'il soit loin de ressentir la moindre attirance pour moi, pour mon physique banalement masculin, pour ces courbes que je n'ai pas. Il est des rapides, un courant indomptable, j'ai plongé et d'une seconde à l'autre je sais que je peux me noyer. Me fracasser le crâne contre un regroupement de rochers.  « D'ailleurs... » Mes lettres tremblent et les aligner se révèle être une véritable mission. « Qu'est-ce qui te plais chez moi ? Qu'est-ce qui fait que t'aimes m'embrasser ?
    Toutes ces questions ne sont pas là pour me rassurer, non, j'essaye simplement de comprendre qu'est-ce qui fait qu'à ce jour t'a envie de cette expérience avec moi alors que t'es sans doute encore entouré d'une tonne de femmes.
    » Mon front s'écrase à son sternum et je reste attentif, continuant à l'enlacer avec passion. Son parfum à mes narines est salvateur.

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    Lien du postJeu 21 Sep 2017 - 19:27
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    je me laisse aller. ce sentiment grisant m'enlève le doute que je ressens depuis quelques jours. ses lèvres sur les miennes sont une véritable invitation à la luxure, une invitation à me laisser totalement aller aussi. je ne sais plus trop pourquoi je fais le premier pas, pourquoi je laisse mes lèvres s'emparer des siennes avec une douceur presque infinie, pourquoi mon désir pour lui augmente à chaque fois qu'il parle de moi, à chaque fois qu'il me dévoile son coeur, à chaque fois qu'il abat cette barrière entre nous. je laisse ses bras s'enrouler autour de ma taille tandis que ma main vient se poser contre sa joue, délicate et puissante à la fois, cherchant à lui montrer la profondeur de ce que je ressens à l'instant. oui, mes yeux se ferment alors qu'il me pousse délicatement contre le canapé. je sens son corps se lover contre le mien et je me surprends à nouveau à aimer ça. tendrement. violemment. inconsidérément. je ne veux plus qu'il s'éloigne, je ne veux plus prendre le risque de le voir partir sans un regard, je ne veux plus le voir pleurer à cause de moi. je suis un homme faible. faible face à celui qui lui faisait tourner la tête, faible face à celui qui lui faisait tout oublier en quelques secondes. ses lèvres se décollent alors des miennes tandis que j'entends sa douce voix m'étreindre lentement le coeur. j'essaye de me retenir, parce que je sens la pulsion en moi qui me dicte de toucher ce corps qui me tente et pourtant, je l'écoute. sage. calme. détendu. ce qu'il me dit me plaît.. parce que je ne sais pas non plus comment nous définir, parce que pour moi, il est l'exception de mon coeur, parce que pour moi, il ne ressemble à personne d'autre. c'est terrible. d'ailleurs, lorsqu'il me dit qu'il veut garder cette relation secrète, je le comprends. pourtant, la suite me plaisait moins. bizarrement, j'ai pas envie d'entendre ça. j'ai pas non plus envie de savoir qu'il fera la même chose, ailleurs, avec quelqu'un d'autre. alors je laisse mes doigts glisser doucement sur ses lèvres pour lui intimer le silence avant de lui glisser « j'ai pas besoin d'être libre.. et toi non plus » d'une voix presque trop sèche alors que mon regard de braise ne lui laisse aucune échappatoire. souriant légèrement, je continue d'un « Je veux pas apprendre que je te suffis pas ou que t'as trouvé mieux ailleurs parce que moi, je chercherais pas à m'enfuir » d'une voix douce tandis que je le laisse jouer avec ses doigts sur mon torse, sentant sa main caresser doucement ma côte pendant qu'il m'avoue avoir l'impression de me corrompre. je riais légèrement, de bon coeur, avant de lui répondre « J'ai pas besoin de toi pour être corrompu crois-moi. je pense simplement que si je ressens quelque chose pour toi, c'est que tu es important pour moi.. » d'un ton franc alors que je sens qu'il veut me parler d'autre chose. je le laisse parler, sagement. pour une fois, Lis' l'enfant turbulent se calme au contact de quelqu'un. pour une fois, Lis' le gamin impétueux est capable de parler de ce qu'il ressent sans s'enfuir à la première seconde. il est d'ailleurs aussi capable de soutenir le regard de celui qui le perturbe. pourtant, ma réponse est plutôt maladroite. celle d'un enfant qui ne sait pas trop où il en est au fond. celle d'un gamin qui découvre peut-être l'amour.. alors je suis honnête, je mords la lèvre et je lui réponds « Je... j'ai jamais ressenti ça pour personne.. quand tu m'as embrassé ce soir-là, j'ai ressenti.. de l'envie.. l'envie d'aller plus loin que ça.. et puis mon coeur s'est emballé, bizarrement.. » d'une voix faible alors que mes doigts viennent caresser lentement l'arête de sa mâchoire, me perdant lentement mais sûrement alors que mon regard s’obscurcit doucement. je vois que ses lèvres tremblent, c'est léger mais ça suffit à me perturber. pourtant, je continue, lui avouant « même s'il y a des femmes autour de moi, tu sais à quel point j'm'en fous carrément.. j'ai pas de sentiments pour elles. je m'amuse, je prends mon pied et c'est tout.. » d'une voix amusée alors que pourtant, je relevais doucement sa tête de mon épaule avant de lui avouer « alors que toi.. j'ai envie de savoir pourquoi tu me rends tellement dingue rien qu'en prononçant mon nom.. » d'une voix faible tandis que je laissais mes lèvres effleurer lentement son cou, déposant des baisers plus que tendres sur sa peau si chaude. il était temps que je me rende compte qu'avec lui, j'étais sérieux, qu'avec lui ma vie semblait prendre une tournure beaucoup plus excitante, beaucoup plus attirante aussi ...
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    Lien du postMar 26 Sep 2017 - 11:58
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    « alors que toi.. j'ai envie de savoir pourquoi tu me rends tellement dingue rien qu'en prononçant mon nom.. » Ses lèvres mordent le creux de mon cou. Le moment se métamorphose en une éternité, la brume qui s'extase à ses lèvres devient nuage et douceur. De ma tête plus rien ne reste, le cerveau lui-même s'est tué, étouffé de ma boîte crânienne qui semble atrophiée par les sentiments. De mon haut, je suis la tour de pise, je courbe. Rien de tout cela ne semble réel et pourtant, il est là, à me dévorer, à laisser son empreinte sur le ciment de mes entrailles. Il est doux, attentionné, passionné, fait bon usage de ses qualités et je me dérobe entier. Mes paupières sont closes et tout diffère, la barrière qui sépare les genres s'estompe instantanément lorsque je retrouve Selma, une femme que j'ai longtemps fréquenté dans un flash du passé. C'est elle lorsque je m'aveugle, ce n'est plus lui. Alors j'ouvre les yeux, je m'ancre à cette réalité que je désire comme vérité. Lorsque la couche de peau emmitoufle à nouveau mes iris, il est le seul que j'attends. L'unique, l'homme, celui pour lequel mon cœur s'agite violemment dans cette cage osseuse. Le rose de ma lippe se tord dans un rugissement de plaisir certain. Je me sens, volcan, prêt à imploser à ses côtés. « Arrête, on a du boulot à terminer. » Je le freine amèrement à m'en frustrer, désirant moi-même qu'il continu sur sa lancée. L'heure défile et le papier n'a pas bougé, il gît dos tourné sur le sol. D'un geste lasse je ramasse tout ce que j'ai envoyer valser et reprend, l'air de rien ce qu'un peu plus tôt j'ai commencé. « On ne doit pas oublier pourquoi je suis venu chez toi, à la base. » Ma paume s'écrase platement sur mon front, mon coude s'étale sur le bord de la table pourtant trop basse, me rendant inconfortable. Il est un bassin dans lequel je n'ai pied, il est un terrain vague et abandonné, indompté. Ma tête ressasse, mange les ressacs, ça démange à la gorge, laisse un goût amer d'inachevé comme une peinture à peine entamée. Le mouvement étroit de mes doigts n'est que mécanisme, du flipper, longtemps j'ai été la boule mais le temps n'est plus. Long soupire, j'abandonne, d'abord la raison, ensuite mes raisons. Mes pupilles tonnent à la surface boisée. « Je... C'est compliqué à demander, je dois t'avouer être un peu submergé par les émotions après tout ce grabuge. Je voulais savoir si je pouvais dormir... ici ? » Je déglutis une fois, puis deux, mes lèvres sous tension. « Avec toi. Sans le moindre sous-entendu bien évidemment. Je me dis simplement qu'il s'agit d'une première étape à franchir et j'en ai envie. Je ne dors plus depuis quelques jours, ton absence m'a mordu, engloutis même alors peut-être que ta présence aura l'effet inverse. » Mon estomac se tord, ma vue se brouille, la peur comme une plaie béante ne cesse de s'élargir. Plus un bruit, seul celui de mes pensées et la saveur rance de la solitude à ce rictus paralysé qui s'éteint. Il est la phobie parce qu'à chaque action, je redoute, mes cordes se tendent, le café n'a plus de goût, le sucre ne s'embrase plus à la langue, le manteau sombre du ciel ne crépite plus, la tapisserie se décolle aux coins et le plancher cède à tout jamais au poids des plumes des oreillers. Le monde soudain est plat et la gravité s'accroît, pourtant léger d'amour je croule dans un corps lourd.



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