« Hey Mike Tyson. » ta voix tremblante au téléphone en disant long sur la soirée, petit topo : il est quatre heure du matin, tu es seule dans les rue de boston sans rien sur toi, piper t’en veux pour avoir foutue une merde pas possible dans votre vie de famille inexistante, tu t’es fait volé ton sac comme la plus conne des connes, t’as plus rien, plus de clés, plus de fric, plus de clope, rien que tes yeux pour pleurer, et comme une cerise sur le gâteau, ton portable, seul objet que tu as garder dans ta poche est a plat de batterie. T’es pas foutue de garder un minimum de dignité sur toi, t’es et tu n’a plus rien. Alors t’as demander un portable à un mec dans la rue, à quatre heure du matin ce n’est pas très recommander et les bars sont déjà fermer, alors ce gars assez gentil t’as prêter son téléphone et tu compose de manière machinale les numéros que tu connais par cœur, il te vient à l’esprit de prévenir Piper mais ce serai trop gros, après lui avoir gueuler dessus tout ce qu’elle pourra te dire c’est que c’est le karma qui te revient en pleine gueule. Sans vraiment réfléchir, tu composes celui de Pluton, un peu hésitant au début, tu sais qu’il sera toujours là pour toi. « Je.. Désolée de te réveiller mon chat, c’est juste que… je m’suis fait voler mon sac… non en moins débile, j’ai oubliée mon sac dans le taxi. Et j’ai plus rien pour payer un autre taxi et surtout : j’ai aucune idée de comment faire pour rentrée. Je suis au bar en face de l’hopital central. » parce que t’es nul en géographie et surtout : les talons de 5 centimètres pour arpenter les rues c’est pas le top.

@Pluton Westerberg

when you hurt me you hurt yourself — Ce qu'il fallait comprendre, c'était que se faire réveiller en pleine nuit parce que son téléphone sonne, c'était loin d'être ce qui me plaisait. Le pire, c'était qu'en regardant l'écran avec mes yeux à peine ouverts, avec la difficulté de la luminosité, j'avais du mal à voir qui m'appelait. Visiblement, c'était un numéro que je n'avais pas d'enregistré dans mon répertoire et ça m'avait limite fait hésiter à décrocher. Mais va savoir pourquoi, je l'avais fait. Sûrement parce que j'étais trop gentil. C'était une raison plus que valable. Me redressant difficilement, je m'étais alors mis à décrocher, cherchant à comprendre qui était à l'autre bout du fil. « Mh.. ouais, okay. J'arrive je crois » Je raccrochais et je me levais de façon assez mécanique avant de m'habiller, la tête dans le cul et j'appelais un Uber afin de me rendre à l'endroit voulu : l'hôpital central. Sans trop attendre, je pénétrais dans le véhicule en me rendant jusqu'à ce bar. Je demandais alors au chauffeur de rester là le temps que je récupère ma meilleure amie clairement dans de beaux draps. La retrouvant dans le bar, je m'approchais d'elle un sourire sur les lèvres. « Alors comme ça, t'as besoin qu'un chevalier sur son cheval blanc vienne te sauver en pleine nuit ? » confiais-je en rigolant, me moquant légèrement de la situation.

Tu rend son portable à ce mec chelou et te cale à l’entrée du bar, tu sais même plus si Pluton a le permis ou pas, tout ce que tu sais c’est que tu connais son numéro par cœur, et que tu l’avais mis en deuxième numéro à appeler après ta sœur si il t’arrivait malheur. T’es resté recroqueviller sur le côté à te dire que t’aimerai une bonne douche et un gros dodo, ou alors dix shoots de vodka ? va savoir. Tu le vois arriver et tu te redresse en riant à sa remarque. « « Merci mon cher chevalier, la reine peut toujours compter sur toi. » tu lui adresse ensuite un sourire avant de déposer un baiser sur sa joue, il avait encore la marque de son conflit d’intérêt général avec Lenny, tu fronce d’ailleurs les sourcils à cette vu avant de rouler les yeux. Pluton et ses histoires d’amour, Pluton et le bordel qu’il n’arrive pas à ranger, au final vous vous ressemblez beaucoup sur certain point. « Ok, avant que tu ne me gueule dessus ou te moque encore de moi : est-ce que tu veux que je t’invite à boire un verre ? enfin, un verre que tu avances puis que je te rembourse dès demain matin quand je vais récupéré mes affaires et trainer en justice de crétin de chauffeur qui s’est pas arrêter ? » et aussi parler un peu, parce que ça fait longtemps, parce que tu comprend plus rien à ce qui se passe, il sors avec Willa, parce qu’il veut pas vraiment en fait parce qu’il aime encore Camila, parce qu’elle, elle veux pas, pare que personne ne veux, donc il faut remettre les points sur le I, les barres sur les T, il faut un verre ou un dodo, ou les deux, mais faut en parler.

when you hurt me you hurt yourself — Super héros, c'était ce que j'étais là pour Julia, pour sûr. Vu l'heure tardive que c'était, je ne voulais pas payer bonbon pour des taxis alors que c'était la nuit. Non, j'avais opté pour un Uber, moins cher et plus rapide pour le coup. Et rapidement, je me retrouvais dans le bar qui se trouvait en face de l'hôpital, la cherchant du regard. Sans difficulté, je la retrouvais là, assise, et fidèle à elle-même, elle se trouvait à me débiter tout un tas de paroles en un temps record, j'avais limite pas le temps de tout assimiler. « Okay, attends » Je sortais alors du bar pour aller prévenir le chauffeur que la deuxième course ne serait pas immédiate, alors soit il pouvait repartir, soit il attendait patiemment. Mais c'était plus mon problème. Retournant rejoindre ma meilleure amie, je me calais en sortant quelques billets pour dire que ça, c'était la limite de notre consommation de ce soir. « Pas plus, okay ? » J'esquissais un sourire avant d'attirer le barman vers nous deux, passant commande alors pour ma part : un coca. Pour elle ? J'en savais rien, j'étais encore la tête dans le coltar. « Tu me rappelles un peu ce qui s'est passé pour que tu sois bloquée dans un bar sans plus rien sur toi ? » Non mais parce que je suis dans le flou là.

Julia et son dépit de parole illimité. en même temps ça faisait un moment que tu n’avais pas vu Pluton et ça te faisait un bien fou de le revoir, malgré la situation aussi difficile. il semblait être retissant puis au final, il a demander au Uber de partir afin que vous puissiez voir un dernier sous, malheureusement pour toi, il avait limité vos dépense a à un certain prix, tu fait une mou avec ta bouche mais fini par un sourire, c’est vrai que toi tu n’avais aucune limite au niveau de l’argent, si tu avais ta carte bleu tu aurait rendu le double de ce que Pluton aurait dépenser pour toi, mais il en a décidé ainsi et ça te faisait plaisir. « Yees, merci. » une fois installer il a pris un truc soft, tu fais des gros yeux en mode : what the fuck et pour le suivre tu prend un simple monaco histoire de ne pas te mettre une race alors qu’il est sobre. « J’ai juste oubliée mon sac dans le taxis, j’avais la tête ailleurs. » dit-tu de manière simple, mais pourquoi la tête ailleurs ? « Parce que j’ai passer un week end de merde, Piper a eu un accident, elle a perdu un an de sa mémoire et on a fait un week end à ny pour voir notre mère, et bien sur madré santiago en a mis plein dans la gueule de julia redmayne, car elle pense que c’est de ma faute si Piper a eu un accident. » pas vraiment de ta faute, mais que tu aurais pu réagir, ou essayer de la surveiller, continuer à veiller l’une sur l’autre comme avant. sauf que t’as arrêter de le faire, t’en a marre d’être le chaperon de Piper et la même chose pour elle, alors cette situation de : quand on se voit on se parle, ça t’allait très bien, sauf que ta mère elle, ça l’énerve. « est-ce que je suis aussi mauvaise que ça ? je veux dire, tu me voit comment toi ? comme un monstre? »

when you hurt me you hurt yourself — Non pas que j'avais pas d'argent, mais je ne voulais pas qu'on aille dans l'abus. Alors argent limité = rentrer dormir plus tôt. Julia, elle ne devait pas oublier qu'elle m'avait tiré de mon sommeil, que j'étais encore à moitié endormi et que je voulais retourner dans mon lit le plus rapidement possible. Et peut-être même que je finirai dans le canapé, tant je n'aurais plus la foi de monter les quelques escaliers me séparant de ma chambre. Enfin qu'importe. « Le taxi qui t'amenait ici ? » Non mais oui, abruti. Ça pouvait pas être celui qui la ramenait chez elle puisque de toute évidence, elle n'était pas chez elle. Et voilà qu'elle me racontait ce qui se passait et... wait, what? « Piper a eu un accident ? Pourquoi on me l'a pas dit ? » Ok, elle s'est foutue de ma gueule pour son bizutage mais ouais, c'était quand même mon amie. Mais là à la tête de Julia, fallait surtout que je m'occupe d'elle qui semblait au bout du rouleau. Glissant ma main dans son dos, je frottais doucement, afin de la rassurer un tant soi peu. « Hey.. c'est pas ta faute. Un accident c'est imprévisible. C'est d'ailleurs pour ça qu'on appelle ça un accident. Sinon ce serait un acte délibéré et là oui, tu pourrais être coupable, un monstre, tout ce que tu veux. Mais là, c'est un accident... faut pas te mettre dans des états pareils, t'y pouvais rien. Qu'importe ce que ta mère te raconte »

Tu arques un sourcil quand il te pose sa question et tu fais oui de la tête avant de lâcher un rire. « j’ai oubliée que t’étais pas du matin. » dis-tu dans un rire, parce que tu l’as réveiller en pleine nuit, c’est un peu le matin dans la tête de pluton, quand il se laisse juste porter par les transports en commun jusqu’à Harvard, il doit encore émerger et non être à cent pour cent derrière ta crise existentielle. Tu ne lui en veux pas, il est là c’est plus important, il l’a toujours été. Tu secoue une nouvelle fois positivement la tête pour répondre à la question avant de rendre la parole après ta gorger de bière. « Elle n’a prévenu personne vu qu’elle ne se rappel de personne, son copain et moi sont les seuls au courant. » et son médecin bien sur et vos parents qui t’ont bien taclé. Entre Piper et toi c’était plus vraiment la joie, tu nourrissais une jalousie énorme dans tout son être et refuser de l’avouer ; c’était devenu toxique alors tu as commencé à mettre de la distance entre vous, mais la peur de la perdre a été si grande que tu as refait machine arrière pour te rendre compte de ta débilité. Même son copain fraichement arrivé de ne sais plus à été plus présent que toi. tu n’était pas une bonne sœur, pas une bonne amie et encore une bonne amante, t’étais juste bonne à rien. « J’aurais du veuillez sur elle, prendre soin d’elle, lui demander comment elle va et ce qu’elle fait, l’empêcher de monter dans une voiture avec un gars que je ne connais pas. T’aurais fait la même chose pour Jupiter et Neptune, t’aurais été bienveillant, toi. » il l’étais, il l’as toujours été, gentil et intentionnée Pluton. Avec le temps tu as pris ces qualités pour acquis sans te rendre compte à quel point tu avais de la chance d’avoir une personne comme ça dans ta vie, combien de tes amis auraient fait ce qu’il vient de faire ?

when you hurt me you hurt yourself — « Comme si tu pouvais oublier ce genre de choses ? » Grognon comme jamais le matin, valait mieux éviter de me parler ou de me parler. La tête clairement dans le cul, je pouvais être désagréable. Enfin, après, tout dépend de mon humeur. En général, quand j'étais avec ma copine, j'avais très souvent le sourire aux lèvres. Mais actuellement j'étais encore célibataire et ça me faisait assez chier puisque je ne cessais de penser à Camila, encore et toujours. Enfin, j'étais là pour Julia ce soir, avec un montant défini pour les boissons afin qu'on n'abuse pas sur l'alcool. « Et moi maintenant » La pauvre quand même. Enfin, oublier toute une année, c'était pas forcément la meilleure chose qui puisse arriver à qui que ce soit. Et mine de rien, elle méritait pas ça Piper. Mais Julia c'était pire encore, elle se sentait coupable, de par les dires de sa mère et je refusais qu'elle continue de penser ça. « Arrête, tu peux plus rien y faire à présent. Sois là pour elle maintenant, c'est tout ce que tu peux faire » Parce qu'en vrai, l'accident a déjà eu lieu. Et si elle se sentait coupable de ne pas avoir été là avant, elle peut toujours l'être maintenant et c'était certainement ce qu'il fallait retenir de cet accident malencontreux.

« et toi maintenant. » dit-tu pour conclure ses dires. Comme si tout ce que tu savais il ne se savait pas aussi, vous savez quand quelqu’un vous dit : tu ne le dit à personne, bah y a toujours une personne qui saura même si on t’as demandé de garder le secret, pour toi ; cette personne c’est Pluton. « C’est juste que j’enchaîne un peu les décisions de merde et les prises de tête. Un quotidien un peu chiant à vrai dire. Alors que l’automne est censé être ma saison préféré, parce que l’orange me va bien. » dis-tu dans un rire. Blaise, Piper, tout ça, c’était le bordel pas possible, tu pensais pourtant avoir réussi à géré ta personne, ou du moins trouver un juste milieu entre la Julia débaucher et celle qui veux réussir sa vie. Bref, tu portes ton attention sur Pluton alors que ses doigts vienne réconforter ton dos, tu lui adresse un sourire avant de boire une gorger de bière. « à toi. » il devait en avoir gros sur la patate aussi, Pluton avait toujours beaucoup de chose qui lui arrivé, certaine fois plus mauvaise que d’autre. Il en été où cette fois-ci ? qu’est-ce que Camila a fait pour lui retourner la tête ? « Des choses à me raconté avec une certaine Camila ? ou Willa ? ou je sais pas qu’elle autre fille en ‘la’ avec qui tu as des histoires. » tu dis ça dans un rire, bien que ce soit un sujet un peu pesant. De puis cette été voir depuis plus longtemps c’est la course folle entre ce petit triangle amoureux, on ne sait jamais si demain Pluton sera avec Cami ou avec Willa, bien que chacune des deux ont a chaque fois une fenêtre de sortit, c’est toujours Pluton qui s’en prend plein la gueule. Alors parfois tu as envie de lui gueuler dessus pour qu’il fasse un choix et parfois tu te rappel qu’à sa place tu aurais réagis pareille.

when you hurt me you hurt yourself — Le moment confidence était certainement ce qu'elle voulait en fait, quand elle m'a aguiché avec son alcool. C'était passer un moment pour parler, avoir une oreille pour l'écouter et je pouvais le faire avec facilité ça, c'était pas un problème dans le fond. Mais j'avais tout de même envie de me coucher incessamment sous peu, la vie de nuit n'était pas vraiment mon fort. Alors une limite d'argent n'était pas forcément une mauvaise idée dans le fond, quand on connaissait assez bien Julia et ses tendances à aller dans l'abus. « Bienvenue dans ma vie. Choix de merde et conséquences de merde » Non mais parce qu'on ne pouvait pas avouer que j'étais le meilleur dans le domaine, au contraire. C'était sûrement ma poisse qui me poussait à faire les pires choix dans ma vie et j'en payais à présent les dures conséquences, bien malgré moi. « Donc t'es une citrouille ? » Quoi ? Le orange lui va bien qu'elle me dit. Alors pour moi, c'est une citrouille. Et elle décidait que c'était le moment de changer de sujet, de se concentrer sur moi. Merde, j'étais pas forcément dans le mood de me confier pour le coup, préférant profiter de sa présence et de mon sommeil imminent. « Y'a pas grand chose à dire, de nouveau célibataire, envie de récupérer Camila. Sauf qu'elle est en couple avec un mec amoureux d'elle. J'sais pas si elle me reviendra un jour » Parce que j'avais cherché à l'avoir de nouveau, mais c'était son mec qui avait débarqué en pleine discussion qui nous avait alors coupé dans notre élan.