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I LOVE HARVARD
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    unless you love someone, nothing else makes sense (ezion)
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    Lien du postDim 10 Sep 2017 - 21:39
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    Louison Chamberlain & Ezio Scorsese

    Si Ezio ne comprenait pas grand chose aux femmes, il était complètement paumé lorsque la notion de couple était mise en jeu. Louison restait une fille complexe, il lui était difficile de la cerner. Sa complexité faisait son charme mais quand il parlait sérieusement, c'était assez flippant. Elle changeait d'avis en une fraction de seconde, elle pouvait lui dire des mots doux ou rigoler et, la seconde suivante, être froide et distante. Le bel italien n'y comprenait rien et plus il y essayait d'y mettre du sien pour savoir où il avait fauté, c'était pire. Il n'était pas doué avec les filles lorsqu'il s'agissait d'autre chose que du sexe. Il n'était pas fait pour se mettre en couple ou du moins, c'était ce qu'il pensait. Louison avait réussit là où toutes les autres avaient échouées, elle avait attisé sa curiosité et avait su l'intéresser au point qu'il ne voit plus qu'elle. Sa petite tête blonde l'obnubilait totalement. Ezio n'était pas bien, il ne comprenait pas la tournure que les événements semblaient prendre. La blondinette s'était montrée glaciale sans raison apparente et, à cause d'elle, il avait passé une soirée de merde, inquiétant presque ses potes avec qui il avait passé la nuit. Dès le lendemain, il lui avait demandé des explications. Des choses furent avoués par messages mais c'était beaucoup trop important pour que cela reste fictif alors Ezio lui avait proposé de venir chez lui pour qu'ils puissent en discuter. Malheureusement, Louison était tombée en panne non loin d'ici, cette fille portait la poisse ou quoi ? Sans chercher à comprendre plus loin, il sauta dans son fameux Ranch Rover directement importé de Rome, quelques jours plus tôt et prit la route pour la retrouver. Y a un groupe de mecs louches dehors. Ces mots résonnaient en boucle dans son esprit et l'incitaient à rouler comme un taré. Il était hors de question que quelqu'un d'autre que lui, ne la touche. Elle était sienne, personne ne méritait de poser ses sales pattes sur elle. Putain, il se surprit à stresser. Ezio lui avait conseillé de bien fermer les portes mais il savait la jeune fille têtue et obstinée. Sa gorge se noua lorsqu'il aperçut sa vieille voiture, son vieux tas de ferraille au loin. Il faisait nuit et honnêtement, il n'y voyait pas grand chose. Il se gara juste devant la voiture avant de sortir de son véhicule. Il claqua la porte et s'approcha rapidement. « Louison ? » dit-il avant de froncer les sourcils, une fois devant. Elle n'était pas dans la voiture. Son sang ne fit qu'un tour dans son organisme. « LOUISON ? » gueula-t-il en se retournant pour essayer de la trouver ou, à défaut, trouver le groupe de mecs louches. Ezio fit le tour de la voiture, le stress l'avait complètement envahis.


    @Louison Chamberlain
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    Lien du postDim 10 Sep 2017 - 23:05
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    Vite, vite roule Micheline ! Oui, Micheline était le nom de ta voiture, certain donnait un nom à leur sexe, toi c'était à ta voiture. Les messages échangés avec Ezio il y a de cela quelques minutes t'avait rendu totalement folle. Tu ne souhaitais qu'une seule chose, le retrouver au plus vite. Derrière le volant de la nouvelle Coccinelle qui t'avait séduite il y a deux ans de cela, tu fonçais à vive allure à travers Cambridge, prenant quelques raccourcis douteux pour te rapprocher du bel italien. Alors que tu traçais ta route dans une rue quasi déserte, le tableau de bord de Micheline s'éclaira comme un sapin de Noël avant que le moteur faiblisse et s'éteigne en poussant un long râle. " Putain ! " crias-tu dans l'habitacle en tapant violemment au milieu du volant, klaxonnant involontairement ce qui t'avait fait sursauté. Le destin n'allait pas t'éloignait de lui, oh ça non ! Heureusement, tu avais eu le temps de te ranger sur le côté, ainsi, tu ne dérangerais pas la circulation. Garée sur le bas côté, tu étais sortie pour jeter un coup d'oeil sous ton capot. Tu n'y voyais que dalle et de toute façon, la mécanique est toi, ce n'était pas une grande histoire d'amour. Refermant aussitôt la paroi en tôle, tu avais aperçu un groupe de mecs chelou qui approchait en poussant de drôles de cris. Tu n'avais pas froid aux yeux mais trois gars contre une fille peu épaisse, cela ne présageait rien de bon. Tu avais alors contourné ton auto pour te faufiler à l'intérieur et envoyer un message à Ezio pour le prévenir. Tu avais également répondu à un message de Florence lorsqu'un type passa le bras par ta fenêtre et vola ton portable à l'arrachée. Réagissant au quart de tour, tu avais glissé ta main dans ton sac, te munissant d'une bombe au poivre. Tu avais ensuite foutu un coup de portière à ce connard avant de sortir de nouveau de la voiture. " Bâtard ! " hurlas-tu en lui collant une bonne dose de la bombe dans les yeux, récupérant au passage ton téléphone brisé sur le sol. Puis, ces deux potes avaient malheureusement rappliqué. Tendant ton arme de pacotille devant eux, tu te sentais tout à coup dans la merde. Après quelques secondes à surveiller à tour de rôle ces agresseurs, l'un deux avait bondi sur toi, tu avais alors tenté de l'arroser avec le subtil mélange mais l'autre avait rapidement volé à son secours, te fauchant de ta position pour te plaquer sur le sol. " Quelle salope, elle va prendre cette merdeuse " avais-tu entendu la tête endolorie contre le bitume. Tu avais ensuite senti qu'on te soulevait du sol. Tu sentais à présent ton corps se balancer sur l'épaule d'un de ces gars et la lumière des lampadaires avait disparu. C'était peut être la fin. Reprenant lentement tes esprits, l'un de tes agresseurs t'avait aussitôt giflé avec une extrême puissance. Ton visage avait pivoté de 45°, te décollant presque le cerveau de ta boite crânienne. Avec cette baffe monumentale, tu avais aperçu ta voiture à quelques mètres, stationnée dans la rue principale. N'ayant pas spécialement peur de mourir, tu t'étais mise à rigoler, les emmerdant profondément. Si tu pouvais les effrayer rien qu'en jouant à la tarée... Tout à coup, tu avais entendu quelqu'un hurler ton prénom, Ezio ! Non, pas maintenant. Néanmoins, ton instinct de survie avait repris le dessus et ta voix s'était propagée en un écho " Je suis là, fais gaffe ! " avais-tu gueulé assise contre un conteneur qui puait le mort.    
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    Lien du postDim 10 Sep 2017 - 23:49
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    Louison Chamberlain & Ezio Scorsese

    Quelque chose était bizarre dans cette histoire. Ezio cherchait des yeux Louison mais il faisait sombre et ne distinguait pas grand chose, la rue était malheureusement déserte. Peut-être s'était-elle réfugiée dans un magasin quelconque en attendant son arrivé. Cette idée lui avait effectivement traversé l'esprit mais en voyant aucune vitrine d'ouverte, il vint douter de sa propre idée. La blondinette n'était plus dans sa voiture, elle n'était pas non plus dans la rue, elle avait tout bonnement disparue. Alors par simple réflexe, il cria son nom en espérant fortement qu'elle lui réponde. Il leva les bras pour apporter ses mains à ses cheveux, la cherchant dans tous les sens des yeux. Et puis, un éclair de génie lui traversa son cerveau. Il sortit son portable et composa son numéro avant de l'apporter à son oreille dans l'espoir qu'elle décroche. Manque de chance, il tomba directement sur la messagerie. C'était louche putain. Ezio s'apprêta à aller les flics lorsqu'il entendit une voix plutôt lointaine. Une voix féminine qu'il ne connaissait que trop bien. Louison. Sans chercher à comprendre plus loin, il rangea son portable dans sa poche et se dirigea vers le son de sa voix et arriva dans une petite ruelle. « Eh ! » s'écria-t-il en voyant deux ombres un peu plus loin. Il n'y voyait pas grand chose mais qu'importe. Il avança vers eux sans savoir de quoi il s'agissait. Plus il se rapprocha et plus les ombres s'éloignaient de lui, c'était visiblement deux mecs qui se barraient tout simplement. Il se mit à les courses en jugeant leur comportement trop louche pour être honnête. Son regard dériva instinctivement vers la droite et il y vit Lousion allongée par terre. « Oh putain. » grogna-t-il en se précipitant vers elle. Ezio bredouilla quelques mots incompréhensibles en italien, il en avait presque perdu son anglais. Il vint s'accroupir à sa hauteur et l'inspecta nerveusement. « Louison, qu'est ce qu'il s'est passé ? Ils t'ont fait mal ? Qu'est ce qu'il t'ont fait ? » s'énerva-t-il tout seul. Il l'aida à se redresser. Il posa son pouce sur sa lèvre qui saignait légèrement. « Putain, j'vais leur faire bouffer le sol à ces connards. » explosa-t-il de rage en se levant. Ezio se sentait tellement impuissant d'être arrivé trop tard...

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    Lien du postLun 11 Sep 2017 - 15:49
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    Après un coup de pied dans la gueule, tu t'étais écroulée sur le sol en pouffant de rire. Te battre ne t'avait jamais fait peur. Cela t'était arrivée plusieurs fois, surtout quand tu sortais dans le dos de tes grands-parents à Paris. On t'avait déjà passé à tabac et tu t'en étais toujours relevée plus forte. Sur le moment, ce n'était pas une partie de plaisir certes, pour illustration, tu étais quand même en train de te plaindre entre deux rires délirants. Les deux enfoirés s'étaient en tout cas tirés grâce à l'arrivée de ton petit ami. L'oreille collée sur le sol, tu percevais distinctement les pas rapides d'Ezio qui se diriger vers ton corps meurtri. Effondrée sur le goudron recouvert de chewing gum, la voix du brun chatouilla tes tympans de plus en plus fort. Très vite, tu avais senti ses mains se poser sur tes bras afin de t'aider à te redresser. Serrant les dents pour ne pas crier de douleur, tu retrouvas enfin les prunelles furieuses d'Ezio. " Aheum, ils ont voulu me voler mon téléphone ces cons. Personne me vole, ils se sont crus où ? " balanças-tu en tendant ton mobile à l'écran brisé. " Je l'ai sauvé " ajoutas-tu en relevant douloureusement et fièrement ta tête vers l'italien qui se tenait debout. Attrapant ensuite son pantalon, tu tiras dessus pour t'aider à te relever et retrouver un semblant d'équilibre. L'étudiant paraissait perturbé, regardant au loin dans la rue déjà déserte. Se faire justice était peine perdue, de plus, tu ne voulais en aucun cas qu'il se blesse pour ton honneur. " J'suis pas trop amochée ? Je dois juste désinfecter non ? " l'interrogeas-tu en n'osant pas toucher ton visage sans avoir de visuel. " Ça va, je vais bien. " finis-tu par lui adresser en cherchant son attention. Tu ignorais ce qu'il pouvait bien se produire à l'intérieur de lui, tu avais subitement peur que ta prise de risque le foute même en rogne... Après tout, il n'aurait pas tort si c'était le cas.
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    Lien du postLun 11 Sep 2017 - 22:00
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    Louison Chamberlain & Ezio Scorsese

    Mais que s'était-il donc passé ? Louison s'était faite agressée et Ezio était arrivé trop tard, voici la version des faits selon le jeune homme. Mais la version de la blondinette en était totalement différente, elle avait réussi à braver ces voyous juste pour sauver un petit objet électronique sans le moindre importance. Elle s'était mise dans cet état-là uniquement pour son portable. C'était impensable, improbable, Ezio n'en croyait pas ses oreilles, ni ses yeux. Il était en rage après elle mais surtout après lui-même. Dépassé par les événements, il s'était rué sur sa belle blonde pour l'aider à se redresser et avoir un premier aperçu des dégâts. Louison était salement amochée. « C'est bien, tu l'as sauvé, t'as vu dans quel état tu es ? » râla-t-il, décidément pas de bon humeur. Les événements ne semblaient pas du tout passer pour Ezio qui ne décolérait pas. Et alors qu'il essaya de distinguer si les agresseurs étaient encore dans les parages, la Mather s’agrippa à son pantalon pour se mettre debout, lui demandant au passage si elle n'était pas trop amochée. Le bel italien tourna rapidement sa tête vers elle et fronça les sourcils. Il posa délicatement ses doigts sur son menton et la fit bouger très légèrement la tête pour essayer d’apercevoir l'étendu des dégâts. Putain, ce n'était pas une femme qu'il avait, c'était un bonhomme. Même s'il était piqué dans son ego de mal dominant, Ezio toucha son arcade du bout des doigts avant d'appuyer un peu. « T'es ouverte là. » Son regard se baissa sur le côté de sa joue, là où elle devait avoir touché le sol en premier. « Et là t'es un peu éraflée. » Sa voix était plutôt neutre mais c'était difficile pour lui de rester impassible alors que l'état de sa copine le préoccupait énormément. Il leva les yeux vers les siens et vint déglutir silencieusement. « T'as été imprudente. Nan. En fait t'as été inconsciente. Si je n'étais pas arrivé t'aurais fait quoi ? Ils t'auraient violés pour un putain de téléphone de merde ? » Pour le coup, c'était plus fort que lui, il se devait de lui faire la remarque. « Ne me refais plus jamais ça, c'est compris ? » dit-il d'un ton un peu plus froid. Ce n'était ni un conseil, ni même une remarque. Ezio vint lui ordonner de ne plus jamais recommencer. Finalement, il vint lui dire de ne pas bouger et partit en courant chercher sa voiture. Il monta dans son Ranch Rover, fit une énorme marche arrière, la flemme de faire demi-tour et emprunta la petite ruelle quelque peu étroite pour sa grosse bagnole. Il passait mais c'était limite, limite. Il se pencha sur le siège passager pour ouvrir la portière pour qu'elle monte. Une fois que Louison fut à l'intérieur, il posa une main sur le volant et tourna sa tête vers elle. « J'fais quoi moi maintenant, je t'emmène aux urgences ? » demanda-t-il sur une voix beaucoup plus douce que celle précédente. Ouais, là il ne savait pas quoi faire. Il n'en revenait pas que la petite chose fragile qu'il avait décidé de choisir pour partager sa vie, se soit fait amoché pour un putain de portable.
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    Lien du postMar 12 Sep 2017 - 14:11
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    Jamais tu n'aurais pu rester sagement derrière ton volant lorsque ce con t'avait piqué un objet qui t'était cher. Toute fille normalement constitué n'aurait pas cherché volontairement la merde comme tu l'avais fait. De toute façon, depuis toute petite tu n'avais jamais pu accepter de te faire marcher sur les pieds. Tu devais lutter en permanence, quitte à perdre à la fin mais au moins, tu donnais tout pour reprendre ce qui te revenait de droit. Ce soir, tu avais une fois de plus suivi ce schéma et Ezio n'en était absolument pas fier. Te relevant grâce à lui, tu lui avais demandé un aperçu des dégâts, ce qu'il fit avec un certain détachement qui te rassurait. Ce n'était sûrement pas grave, pas de quoi s'inquiéter. Passant tes mains dans tes cheveux pour dégager ton visage de ces derniers, Ezio prit un ton plus sérieux, te faisant la morale, comme le faisait ton grand-père et comme l'aurait sûrement fait ton putain de père s'il t'avait élevé. " Peut être ! " crias-tu en colère alors qu'il avait forcément raison. Tu n'étais pas invincible et un viol ne s'oubliait pas en une nuit. Fronçant les sourcils et tournant la tête, tu mordillas l'intérieur de tes joues pour ravaler ta fierté. " J'essaierais de ne pas recommencer, promis " lui confias-tu en roulant des yeux, les bras croisés sur ta poitrine. Ezio était ensuite parti chercher la voiture, te priant de l'attendre. Tu fis alors l'effort de respecter sa consigne, même si tu étais encore en pétard à cause de cette attaque nocturne. Lorsque sa voiture imposante traversa à toute vitesse la ruelle, tu baissas la tête, rejoignant l'habitacle en faisant profil bas. Une fois à l'intérieur, tu t'étais accoudée sur le rebord de la portière, déposant ta tête sur la fenêtre gelée. Les yeux dans le vide, tu entendis le brun t'interroger sur la suite des événements. L'hôpital ? " Non, pas l'hosto, ça va, je peux nettoyer ça vite fait, ça ira, tu dois avoir quelques compresses et de l'alcool chez toi non ? " demandas-tu en n'osant plus le regarder. Lire de la déception dans ses yeux était tout bonnement insupportable. L'italien avait enclenché une vitesse et était enfin parti, cherchant à s'extraire de ses ruelles pourries. Une fois les quatre roues sur une artère dégagée, le décor déroulait sous tes prunelles humides. Ton engouement habituel s'était dissipé, tu restais muette, le coeur lourd. Tu n'oubliais pas non plus ce qui avait été échangé entre vous, juste avant que cet incident vienne tout ruiner. Quand Ezio se gara enfin devant son immeuble, tu sortis rapidement de son véhicule, claquant furieusement la porte pour contourner en courant son Range Rover. Tu t'étais jetée dans ses bras à toute vitesse, le déstabilisant légèrement avant de le serrer fort contre toi. " J'suis désolée je te jure. " t'excusas-tu comme l'enfant qui sommeillait toujours en toi. " Viens, on va jouer au docteur " blaguas-tu enfin en attrapant sa main pour le tirer à l'intérieur. Tu connaissais son bâtiment comme ta poche, c'était même devenu ton second chez toi... Désormais, tu passais plus de nuits ici que sur le campus. C'était même les plus belles soirées de ta vie, tu vibrais comme jamais, tu avais crée un univers minuscule qui n'était que partageable par vous deux, une exclusivité que tu ne voulais absolument pas perdre.    
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    Lien du postVen 15 Sep 2017 - 2:14
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    Louison Chamberlain & Ezio Scorsese

    Ezio ne savait plus trop quoi faire, il semblait démuni face à une situation qui lui échappait totalement mais il prenait soin de ne pas le montrer. Il était hors de question de lui montrer que tout ça l'atteignait bien plus qu'il ne voudrait le faire croire. Lui que rien ne semblait atteindre ou blesser, il s'était fait prendre à son propre jeu sur ce coup-là. Si cela ne tenait qu'à lui, il amenait Louison aux urgences pour qu'elle se fasse ausculter, histoire de lui remettre les idées en place et la calmer. La blondinette semblait réticente à aller à l'hôpital, elle lui lança d'ailleurs un non catégorique, lui demandant à la place s'il avait de quoi se désinfecter. « Ouais j'dois avoir ça, comme tu veux Louison. » marmonna-t-il entre ses dents. Définitivement, il n'était pas content de la tournure de la soirée, cela ne lui plaisait pas mais pas du tout. Le reste du trajet se déroula dans un calme olympien. Personne n'osa parler, seule l'ambiance lourde leur tenait compagnie. Ezio préférait se taire plutôt que lui faire un énième leçon de morale, il en avait surement déjà fait assez pour la soirée. Après de longues minutes interminables, il arriva enfin à con immeuble où il vint se garer juste devant. A peine avait-il coupé le contact que Louison sortit comme une furie du véhicule, claquant violemment sa portière au passage. Les sourcils du jeune homme se froncèrent lorsqu'il entendit le bruit. « Et en plus, elle va péter ma voiture. » grogna-t-il ironiquement, pas content. Ronchon comme jamais, le bel italien descendit de sa bagnole et fut surprit de voir débarquer sa blondinette qui fonça dans ses bras. Prit de court, il eut un mouvement de recul et vint se plaquer contre la portière de son Ranch Rover. Ezio soupira silencieusement, content qu'elle ait fait le premier pas vers lui et, le plus naturellement du monde, il vint l'enlacer. Il ne répondit pas lorsqu'elle s'excusa mais par contre, il se permit de faire une remarque lorsqu'elle vint lui proposer de jouer au docteur. « Ne va pas croire que le sexe règle tous les problèmes Chamberlain. » dit-il en laissant apparaître un petit sourire sur ses lèvres. Bon, le sexe ne réglait pas tous les problèmes mais il pouvait en débloquer certains. Contraint de la suivre, Ezio ferma d'un signe de clé, sa voiture et entra dans l'immeuble, devancé par une Louison en pleine forme. Ils arrivèrent en haut et ce fut à peine si elle lui laissa le temps d'ouvrir la porte. Une fois la porte déverrouillée, ils entrèrent dans l'appartement et, avant que la blondinette n'ait pu se déshabiller ou je ne sais quoi, il la pointa du doigt. « Toi tu viens te désinfecter. » grogna-t-il. Ezio ne plaisantait pas avec ça. Elle ressemblait à un rugbyman là. Sans chercher à comprendre plus loin, il se dirigea vers la salle de bain et chercha maladroitement les produits. Il devait bien avoir un truc pour la désinfecter. Après quelques secondes de recherches intensives, il trouva de l'alcool à brûler. Bah parfait. « Assis-toi. » lui ordonna-t-il pour qu'elle pose ses fesses sur le rebord de la baignoire. Il ouvrit le produit et vint en mettre sur le coton pour l'appliquer sur son arcade légèrement ouverte. Normalement si t'es un bonhomme Louison, tu devrais pas chouiner.
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    Lien du postSam 16 Sep 2017 - 11:30
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    Ravaler ta fierté était un effort considérable. Avec Ezio, tu arrivais à la ranger de temps en temps car tu savais que tes conneries "infantiles" l'exaspéraient. Tu te doutais également que la répétition de tes âneries pourraient grandement nuire à votre relation. Mais le pire dans cette histoire, c'était les sentiments. Tu ne voulais pas le perdre, surtout pas à cause de futilités pareilles. En arrivant devant chez lui, tu avais aussitôt explosé, souhaitant briser l'ambiance glaciale que tu avais une fois de plus instauré. Ainsi, tu étais sortie de la voiture en une fraction de seconde, rejoignant le brun pour l'enlacer et t'excuser. Tu avais néanmoins ressenti une certaine réticence de sa part. Son mouvement de recul t'avait d'ailleurs blessé. Cependant, tu n'avais pas tenu à souligner cet élément qui noircirait de nouveau l'atmosphère. Tu avais préféré joindre une pointe d'humour et de sous-entendus, ce qui n'avait pas totalement séduit Ezio. Bien qu'il avait été assez ferme sur la capacité du sexe à régler vos problèmes, tu savais pertinemment qu'il ne pouvait pas énormément réfréner ses pulsions. Son sourire en coin te l'avait d'ailleurs signalé. L'embarquant chez lui, tu y étais entrée comme une petite folle, retrouvant enfin l'endroit où tu te sentais le mieux sur cette planète en décrépitude. Ton exaltation fût toutefois coupée de plein fouet lorsque le rabat-joie t'ordonnas de te désinfecter. Affaissant les épaules, tu l'avais tout de même suivi de près jusqu'à la salle de bain, t'asseyant gentiment sur le rebord de la baignoire. Tu regardais alors Ezio qui préparait de quoi prendre soin de toi. Un sourire mielleux se dessina sur ton visage endolori. Joueuse, tu envoyas ton pieds dans ses fesses pour le déconcentrer. " T'as un putain de beau cul " plaisantas-tu avant qu'il ne revienne armé d'un coton imbibé d'alcool. Tu n'allais plus très longtemps faire la maline. Le voyant s'approcher avec la compresse, tu grimaças en avance. Lorsqu'il tapota ensuite tes égratignures de la substance désinfectante, une décharge attaqua ton coeur. Tu avais alors serré les rebords de la baignoire avec tes mains et grincer des dents. Heureusement, le visage du bel âtre réussissait à te faire oublier la douleur lancinante qu'il te provoquait. Frappée comme tu étais, tu avais avancée ta bouille pour lui voler un baiser alors qu'il était super concentré. Ricanant comme un démon, tu avais aussitôt retrouvé ton sérieux lorsqu'il t'adressa un regard moralisateur. Après qu'il ait ensuite apposé un pansement sur ton arcade sanguinolente, tu avais retrouvé la terre ferme, rejoignant le salon où se trouvait le cadavre de ton portable. Attrapant ton mobile sur une console, tu l'avais tristement observé, il était officiellement décédé. Demain, tu devrais donc te traîner dans une boutique d'informatique pour que l'on transfère l'ensemble des données sur un nouveau. Blasée, tu t'écroulas sur le canapé d'angle de ton petit ami, allumant la télévision pour créer une présence. Tout à coup, le jeune homme avait traversé la pièce, bien silencieux. " Ezio... " te risquas-tu à l'interpeller en retirant tes chaussures en poussant sur un talon à la fois. " Je te veux. Je veux un câlin. J'ai merdé, je le sais. " confessas-tu en attrapant un oreiller pour le plaquer contre ta poitrine. S'il ne venait pas, ce serait lui qui te réconforterait, avec toute sa froideur et son inhumanité.
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    Lien du postLun 18 Sep 2017 - 0:53
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    Louison Chamberlain & Ezio Scorsese

    Louison était fidèle à elle-même. Elle avait des réactions parfois démesurées ou sorties de leur contexte. Aussi, lorsqu'il prépara tout ce qu'il fallait pour la soigner, Ezio ne fut même pas étonné de sentir le pied de la blondinette sur ses fesses. Il luttait pour ne pas rigoler et lancer une remarque du genre je sais. La situation était grave et il voulait lui faire comprendre qu'agir comme elle l'avait fait était complètement inconscient. Il voulait qu'elle se calme et cela allait passer par une petite piqûre de rappel. Armé de son coton imbibé d'alcool, le Quincy comptait bien la désinfecter qu'elle le veuille ou non. « Restes tranquille. » grogna-t-il entre ses dents pour qu'elle arrête de gesticulé et, une fois Louison calmée, il posa le coton sur la plaie. Il se concentrait ce qu'il faisait et n'hésitait pas à appuyer là où cela devait bien faire mal. Elle se contracta sous le contact brûlant du désinfectant, Ezio ne pu s'empêcher de sourire. Bien fait. Par contre, il ne vit pas venir le baiser qu'elle vint lui voler. Cette fille n'était pas croyable. Il fronça les sourcils en lui ordonnait silencieusement de se tenir bien, au moins le temps qu'il ne termine. Quelques tapotement plus tard, il se redressa et alla chercher un fin pansement qu'il colla délicatement sur son visage. Ah bah, elle avait l'air intelligente maintenant. Sans un regard de plus, il laissa la blondinette se lever et quitter la salle de bain. Excédé par la situation qu'ils avaient vécut peu de temps auparavant, il soupira. Le jeune homme rangea rapidement la salle de bain histoire de ne pas la laisser en bordel complet. Il jeta le coton et mit les produits dans l'armoire prévue pour. Il se lava les mains avant de regagner le salon où Louison était affalée dans le canapé. Sans chercher à comprendre plus loin, Ezio se dirigea vers le frigo où il prit une bouteille de bière. Il ne lui en proposa pas une, elle était déjà assez énervée comme ça. Il daigna lever les yeux vers elle lorsqu'elle voua avoir merdé. « C'est le moins que l'on puisse dire Chamberlain. » répondit-il, encore ronchon. Pourtant, quand son regard croisa le sien, il sentait bien qu'elle avait besoin de réconfort, de sa présence. Alors il décapsula la bière de ses dents et s'approcha d'elle. Il bu une grosse gorgée et la posa sur la table basse. Debout devant la blondinette, il vint déglutir en la voyant dans cet état-là. Il soupira et laissa planer le doute quelques secondes, sans bouger, juste en la regardant. Et puis, brisant le silence, il attrapa le cousin qu'elle tenait fermement dans ses bras et le balança un peu plus loin sur le canapé. Ezio vint s'asseoir sur le bord avant de s'allonger à ses côtés. Il passa ses bras autour d'elle et ferma les yeux en sentant sa petite tête se nicher contre lui. « T'es chiante putain. » grogna-t-il en la serrant un peu plus fort. Sa main brûlante glissa sous son pull pour venir caresser sa peau nue, c'était plus fort que lui. « Tu m'as fait peur ... » dit-il faiblement. Enfin Ezio avouait la vérité, enfin il prenait conscience qu'il avait juste eu peur pour elle mais aussi peur de la perdre. Il ne se l'aurait surement jamais pardonné. Il ne voulait pas l'accabler plus longtemps, la pauvre fille devait déjà s'en vouloir énormément. Alors il bascula sur elle, grimpant sur son corps surement endolori. Si Louison avait mal, elle n'avait qu'à pas faire la folle avant. Il posa ses lèvres sur son menton, faisant dérouler un baiser jusqu'à sa joue, côté où elle n'était pas éraflée. « J'vais faire quoi avec toi moi maintenant ? T'es éraflée de partout, c'est pas sexy. » s'amusa-t-il à dire avant de rigoler pour détendre l'atmosphère quelque peu tendue entre eux.
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    Lien du postLun 18 Sep 2017 - 15:35
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    Soignée par les doigts de fée d'Ezio, tu avais ensuite regagné le salon où tu t'étais murée dans un silence de plomb, regardant vaguement la FOX. Tes pensées profondes se dirigeaient en réalité vers lui. Une sensation de gêne traversait ton coeur, le sentir si agressif et sur la défensive à ton encontre était terrible. Perturbée au fond de son canapé, tu l'avais regardé évoluer dans son appartement. Son parcours s'était d'abord arrêté à hauteur du frigo où il en avait sorti une bière. Tu l'avais ensuite interpellé pour qu'il te rejoigne et que vous fassiez "la paix" comme tu disais petite. Tu t'en voulais de le foutre dans un tel état, cela n'avait pas été ton objectif. Tu avais simplement agi par réflexe. Fragilisée par tant de tensions, tu avais tenté de regagner du réconfort avec un minable oreiller, observant le brun qui avait enfin daigné prêter attention à ton appel. Avançant en ta direction à pas de velours, il s'était planté devant toi, sa boisson à la main, un visage imperturbable et froid. Tu te sentais subitement minuscule et dépendante de ses réactions. Les sourcils froncés, tu le suppliais presque du regard pour qu'il vole à ton secours. Après des secondes interminables, l'italien avait arraché le coussin que tu serrais contre toi, s'échouant à tes côtés tout en t'enveloppant de ses bras rassurants. Tu t'étais alors blottie contre lui, cherchant à prendre le moins de place en ramenant tes jambes derrière tes fesses. Ezio t'avait gentiment traité de chiante pour ton plus grand plaisir. Mais pour une fois, tu n'en étais pas fière. Tu lui avais fait peur. Il tenait donc à toi, malgré la muraille qu'il érigeait souvent entre vous. Coinçant ta canine dans ta lèvre inférieure, tu avais fermé les yeux, sentant sa main s'aventurait sous ton haut en laine. Sa main brûlait chaque parcelle de la peau qu'il effleurait. Tu te désagrégeais à mesure qu'il remontait vers ta poitrine enfermée dans un balconnet en dentelle. Ton palpitant se déchainait et quand il grimpa sur toi sans se soucier de ton corps meurtri, tu avais accepté la douleur. Souffrir pour lui t'excitait. La maladie mentale n'était pas très loin quand même. Tu t'étais ensuite abandonnée à sa bouche aventureuse, le laissant te vanner sur tes blessures qui n'avaient rien de sexy. " C'est hyper sexy arrête, ta femme sait se battre et elle le ferait volontiers pour toi " répliquas-tu en tirant sur les cordons de son sweat pour l'étrangler. " Tu fais moins le malin là " plaisantas-tu en explosant de rire. " J'ai une idée ! " crias-tu en repoussant ton mâle. " Allons sur le toit, on pourra peut être voir deux ou trois étoiles, t'as du vin et une couverture ? " lui balanças-tu en courant sur le fauteuil pour en sauter comme une malade. Personne n'aurait cru que tu étais passée près de la mort une demie heure plus tôt. " Tu viens en haut avec moi ou tu restes ici espèce de phoque !? " le provoquas-tu en t'étirant pour tenter de déboiter ta colonne vertébrale.  
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