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I LOVE HARVARD
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    awkward situation. (eline)
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    Lien du postLun 4 Sep - 16:51
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    La rentrée de Maxine était perturbée par l'arrivée de nouveaux colocataires temporaires dans la maison. Enfin, perturbée positivement, ça faisait plaisir de voir de nouveaux têtes. L'appartement était encore plus animé qu'à l'accoutumé, déjà qu'il l'était tellement avec le duo Eliot/Elias. Maxine restait un peu à l'écart, elle était encore un peu déprimée et tout n'était pas vraiment rentré dans l'ordre avec Elias. Elle avait tant de choses à préparer dans son coin, sa rentrée, son bizutage à la Quincy House. Elle allait en profiter pour reprendre sa vie en main, avoir de nouveaux amis. Ça peut paraître tellement idiot mais elle en avait besoin. Elle a besoin de tout cela. Elle avait besoin d'activité dans sa vie, de piment. Et elle savait qu'elle allait en avoir. Enfin, là, il n'y avait pas du tout d'activité dans l'appartement, tout le monde était sorti. Maxine était seule, alors elle s'était mise à l'aise, c'est à dire en sous vêtements. Parce que oui, quand Maxine voulait être à l'aise, elle se mettait en sous-vêtements. Et puis elle était dans sa chambre, elle ne faisait rien de mal. Étant donné qu'elle était seule, Maxine sortit de sa chambre, toujours en sous-vêtements, pour aller dans la cuisine, se chercher un petit rafraichissement. Elle se prit une petite bouteille d'eau fraiche, mais en voulant sortir de la cuisine, elle tomba sur Elias. Elle s'arrêta brusquement. Gênant. Elle était silencieuse, elle était speechless. Elle décida de jouer la carte de la fille confiante. Après tout, elle avait que ça à faire. "Tu ne devais pas être de sortie aujourd'hui ?" Dis comme ça, ça prêtait à confusion. Genre Maxine attendait quelqu'un. Et vu les sous-vêtements qu'elle avait, cette impression pouvait être confirmée. Mais non, elle s'était juste mise à l'aise. Maxine lui faisait poliment la conversation comme si tout était normal. Mais non, rien n'était normal, elle était juste en sous-vêtements devant Elias.
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    Lien du postJeu 5 Oct - 0:22
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    Les vacances étaient bel et bien terminées, ça ne faisait aucun doute. Suffisait de voir l'ambiance qu'il y avait à l'appart pour le comprendre. De trois, ils étaient passés à six et ce, en quelques jours seulement. Ouais, ils étaient tellement généreux qu'ils avaient accepté d'accueillir chez eux les réfugiés qu'étaient Anja, Margot et Maceo. Un de plus, un de moins ? Pour Elias c'était du pareil au même. Le chiffre, un simple détail. En réalité, il était même content de voir autant de monde débarquer parce que comme le disait le dicton : plus on est de fous plus on rit. Et même s'il ne parlait plus à Maxine, fallait pas être aveugle pour remarquer que ça lui faisait du bien, à elle aussi, de ne plus être la seule fille de la maison. Enfin, avec le temps, elle était habituée mais bon, devoir subir deux phénomènes tels qu'Elias et Eliot, ce n'était pas donné à tout le monde. La brune n'avait le droit qu'à quelques soirées de repos sans personne pour venir la faire chier et si ce soir était censé en être une, les plans avaient changé. Quoique, non. Certes, le brésilien restait finalement à l'appartement mais puisqu'ils se faisaient la gueule, c'était exactement comme s'il n'était pas là. Nope, il n'irait pas frapper à la porte de sa chambre toutes les cinq minutes juste pour l'embêter et nope, il ne lui proposerait pas de mater un film avec lui, de jouer à la X-Box ou de se moquer des autres sur internet. Ça faisait combien de temps déjà qu'il ne le faisait plus ? Des mois ? Deux ? Peut-être même trois. Beaucoup trop longtemps. Et tout ça pour quoi ? Des conneries. Puis de la fierté surtout. Et le sale caractère d'Elias. Tout cela était ridicule, il était ridicule. Mais ça, il s'en fichait pas mal. Bref, résultat des courses, ils étaient tous les deux cloîtrés dans leur chambre comme deux gros asociaux. Triste et ridicule. Sauf que ça, le winthrop ne s'en rendait même pas compte puis trop occupé à s'acharner sur sa manette afin de gagner cette fichue partie de foot. Valait mieux pas qu'il perde si on ne voulait pas l'entendre gueuler à travers les murs de chaque pièce. Mettant le jeu en pause, il attrapa la canette de coca qui se trouvait au bout du lit et lâcha une injure après avoir constaté qu'elle était vide. Hum, on dirait bien qu'il allait devoir se lever et se déplacer jusque la cuisine pour aller en chercher une autre. Inutile de préciser que ça le faisait chier. Mais ce n'était rien sans compter sur qui allait suivre. Parce qu'en pénétrant dans la cuisine, Elias eut l'étonnante mais agréable surprise de tomber nez à nez avec Maxine. Ouais Maxine, mais en sous-vêtements sexy. Autant vous dire qu'il était complètement en mode wtf là et qu'il ne comprenait pas trop ce qui était en train de se passer. Sérieusement, qu'est-ce qu'elle faisait là, habillée comme ça, juste devant lui ? Il devait être en train de rêver, ce n'était pas possible autrement. Ce n'est pas que la vue ne lui plaisait, en fait c'était même tout le contraire, mais pour le coup, le winthrop était sur le cul. Il ne s'attendait pas à ça et de toute évidence, elle non plus. D'ailleurs, elle avait même le culot de lui faire une remarque sur sa présence ici. Ah, donc en plus elle se foutait de sa gueule, très bien. Laissant son regard parcourir le corps de la jeune femme pendant un instant, il releva finalement les yeux vers son visage, ses pupilles en particulier. "Pourquoi, t'attends quelqu'un ?" Pfff, rien qu'émettre cette idée l'énervait alors imaginez quand il entendrait l'heureux - connard - élu frapper à leur porte. "C'est pour ça la tenue hein ? T'attends un mec et tu veux pas que j'vous dérange, c'est ça ? Mais t'en fais pas, si tu veux que j'me casse, suffis de demander." Pourquoi est-ce qu'il disait ça au juste ? Comme s'il avait vraiment l'intention de partir en sachant qu'un mec allait se taper Maxine ce soir ? Non, bien sûr que non qu'il n'allait pas partir. Obligé, Elias allait plutôt s'incruster pour empêcher que le pire ne se produise. Mais bon, il était trop agacé pour le lui dire. Et trop fier surtout.
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    Lien du postDim 12 Nov - 20:57
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    Maxine savait bien qu'elle avait posé une question totalement idiote et elle sentait déjà grandir la colère d'Elias, ou enfin son ennui de la trouver ici peut être. Elle avait senti son regard sur elle l'espace d'un instant. Ça l'avait un peu gênée. Dans une autre situation, ça ne l'aurait pas déplu, mais sachant qu'ils n'étaient encore réconciliés, c'était un peu gênant. La situation prêtait à confusion. Et elle savait que sa tenue allait lui retomber dessus. Elle avait un mauvais pressentiment. Et là, elle avait juste envie de filer dans sa chambre comme une gamine pour se rhabiller. Visiblement, elle avait eu raison d'avoir un mauvais pressentiment vu qu'Elias lui demanda si elle attendait quelqu'un. Elle haussa un sourcil comme si elle lui demandait s'il se foutait d'elle. Depuis quand elle ramenait quelqu'un alors qu'elle était en sous-vêtements ? Bon, elle pouvait ramener du monde mais elle était jamais en sous-vêtements, et ça faisait un long moment qu'elle n'avait eu personne dans sa vie de suffisamment intime pour la voir en sous vêtements. Et ça, Elias le savait. Normalement il le savait. Elle croisa les bras pour signifier son mécontentement. Elle n'allait pas s'énerver. Pas encore. Elle ne voulait pas se disputer une nouvelle fois avec Elias. Très peu pour elle, elle avait assez donné. « Non, je n'attends personne. » Sauf qu'à peine avait-elle prononcé ses paroles qu'Elias enchaîna, confirmant ce que pensait Maxine. « Non ! » Elle haussa la voix sans s'en rendre compte, voulant dissiper tout malentendu. Et surtout parce qu'elle n'avait pas envie non plus qu'il s'en aille. Pas pour ce genre ce malentendu qui allait encore empirer les choses. Déjà qu'elles n'étaient pas fameuses. Elle soupira. « Pour ta gouverne, je n'attends aucun mec. Quand t'es chez toi, seul, tu te fous en boxer non ? Bah je fais pareil. Maintenant si tu veux m'excuser, je vais au moins mettre un peignoir vu que t'es là. » Elle prend sa bouteille d'eau et passe devant lui, sans lui accorder un seul regard, blessée au fond d'elle qu'il y ait eu le culot de lui dire ça. « Et avant que tu dises quoi que ce soit, j'ai pas envie que tu te casses ! » dit-elle en disparaissant dans sa chambre, mettant un peignoir afin de se couvrir. Ce n'est qu'en passant devant son miroir qu'elle ne vit ses joues rouges. Il l'avait déstabilisé le con.
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    Lien du postJeu 30 Nov - 21:32
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    Il est clair que la situation dans laquelle se trouvait actuellement Elias était l'une des raisons pour lesquelles il aimait tant partager son appartement avec une fille. La possibilité de croiser une demoiselle à moitié nue dans la cuisine ou le salon, sans rien avoir demandé et ce, tous les jours... honnêtement, qui dirait non à ça ? Certainement pas lui en tout cas. Sauf que là, c'était Maxine juste devant lui et Maxine, elle était loin d'être juste une fille. Alors évidemment qu'il profitait de la vue, mais le truc, c'est qu'il se sentait presque coupable d'une chose pourtant si commune à ses yeux. Peut-être était-ce dû à la distance qui s'était installée entre eux depuis plusieurs semaines ou bien, peut-être cela cachait-il autre chose... allez savoir. Le résultat était le même : la belle brune dans de la lingerie haute gamme et lui, déjà en train de s'imaginer le pire avec l'arrivée d'un autre mec. Monsieur Caldeira se sentirait-il menacé ? Lui qui se prenait pour un dieu et répétait à longueur de temps qu'il était beau, tellement beau que n'importe qui tomberait sous son charme, lui qui ne devrait se préoccuper de personne d'autre que lui-même ? Ouais, d'un point de vu extérieur, cette situation était assez drôle, d'autant plus que Maxine n'attendait personne, non. Elle venait de le lui dire et pourtant, Elias ne la croyait pas. Trop buté pour l'écouter et se rendre compte qu'elle sérieuse et surtout sincère. Le winthrop ne comprenait pas ou plutôt ne voulait pas comprendre, préférant jouer le mec vexé et en colère alors qu'elle venait clairement de lui exposer un argument de taille. Drama queen jusqu'au bout.  "Ouais, bonne idée. J'voudrais pas profiter du spectacle à la place de quelqu'un d'autre ! lança-t-il alors qu'elle s'éloignait pour aller se couvrir. Non mais sérieusement, elle voulait vraiment lui faire avaler qu'elle portait du Victoria Secret juste comme ça, sans raison particulière ? Personne ne le faisait, à part les mannequins peut-être. Et Maxine n'était pas mannequin, aux dernières nouvelles. À moins qu'elle ne lui ait caché quelque chose ? Enfin soit, au moins elle venait d'avouer qu'elle ne souhaitait pas qu'il parte. Ce qui le flatta un peu même si aucun sourire ni aucune once d'arrogance n'apparut sur son visage. Bref, c'était bien beau mais avec tout ça, qu'est-ce qu'il était venu faire ici, lui ? Se prendre à manger ? À boire ? Remplir la gamelle du chien ? No idea. Mais bon, pas grave, maintenant qu'il était là, le brésilien n'allait pas dire non à sandwich fait maison. Toujours la dalle celui-là. Puis faut dire que ça lui avait ouvert l'appétit, d'une certaine manière...
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    Lien du postMer 7 Fév - 18:18
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    Maxine se mit à soupirer longuement. Elle était fatiguée de se disputer avec Elias. Sérieusement. Cela durait depuis trop longtemps et elle n'était même plus sûre d'avoir assez de patience. Elle voulait qu'ils se réconcilient, que tout soit comme avant. Elle avait besoin de Elias, de l'Elias normal, pas du boudeur. Il ne la croyait pas. Elle l'avait vu, elle l'avait senti. Et ça la blessait. Ça la blessait qu'il croit qu'elle pouvait ramener n'importe qui chez eux pour se faire sauter. Il savait très bien qu'elle n'était pas comme ça. Elle l'avait encore mis en colère. Encore. Et elle ne comprenait pas pourquoi il était si dérangé par cette pensée. Face au miroir, mettant son peignoir, Maxine réfléchissait, songeait à ce qu'elle devait faire. Elle ne pouvait pas le laisser se faire une mauvaise idée. Même s'il était en colère. Elle fronça les sourcils, sortant de sa chambre rapidement. Etait-il encore dans la cuisine ? Il n'y avait qu'une façon de le savoir. Maxine dévala les marches, traversant leur habitation afin d'arriver dans la cuisine. Elias était là, en train de se faire un sandwich. Elle allait lui tirer les vers du nez. « Tu m'as déjà vu ramener quelqu'un pour le sexe ? Sérieusement ? » Elle haussa un sourcil, le regardant. Il était de dos, en train de faire son sandwich. Elle en profita pour continuer. Elle n'aurait peut-être pas le même courage s'il la fixait. « Toi, plus que quiconque ici, devrait le savoir. » Elle fit exprès d'insister, elle voulait clairement lui montrer qu'il savait très bien tout ça, pour lui rappeler qui elle était, si tant est qu'il avait oublié. Peut être qu'il ne se gênait pas pour ramener ses conquêtes à l'appartement, mais Maxine ne le faisait pas. (si tant est qu'elle en avait). Elle finit par s'avancer vers lui, se retournant pour coller son dos contre le comptoir, l'observant en train de faire son sandwich. « Je ne veux pas te donner plus de raisons de m'en vouloir. » commençant-elle par mumurer, plus à elle même qu'à lui. « Tu me manques.. » C'était un aveu de sa part. Elle était fatiguée de leurs disputes après tout. Elias lui manquait. Trop. Leur éloignement devenait de plus en plus dur, chaque jour passant. Elle soupira tristement, fermant les yeux un instant. Pourquoi tout était si dur ? Elle l'avait blessé, c'était normal pour elle d'en payer le prix. Mais leur éloignement devenait interminable. Peut-être était-ce déjà interminable pour elle ? Oui, ça l'était depuis longtemps déjà.
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    Lien du postDim 11 Fév - 15:13
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    Lorsqu'Elias avait faim, il mangeait. Lorsqu'Elias était triste, nostalgique ou tout simplement fatigué, il mangeait. Lorsqu'il était heureux, il mangeait aussi. Et oui, son corps restait toujours aussi parfait. Vous vous doutez donc que si monsieur était en colère, se préparer un sandwich lui paraissait être la meilleure solution, plutôt que de prendre du recul sur la situation et avouer ses torts par exemple. Et d'ailleurs, ce n'était pas n'importe quel sandwich, oh que non. Là, le winthrop était en train de vous faire du king size, un vrai repas de roi, comme on en mangerait pour Thanksgiving. Dedans, il y avait de tout, : du sucré, du salé, de l'acidulé, de l'amer... sans compter les trois types de sauces différents. Mais au moins, pendant qu'il faisait ça, Elias laissait redescendre sa colère. Jusqu'à ce que la voix de Maxine ne se fasse entendre à nouveau. Elle avait donc décidé de ne pas lâcher l'affaire et de lui prouver par A + B qu'il devait la croire. En réalité, tout au fond de lui, il savait bien qu'elle lui disait la vérité. La jeune femme était tout l'inverse de lui et depuis le temps qu'ils vivaient ensemble, il ne l'avait jamais vue ramener qui que ce soit à l'appartement. Que ce soit pour le sexe ou autre chose d'ailleurs. Elle marquait un point. Mais le brésilien ne répondit pas, ne daigna pas lui adresser le moindre regard, concentré sur la fabrication de son perfect sandwich. Il la laissait continuer son petit monologue, alors qu'elle enchaînait en soulignant le fait qu'il était le mieux placé pour approuver ses mots. Euh, attendez une minute, qu'est-ce que ça voulait dire au juste ? Qu'est-ce qu'elle insinuait par là ? Qu'il était une pute ? Well... et bien excusez-le d'avoir une vie sexuelle un tant soit peu active. Ce n'était pas donné à tout le monde d'être aussi irrésistible que lui alors il avait bien le droit d'en profiter non ? Soit, une fois de plus, Elias ne releva pas, toujours silencieux. La quincy avait peut-être l'impression de se heurter à un mur et pourtant ce n'était pas le cas. Certes, il ne disait rien, mais il entendait. Et ça fonctionnait. Parce que les deux seules choses capables de calmer un Elias en colère étaient justement la solitude ou Maxine. Non, pas ses bro, mais Maxine. Même lorsque cette dernière était la raison de sa furie. Bien que ces dernières semaines, il n'ait eu droit qu'à la solitude. Recouvrant le sandwich d'une dernière tranche de pain, il s'empara d'un large couteau et commença à couper son chef d'oeuvre en deux parts égales tandis que la brune venait se placer jusqu'à côté de lui pour continuer de parler. Et surtout, pour l'obliger à relever les yeux vers elle. Ce qu'il fit donc, toujours en continuant de couper son sandwich. Tu me manques. De simples paroles qui eurent pourtant l'effet d'une décharge électrique chez lui. À moins que... "Et merde !" lâcha-t-il en baissant les yeux sur ce qu'il faisait. Putain, il venait de se couper. Et pas qu'un peu, vu le couteau qu'il avait utilisé. Grimaçant à la vue de son propre sang s'écoulant à la vitesse de l'éclair, il ouvrit immédiatement le robinet d'eau froide et y passa son doigt dessous avant d'adresser un regard à la jeune femme. "Fais chier..."  Merci Maxine. Elle choisissait bien son moment hein. Peut-être que sa voix seule l'apaisait mais... l'avoir devant lui, l'écouter lui dire ce genre de choses... non, il ne pouvait pas. Ça l'énervait. Parce que comment voulez-vous qu'il continue de lui en vouloir si elle le regardait comme ça, avec ses grands et beaux yeux bleus. Sans compter sur son air innocent et si doux... C'était juste pas possible putain. Il était en train de devenir fou. Elle le rendait fou. Sa promesse à Lennox le rendait fou. C'était de la torture.
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    Lien du postLun 12 Fév - 0:15
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    Elias l'ignorait tout bonnement. Ça la rendait folle. Tout bonnement. Ça la rendait folle. Elle avait envie de l'attraper par les épaules et le secouer en mode "hé oh je suis là !". Mais elle n'en fit rien. Il allait la pousser et frêle comme elle était, elle allait tomber comme une victime. Elle voulait simplement qu'il la croit, parce que le simple fait qu'il croit qu'elle aurait pu ramener quelqu'un l'énerve. Elle savait qu'elle n'était pas comme ça, mais ce que pensait Elias sur elle l'importait. Énormément. Et elle ne pouvait pas le laisser penser de telles choses, c'était juste impossible pour elle. Alors elle allait le faire chier, l'harceler jusqu'à ce qu'il la croit. Il devait la croire. Lorsqu'elle lui avait dit que lui, plus que quiconque, devait le savoir, elle ne lui envoyait pas une pique. Elle parlait d'elle-même. Elias était son colocataire, il vivait avec elle, il voyait ce qu'elle faisait et jamais elle n'avait ramené qui que ce soit à l'appartement. Tout ce qu'elle voulait c'était qu'il l'écoute. Il n'était même pas obligé de verbaliser. Un simple signe de tête lui suffisait. Même s'il était très très appliqué dans la confection dans son sandwich. Elle était fatiguée de leurs disputes. Elias lui manquait. Et elle avait fini par le lui dire. Comme ça. De toute façon, elle assumait ça pleinement. Elias lui manquait. C'était un fait. Il avait même croisé son regard. Il l'avait regardé l'espace d'un instant. Avant de se couper. Maxine avait dû le déstabiliser pour qu'il se coupe. D'ailleurs, celle-ci sursauta, très surprise. Elle se décolla du meuble de la cuisine, regardant Elias avec de grands yeux. Elle était sur le cul en fait. Elle grimaçait lorsqu'il la regarda de nouveau. Au fond, elle était contente de l'avoir déstabilisé. Vraiment. Mais le revers du couteau, pour faire un beau jeu de mot, a été qu'il se coupe. Elle inspira alors qu'elle fixait son doigt sous l'eau. « Bouge pas. » lui dit-elle en bougeant elle-même finalement, allant dans un coin de la cuisine. Elle ouvra un tiroir pour en sortir une mini-trousse de soins, qui contenait vraiment des trucs de base, comme des pansements et du désinfectant. Maxine l'avait placée là pour pouvoir se soigner rapidement au cas où elle se blessait en faisant la cuisine, la véritable bonne trousse de soins étant dans la salle de bain. Elle s'approcha d'Elias avec le nécessaire, lui lança un regard pour clairement lui faire comprendre de la laisser faire avant d'attraper son bras avec douceur pour le ramener vers elle. La jeune femme ferma le robinet d'eau et s'appliqua afin de s'occuper de la coupure d'Elias, ce qu'elle fit très sérieusement d'ailleurs. Il n'avait même pas intérêt à s'exciter comme un bébé, elle lui lancerait un regard glacial. Elle se sentait un peu responsable de sa coupure. Et puis, même si elle ne se sentait pas responsable, elle se serait tout de même occupée de lui. Elle était comme ça. Elle ne s'excuserait pas pour ses paroles. Il lui manquait, que cela lui plaisait ou non. « Voilà. » dit elle en terminant par poser un pansement qui recouvrit la coupure avant de le laisser pour ranger la petite trousse de soins. S'il attendait d'elle qu'elle s'excuse, elle ne le ferait pas. Elle ne s'excuserait pas de lui avoir dit la vérité.
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    Lien du postMer 14 Mar - 22:48
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    Être déstabilisé par une fille au point de se couper... Non, vraiment, il n'y avait que Maxine pour lui faire un tel effet. Et le savoir l'énervait encore plus. Les filles, ça n'avait jamais été un problème pour Elias et son excès de confiance. Parce qu'il ne s'attachait jamais à aucune des demoiselles qu'il fréquentait et que seule sa propre personne comptait. Et puis, il avait rencontré Maxine. Avec qui tout était si différent et compliqué alors qu'elle n'était qu'une amie. Qu'une amie. Pour qui il venait de piquer une pseudo crise de jalousie. La bonne blague. C'était du grand n'importe quoi, comme toujours. Et maintenant que son doigt saignait, il n'avait d'autre choix que de laisser la quincy s'en occuper. Alors que c'était sa faute s'il venait de se blesser. Mais évidemment, il fallait qu'elle ne vienne prendre soin de lui, comme d'habitude. En sortant sa petite trousse à pharmacie d'un tiroir comme si c'était la chose la plus normale qui soit alors qu'ils se trouvaient dans une foutue cuisine. Ouais, elle le surprenait là. Tout autant que de la voir si concentrée dans la réalisation de son pansement alors que lui aurait certainement bâclé ça en cinq secondes. Silencieux, Elias lui obéissait en faisant l'effort de ne pas bouger ni râler - il le faisait déjà bien assez de toute façon. Il se contentait simplement de la regarder. De l'observer, si délicate dans ses mouvements, si calme. Et ça l'apaisait un peu, lui aussi. Beaucoup. Le plus grand mystère de Maxine Thomspers : sa incroyable patience et son calme légendaire. Le winthrop ne savait pas comment elle faisait pour ne jamais péter de câble, mais elle y arrivait très bien. Et là, elle parvenait même à faire disparaître sa colère. Évidemment, elle ne se rendait pas compte de ce pouvoir qu'elle avait sur lui. Mais Elias, si. "Merci..." lâcha-t-il en croisant son regard avant qu'elle ne s'éloigne pour ranger la trousse aux miracles. Valait peut-être mieux qu'il ne se souvienne de l'endroit où elle l'avait mise au cas où une merde de ce genre ne lui arrivait encore. Il ne cuisinait pas souvent, c'est vrai et c'est justement pour cette raison qu'il risquait de se couper. Particulièrement si une certaine personne prénommée Maxine venait le déranger à ce moment précis. "Tu devrais prévenir les autres, quand tu caches des trucs comme ça dans l'appart. Ça pourrait être utile." C'était même pas ironique pour le coup. Ni un reproche. Juste une phrase balancée comme ça pour lui faire comprendre que ça y est, peut-être que monsieur était calmé et enfin décidé à lui parler, si elle le souhaitait toujours. Sinon, il pouvait toujours retourner à son sandwich et à ses jeux-vidéos, ça lui allait aussi.
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    Lien du postSam 14 Avr - 21:34
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    Elias n'avait pas bougé d'un poil lorsque Maxine lui fit son pansement. Ce qui l'étonna d'ailleurs. Elle ne savait pas ce qu'il s'était passé dans la tête du jeune homme pour qu'il se calme, mais il s'était calmé. Il ne râlait pas. Enfin un moment de calme entre les deux jeunes gens, ce que Maxine attendait depuis des mois. Ils étaient proches, sans se disputer. La brune apprécia ce moment de calme, elle était contente qu'il la laissait finalement faire. C'était déjà un pas vers la réconciliation, qui sait ? Lorsqu'Elias la remercia, Maxine ne put s'empêcher de cligner des yeux, comme si c'était la première fois qu'il la remerciait. Non, ce n'était pas la première fois, mais elle était contente qu'il la remercie. Vraiment. Elle ne put s'empêcher de sourire à cet instant, tout en allant ranger la trousse de soins. « Je t'en prie.. » lui répondit-elle. Elle se retourna vers Elias, les bras croisés, cherchant ses mots, mais elle ne savait pas quoi dire pour l'instant. Elias fut plus rapide qu'elle, en prenant la parole. « Je le ferai. Au pire, je laisserai un mot sur le frigo. J'ai tellement l'habitude de cuisiner, que j'ai oublié ça. Je m'en occuperai. » dit-elle en souriant doucement. Elle le regardait. Maintenant, elle cherchait de nouveau ses mots. Elle sentait qu'il était calmé, qu'elle avait réussi à le calmer. Et c'était pas gagné d'avance, mais elle avait réussi. Elle en était très contente. Elle pouvait en profiter pour enchaîner sur autre chose. Maxine avait juste besoin de retrouver Elias, comme avant. Elle en avait marre de leurs disputes, de leur éloignement. Elle avait même peur de dire un mot de travers. Elle inspira longuement, là maintenant, elle ne voulait pas parler. Elle avait besoin de son pardon, qu'ils passent à autre chose. « Tu... Tu me pardonneras un jour ? » demanda-t-elle prudemment, comme si elle marchait sur des oeufs.
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    Lien du postJeu 3 Mai - 22:12
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    Vous savez ce qui était le plus agaçant dans cette histoire ? Ne pas pouvoir rester fâché contre Maxine. D'accord, peut-être bien que ça faisait partie de ses habitudes à Elias, d'envoyer chier tout le monde et de faire le mec vexé pour un rien, c'est vrai. Mais pour être honnête, même être la plus grande drama queen de tous les temps ne suffisait pas à résister à la brune. Cette manière qu'elle avait de le regarder, cet air tout innocent qu'elle prenait, le ton qu'elle employait avec lui, son sourire... ok, comment voulez-vous qu'il ne lui tienne tête hein ? C'était juste impossible. Il l'avait ignorée, évitée pendant trop longtemps et ça, il s'en rendait compte, maintenant qu'elle se trouvait là, devant lui, à le soigner, à lui dire qu'il lui manquait. Maintenant qu'il ne parvenait même plus à être en colère contre elle alors qu'il avait failli perdre un doigt par sa faute. Au fond, il n'en avait que faire de savoir où se trouvait cette trousse à pharmacie, vraiment rien à foutre en fait. S'il avait dit ça, c'était juste pour "enclencher" la conversation, lui faire comprendre qu'il acceptait de lui parler, cette fois. Elias, une vraie fille ? Nooon, pas du tout. Juste ultra compliqué et relou, rien que ça. Les yeux baissés sur le pansement qu'elle venait de lui faire, il restait silencieux, ne sachant quoi dire de plus mais n'ayant pas non plus envie de partir. Peut-être bien qu'elle lui manquait aussi, en fait. Et que peu importe s'ils étaient en train de rire ou de s'engueuler, il prenait la moindre minute passée en sa compagnie. "Je l'ai déjà fait..." finit-il par lâcher après un moment de silence, en plongeant son regard dans le sien. Oui, peut-être bien qu'il l'avait déjà pardonnée depuis longtemps aussi et que tout ça n'était qu'un prétexte pour l'éviter, elle. Fallait pas croire que c'était si simple que ça, de la friendzoner. Vraiment pas.
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