Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Oui, comme Aston Martin, mais sans Aston. Et toi comment c'est qu'tu t’appelles ? »
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -50%
    Le deal à ne pas rater :
    -50% Baskets Nike Air Huarache
    64.99 € 129.99 €
    Voir le deal

    « Oui, comme Aston Martin, mais sans Aston. Et toi comment c'est qu'tu t’appelles ? »
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 3 Sep 2017 - 17:44
    taggercitereditionsupprimeradresse

    « Oui, comme Aston Martin, mais sans Aston. Et toi comment c'est qu'tu t’appelles ? »
    Vesper & Louison

    Crotte. Oui, je suis pas très doué pour les insultes. Mauvaise éducation anglaise, que voulez-vous. Enfin n'empêche que j'avais plutôt intérêt à me rendre dans un garage rapidement si je voulais pouvoir reprendre la route. Fichu...truc visqueux qui s'échappe du dessous de ma belle bécane. Quoi ? Bah ouais les gars c'est pas parce que j'en suis un moi-même que je sais de quoi je parle ou comment réparer ce machin. C'est pour ça que les mécaniciens existent. Enfin, sauf s'ils ont choisi ce métier par défaut, j'en sais rien. On s'en fout de toutes manière, j'en ai repéré un pas trop loin de l'université, c'est parfait. Juste le temps de prendre une douche, d'emmêler un peu plus ma tignasse blonde après avoir admiré mon reflet dans le miroir et lui avoir susurré des mots doux, enfiler un jean noir et une chemise blanche non repassée qui pendait par endroits sur mon bassin et, comme d'habitude, entrouverte sur mon torse, le look dandy pirate par excellence, une pincée de parfum ici et là et c'est parti, on y va. Le moteur tousse, je manque un feu, pas grave aucun flic à l'horizon. Cette fois il se met à cracher, et je soupire dans mon casque en me demandant si je n'aurais pas mieux fait de demander à une dépanneuse de venir la chercher plutôt que de me déplacer avec. Sait-on jamais, je n'avais pas franchement envie de me retrouver une fois encore dans un lit d'hôpital les quatre fers en l'air. Primo, parce que je déteste les médecins et leurs conseils abrutissants. Secundo, parce que l'odeur des hôpitaux me rappellent le parfum délicat de la javel combiné à l'odeur d'un vieux sorti de sa douche, et tercio, parce que qui dit hôpital dit paperasse, qui dit paperasse dit nom à donner et famille au courant.

    « Hep papi, tu sais pas où j'peux trouver un bon mécano dans l'coin ? » m'exclamais-je à un homme d'environ cinquante ans qui leva les yeux au ciel en me montrant d'un simple coup de tête un poste de réception. Ah d'accord, faut faire la queue d'abord, génial. Retirant mon casque – plus besoin de bombe volumatrice avec une telle dégaine – je déplace ma moto de manière à ce qu'elle ne dérange personne aux alentours, avant de pénéter le garage, touchant à tout ce qui me passait sous le nez sous l'oeil mi amusé mi agacé des employés présents sur les lieux, avant d'aviser une jolie – mais effrayante- jeune fille à l'accueil. « Salut beauté, je t'invite à prendre un verre ? J'déconne, fais pas cette tête. Ma moto perd...euh...de l'huile...j'crois. J'en sais rien, je suis pas vraiment calé en mécano en fait. A propos, je m'appelle Kenny, et toi c'est quoi ton p'tit nom ? C'est ta couleur naturelle ? C'est super noir, ouahh ! » Ou comment passer du coq à l'âne en moins de trois secondes et demi.
    Codage par Emi Burton


    @Vesper A. S.-McGuinness
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 4 Sep 2017 - 8:18
    taggercitereditionsupprimeradresse
    kenny & vesper
    Le téléphone n’arrête pas de sonner. Depuis le début de l’après-midi, c’est franchement un enfer. Avec du « Madame » par ci, du « Mademoiselle » par là qu’on lui ressert à la grosse cuillère avec l’impression qu’elle pourra vraiment faire se bouger le cul des deux p’tits mécanos qui « gèrent » (là aussi c’est un concept) la boutique depuis que le patron est partit en croisière avec sa femme (Gladys – ouais c’est un nom de strip-teaseuse-) pour fêter leurs quarante ans de mariage. Quarante ans putain. Elle est même pas sure d’atteindre cet âge-là un jour, et eux c’est juste la période depuis laquelle ils baisent. Et pour fêter ça le vieux a trouvé judicieux de partir à l’autre bout du monde pour faire un remake de La Croisière s’amuse, juste au moment de la rentrée, en la laissant en plan avec ses deux branleurs d’apprentis qui passent plus de temps à reluquer le bas de caisse des minettes que ceux des voitures à réparer/vidanger/malmener. Autant dire que ça n’arrange pas les affaires, que le planning se densifie, et que le boulot n’est pas forcément effectué correctement. Mais Vesper, c’est pas son problème. Elle a le souci du détail quand elle bosse c’est vrai, et globalement l’accueil est toujours passablement tenu quand elle a la casquette de secrétaire. Pareil pour les quelques bagnoles où elle met la main à la patte. Pour le reste, que l’affaire fasse faillite ou non ça la regarde pas, tant qu’on lui verse son salaire en temps et en heure. Et on est loin de parler d’un gros pécule.

    « … Putain … Ecoutez puisque j’vous dis qu’on aura pas la pièce avant lundi, insistez pas, OK ?
    - Mais mon fils, vous savez mademoiselle … Il a besoin de sa voiture pour rentrer à-
    - Sauf votre respect, j’en ai rien à branler de votre fils. Les délais sont ce qu’ils sont, si ça vous convient pas allez voir un autre garage dans Boston mais ça va vous coûter un bras. (Mémé va pleurer au bout du fil, merde, elle déteste ça) Ecoutez j’vais voir si … »

    La conversation est interrompue. Avec lenteur, le combiné du vieux téléphone collé contre l’oreille, Vesper relève les yeux. Depuis le contrebas du bureau, elle le regarde, penché qu’il est sur son comptoir comme s’il s’apprêtait à commander une pinte ou un diabolo fraise. Ses cils se déploient comme de minuscules pattes d’araignées noires prêtes à bondir. C’est quoi ça, encore ? Imperturbable, elle toise de ses grands yeux l’OVNI qui vient d’élire domicile près de son bureau. Un tel désordre capillaire, c’est légal au moins ? Non parce que là franchement c’est une atteinte à la bienséance sociale. Et c’est elle, qui globalement déteste les gens, qui le dit. En plus il l’a tutoyée direct, genre ils sont amis depuis la maternelle, ou depuis le sauvetage du chat haut perché d’une mémère, et elle déteste ça. Autant elle sait très bien qu’elle a rien d’une lady, mais elle apprécie qu’on lui témoigne un minimum de respect. Sinon, après une analyse furtive (mais méticuleuse) de l’animal, elle en arrive à la conclusion qu’il est passablement baisable. Son sourire a un revers carrément agaçant qui l’exaspère, genre, direct, et son humour à la con, n’en parlons pas. Mais à part ça.

    « Ouais ça reflète la noirceur de mon âme, t’as vu ? » ironise-t-elle avec sarcasme, sa langue claquant sur son palais de dépit. Juste après, elle avait reculé sur sa chaise, glissant/roulant jusqu’à l’autre bout du bureau pour récupérer un formulaire. « Tiens Casanova, remplis-moi ça. C’est un formulaire avec l’identité du client, l’adresse, etc. Et il me faudrait ta carte grise. » Elle pose le formulaire à plat devant ses yeux à lui, se lève, pose un coude sur le comptoir, position presque lascive où elle jette un œil sur les clients qui attendent encore, médusés.

    « Mademoiselle y’a plus de café dans la machine …
    - Putain … Qu’est-ce que j’y peux moi ? Pénurie de caféine interplanétaire, faudra vous contenter de la chicorée immonde.
    - Mais-
    - Bon, pour en revenir à nos moutons. Tu me remplis le beau formulaire que voilà en lettres capitales. Voilà un stylo. Et après faudra patienter avec tous les gus addicts à la caféine juste là, parce que les deux branleurs de mécanos sont pas d’une efficacité légendaire. Si ça peut te consoler après, ça te coûtera pas grand-chose. On est les moins chers de la région. »

    Vesper soupire. Ne sait même plus comment elle a atterrit dans ce trou à rats. C’est pas pour rien qu’ils ont autant de monde : les prix pratiqués défient vraiment toute concurrence. Les services rendus aussi donc ça compense. Le hall d’entrée ressemble un peu au couloir surpeuplé de la série Urgences. Sauf que chez eux il y a pas un beau George Clooney en blouse blanche prêt à vous charcuter le fond du gosier. S’ennuyant/s’emmerdant à faire opératrice téléphonique, la jeune femme jette un coup d’œil par-dessus l’épaule du dandy. Un truc l’intrigue, ça se lit direct sur son visage de snow white dérangeante.

    « C’est quoi comme modèle, ta bécane ? » lui demande-t-elle enfin en repérant dehors, bien garée, la bestiole. « J’vais regarder. » verdict prononcé, ses fesses se posent sur le comptoir, puis ses longues jambes fuselées engoncées dans un jean rapiécé bleu délavé passent par-dessus, jusqu’à aller de l’autre côté.

    « OUI, COMME ASTON MARTIN, MAIS SANS ASTON. ET TOI COMMENT C'EST QU'TU T’APPELLES ? »


    @Kenneth I. Wellington
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 19 Sep 2017 - 13:47
    taggercitereditionsupprimeradresse

    « Oui, comme Aston Martin, mais sans Aston. Et toi comment c'est qu'tu t’appelles ? »
    Vesper & Louison

    Jolie, mais c'est quoi ce truc qu'elle a sous l'oeil là ? Une cicatrice ? « Tu t'es fait ça comment ? » lâchais-je juste après m'être rapproché de l'accueil, en cherchant à poser mon index pour suivre le contour de la ligne blanche qui balafrait son visage. Moi, gêné ? Pensez-vous. Jamais de la vie ! C'est l'un de mes principaux défauts, ou qualités, ça dépend du point de vue. « Grave. Tu d'vrais essayer le rouge du coup, ça t'irait encore mieux j'trouve ! Ou des mèches blanches, en mode Cruella d'enfer, tu vois le genre !? » répliquais-je en souriant de toutes mes dents, pas tremblant pour deux sous. Y'avait peu de choses qui pouvaient vraiment m'effrayer au fond quand on y pense. « Pfff, j'aime pas la paperasse ! Dis, j'te file dix dollars si tu l'fais à ma place, ça te va ? En plus j'ai pas d'stylo. » maugréai-je en affichant une moue adorable, lèvre inférieure en avant et air tristounet pour l'attendrir. Dommage, c'est raté. Mais je gagne quand même le stylo pour preuve de sa gentillesse à mon égard. Soupir exagérement long alors que je commence à remplir les cases vides, grimaçant lorsque certains points me demandent plus de réflexion que pour d'autres, comme le numéro de la carte grise par exemple, et lorsqu'enfin je termine, je lui retends le formulaire, non me retourner d'un quart de degré pour admirer à mon tour la fameuse « bécane » dont elle parle. La mienne, en l'occurence. « Sexy hein ? » Voilà qui ne répond absolument pas à sa question, mais c'est pas grave. Sourire enjôleur, le visage de celui dont la fierté ne peut s'exprimer qu'en apparence, je soulève par deux fois mes sourcils, l'invitant presqu'à la débauche sur ce bolide d'enfer, jusqu'à ce que la surprise, puis la peur s'installe soudainement sur mes traits. Elle fout quoi là ? « Ouoh ouoh ouoh, on s'calme, fillette ! Doucement, tu vas l'effrayer mon bébé ! Ok, alors élue de mon cœur, j'te présente...xcuse-moi, c'est quoi ton prénom déjà ? » demandais-je à Vesper après avoir filé derrière elle pour éviter qu'elle n'abîme – sait-on jamais avec les filles. Parce que les filles savent pas conduire ni s'occuper d'un bijou pareil, c'est bien connu – ma moto, et de me placer à ses côtés, bras en avant, tendu vers l'engin, puis vers la jeune femme pour faire les présentations. « Si t'es gentille, j'pourrais p'têt songer à t'faire faire un p'tit tour, rien que toi et moi ? » Et c'est tout naturellement que mon bras se place autour de ses épaules, et que ma bouche se rapproche de sa joue...encore...juste encore un peu...j'y suis presque...
    Codage par Emi Burton


    @Vesper A. S.-McGuinness
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 20 Sep 2017 - 16:08
    taggercitereditionsupprimeradresse
    kenny & vesper
    Elle est un peu sur le cul. C’est quoi ce type franchement ? La décontraction incarnée, en plus il se gêne pas pour envahir son espace « intime » sans se priver. Alors dans un réflexe viscéral, quand elle voit sa main s’approcher, Vesper recule et lui lance un regard à régler le problème du réchauffement climatique. S’il la touche, elle le mord. Jusqu’au sang s’il faut. Comme un teckel à poils durs qui tient une proie fermement entre ses crocs et la secoue comme un beau diable jusqu’à ce qu’elle crève.

    « Blessure de guerre. J’me suis battue avec un mastodonte. J’ai gagné. J’lui ai crevé les deux yeux avec mes ongles en échange. » lui répond-elle sur un ton monocorde, si cynique que l’on pourrait croire qu’elle dit la vérité. Tout n’est pas totalement faux, surtout pour la partie « mastodonte ». Mais ça il n’a pas besoin de le savoir. La gêne d’être regardée dissimulée sous une couverture épaisse de sarcasme acéré, Vesper le toise, cherche à deviner s’il n’est qu’un clown ou si un personnage aussi grotesque et caricatural peut en cacher un autre plus subtile. C’est le moment qu’il choisit pour essayer de l’acheter, lui faisant oublier au passage ses envies d’analyse. Elle lève les yeux au ciel en poussant/exultant un soupire. En même temps elle tient résolument le formulaire dans sa direction. T’as pas d’échappatoire mec, songe-t-elle si fermement qu’il a dû l’entendre, puisqu’il s’attaque à la tâche administrative sans broncher.

    Un regard sur la bécane bien garée, et son humeur change. Ses perspectives pour la journée sont moins ternes alors que ses yeux dérivent lentement sur le moteur de l’engin, en caressant les courbes comme s’il s’agissait d’une silhouette féminine. Ni une ni deux, ses bottines en cuirs retombant lourdement sur le sol, elle s’élance vers l’extérieur, le Kenneth/Kenny pour les intimes, sur ses talons.

    « T’as vraiment surnommé ta bécane « élue de mon cœur ? » … » lui demanda-t-elle sans lui adresser un regard. D’habitude les mecs préfèrent des noms plus aguicheurs. Genre Brenda, Gladys, Candice … Le genre de prénom qui porte à confusion sur la nature de la profession quoi. D’emblée elle s’accroupit près de l’engin et commence à en examiner les pièces. Une belle bête, qui doit envoyer niveau vitesse. Il n’y a qu’à regarder le moteur pour se faire une idée de la puissance de la bestiole. Il ne lui faut que quelques minutes pour identifier la nature du problème. Rien de grave, il aurait pu s’en occuper lui-même. Elle se redresse, croise les bras au-devant de sa poitrine pendant qu’il roule des mécaniques. Ses épaules se raidissent lorsqu’il y passe un bras, genre on est potes et on peut envahir l’espace sensible de l’un ou de l’autre. Son humeur s’affadit. Elle sent direct qu’il tente un rapprochement regrettable, alors avant qu’il ait le temps de continuer, trois doigts se posent sur ses lèvres et le stoppent.

    « Ecoute moi bien l’incontinent verbal. Si tes lèvres viennent me toucher sans que j’y consente, je les agrafe ensemble. Pigé ? Et au regard qu’elle lui lance, pour sûr, il ne doit pas douter du fait qu’elle n’hésitera pas à mettre ses menaces à exécution. C’est pas grand-chose comme réparation. Il manque juste du liquide de refroidissement. J’peux t’arranger ça gratis si … Elle réfléchit, est tiraillée entre l’idée de se débarrasser de lui et de profiter un peu de sa bécane. Son goût pour l’adrénaline prend vite le pas sur le reste. OK. J’te propose un truc. J’te répare ta bécane sans frais, mais après on va faire un tour toi et moi, comme ce que tu proposais. Elle marque une pause. Non ça ne peut pas être si simple. Sauf que tu me laisses la conduire. Elle hausse les sourcils, le met un peu au défis. Elle a presque terminé sa journée, n’a aucun plan pour la soirée. Elle n’est pas contre une bouffée d’adrénaline. En plus il a plutôt l’air friand de ça aussi, l’énergumène. T’en dis quoi ? »


    « OUI, COMME ASTON MARTIN, MAIS SANS ASTON. ET TOI COMMENT C'EST QU'TU T’APPELLES ? »


    @Kenneth I. Wellington
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum