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I LOVE HARVARD
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    « C'est l'histoire d'un mollusque, qui rencontre un concombre de mer... »
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    Lien du postMar 29 Aoû - 9:41
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    « C'est l'histoire d'un mollusque, qui rencontre un concombre de mer... »
    Kenny & Louison
    The Big Université of Cambridge. J'étais tellement heureux de me trouver ici, loin des médias, loin de ma vie d'avant, des parents, de mon frère surprotecteur et tellement coincé du... Oh la jolie blonde ! Sauf que je peux pas m'habiller comme ces types là-bas, non mais franchement c'est quoi ce style ! C'est pas parce que t'es jeune que tu dois forcément ressembler à un sdf, sans déconner ! Pour ma part, je me fous royalement qu'on voit que j'ai de l'argent. De toutes façons, c'est vrai non ? Du coup, un jean sans aucun trou et d'une grande marque, une chemise lâchée jusqu'aux cuisses, entrouverte au col, et manches repliées jusqu'aux avant-bras, couleur noire pour faire ressembler mes...ah merde non j'ai les yeux bleus c'est con. Une paire de baskets neuve que je me suis achetée la veille, lacets noirs pour aller avec la chemise s'il vous plait, une montre en argent autour du poignet gauche, pendante à chaque fois que je bouge un peu trop le bras, un bracelet simple en argent également autour du droit, la nuque enlacée d'un pendentif représentant un anneau, en argent lui aussi, une cicatrice visible au dessus du téton gauche, les cheveux en pétard, comme d'habitude, mais un sourire gigantesque sur les lèvres, c'est ainsi affublé que je pénétrais le bâtiment principal, décidé à bien commencer ma journée. Tiens, par celle-là par exemple. Faut bien que je me fasse une réputation ici aussi. Et rien de telles que les filles pour vous arranger le coup. M'appuyant contre une porte, croisant les bras contre mon torse, je l'observe longuement, passant de sa tenue à des détails plus...intimes de son anatomie avant qu'un sifflement ne se fasse entendre dans l'un des couloirs de la faculté. Un sifflement appréciateur, quoique terriblement grossier, mais que voulez-vous, chieur est un boulot que j'exerce à temps plein. Et voilà que j'attends maintenant une réaction de sa part, avachi contre cette même porte derrière laquelle un élève me regarde les yeux arrondis, se demandant s'il est prudent ou non de déranger le petit nouveau. « Salut beauté, c'est quoi ton p'tit nom ? » Ringard et pourtant amusé, je patiente avec la subtilité d'un bulldozer dans un champ de roses.
    Codage par Emi Burton


    @Louison Chamberlain
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    Lien du postMar 29 Aoû - 15:46
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    « C'est l'histoire d'un mollusque, qui rencontre un concombre de mer... »

    Kenneth + Louison
    musique
    Mise en page par dark dreams. pour ILH





    En rentrant de tes longues vacances, seule, -même si ton amie Florence n'était pas très loin-, tu avais rapidement eu le cafard. Allongée sur ton lit, les minutes s'égrenaient alors que tu refaisais le monde dans ton esprit dissipé. Tout à coup, tu avais eu l'impression que les murs s'étaient rapprochés et qu'ils n'arrêtaient pas leur progression, faisant monter en toi une angoisse insoutenable. Il fallait que tu sortes, que tu te socialises, que tu découvres les nouvelles têtes qui allaient se trimballer dans les couloirs dès la rentrée. Mini-robe et converses enfilés, tu avais remonté l'artère principale du campus avec une cannette de bière, et une clope dans l'autre main. Du monde, il te fallait retrouver du monde ! De toute façon, tu avais encore une couille administrative a réglé, de ce fait, en rejoignant le bâtiment adéquat, tu retrouverais forcément des gens. Arrivée en face de la structure en pierre, tu écrasas vulgairement ta cigarette sous la semelle de ta chaussure avant de jeter le mégot dans la poubelle, suivi de ta boisson pratiquement terminée. Examinant par la suite ton reflet dans une baie vitrée, tu réajustas quelques mèches blondes derrières tes oreilles avant d'enfoncer violemment les portes tout en soufflant longuement. Tu avais ensuite serpenté quelques minutes dans les couloirs plutôt déserts, fonçant droit vers ton objectif, l'air totalement invincible. Soudain, alors que tu déboulais toujours d'un pas décidé dans ce long corridor, un sifflement masculin était parvenu à tes oreilles ultra sensibles. C'était bien le son d'un vautour en quête de proie. Ou plutôt d'une parade nuptiale bien répugnante. Ralentissant la cadence après cet appel grossier qui t'était probablement destiné, tu t'immobilisas au milieu d'un carrefour, prête à riposter. Ainsi, tu avais tourné les talons en serrant les poings, fonçant sur le gosse de riche adossé au mur qui te reluquait. Tu étais assez remontée et l'expression de ton visage devait d'ailleurs le traduire mais cela n'avait pas modifié pour autant la moue confiante du blondinet. Quel con ! Il était malheureusmeent grossier, mais sacrément beau gosse ! Une fois plantée devant lui, ce dernier entama la discussion avec une aisance déconcertante. Marquant un silence pesant, tu le dévisageas de la tête aux pieds. Ton scanner ne le reconnaissait absolument pas mais il avait bon goût. Assez chic et décontracté à la fois. " Je respecte ton audace mais il va falloir sacrément réviser si tu veux pécho quelques meufs ici " lâchas-tu en scrutant une fois de plus cet énergumène au culot incommensurable. " Un tour chez le coiffeur ne ferait pas de mal non plus mais tu risques de défoncer la tondeuse avec un tel volume " complétas-tu en secouant ta tête. " Je m'appelle Louison Chamberlain, pseudo orpheline et membre de la Mather House, enchanté dragueur de pacotille " lanças-tu accompagné de ta main en sa direction pour le saluer officiellement. Tu avais enfin trouvé une distraction, une distraction bien plus intéressante que des banalités administratives. " Et toi, t'es qui ? Un squatteur ? " l'interrogeas-tu bien méfiante.  
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    Lien du postVen 1 Sep - 10:58
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    « C'est l'histoire d'un mollusque, qui rencontre un concombre de mer... »
    Kenny & Louison

    Tiens, on dirait que je vais pas tarder à me prendre une bonne gifle. Pas grave, du moment que cette jolie fleur du matin me remarque. Sourire aux lèvres, confiant malgré une boule qui me noue déjà la gorge à l'idée de la marque rouge qui n'allait pas tarder à orner mon beau visage, je ne la quitte pas des yeux jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'à quelques centimètres à peine. Encore plus mignonne vue de près. Intéressant. « Pécho quelques meufs ? Ca veut dire quoi ? » demandais-je en haussant un sourcil, l'air très sérieux pour le coup. Qu'on ne s'étonne pas que je n'en connaisse pas encore un rayon sur la langue américaine et ses expressions, puisque j'étais anglais et habitué à une certaine forme de...classe désinvolte. Autrement dit les insultes, injures et autres excès de vocabulaire n'avaient jamais fait partie de mon monde, pour mon plus grand regret. « Je vois que tu as remarqué ma belle crinière. Elle te plait ? » la taquinais-je, provoquant en passant une main légère dans ma tignasse blonde, l'air d'un paon en pleine parade. « Louison Chamberlain... » Hum, ça sonne drôlement français ce prénom. Enfin, peu important. Sa présentation, franche et plutôt précise me fait rigoler, alors que je hoche la tête avant de me baisser jusqu'à sa taille, penchant tout mon corps en avant pour la saluer à la manière d'un chevalier devant une princesse. « Enchanté tout pareil miss Chamberlain. » Sa main trouve son chemin jusqu'à mes lèvres, bien malgré elle sans doute alors que je la caresse même du haut de mon pouce, pas gêné pour deux sous. « Moi ? Non, j'me suis inscrit ya plusieurs jours ma belle. Kenneth, mais tu peux m'appeller Kenny, c'est mon surnom. Enfin, les jolies filles m'appellent comme ça en général. » en rajoutais-je avec un sourire colgate. « Et je fais partie d'aucune confrérie, même si j'adorerai rencontrer d'autres membres féminines de la Mather House. Alors dis-moi, elles sont toutes aussi jolies que toi ou … ? » Sans perdre une minute, mes doigts accrochent l'une de ses mèches blondes que je fais tournoyer entre eux, rompant définitivement la distance entre son corps et le mien. « Tu voudrais pas me faire visiter les lieux pendant que t'y es ? En particulier les vestiaires des filles et les dortoirs. »
    Codage par Emi Burton


    @Louison Chamberlain
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    Lien du postSam 2 Sep - 13:47
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    Tu étais officiellement devenue un aimant à gros lourds. Après avoir été sifflé par un type que tu ne connaissais absolument pas, tu avais décidé de l'importuner à ton tour, le dézinguant à ta façon. Tu ignorais si ce type se foutait royalement de ta gueule ou bien s'il était vraiment perché au niveau de l'argot américain. " Arf... Je suis française à la base comment te dire... Pécho c'est comme séduire mais en plus cru " répondis-tu avec un calme olympien. Cependant, tu ne t'étais pas arrêtée si vite. Tu avais sondé le physique du blond avec minutie, t'arrêtant plus particulièrement sur ce qui faisait tâche mais qui lui donnait à la fois son charme fou, sa chevelure. En t'avançant sur ce terrain là, tu ne t'attendais pas à une telle réaction de sa part, le gars était vraiment chaud. Particulièrement joueuse, tu passas ta main dans son épaisse masse capillaire, pouffant de rire pour lui faire croire que son petit manège semblait prendre. " Elle est pas mal, j'espère que tu n'as pas la même chose dans le slip " répliquas-tu en aiguisant ton regard noisette. Tu t'étais ensuite présentée sans artifice, avouant la stricte vérité sans gêne. C'est alors que ce dingue s'était agenouillé pour te saluer comme au Moyen Âge. Regardant à ta droite et à ta gauche, tu levas les yeux au ciel, te demandant intérieurement pourquoi on te faisait ça. Tout à coup, tu sentis les lèvres du bel âtre se déposer sur le dos de ta main, te faisant frissonner car tu ne t'y attendais guère. Personne dans le coin n'agissait de cette façon, il venait d'un autre monde. Sans tarder, tu l'interrogeas sur son statut pour t'assurer qu'il n'était pas un psychopathe s'étant incrusté ici. Et bien non, ce Kenneth n'était pas un extra-terrestre, il venait bien de s'inscrire à Harvard. Bien entendu, tu ne soulignas pas sa remarque à propos de son surnom, c'était si ringard, comment pouvait-il être aussi prétentieux ? Croisant tes bras sur ta poitrine, tu mimas un bruit de dégoût lorsqu'il tenta de te draguer avec maladresse. Bien que tu montrais le contraire, ce jeu bien grossier t'amusait énormément. Que l'on fasse attention à toi était assez flatteur. Tout à coup, Kenneth attrapa une mèche de tes cheveux, pénétrant dangereusement dans ton espace vital. Déstabilisée, tu te perdis dans ses prunelles claires avant de t'avancer vers lui avec force, le faisant reculer jusqu'au mur. Ta bouche proche de la sienne, tu avais ensuite posé ta main sur la cloison au niveau de son oreille. " Écoute mon beau, je veux bien prendre le risque de te faire visiter... Cependant, je vais protéger toutes les autres nanas de ton appétit terrifiant. Du coup, tu ne verras que le strict minimum, sois pas trop déçu " déclaras-tu doucement en contrôlant ton excitation grandissante face à la position dominante que tu avais adopté. " Par contre, si tu es sage, je pourrais quand même t'offrir un aperçu de ma chambre à la Mather House " murmuras-tu à son oreille en insistant sur chaque syllabe avec sensualité. Reculant furtivement par la suite, tu éclatas de rire en tapant sur son épaule tout en emboitant le pas, ne sachant pas s'il allait te suivre ou pas. Droite comme un i, tu faisais désormais claquer tes talons sur le sol avec un sourire constipé. Soudain, tu sentis la présence du jeune homme à tes côtés, tu fis alors disparaître ton rictus pour ne pas laisser Kenneth en pleine confiance. " T'es pas anglais Kenny ? Je reconnais cet accent, une partie de ma famille est anglaise. " confias-tu en te trimballant désormais aux côtés de ce mystérieux inconnu. Derrière tant d'ego se cachait sûrement certaines blessures... C'était pas possible autrement.
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    Lien du postDim 3 Sep - 18:45
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    « C'est l'histoire d'un mollusque, qui rencontre un concombre de mer... »
    Kenny & Louison

    « Ahhhhhh....d'accooorddd !! » m'exclamais-je la bouche grande ouverte, tel un parfait imbécile venant de comprendre le fin mot de l'histoire et s'enquérait maintenant de placer ce fameux mot dans le contexte actuel. En attendant, ma tignasse blonde semblait lui faire de l'effet. Tant mieux, tant pis, aussi joueur qu'elle, j'esquissais un grand sourire amusé lorsque ses doigts entrèrent en contact avec mes mèches blondes. Tant qu'elles ne s'en approchaient pas avec une paire de ciseaux, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. « ... » Est-ce que j'ai bien entendu ce que j'ai cru entendre ? D'abord sceptique en me disant que non, impossible qu'une fille ait l'audace de me sortir ce genre d'énormités, ce serait bien la première fois, je la scrute un moment avant de finir par en rire. Ah bon, tu es comme ça toi ? Je sens qu'on va bien s'amuser tous les deux. « Non, j'crois pas. Normalement ça pousse pas trop à cet endroit-là, pas assez de soleil. » fis-je remarquer en soulevant la ceinture de mon pantalon pour tenter d'aviser le slip qui se trouvait à l'intérieur. « Après, peut-être que ça a pris quelques centimètres depuis que j'suis là, tu devrais p'têt vérifier... » la provoquais-je à mon tour avec un sourire pervers à souhait. Attention, je n'étais pas un pervers, absolument pas. Mais comme cette fille, de toutes évidences, j'aimais jouer et titiller histoire de vérifier les ultimes limites qu'elle ou n'importe qui d'autre, s'était posées. De toutes évidences, les siennes étaient plutôt tenues. Et c'est lorsqu'elle prit le partie de me faire valser contre un mur, sa poitrine collée contre mon torse, que je l'affrontais plus sérieusement du regard. Attention fillette, c'est un jeu dangereux tentais-je de lui faire comprendre dans un regard alangui, mais incapable de ne pas pouffer de rire au passage. « Mon appétit ter...tu s'rais pas un peu jalouse par hasard ? » la narguais-je en rapprochant un peu plus ma bouche de la sienne. « D'accord, j's'rais sage. J'S'RAIS SAGE, prommiiiisss. » sifflais-je alors en hochant vigoureusement la tête de haut en bas. Après quoi, évidemment, je la suivais millimètre par millimètre en désespérant de ne pas encore me trouver dans sa chambre, louchant sur chaque paire de jambes qui passait en attendant, tout en me demandant si toutes les filles du campus seraient aussi...accueillantes. « Hein quoi ? Si si, j'suis anglais. » répondis-je aussitôt en perdant légèrement de ma superbe. Mon passé étant un terrain miné dont je ne parlais jamais, je changeais aussitôt de sujet en revenant à sa petite personne. « Et sinon ça fait longtemps que tu étudies ici ? C'est comment l'ambiance, les cours ? Les profs ? Y'a combien de personnes dans ta chambre à part toi ? »
    Codage par Emi Burton


    @Louison Chamberlain
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    Lien du postMar 5 Sep - 12:30
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    Quand le courant passait plutôt bien, tu te permettais d'énormes conneries sans aucune gêne. Avec Kenneth, tu sentais déjà une certaine alchimie. Vous étiez aussi crus et francs l'un que l'autre ce qui t'amusait au plus haut point. Tu testais ainsi ses limites, ne craignant pas de s'attaquer à ses parties intimes pour le déstabiliser. Raté. Le blond avait rebondi à son tour, te faisant exploser de rire. Lorsqu'il tira sur sa ceinture tout en dévoilant son caleçon, tu ne pus t'empêcher de jeter un regard curieux avant de relever tes yeux sur son visage de bandit. " Je ne suis pas prête à affronter ce spectacle " lui répondis-tu en grimaçant. Kenneth se montrait de plus en plus provocateur et il ne t'en fallait pas plus pour exploser et entrer dans son petit jeu. Le plaquant contre le mur, tu te montras particulièrement ambiguë sur tes propos prononcés à quelques centimètres de son visage. Le jeune homme s'était d'ailleurs infantilisé face à ton comportement entreprenant avant de reprendre de plus belle ses singeries. Jalouse ? Hum. Pas déjà non. Quoique... Tu aimais être le centre de l'attention. " Sois sage, tu ne me connais pas encore, je suis capable du pire " prononças-tu avant de le libérer ton emprise, emboitant rapidement le pas la tête haute. Kenny t'avait par ailleurs suivi. Tu le zieutais de temps en temps et tu le voyais bien reluquer toute la gent féminine alentour. Tu soupiras alors toute exténuée avant de l'interroger sur ses origines. Tu avais bien perçu son accent so british, un accent que tu aimais beaucoup et qui rimait avec l'élégance, allez savoir pourquoi. Cependant, le blondinet ne s'attarda pas sur son patrimoine, au contraire, il te questionna à ton tour sur ta vie, ne passant pas par quatre chemins. En voilà un qui te plaisait. Poursuivant ton chemin vers la sortie, tu grattas ta gorge tout en remettant de l'ordre dans les questions formulées par Kenneth. " J'étudie ici depuis deux ans, ça va faire la troisième cette année. L'ambiance est top quand tu t'entoures des bonnes personnes, parce qu'il y a quand même beaucoup de têtes de cons. Et, les profs c'est la crème de la crème. " expliquas-tu en rafale en enfonçant la porte du bâtiment administratif. Tu descendis par la suite les escaliers, prenant la direction des dortoirs. " Dans ma chambre il n'y a que moi. J'ai perdu mon colocataire il y a plus d'un an, depuis je suis seule. Je crois que je fais peur, du coup, personne n'ose me demander de crécher avec moi. Mais, si t'en as envie de temps en temps, ma porte est ouverte. " proposas-tu au bord du gouffre. Ce mec était peut être dangereux, tu ne le connaissais que depuis cinq minutes et tu lui offrais déjà le lit vide de ta chambre. Accablant. La solitude était si pesante, tu avais vraiment besoin d'une bouille le soir pour papoter, surtout depuis que Florence s'était installée en grande partie chez son frère.
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    Lien du postMar 19 Sep - 13:45
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    « C'est l'histoire d'un mollusque, qui rencontre un concombre de mer... »
    Kenny & Louison

    A chaque réplique de Louison, je me sentais littéralement fondre. Cette fille était géniale, parce que non seulement elle semblait avoir le même sens de l'humour particulier que moi, mais en plus, n'avait en apparence aucune pudeur, ou en tous cas, un sacré culot qui me boostait plus encore à perpétuer mes bêtises. Bon, eh beh apparemment je me suis trouvé mon alter ego au féminin ! « J'adore les filles qui ont du caractère, ça tombe bien ! » la provoquais-je à mon tour en haussant par deux fois les sourcils avant d'afficher un sourire de diablotin. Et pour cause, les midinettes tendance princesses ne faisaient pas long feu face à l'endurance que je manifestais au quotidien. Enfin, ce n'était pas le débat dans le fond.

    Ravi par les appétissantes courbes qui me passaient sous le nez et que je m'empressais d'admirer non sans soupirer d'aise au passage par moments, je suivais pourtant toujours Louison à travers l'ensemble du bâtiment, jetant au passage un regard sur la croupe de la demoiselle. Bah quoi ? C'est elle qui m'avait proposé de me rendre dans sa chambre à l'occasion, il faut bien que je tâte visuellement la marchandise non ? Après le devant, le derrière. Bon ok elle m'avait pas fait de propositions directes mais, j'ai entendu dire que les Américaines étaient bien plus fonceuses et moins mijorées que les Anglaises. J'ai hâte de vérifier si les rumeurs disent vraies. « Les profs, c'est tous des hommes ? Non parce que j'm'entends bien avec les femmes en fait. » J'ai même couché avec une de mes profs à l'époque. Je vous rassure, j'étais majeur déjà. Et puis, je sais pas pourquoi mais les hommes j'ai tendance facilement à leur taper sur le système, bizarre hein ? « Ca veut dire quoi tu l'as « perdu » ? Il est mort ou...il s'est passé la corde au cou ? » lui demandai-je alors en fronçant les sourcils d'un air comique comme si ce fussent là les deux seules options possibles. « Moi et....AH OUAIS, ouais, trop ! » me repris-je alors que ma voix s'était soudainement élevée en songeant à l'éventualité du corps de la jeune femme collé contre le mien. On se détend, Kenny, et on reprend plus doucement. « J'ai pas encore d'appart en fait, d'ailleurs je sais pas si je vais prendre un appart' en ville ou si...mais attends, on a le droit de crècher dans la chambre d'une fille ? Surtout qu'on est pas de la même confrérie nous deux !  D'ailleurs, moi j'appartiens à aucune confrérie donc bon... »
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    @Louison Chamberlain
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    Lien du postVen 29 Sep - 18:27
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    Louison avançait dans ce dédale avec une grande fierté. Elle était fière d'accorder de son temps à un nouveau, encore plus à un type qui lui donnait du fil à retordre. Les défis faisaient sensiblement partis de sa vie, elle vivait pour ça. Accompagnée de sa nouvelle connaissance, elle répondait du mieux qu'elle pouvait à ses interrogations. Louison n'allait pas cracher sur le corps professoral de la faculté, elle était aux anges ici. Cependant, quand une remarque légèrement sexiste se profila du côté de Kenneth, elle ne put s'empêcher de rire avant de lui jeter un regard noir " La mixité est assez respectée ici, par contre, les profs femmes ne sont pas toutes des fantasmes sur pattes, désolée " lui confia-t-elle en tout sincérité avant de rejoindre l'extérieur. Quelques rayons de soleil étaient venus picoter sa peau diaphane, Louison ferma les yeux quelques secondes pour s'imprégner de cette sensation, informant par la suite le jeune homme de la perte de son colocataire. Kenneth avait sans doute fait exprès de prendre l'aveu de la blonde au premier degré, il était insupportable, un gamin. La française s'était retournée vers lui, le dévisageant avec une forte envie de rire " Je l'ai usé au lit, il a pas tenu le coup le pauvre "  indiqua-t-elle en sourcillant avant de prendre la direction de la Mather House. C'était tout bonnement faux, Louison n'avait pas couché avec un homme. Elle était encore vierge au moment où elle s'adressait à ce blond. Elle ne pouvait pas encore s'imaginer qu'elle perdrait pourtant son innocence avec son ancien colocataire. L'étudiante marchait à un rythme soutenu, laissant Kenneth sur le carreau, en fait, elle se demandait s'il ne faisait pas exprès de rester à l'arrière pour mater son pare-choc. À vrai dire, Louison n'était pas contre, elle voulait attirer son regard, il était typiquement son style. Blond, yeux bleus, musclé comme il le faut et insolent. Jouant probablement avec le feu, elle lui proposa alors de partager sa chambre s'il le souhaitait. Quand il lui répondit qu'il était quasiment sans domicile fixe, une lueur perverse s'alluma au fond de ses prunelles " Hé, on se balance des règles, y a pas de police ici que je sache, j'ai le droit d'inviter qui je veux dormir dans ma chambre ! Fille, garçon, hermaphrodite... La Mather est une confrérie mixte. Fais pas le choqué hein ! Fin bref, le temps que tu trouves une situation, viens chez moi ça me dérange absolument pas, je suis ouverte comme fille, et un brin insouciante... " déclara-t-elle en freinant la marche pour se retrouver côte à côte avec l'anglais. " Tu vas étudier quoi ici ? " l'interrogea-t-elle en traversant une pelouse pour retrouver plus rapidement la maison des verts. Enfin arrivés aux abords du grand dortoirs des Mather, Louison y entra, suivie de près par le fou furieux sans gêne. " Par contre, fonds toi dans la masse, gueule pas que tu n'es pas un Mather quoi, reste discret... Apparemment c'est pas ton point fort " blagua-t-elle en montant un escalier pour rejoindre sa chambre à l'étage. Après plusieurs mètres de parcourus dans un long corridor, la blonde s'arrêta net devant la porte qui enfermait son petit univers bordélique. " On y est ! Si on rentre à deux là-dedans, tu ne vas pas tenter quoique ce soit hein ? "  

    hj : désolée pour le temps de réponse !!!
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