- Ouh, j'ai mal, j'ai très très mal, va falloir que tu me soignes ce soir disait-il en faisant exprès de se plaindre. « Moi aussi j'ai mal à mon coude, faudra que tu me soignes aussi. » répondais-je en frottant légèrement mon coude. Royce nous rejoignait en me lançant une pique au passage. Je répliquais à mon tour, j'allais pas me laisser faire même si c'tait de bonne guerre entre lui et moi. Je me jetais sur Wade en l'entendant dire que je griffais ce soir parce que ma tenue me donnait chaud. Il baissait la tête en esquivant mon attaque. Et au bout d'un moment, j'arrêtais de m'acharner sur lui tandis qu'il se rapprochait de moi histoire de faire un bisous d'excuse, j'savais pas. Puis, Ivy débarquait pile à ce moment pour se jeter au cou de Wade, me bousculant au passage. Je fronçais les sourcils en les regardant, merci de ton intervention meuf. Ils s'écartaient et elle me demandait comment j'allais. Comment j'allais? Ça se voyait pas sur mon visage que j'étais hyper enthousiasme? Non, je l'étais pas. Je lui répondais en toute franchise, parce que l'hypocrisie et moi ça faisait deux.  Oh, je suis désolée, je savais pas que tu avais tes...enfin tu sais mais, t'inquiète j'ai des médocs contre les douleurs menstruels dans ma chambre si jamais ça passe pas. je haussais les sourcils, mais wtf putain?! Y'avait que moi qui trouvait la situation malsaine ou comment ça se passe? « Ah ouais, dès qu'une meuf elle est de mauvaise humeur direct on croit qu'elle a ses règles! » disais-je en la regardant. - Préviens-moi la prochaine fois que t'essaie d'assommer ma copine, mais ça va je regardais Wade qui essayait de détendre l'atmosphère en voyant bien que j'étais pas du tout ravie de la tournure que prenait la conversation. J'voyais la situation d'un autre oeil, étant donné que j'savais qu'il y avait déjà eu de l'ambiguité entre lui et elle, même si selon Wade c'était pu le cas, j'avais l'impression que si et ça me saoulait. Alors, t'arrive à le supporter ? Je suis certaine qu'il t'a caché pas mal de chose hein ? Bon, il est pas méchant juste un peu...enfin tu vois. Je croisais les bras contre ma poitrine, en soufflant du nez. « Ou plutôt qu'il n'a pas été complètement honnête envers moi. » disais-je en buvant une gorgée de ma boisson. C'était du foutage de gueule là. Je n'entendais pas le nom de notre équipe, puisqu'au même moment ma meilleure amie se jetait sur moi.  Ahhh, vous avez gagné mon bébé, trop contente pour toi ! hein? Et je finissais par comprendre, mon équipe venait de gagner. Nora sautillait dans mes bras avant de me serrer encore plus contre elle. Je l'enlaçais à mon tour et.. je clignais des yeux en entendant ses mots. Elle n'avait pas besoin de me faire un dessin, je comprenais où elle voulait en venir. « Je t'aime aussi. » répondais-je avant de m'écarter légèrement d'elle. Elle ne l'avait pas dit mais je savais qu'il y avait un '' mais '' à quelque part et c'tait comme un adieu qu'elle était en train de me faire, ou plutôt, c'était un adieu. 

Tu ne peux t'empêcher de sourire bêtement lorsqu'Idris s'avance finalement vers toi à son tour. Tu places une de tes mèches brunes derrière ton oreille et après avoir contemplé son magnifique costume de winner, tu plonges ton regard dans le sien. Il t'embrasse sur le front et dès lors, c'est un frisson qui parcourt ton échine et tu te mets à rougir comme pas possible, surtout lorsqu'il te complimente. « Et toi donc, Calabresi. » répliques-tu alors tout en souriant toutes dents dehors, ton regard le fixe tant que tu te sens ridicule, alors t'essaies de le détourner ailleurs mais t'y parviens pas, tes yeux se redirigent vers le doux visage du Winthrop quoi qu'il en soit. T'es triste que le Summer Camp se finisse essentiellement parce que votre petite bulle qui s'est formée au fil de vos sorties nocturnes abracadabrantes qui sont d'ailleurs inoubliables, bah elle ne sera plus une fois la routine reprise. Cours, boulot, dodo. Ouais, Harvard c'est pas parfait pour vivre une histoire d'amour romantique en fait. Mais quoi qu'il advienne, tu feras tout pour continuer à vivre cette romance au jour le jour avec lui. Parce que tu le désires plus que n'importe quel autre gars. Il te fascine, il t'intimide. « Devrais-je être fière d'avoir un véritable champion ou même encore le grand sauveur de notre humanité à mon bras ce soir ? » dis-tu le sourire en coin, un sourcil haussé. Tant que ta défaite sert à la victoire d'un être qui t'es cher, tu t'en fous. Puis tu as une certaine fierté à avoir un mâle non seulement beau gosse, mais également sauvage et perspicace. Face à lui, le regard plongé dans ses prunelles brunes tu as juste envie de déposer un baiser sur ses fines lèvres, là, maintenant au beau milieu de la foule mais tu préfères résister à la tentation. Puis finalement tu te dis merde, c'est la fin de l'été et c'est le moment où jamais. Vous vous désirez tout deux, tu sens que c'est le moment parfait pour officialiser vos flirts discrets mais intenses de ces quatre derniers mois. Puis, il le mérite bien après tout. Vous jouez avec vos regards et tu cèdes. Sans réfléchir, tu agrippes de tes deux mains la nuque de l'objet de tes désirs et déposes un baiser passionné sur sa bouche, là, maintenant, aux yeux de tous. Tu es folle amoureuse d'Idris Calabresi et t'en es fière, alors de ce baiser t'espères rendre les choses clairs dans les esprits de tous. Vous êtes ensembles à présent, toi et lui contre le reste du monde quoi qu'il arrive.