Noah & Gabriella
   L'abus d'alcool est dangereux pour la santé

L

'été passe à une vitesse incroyable. Moi, italienne, fille du soleil,
j'ai sans cesse l'impression que l'été passe bien plus vite que l'hiver, à mon plus grand désespoir.
J'ai la sensation de passer beaucoup plus de temps en doudoune qu'en maillot de bain et ce n'est pas tout à fait ce que j'apprécie le plus. Mais c'est ainsi. Il est alors important de profiter du moment présent. Et ce soir, je n'avais rien prévu de spécial. Je n'avais aucune idée de ce que pouvait faire Nathanaël, ni Maxime. Ni personne, en fait. Alors comme une grande fille, j'avais l'intention de passer MA soirée. De faire ce que je veux, de ne me fier à personne et de ne pas réfléchir. Pas besoin de savoir si la personne qui nous accompagne s'amuse, ni si elle veut changer d'endroit, rentrer à l'hôtel ou autre chose encore. Et j'aimais bien ce programme.
Vêtue d'un combishort noir (comme ceci) et d'une paire d'escarpins d'une dizaine de centimètres, j'avais mon sac à main au bras, direction un bar branché de la ville, situé à quelques rues de mon hôtel.
Une fois à l'intérieur de l'établissement, je me fis rapidement offrir à un verre par un groupe de mecs attablés confortablement. Quatre ou cinq mecs, deux ou trois filles. Je crois que j'avais trouvé mes amis pour ce soir. Nous rigolions sans vraiment se préoccuper de ce que font les uns ou les autres dans la vie, ni des futilités du quotidien. Nous étions là pour nous amuser et uniquement pour cela. Le temps passait vite en leur compagnie et les bouteilles se vidaient à la même vitesse.
D'ailleurs, il était aux environs d'une heure du matin lorsque nous décidions de quitter le bar. Et à ce moment là, nous avons donc pris la décision de nous séparer, ne prenant pas la même direction.
J'étais ravie d'avoir fait leur connaissance, leur promettant de revenir dans ce bar d'ici peu. Mais pour être honnête, je ne suis plus réellement maîtresse de mes mots. La tête tourne et je ne marche plus tout à fait froid. Enfin, je tente de masquer cela au mieux mais être perchée sur des talons n'était pas la meilleure idée du siècle. Je marchais donc un peu, m'éloignant de la zone qui vivait à cette heure-ci.
Au bout de quelques minutes, j'avais besoin de m'asseoir un peu comme si l'alcool avait envie de me remonter. Je voyais trouble, et je commençais un peu à avoir mal au ventre mais ces sensations là aussi étaient floues et pas définitives. Je ne sais pas trop ce que j'avais envie de faire : continuer à faire la fête ? Rentrer dormir ? Pfiou. Je ne sais pas. Je décidais alors de prendre place sur un banc, situé sur le trottoir. Et en regardant le chemin que j'allais prendre par la suite... Merde alors. C'est à droite ou à gauche ? Je soupirais alors, cherchant nerveusement dans mon sac mon paquet de cigarette. Car oui, depuis peu, je fume. Je pris alors une clope que je fis glisser entre mes lèvres, maintenant à la recherche d'un briquet. « Putain, il est où... ». Je soupirais et je levais la tête. Toujours assise sur le banc, je tournais ma tête vers la droite où je vis une silhouette marchait vers ma direction. Sans savoir à qui je m'adressais, je me mis à hurler pour qu'il m'entende. « Hé oh, toi ! T'as pas un briquet s'te plaît ? » Je fermais alors mon sac à main que je gardais sur mes genoux. Et je pris la cigarette dans ma main, espérant une réponse favorable à ma requête. Je regardais à nouveau vers cette personne. Mes yeux tentaient de se fermer : je crois que j'avais plus envie de dormir que de faire la fête. Enfin, c'était l'envie de la minute en tout cas...

WILDBIRD

Code RP:

Tu avais passé la soirée entière avec Nina. Ta meilleure amie avait toujours été là dans les moindres soirées, les moindres moments, les moindres faiblesses. Bien sur, tu ne lui avais pas dis que tu avais revu Gabriella, que tu avais joué la soirée d'action ou vérité, à moitié bourré avec trois femmes autour de toi et que tu t'étais presque engueulé avec Tommen au sujet de Dana. Il ne valait mieux pas qu'elle le sache, elle t'aurais tué direct en tout cas. Alors bien sur, que tu rentras, tu passas par la ville, tu avais l'habitude de marcher seul le soir, depuis quelques temps, cela te faisait du bien, cela te faisait penser à rien d'autre qu'au frais qui venait chatouiller ton visage. Tu remis correctement ta veste, en soufflant doucement alors que tu entendis quelqu'un hurler. Tes sourcils se froncèrent aussitôt, en prenant le temps de détailler l'ensemble du paysage avant de voir une jeune femme sur le banc. Ce n'était pas ton jour de bonté mais pourtant, tu marchais en sa direction. Tu sortis un briquet, ayant très bien entendu ses paroles alors qu'en t'approchant tu découvris cette femme. Le choc a été rude dirons-nous, puisque le briquet qui était dans ta main, tomba par terre, simplement. Tu ouvris la bouche pour souffler. Qu'est que tu fais là ? dis-tu en ramassant ton briquet avant de souffler doucement. Depuis quand tu fumes en plus ? tu n'avais aucun compte à lui rendre, bien au contraire en fait. Tu l'avais traité de manière impossible le premier soir que tu l'avais vu et aujourd'hui, finalement tu t'en voulais, oui. C'était bien le terme. Tu ne t'en voulais jamais de tes paroles, tout simplement parce que c'était toujours la vérité qui s'échappait de tes lèvres mais cette fois-ci, c'était vrai. C'était de la honte qui se cachait au fond de ton être, mais tu ne te remettrais jamais en question, ça non. Essayant de réagir rapidement, tu soufflas doucement pour enlever ta veste et la déposer sur ses épaules, elle en avait pas, elle sentait cette odeur d'alcool mélangé à la sueur. Elle avait surement été dans un bar pour se bourrer la gueule, mais bon, tu ne pouvais lui en vouloir, tu faisais ça, presque tous les soirs. Allez viens, je te ramène dis-tu en resserrant les bords de ta veste. Tu pris son sac à main pour le mettre sur ton épaule et tu pris aussi sa cigarette des mains. Tu l'auras quand tu seras au lit ! Mais tu ne lui donneras jamais, t'es pas fou..

Te voilà à jouer les bons citoyens. Tu rêves, surtout avec Gabriella, mais il était hors de question de la laisser là, non. Tu n'étais pas comme ça, surement pas avec elle. Alors quand elle commença à te répondre, cela n'était pas du joli du tout. Tu soufflas doucement pour passer ta main dans tes cheveux alors que tu humectas tes lèvres légèrement. C'est gentil ça. Elle venait de te dire que tu étais gentil, tu baissas les yeux vers ses chaussures qu'elle avait encore et même sur sa tenue. Il m'arrive d'être gentil des fois .. Tu essayas de la prendre pour la mettre au moins contre toi, et marcher avec, mais c'était plus compliqué ça en fait, bien sur, sinon cela ne serait pas drôle en fait. Okay d'accord .. Je vois .. Je vais te ramener, t'endors pas ! .. ajoutes-tu plutôt autoritairement mais c'était la seule façon dont elle pouvait comprendre. Du moins, toi, tu comprenais quand tu étais dans cet état quoi.. Finalement, elle tenait debout et tu avais beau avec la clope dans ta main, elle faisait l'enfant, tu haussas les épaules. T'es pas en mesure de négocier Gaby, désolé pour toi, je te la rendrais plus tard okay .. Promis Dis-tu alors qu'elle commence à faire des remarques qui ne te plaisait pas forcément, mais cette fois-ci, tu pris sur toi pour mettre la clope au niveau de ton oreille. Elles sont pas là ce soir dis-tu en pensant finalement qu'elle avait raison pour une fois. Mais tu pris sa main pour commencer à marcher, marchant bien sur à ses côtés, tu n'avais pas envie de t'engueuler avec elle, pas ce soir. Marchant légèrement, tu essayais d'éviter qu'elle fasse mal avec ses talons ou autre chose stupide qu'elle avait sur elle. Je sais que tu aimes ses talons, mais si je te porte, tu crois pas que ça irait plus vite ? Tu l'obligeas à enfiler ta veste, pour éviter qu'elle tombe réellement avant de lui montrer ses chaussures. Tu sais que c'est aussi une mauvaise idée, mais là, tu as vraiment la flemme de faire les derniers kilomètres avec elle et que ça dure vingt ans..

Aider son ex fiancée, n'est sans pas la meilleure des options, bien au contraire, cela prouve quand même que tu as bon fond non ? Enfin, t'es surtout fatigué à mourir et tu veux aller te coucher. Le côté protecteur de votre ancienne relation est revenue au galop et tu te rends compte rapidement que tu n'aimes pas ça, la laisser seule ou la voir dans cet état. Tu pinces tes lèvres avant de souffler doucement Et moi donc .. lâches-tu en soufflant légèrement. Faire connaissance avec des jeunes femmes était devenu intéressant à force. Tu te noyais dans l'exclusivité d'une nuit, juste pour la plaisir de ton corps et pour oublier ta souffrance permanente finalement. Passant ta main dans tes cheveux alors que tu soupires à ses numéros débiles. Je te porte sur mon dos Gaby, pas comme un sac à patate ou autre, abuse pas ... Et puis, sérieusement, tu auras beaucoup moins mal aux pieds et tu marcheras droit dis-tu avant de souffler légèrement Et c'est pas parce que tu es mon .. Ex fiancée que je ne peux pas t'aider, c'est débile et enfantin ... dis-tu alors que tu la regardes. Le mot ex fiancée était mal passé, c'est sur et c'est certain mais bon, il fallait aussi le dire de temps en temps. Mais voilà, ta main tendue, tu la regardes avant de froncer les sourcils. Il est vrai que les "promis" ont beaucoup de valeurs pour toi, mais là, c'était purement pour la convaincre, tu baisses légèrement la tête pour la relever avant d'humecter tes lèvres. Arrête de faire ça, de m'appeler avec mes prénoms et mon nom de famille, j'ai l'impression que tu vas m'engueuler. Parce que ça, c'était votre spécialité, le prénom, seconde prénom et le nom de famille. Une caractéristique violente quand t'es en colère. Mais voilà, tu souris faiblement Tu vas pas rester là aller viens, je te promets juste que tu seras rentrée seine et sauve, c'est pas mal non ? ..

Tu ne comprends plus rien. Pourquoi est-ce que tu ne pouvais pas la toucher. Tu fronças légèrement les sourcils avant de souffler doucement, faisant en sorte qu'elle le voit quand avant de baisser les bras. Je te porte pas okay ! Mais t'as intérêt de suivre le rythme ! t'as l'impression de la gronder.. C'est un peu le cas non ? Finalement, c'est toi qui commence à te faire engueuler, tu soupires une nouvelle fois. Il est vrai que tu avais été plus ... Violent ce soir là .. Voir même impossible. Tu lui avais dit ses quatre vérités sans penser aux conséquences de tes actes et malgré ça, tu ne te sentais pas mieux. Tu baissas légèrement la tête pour le regarder de nouveau. Mauvaise journée et quand je t'ai vu, je t'ai déballé tout ça..Pourquoi tu reviens dessus ? Dis moi sérieux, ça devient n'importe quoi cette discussion... Si tu veux pas de mon aide, je m'en vais ! Mais voilà qu'elle se laisse faire, tu es au moins heureux sur ce point-là. Tu peux la porter. Alors c'est ce que tu fais, tu lui montres tes épaules, pour y déposer ses bras et mettre ton dos contre son ventre. Ses jambes au niveau de ta taille, tu commenças à marcher. Au moins ce genre de promesses pouvaient se faire avec toi. Rentrer sain et sauf c'était disons la garantie d'une vraie promesse et non d'un truc en bateau. Tu sais que tu devrais pas sortir toute seule comme ça, on sait jamais qui s'est qu'on peut croiser sur la route .. ajoutes-tu comme si tu voulais la protéger. C'était ton devoir un moment, c'était ce que tu faisais de mieux en fait, protéger les gens. Aujourd'hui, tu les protèges de toi, plutôt que des autres, c'est mieux. Gabriella avait toujours vu ton côté parfait et positif sans jamais entendre parler du côté connard et enfoiré que tu pouvais avoir et c'était mieux ainsi, même si votre monde n'est plus le même. Tu continuas d'avancer, essayant de regarder autour de toi, pour voir si au moins un taxi pouvait arriver ou passer. Bon, il restait sans doute cinq petites minutes de marches pour aller à l'hôtel mais quand même, c'était aussi une assurance pour toi d'éviter des personnes bourrées ou mêmes pires. Alors ... Qu'est que tu deviens ? .. demandes-tu comme si de rien était .. Après tout, bourrer, elle pouvait bien plus parler que sobre non ?

Les disputes n'avaient jamais été très fréquentes dans votre couple et actuellement, tu le regrettais réellement beaucoup. Tu te rendis compte de l'importance de s'engueuler était mieux que de s'engueuler après. Donc bien sur, quand elle revient sur tes paroles, tu soupiras. Tu m'avais pas mal cherché si je me souviens bien, donc tu as tes torts et j'ai les miens non ? Et puis, ce n'était pas tout à fait faux, vu que tu n'as rien dis d'arrière. En sachant que tu devais avoir deux ou trois verres pas plus dans l'organisme.. ajoutes-tu. Tu la cherches encore aujourd'hui, la preuve, mais c'est autre chose, de façon différente en fait.. Mais là voilà sur ton dos et tu commences à marcher avant de soupirer. Eviter de rentrer seule dans une ville que tu ne connais que de jour, avec pour seul motif, la boisson et les soirées. Peut-être que si vous auriez été deux, tu serais moins vulnérable aux attaques.. Mais c'est ton côté protecteur ça, c'est ton côté petit ami, et fiancé même, alors tu pinces tes lèvres doucement, essayant de te calmer, en gardant la tête froide. Tu ne dois pas avoir le même comportement que d'habitude avec elle, c'est impossible, elle n'est plus à toi .. Et puis, plus tu marchais, plus tu voulais en savoir plus alors quand la question tomba, tu entendis sa remarque. Elle te fit lever les yeux au ciel A ton avis, je veux savoir si tu es heureuse Gaby .. Pas malheureuse, ça me ferait mal et tu le sais .. Parce qu'au fond c'est vrai ... Tu veux savoir qu'elle est heureuse dans son choix de vie, qu'elle ne regrette rien et qu'elle a trouvé ce qu'il l'a motivé à te quitter. Mais son honnêteté te fait t'arrêter, tu la déposes avant de te tourner vers elle., tu te rends compte que tu as le visage avec plusieurs expressions. Etonnement, la surprise, le regret et surtout le blancheur. Tu ne sais pas quoi répondre à ça, et la seule chose que tu trouves à dire c'est Je suis désolé.. , tu pinces tes lèvres, c'est sincère, c'est vrai, c'est réel. Tu n'as jamais joué avec ces sentiments, ni ses paroles, non, tu n'es pas comme ça et tu ne te caches pas pour lui ..