Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityDon't let me go • Denleigh - Page 2
I LOVE HARVARD
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    Don't let me go • Denleigh
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    Lien du postMar 15 Aoû 2017 - 17:30
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    C'était trop dur pour toi de le regarder dans les yeux. Tu ne voulais pas y lire de la déception, ni l'absence de cette lueur avec laquelle il te regardait habituellement. Quand toi tu savais que tu allais te perdre dans ses yeux bleus, si beaux et parfaits. Déviant même sur ses lèvres, ni trop fines, ni trop épaisses, entourées d'une repousse de poils de quelques jours, qui lui donnait un charme fou. Tu savais que ça serait de la torture, que ça te donnerait envie de te jeter sur lui, de l'embrasser et de faire comme si rien n'avait eut lieu, juste enchaîner tes lèvres aux siennes, l'attirant contre toi, à ne plus lui laisser de souffle. Sauf que c'était pas possible. C'était trop tard. C'était fini. T'avais perdu cette chance, ces occasions, sans même avoir le temps de t'y préparer, de profiter d'une dernière fois. Rester le regard sur le paysage, sentir le vent te frapper le visage, ça allait t'aider à garder les idées claires, à te rappeler que tu ne pouvais pas, ne de devais pas succomber, sous peine de foutre encore plus les choses en l'air, ou de te prendre un vent incroyable. Mais tu lui fis tout de même part de la raison de ton emportement, de cettte colère qui t'avait gagné quand il avait répété à plusieurs reprises que vous êtes que meilleurs amis, que c'était mieux d'en rester ainsi. Parce que c'était pas ce que tu voulais. Tu le lui avais déjà dit avant ton accident de karting, que tu ne voulais pas redevenir de simple amis. Cette relation platonique, sans sexe, sans ambiguïté, sans rapprochements, tu lui avais dit ne pas la vouloir. Mais c'était sûrement pas suffisant, pour qu'il comprenne. Ni même le fait que tu l'aies embrassé quand vous vous êtes réconciliés après son mariage, après sa question sur ce que toi tu voulais que vous soyez. Ni encore quand t'avais proposé de faire des tests pour ne plus vous protéger, ayant que lui, lui n'ayant que toi. Ouais, ça n'avait pas été suffisant pour qu'il comprenne, qu'à tes yeux, tu le voyais déjà comme + que ton meilleur, + qu'un simple plan cul. Y poser juste des mots c'est ce qui avait été le plus compliqué, t’entraînant ainsi dans ce désastre dans lequel tu te trouves maintenant. Ca ne sonnait pas juste comme ça Denys, t'as clairement dit que c'était mieux d'être QUE meilleurs amis. Il avait été clair, il avait mit un terme à tout ça. T'avais pas juste interprété, il avait bien exprimé ça comme ça. Et est ce que tu pouvais lui en vouloir ? De l'avoir fait la veille de l'enterrement de ton père, au moment où t'avais eut le plus besoin de ton meilleur ami ? Oui. Pour le reste ? Non. Toujours focalisé sur l'extérieur, tu ne faisais pas attention que le feu était redevenu vert. Juste les klaxons qui se firent entendre, t'obligèrent à regarder devant, voir le feu vert et les autres derrières s'acharnaient pour qu'il démarre, le faisant ronchonner, que c'était jamais le bon moment. En effet, y avait jamais de bon moment pour des choses comme ça. Si on cherche après des excuses pour reculer devant le fait accompli, y en aura toujours des tonnes. Un proche malade, un proche qui décède, une embrouille avec la famille, des amis, des problèmes d'argent, de travail. Y aura toujours une raison pour ne pas avoir a parler, ne pas lancer un sujet un peu délicat. Toujours. Y a jamais de moment idéal pour aborder un sujet qui fâche, mais le repousser, attendre le soi disant meilleur moment, c'est pire. Et tu le savais mieux que personne. Vu que tu avais apprit l'existence d'une sœur, d'une peut être cousine, d'un frère encore plus récemment. Ainsi que ça t'avais coûté de le perdre, à force de repousser, de pas arriver à lui parler, à mettre des mots sur ce que tu ressens, veux. Ce qui en venait à ces questions, de comment tu le vois, de ce que vous êtes à tes yeux, puisqu'aux siens ça avait été clair par le passé. Je sais pas... dis-tu en soufflant, sachant pertinemment que c'était le même genre de réponses que tu lui avais servi un nombre incalculable de fois. Je sais pas puisque t'as été assez clair sur la chose. Je sais juste que... j'étais plus que mal samedi de n'avoir aucunes nouvelles, d'imaginer que j'allais passer les prochains jours, semaines, à me réveiller sans toi, sans messages, sans rien. Que je préférais ne pas vivre un jour de plus que devoir affronter d'autres jours sans toi à mes côtés. Ils avaient bien été réel tes mots que sans lui tu ne tiendrais pas le coup, que tu ne le supporterais pas. Et ça fonctionnait dans les deux sens, dans l'hypothèse où la vie te l'arracherait, comme dans celle où vos chemins s'éloigneraient. Je sais que je m'en veux, de t'avoir dit de partir en Australie, de ne même plus vouloir être amie avec toi, mais je sais aussi que je pourrais pas te regarder te rapprocher d'une autre et jouer à la bonne copine. Non fallait pas trop t'en demander non plus. Alors ce qu'il est à tes yeux, c'était bien précis dans ton esprit, mais ce que vous êtes ? Pas vraiment, parce que t'étais bien consciente que dans une relation y a deux protagonistes. A toi seule tu ne pouvais pas décider de ce que vous alliez être. Le rôle de meilleure amie tu comptais pas le céder mais t'étais pas prête à le jouer à fond et le voir s'amouracher ailleurs et le conseiller comme autre fois tu l'avais fait, sans soucis et objectivement.
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    Lien du postMar 15 Aoû 2017 - 18:45
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    Appelons un chat un chat. Si on était pas clairement ensemble, si on n'était pas en couple, on aurait beau être complices, coucher ensemble régulièrement,  ne voir que l'autre, bah on ne serait que meilleurs amis aux yeux de tous. Puis voilà pourquoi aussi des gars comme Maxime se permettait des commentaires douteux sur son instagram après. Je pouvais même pas en vouloir au mather parce que Ashleigh n'était pas en couple, donc quoi de mal à évoquer leur passé hein ? Oui, voilà le soucis c'était que si dans l'intimité on agissait presque comme un couple, en public ce n'était pas le cas. On n'était donc QUE des meilleurs amis; point sur lequel j'avais eu raison d'insister même si ça avait mis la jeune femme en rogne. Elle insistait sur le fait que ce soit 'mieux' selon moi, de ne s'en tenir qu'à ça.   "On arrête pas se prendre la tête ces derniers temps alors franchement oui, parfois je me dis que c'était mieux avant. " Avant l'ambiguïté. Avant l'attachement. Avant les sentiments. Rappel à l'ordre des autres conducteurs à coup de klaxons et je me focalisais à nouveau sur la route, redémarrant, râlant un peu. C'était jamais le bon moment. Aujourd’hui pas plus qu'hier et pas mieux que demain. Alors qu'importe qu'on soit en voiture, qu'une petite de six mois se trouve sur la banquette arrière, je ne repoussais pas les questions. Non. Elles s'échappaient clairement de ma bouche, librement, précises et ciblées... Pour récolter un habituel 'je sais pas' de ma coloc. "T'es pas possible..."  que je commentai dans un soupir mi exaspéré mi attendri. Mais elle reprit sur ce que moi j'avais exprimé lors de notre dispute, qu'elle , elle s'était sentie mal ensuite à rester sans nouvelle. "Je sais Ashleigh,  je te l'ai dit je suis désolé. J'étais énervé, j'ai oublié mon portable. Ensuite j'ai une grosse journée au taf et ensuite quand je suis rentré bah... y'avait un quack au loft, tu verras tout à l'heure.  Bref, j'ai pas voulu t'inquiéter. Ou faire le mort. Ou me venger ou quoi que ce soit du genre." Concours de circonstances qui en post dispute était plutôt mal tombé et avait accentué le trouble de mon amie. "Ça se reproduira plus."  Assurai -je alors qu'ensuite elle essayait de répondre à mes questions toujours. Elle s'en voulait pour ses paroles extrêmes, celles où elle me disait de partir, qu'elle ne voulait plus être mon amie. Celles qui m'avaient blessé plus que tout peut être. Moi le roi de la rupture, l'abonné aux rejets, celui qui finissait toujours en bon copain. Ne même pas avoir cette fin de consolation avec Ash ça m'aurait tué... Sauf que y aurait pas cette fin, elle affirmait être incapable de jouer les bonnes copines. Mais cette fois , ses mots avaient une autre consonance. Parce qu'elle ajoutait que c'était de me voir me rapprocher d'une autre, et qu'elle,  elle joue les bonnes copines, c'était ça qu'elle ne serait pas capable de faire. Un petit sourire au coin des lèvres, je repris la parole, interprétant ses mots : "Parce que tu serais genre... jalouse ?"  Ralentissant un peu ensuite, je cherchais à mon tour à faire un petit résumé de sa réponse en reprenant : "Donc t'as envie d'être ma meilleure amie, ma coloc, un peu jalouse, un brin possessive, à qui j'envoie des messages tous les jours, et surtout que je n'ai absolument pas le droit d'ignorer, et puis qui n'a pas envie que j'aille brancher d'autres filles. C'est bien ça ? On pourrait peut-être raccourcir ce qualificatif non ? Parce que ça va être un peu long de te présenter en ces termes quand tu rencontreras mes frangins ? "  suggérai-je alors avec une idée bien précise du terme que je voulais utiliser pour la présenter.
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    Lien du postMar 15 Aoû 2017 - 19:26
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    Oh que oui c'était les paroles répétées pour être QUE meilleurs amis qui avait eut raison de toi et qui avait fait que tu avais vrillé encore plus par messages. A quoi bon essayer de construire quelque chose, de te faire tomber pour lui, de tenter de te faire lâcher prise concernant cette notion de couple, pour ensuite te sortir une telle chose ? Ta fierté en avait prit un coup. Pourquoi lui, ton pilier, devait te miner le moral à ce point ? Pourquoi il devait te lâcher ainsi ? Comment il osait ? Tu avais mieux comprit le lendemain, le samedi, quand la colère était redescendue, quand l'angoisse de le perdre et de voir qu'il répondait pas, étaient bien présentes. Et il le confirmait, qu'avant c'était mieux, car ces derniers temps vous ne cessiez de vous prendre la tête. Tu ne pouvais pas contrer ses propos, il avait raison, totalement raison. Vous aviez accumulés les disputes quand avant il n'y en avait jamais eut pendant des mois. Ca vous ressembliez pas, ça TE ressemblais pas. Je sais... et je t'assure que ça me fait pas plaisir. Je pense que... c'est à cause des choses non dites... A force de pas arriver à lui ouvrir ton cœur, de pas arriver à mettre des mots sur ce que tu ressens pour lui, à force de repousser, de bloquer les choses, ça ne faisait que s'accumuler et te faire criser pour rien. Créant des disputes inutiles, bidons et qui mettent plus de mauvaises choses entre vous que de bonnes. T'en étais consciente, enfin, trop tard aussi. Alors quand il cherche à savoir, encore, ce qu'il représente pour toi, ce que vous êtes à tes yeux, t'es confuse. Tu ne peux pas lui dire clairement les choses, pas concernant la seconde partie, car peut importe comment vous vois ou aimerais vous voir, t'es pas la seule, ça te revient pas qu'à toi. Donc tu sais pas, et t'as pas le temps de continuer qu'il te sort sa phrase habituelle 't'es pas possible'. Tu continues en expliquant comment tu t'es sentie le samedi, toute la journée, sans réponses, sans nouvelles. Parce que ça n'avait pas été juste toi qui avait pas eut de nouvelles, mais Willow, Alexys, elles aussi. Il explique à son tour la raison de son silence, finissant bien sur le fait qu'il n'avait pas cherché à faire le mort ni se venger. Une accumulation de choses apparemment, dont un soucis au loft qui te fit tourner la tête vers lui. C'est grave ? Parce que t'étais encore la propriétaire du loft étant donné que le testament avait été annulé comme tu n'avait pas été morte. Ca allait donc te faire un autre problème en plus ? Des réparations ? Besoin de changer de logement ? Tu te demandais ce qui allait encore te tomber dessus vu que façon tu enchaînais les mauvaises nouvelles. Il assurait tout de même que ça n'aurait plus lieu, ce silence et un sourire aux lèvres, tu repris la parole, continuant sur ce qu'il signifie, ce que vous êtes. Essayer d'y mettre des mots, chose que tu n'avais jamais réussi à faire, et que là tu ne pouvais pas refaire les mêmes erreurs. C'était peut être trop tard, mais tu devais le faire, te soulager de ce poids. Sinon ça allait encore plus mettre des différents entre vous et vous éloigner définitivement. Alors oui, ta place de meilleure amie tu ne comptais pas la laisser à qui que ce soit. Personne. Aussi proche ou inconnue de toi soit-elle. C'était TA place, mais tu ne pourrais pas la tenir dorénavant, pas à la perfection, pas comme avant les fêtes de fin d'année 2016. Tu pourrais pas l'écouter, le conseiller, sur la fille qui aurait prit place dans sa tête et son cœur. Et voilà qu'il employait les grands mots. Jalouse ? Plus genre que... je pourrais pas te conseiller, t'écouter parler d'une autre... quand tu aurais envie d'être à la place de l'autre. Et voilà qu'il reprend la parole, ralentissant, et détaillant point par point ce que tu veux, te demandant s'il dit vrai, voulant même proposer un autre qualificatif pour pouvoir faire plus simple, plus court, quand il te présentera à ses frères. Alors que ton esprit cogite, tu tiltes pas tout de suite. Encore le regard sur le décors extérieur, l'ampoule s'illumine dans ton petit cerveau et tu te tournes à nouveau vers lui. Tu le regardes sans rien dire, le fixant quelques secondes, essayant de savoir si tu as mal entendu, si t'as rêvé, si tu comprends mal. Comment ça ? Je suis pas sûre de comprendre là... Pas du tout même. Et là c'est pas le moment d'interpréter, alors t'as besoin de savoir.
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    Lien du postMar 15 Aoû 2017 - 21:29
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    J'avais jamais été fan des conflits et prises de tête alors forcément quand je repensais à avant,  quand on était QUE meilleurs potes et que tout était simple, j'étais presque nostalgique. C'était vraiment les crises et engueulades à répétition qui me fatiguait. Même pas le reste. Même pas ses hésitations. Même pas des doutes. Même pas ses peurs. Ça je pouvais comprendre et faire avec. Je la connaissais, mon but c'était pas de l'effrayer ou la brusquer. J'expliquais donc,  comment les disputes me lassaient et me faisaient regretter l'époque de notre simple amitié et elle approuvait. Elle aussi, elle en souffrait. Elle avait même son explication, évoquant les non dits qui envenimeraient les choses. "Je sais... J'ai compris. Pour le mariage avec Louve j'aurais du te le dire mais pour Cléolya, t'aurais voulu quoi ? Que je te dise que j'avais écrit à ta soeur ? Parce qu'à la base je lui présentais juste mes condoléances."  Parce que j'avais pas eu en tête de reparler de nous deux, la discussion avait juste dévié vers ça ensuite. Dans les klaxons de la circulation, on continuait quand même notre mise au point. J'en profitais pour m'excuser pour le silence radio du samedi. Justifiant ce dernier par mon énervement certes mais surtout par le taf et un imprévu à l'appartement, aucune envie de vengeance ou de la faire souffrir davantage surtout quand je la savais en train d'enterrer son père.  C'est sur le quack au loft qu'elle revint. "Bah tu sais quand je te pensais décédée le mois dernier, j'ai pas été très assidu avec les courriers... Il se pourrait que j'ai en quelque sorte oublier de payer une facture d'électricité. Et du coup, ils nous ont coupé le courant."  Et là, c'est surtout moi qui évitais bien son regard, conscient de ma nullité pour tenir des comptes et régler des factures, suivre la paperasse tout ça... Peut-être que si Ash avait été au loft ces derniers temps, elle aurait prêté plus d'attention que moi aux courriers de relance et on n'en serait pas là... "Donc rien de grave... Juste que je suis un peu à découvert en ce moment et j'ai pas pu régler ça."  En tout cas, pour le silence qui avait suivi notre différent,  j'assurais que ça ne se reproduirait pas... Et les explications continuaient. Moi, je cherchais à savoir ce qu'elle entendait par son '+ que meilleur ami' comment elle me voyait, nous voyait... Elle savait pas,  enfin elle essayait quand même de mettre des mots là dessus, avec des paroles un peu confuses que je tentais de sur interpréter. Là où je voyais un petit côté jaloux elle objectait, rectifiant : elle ne se voyait pas jouer les conseillères si je lui parlais d'une autre. "Ash... " Comme si j'allais lui parler d'une autre. Comme si je pouvais en remarquer une autre. Y'avait vraiment qu'Ashleigh pour ne pas se rendre compte que je n'avais d'yeux que pour elle. C'est dans un intitulé résumé que j'essayais de condenser tout ce qu'elle avait révélé sur sa vision e nous,  ce que je représentais pour elle que je repris finalement la parole, soulignant la non practicité d'un tel qualificatif pour la présenter. "C'est simple : je pourrais te présenter en utilisant cette longue phrase un peu compliquée censée de décrire et définir notre lien, ou bien je pourrais dire simplement : je vous présente Ashleigh...'" Je laissais ma phrase en suspent, profitant d'un nouveau feu rouge pour me pencher et appuyer sur le bouton qui verrouillait les portes, expliquant mon geste avec cette remarque taquine : "Je verrouille avant parce que j'ai peur que tu flippes et que t'essaies de t'échapper..." Et me redressant, mon regard vint se planter dans le sien et je repris ma phrase précédente là où je l'avais laissée : "Je pourrais dire : je vous présente Ashleigh, ma petite amie..."  
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    Lien du postMar 15 Aoû 2017 - 22:43
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    Quand tu avais évoqué les non dits, qui selon toi sont les raisons des disputes qui avaient entre vous, tu ne pensais pas pas à son mariage avec Louve, ni aux sms avec Cléo. Bien que le premier comptait grandement dans ces non dits, le deuxième avait plutôt été une raison pour t'emporter, pour te défouler, tombant sur lui, malheureusement. Je parlais pas pour ça, je parlais pas en reproche pour toi... C'était plutôt pour toi que tu parlais de ces non dits. Pour ce que tu retenais, au fond de toi, de ton cœur. Pour ne pas t'être livré plus tôt sur tes envies, tes ressentis, le concernant. Il avait fallut qu'il te tire les vers du nez, à chaque fois, que ce soit pour ne pas vouloir que du sexe avec lui, ne pas vouloir d'autres filles autour etc. C'était toi que tu jugeais responsable de ces disputes, à cause de tout ce que tu n'avais pas su lui dire, juste lui montrer, mais qui n'avaient pas été suffisant puisque vous en étiez venu à enchaîner les embrouilles et en arriver là, ce stade où il t'avait repoussé, où tu avais pensé le perdre. Puis, y avait ce soucis au loft, qu'il avait évoqué vaguement durant l'explication de son silence. Soucis qui ne te passait pas inaperçu étant la proprio, donc la responsable, celle qui allait devoir régler le quelconque problème et s'en prendre plein la poire. Juste une coupure d'électricité dû à un impayé. Tu souffles soulagée que ce ne soit que ça, un détail tout à fait arrangeable, assez rapidement. Bien qu'il avoue être à découvert et que ça t'embête de le savoir dans cette situation. Le courant est revenu ? T'as pu régler ? Je te passerai les sous de toute façon. Si y avait bien quelque chose sur lequel tu étais très sérieuse c'était ça. Pas question qu'il se mette dans la galère à cause du loft. Qu'il s'y abstienne, la facture tu en verrais bien vite la couleur et le virement sur son compte sera fait dans la minute qui suit. Enfin bon, le problème principal entre vous n'était pas là. Il résidait ailleurs, et plus la discussion avançait, plus tu vidais ton sac, pas en mal, juste à enfin dire ce qui n'était pas sorti tout ce temps. C'était pas simple, de te livrer ainsi, même avec lui. C'était nouveau, de devoir prendre sur toi pour parler de tes émotions, sentiments, mais fallait tu le fasses, pour sauver ne serait ce qu'un peu de votre relation, votre amitié. Amitié que tu confiais vouloir garder mais ne pas être prête pour l'instant à en tenir le grand rôle. La meilleure amie qui le conseillait avec ses conquêtes, lui disait de foncer, qui le guidait, elle serait pas là dans un futur proche, pas pour le conseiller à se jeter dans les bras d'une autre. Tu veux son bonheur oui mais faut pas pousser non plus. Et il en concluait à de la jalousie, que tu rectifiais à ta façon, tandis qu'il évoquait de te présenter à ses frères. Pas certaine d'en comprendre le sens, ou plutôt si, mais ne souhaitant pas mal interprété, te faire de faux espoirs ou te prendre un vent comme jamais, tu demandais directement où il voulait en venir. 'Je vous présente Ashleigh' qu'il dit, te laissant croire que t'avais bien fait de demander car t'avais rien comprit, encore une fois, et que le 'gratuit pour les amis' il était bien clair là. Heureusement, son regard était rivé vers la route, ne voyant pas cette pointe de déception qui avait prit place sur ton visage. Et étant à un nouveau feu rouge, foutu énième feu rouge que tu pensais, tu pus entendre le 'clic' de verrouillage des portes. Un regard vers lui, un sourcil haussé, il ne souhaitait pas que tu flippes et t'échappes. Perdue, confuse, tu sentais presque ta tête tournait alors qu'il reprit se phrase de présentation, rajoutant un qualificatif à la suite, qui te laissa... sans voix. Avalement de salive. Regard à nouveau vers lui. Je flippe pas... Je vais pas m'échapper... En fait, t'en aurais envie quelque part, parce que ça t'effrayais tout ça. C'était nouveau pour toi. Alors tu ne pouvais pas dire ne pas avoir peur, ne pas paniquer, mais t'étais certaine de ce que tu voulais, assez pour ne pas laisser tes peurs désormais prendre le dessus. Mais... T'es sûr ? Ashleigh Strauss qui posait cette question à Denys Zacharias, c'était un peu le monde à l'envers non ? Mais c'était lui qui avait mit un terme, qui avait été agacé, saoulé, de tout ça. Toi qui était revenue cette fois, à tenter le dialogue, t'excuser, rattraper les choses. Les rôles étaient inversés, alors cette question était justifiée. Est ce qu'il était sûr de vouloir te présenter ainsi ? Avait-il encore assez de courage, d'envie, pour te supporter d'autres longues journées ? Et puis merde pour les questionnements. C'était pas le moment de prendre le risque de tout gâcher en lui laissant l'occasion de trop y réfléchir. A une condition... faisant une pause, pour laisser du suspense, tu repris : si tu me promets, comme je te promets, qu'on se dit tout, qu'importe que ce soit le moment ou non, que ça plaise ou non. Qu'on se cache plus rien. Qu'on se dise merde s'il faut se dire merde. Qu'on se dise les bonnes et mauvaises choses. Qu'on laisse personne mettre des mauvaises idées sur l'autre. Qu'on se parle avant d'en venir à des conclusions inutiles ou à se disputer. Que je reste ta meilleure amie, comme tu restes mon meilleur ami ? Okay, ça faisait plus qu'une condition peut être, ça en regroupait juste plusieurs dans une. Tu voulais tirer un trait sur les disputes, les haussements de ton, les mauvaises paroles. Tu voulais juste Ashleigh et Denys, Denys et Ashleigh comme avant, à tout se dire, sans tabous, chacun là pour l'autre, à se conseiller, s'aider, se soutenir. Juste que là... y aurait un +, un gros + : des sentiments, une officialisation ? Si oui... Alors... Alors... Tu peux... me présenter comme telle... C'était pas évident, il allait devoir t'apprendre à vivre à deux, à agir à deux, mais tu ne voulais surtout pas le perdre, ni le voir avec une autre. Alors t'apprendrais...
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    Lien du postMer 16 Aoû 2017 - 0:06
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    De bonne foi, prêt à retenir la leçon, et surtout décidé à éviter ce genre de nouveau conflit qu'Ash pensait du aux non dits, je la questionnais sur ce qu'elle aurait voulu que je lui dise concernant Cléo. Sauf qu'elle ne pensait pas à ces non dits là , ne me le reprochant pas à moi, et je compris qu'elle se référait plutôt à ses silences à elle.  "Ok..."  Mais le temps de se taire, de garder pour soit, ce n'était plus à l'ordre du jour. Ashleigh faisait l'effort de se livrer,  tachant de répondre à ma question qui avait pour but d'éclairer ce que j'étais pour elle, ce qu'elle entendait par son "plus qu'un meilleur ami". Dans nos confidences, je réitérais mes excuses pour la veille où je l'avais laissée sans nouvelle et je lui expliquais ce qui c'était passé, notamment pour le soucis au loft qui la concernait en premier lieu, étant la propriétaire dès lieux. Mon étourderie, l'oubli de régler la facture, mon découvert et donc l'impossibilité de régler la note. Je ne cachais rien malgré que je ne sois pas très fier de cette illustration de ma désorganisation en matière de gestion d'argent et de papiers. "Ils ont pas voulu remettre le courant tant que je ne payais pas et avec mon compte à sec, j'ai pas pu... Du coup, ça va te faire ça de plus à gérer en arrivant je suis désolé..."  Boulet de colocataire que j'étais. "Faut pas que tu me laisses au loft tout seul tu vois, je fais que des bêtises sans toi ." Autant que ça serve de prétexte pour essayer de la faire revenir.  Mais je n'en oubliais pas le fil de notre discussion que je repris alors,  résumant les points qui qualifiaient notre relation,  trouvant une proposition pour la qualifier "la meilleure amie coloc qui... etc " proposition bien trop longue et qui serait quand même plus simple de condenser avec un qualificatif plus court et plus pratique... suspense quelques secondes quand je m'amusais à verrouiller les portes, taquinant la demoiselle sur sa fuite future lorsqu'elle entendrait le fameux mot. Mon regard dans le sien, je pus y lire une étincelle surprise, alors qu'ensuite c'était par un 't'es sûr?' Hésitant qu'elle reprenait la parole. "Ça fera bientôt six mois que j'en suis sûr Ash." J'avais jamais fini dans ses bras que pour le sexe, elle n'avait jamais été qu'un simple plan cul, et j'avais toujours été certain de vouloir plus avec elle, de vouloir construire quelque chose avec elle. En fait , je n'avais jamais été aussi sûr de moi. Avec aucune autre. Enfin, elle émettait une condition. Une longue condition qui en rassemblait plusieurs en fait, ce qui m'arrachait un petit rire. "Je suis pas le roi des maths mais je suis certain que ça fait plus d'une condition ça mademoiselle Strauss... " Et me penchant alors vers elle, approchant mon visage du sien, sur lequel ma main venait se perdre pour caresser tendrement sa joue, je commentai : "J'ai une petite amie exigente on dirait... C'est ok pour moi Ash. Je te le promets, deal " Condition acceptée donc, et comme pour sceller notre accord comme on savait le faire, pour officialiser complètement ce changement de statut, je reduisais la distance entre nos lèvres et ma bouche venait se poser doucement sur la sienne. En parfaite synchronisation avec... des pleurs de Naelie depuis son cosy à l'arrière... Pleurs qui firent m'écarter de ma passagère. "C'est jamais le bon moment c'est vrai en fait..." Puis le feu était repassé au vert en plus... Je redémarrais en ajoutant : "Ne crois pas que tu vas t'en sortir bien longtemps Ashleigh Strauss..."  Façon d'avouer que j'avais terriblement envie de l'embrasser...
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    Lien du postMer 16 Aoû 2017 - 0:48
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    Il avait eut l'air de prendre la remarque sur les non dits pour lui alors que c'était à toi que tu pensais, à tout ce que tu n'avais pas dit, qui t'avais causé des torts, à toi, comme à vous. Pas question de le laisser penser ainsi donc tu éclaircissais la vérité. La discussion déviant alors sur votre loft, sur la raison de son silence, l'absence de facture payée durant ta 'mort', le fait qu'il avait été trop mal pour s'attarder sur le courrier, les choses à payer et qu'il n'avait pas vu les relances par la suite. Tu ne pouvais pas lui en vouloir puisque t'avais déserté le loft après ton accident avec son mariage, squattant l'appartement de Darren, et là récemment tu squattais celui de Maxime. Tu comprenais qu'il avait eut la tête ailleurs lui aussi, mais est ce que ça avait été réglé tout ça ? Apparemment non. Arrête, c'est pas grave, un coup de fil et ça sera réglé. Il en profitait tout de même pour appuyer le fait qu'il fallait pas le laisser seul au loft, ce qui étira un sourire sur tes lèvres. Un enfant, il pouvait être un vrai enfant parfois. Tu ne réponds donc pas. Tu te reconcentres sur la route jusqu'à qu'il exprime quelque chose dont tu crois halluciner. Les pupilles à nouveau sur lui, tu te renseignes sur ce qu'il entend par tout ça, par des présentations à ses frères. Te présenter comme petite amie voilà ce qu'il envisage, ce qu'il a à l'idée. Et pour être certain que tu ne va pas fuir, il t'enferme dans la voiture, mais tu ne comptes pas le faire, pas seulement car il t'a bloqué. Tu ne comptes plus t'enfuir, plus reculer, plus repousser. T'es déterminée cette fois. T'as dit ce que tu avais sur le cœur et tu ne comptes pas faire des pas en arrière. Terminé. Mais est ce qu'il est sûr ? Qu'il ne va pas regretter, qu'il en a bien envie ? Stupide probablement quand ça fait des mois qu'il attend ça, mais sait-on jamais... Six mois qu'il sait ce qu'il veut, toi. Six mois qu'il aurait pu être à toi déjà. Six mois il t'avait fallut pour réaliser que c'était lui, et lui seul, que tu voulais. Mais fallait pas qu'il puisse revenir sur ses paroles, alors tu enchaînais sur une condition qui en regroupait plusieurs au final. Une liste de condition qu'une menait aux autres. La confiance, la communication, ce sont principalement les choses que tu réclamais. C'était déjà entre vous, ça avait toujours été là, dès les premières minutes de votre rencontre, mais après les dernières disputes, tu voulais t'en assurer, que ça allait redevenir comme ça. Sans tabous, que ce soit sur des exs ou non, sur la famille ou les amis, sur des inconnus ou vos colocs, sur de l'argent ou n'importe quoi comme sujet. Vous devriez en parler à l'autre en premier, toujours, et ne pas laisser des non dits s'immiscer, des suppositions ou des interprétations. Tu souris légèrement, les yeux se levant au ciel quant à sa remarque. Son visage s'approcha ainsi du tien, sa main sur une de tes jours, cette proximité faisant accélérer les battements de ton cœur, tandis que tes pupilles étaient plongés dans les siennes. Le 'petite amie' t'interpella, te faisant bizarre et à la fois t'étirant le sourire, et il accepta ta -ou tes- condition. Ta quoi ? que tu le charrias pour qu'il répète, voyant son visage se rapprocher encore plus du tien, ses lèvres se posant sur les tiennes. Paupières closes, tu te laissais emporter par le baiser, très court, puisque Naélie se fit un plaisir de casser le moment. Et ça te fit rire d'ailleurs. Je crois qu'elle sent qu'elle va avoir moins d'attention pour elle que tu commentes, vos lèvres se séparant, Denys reprenant le volant et toi regardant derrière voir si la petite allait bien. Secouant un peu son cosy pour lui montrer que tu es là, que ça va, tu souriais à nouveau en l'écoutant te mettre en garde. Tu sais que c'est Burberry maintenant ? Un rappel à ton mariage avec Lucky oui, un peu pour voir si vous alliez pouvoir parler de tout, sans tabous. Puis franchement y avait rien à craindre de la brunette. Mais... je veux bien voir comment je vais pas m'en sortir bien longtemps... que tu le cherches, ouvertement, ce sourire espiègle au coin des lèvres. D'ailleurs... En parlant du loft... Est ce que tu voudrais m'aider à ramener des affaires pour la petite afin que je revienne ? Comme il avait glissé qu'il fallait pas le laisser seul, tu ramenais le sujet sur le tapis. T'avais pas envie aussi de rester encore loin de lui, à habiter dans deux logements différents. Tu pourrais mettre Naélie dans ta chambre, et squatter la sienne, histoire d'être tranquilles, et qu'elle ne prenne pas l'habitude d'avoir une présence avec elle, histoire que tu puisses avoir une vie encore privée, ou intime...
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