J'étais au Laos pour encore quelques jours et j'avais qu'une hâte: rentrer à la maison. Préparer mon départ de l'appart que jamais depuis quelques temps pour me barrer loin de Boston, loin de cette ville où j'avais vécu bien trop de choses horribles et dures. Ma fille allait énormément me manquer et elle était bien la seule personne qui me faisait hésiter à partir du Laos, surtout que j'étais venue ici pour Alexander à la base. Mais je savais que Wade s'en occuperait bien et que j'allais la revoir rapidement. Puis même si les relations étaient très tendues avec son père, jamais il ne m'empêcherait de voir ma fille et de ne pas faire des skype avec elle. Je le savais parce que moi même je serai incapable de lui enlever sa fille comme ça, volontairement m'voyez. C'était un retour de bons procédés. Depuis quelques jours j'étais extrêmement sur les nerfs à cause des prises de tête avec Wade et de son comportement. Ca, plus le deuil que j'étais en train de faire d'Az et le départ d'Alex, non, j'allais vraiment pas bien en ce moment. Alors oui j'me réfugiais dans la boisson. Et oui je faisais un peu n'importe quoi, faisant même des avances à Abé ??? Mais stop putain Briony. Accepter de voir Hadès n'était pas non plus l'idée du siècle lol. Qu'est-ce que j'allais foutre dans ce bar ? J'en avais aucune idée. Mais j'avais mon verre à la main et je le sirotais en attendant que le prince héritier se ramène.

@A. Hades de Belgique-S.

J'devrais pas être là, je suis venu pour voir Cassie, je suis venu pour elle, c'est ce que je veux, je ne le regrette pas, mais en même temps, il y a le manque de cette personne : Az. Je n'en parle pas, parce qu'on parle pas de ces choses là, c'est mauvais genre vous comprenez ? Et puis, rien qu'aller à son enterrement était une épreuve en soit, où la plupart de ces Mathers si tolérant trouvait que je n'avais pas ma place. Quel bande d'hypocrite. Ma seule victoire : cet Alexander est parti. Mais ça a un goût d'inachevé car Az n'est plus là. Ni le petit. Je sais que je l'ai pas vu beaucoup de fois, mais j'adorai voir ses petits yeux. Trop honteux pour l'assumer, je me cache derrière mon sourire sadique et mon sadisme lui même, légendaire. Prêt à tout détruire sur mon passage car de toute façon, mon bonheur, je l'ai déjà auto détruit en congédiant ma reine de notre royaume, en m'éloignant de Cassie, en renonçant à Az. J'ai tout foiré. Et les autres payerons. Mais pour l'instant, je devine aisément aussi ce qui pousse notre reine Bribri à partir. Az et sa mort. Elles étaient amies. Et elle est très amis avec Alexander qui est loin d'ici maintenant. Alors elle veut partir. La pire part de moi veut qu'elle parte pour que Wade s'en veuille. La plus cruelle veut qu'elle reste pour le torturer encore un peu. Et la meilleure de moi, savoir comment elle va. Sans même la connaitre, je connais la douleur et les peines et j'ai un coeur. Anesthésié par la glace qu'il y a autour, mais j'en ai un quand même. Alors j'entre dans ce bar et cherche l'ex reine de la Mather des yeux, bien que ce titre soit peu flatteur vu la réputation de bide à bière de ces gens. Il y a rien de classe a diriger la confrérie des bouseux du campus. Mais elle fût reine. Oublions le reste de son titre. Je reconnais sa tignasse brune au loin, avec sa classe et sa froideur. Elle ne m'apprécie pas et je l'apprécie pas vraiment particulièrement non plus, probablement parce que je ne la connais pas. On s'était réparti les Mathers, j'avais Az, c'est Abélard qui avait Queen Bribri. Pourtant, j'suis là. Et j'avance, avec cet air aussi froid qu'elle, à sa hauteur, je prends place face à elle Je suis content de te voir. Honnêtement, je ne pensais pas que tu aurais le cran de venir. après tout, je déteste Wade, le détruire est un passe temps et je m'en cache même pas. Je suis même responsable de l'éclat de vérité sur le couple en quelques sortes ou du moins, le rapprochement entre Agathe et Wade. Je suis l'homme de l'ombre. Je porte le prénom du dieu des enfers. Je suis Hadès. Tout le monde sait que je peux me montrer froid, méchant, sadique et détestable. Je ne m'en cache même plus. C'est ma nature. Mes yeux se posent sur ce pauvre Barman, lui et son air de plouc. Un gin tonic, et toi Briony, tu reprends quoi ? reposant mes yeux sur la sublime brune.

La dernière fois que j'avais vu Hadès était à l'enterrement d'Az et disons que j'avais eu des envies de meurtre à son encontre autant que de la compassion, fin c'était chelou. Je savais de la part d'Alexander ce que lui et Az avaient pu faire alors que le couple était en break et je pouvais deviner malgré moi un attachement je suppose qui s'était crée ? J'en sais rien, ça me paraissait pas possible qu'un mec comme Hadès puisse réellement s'attacher. Mais après tout, il ressemblait à Andy, du coup autant lui donner un peu de crédibilité ? Je sais pas, je l'ignorais. Et puis de l'autre côté, j'lui en voulais de s'être ramené à cet évenement, qui était surtout pour Alexander. C'était lui qui avait perdu sa famille, pas Hadès. Je le regardais arriver au loin dans le bar, avec sa prestance légendaire et sa froideur qui refroidissait toute l'ambiance du bar. Ptdr, les gens sentaient que ce mec n'était pas commode ou bien comment ça se passe ? Qu'est-ce que je foutais là ? J'en savais rien, je voulais autant me barrer que rester pour voir ce qui allait se passer. Je suis content de te voir. Honnêtement, je ne pensais pas que tu aurais le cran de venir. Je ne souriais pas, j'avais même pas une once de sympathie à l'égard de ce mec pour être honnête. Alors à quoi bon faire dans la politesse ? Je l'ignorais. Le cran carrément ? Tu te surestimes à penser que tu fais peur à toute personne qui a croisé ta vie. Come on, il avait pas de moyen de pression contre moi, faut arrêter de se prendre pour un dieu. Néanmoins, je savais que je devais faire attention à lui. Parce que niveau fils de puterie, il était bien ce mec. Un gin tonic, et toi Briony, tu reprends quoi ? Je vidais mon verre avant de répondre. Tequila sunrise. Je m'enfonçais dans mon siège, dévisageant Hadès. Il était plutôt bel homme. J'étais face à un héritier d'un trône européen, c'était ouf quand on y pensait, je m'en remettais pas. Agréable surprise que tu sois là à l'heure en tout cas. Tu t'ennuies tellement en vacances pour que tu m'offres ce rendez-vous ?

Az n'était qu'un jeu, officiellement, elle ne restera que ça, jamais plus. Avouer que moi, je ressens des choses pour une ancienne mather serait ma fin. Je ne suis pas fou. Pourtant, Az était plus que ça. Elle m'avait mis le doute, chambouler mon équilibre. Az, elle était drôle. Et son fils était adorable. On ne croirait pas comme ça, mais avec elle, j'étais sympa et c'était pas du fake à la fin. C'était du réel. Et j'ai encore du mal a réalisé qu'elle est partie, encore parfois, j'ai envie de l'appeler ou d'aller la voir. La réalité est cruelle. Elle nous prive de tout bonheur qu'on pourrait espérer avoir. Je ne crois qu'en moi. Je suis pessimiste, noir, brisé je crois d'une certaine façon. Ma réputation n'est plus à faire. Je suis froid, cinglant, dépourvu de pitié, j'ai un tas de qualité bien noir qui embellisse ma personne. Quand j'entre dans une pièce, j'emporte avec moi le froid du pôle nord. Je pue la sournoiserie et la destruction parce que c'est un art dans lequel j'excèle. Pourtant, là, pas de destruction au programme. Je suis au Laos, je risque les maladies et l'eau non potable, pour Cassie. Et pour Lud. Juste pour elles. Sinon, je serai resté sur la croisière pour faire chier Cole Wild encore un peu en lui offrant des cadeaux pourris et en l'attaquant, en frontale ou de loin. Il s'est mis la mauvaise personne à dos. Moi, Anastase Hadès Thaddeus de Belgique-Schueller, je ne lâche jamais une proie. Mais pour l'instant, je suis là. J'entre dans ce bar aux allures à peu près potable. Cherchant l'ancienne chef de la Mather House, la maman la plus séduisante d'Harvard après Nev, celle qui a un aura noircie par les déceptions je suppose, ou par la perte. Dans ses yeux, on peut lire comme un doute ou un sentiment de s'être perdue. Je ne la connais pas assez pour savoir si je vise juste ou non. Je me contente de poliment m'asseoir en face d'elle, attaquant avec une pique : elle aurait pu sa la jouer gentille fille, qui obéis à Wade et reste loin du grand méchant loup. Parce que Wade, j'adore le laisser se faire des idées sur mes intentions, c'est bien plus drôle, ce genre de torture, l'imagination humaine est un outil dont j'adore abuser tellement il est créatif. Je ne me surestime jamais. Tu aurais pu vouloir me poser un lapin, ou écouter les on dit de wade et rester à l'écart. je la connais la réputation qu'ils me donnent les mathers. Surtout ma cible favorite. Elle était celle de Cole avant, mais maintenant, c'est moi qui suis sur sa trace, depuis qu'il drague ma soeur et la laisse se droguer. Mais ne parlons pas de ce nabot. Pour l'instant, je suis en charmante compagnie, car soyons honnête, Bribri et ses allures froides et distantes sont à croquer. On pourrait presque voir en elle une vraie eliot. Sans le porte monnaie bien sûr. Elle est belle et ses allures sont presque diabolique. Elle est séduisante, j'adore. Et l'alcool, ça devrait lui parler non en ancienne reine de la fête, alors je commande mon verre et lui demande ce qu'elle va prendre. En connaisseuse, elle prend sa commande sans hésitation. Elle sait ce qu'elle veut, en matière d'alcool en tout cas. Mes pupilles brunes se perdent dans les siennes en attendant d'être servi Je te l'avais dis, je suis ponctuel. ça, on me l'a appris dès tout jeune, la ponctualité, c'est primordiale pour les apparences. Pour tout te dire, je viens d'arriver. J'étais en croisière, mais j'ai du monde à voir ici. Donc j'ai profité d'une escale pour partir, j'y retourne après. un léger haussement d'épaule. Ca va, la croisière est qu'à 2000$ de billet d'avion. Rien de bien fou. Je pourrai te lancer la même remarque. Tu as rien de mieux à faire que d'accepter l'invitation d'un gars qui sur le papier, devrait t'insupporter ? sur le papier, parce que je peux lui faire changer son avis non ?

Andy m'avait appris énormément de choses. Je ne gardais pas nécessairement un bon souvenir de ma relation avec l'ancien président des Eliots aka top 10 des plus grosses fortunes forbes, mais au moins, il m'avait appris à m'endurcir face aux futurs grands de ce monde capitaliste, ceux qui ont toujours vécu dans un univers doré où l'argent coule à flots. Toute personne normale serait effrayé de se retrouver face à Hadès. C'était aussi grisant que d'être devant Harry ou William d'Angleterre. Mais outre le fait que je connaissais Hadès par sa réputation et ses relations avec mes proches, je savais plus ou moins comment il fonctionnait. Andy devait être pareil. Et j'allais pas me laisser impressionner tout simplement. Je ne me surestime jamais. Tu aurais pu vouloir me poser un lapin, ou écouter les on dit de wade et rester à l'écart. Oh mais putain arrêtez de tous croire que j'étais la boniche des gens et que j'avais pas mon propre avis sur la situation, je n'étais pas si influençable que ça. Ca m'saoulait qu'on croit que les hommes prenaient les décisions pour moi dans ma vie. Allez voir ailleurs si j'y suis, merci bien. Alors je me contentais de lever les yeux au ciel, commandant ma boisson par la suite, avant de lancer un semblant de discussion, si on peut vraiment appeler ça comme ça. Je te l'avais dis, je suis ponctuel. Pour tout te dire, je viens d'arriver. J'étais en croisière, mais j'ai du monde à voir ici. Donc j'ai profité d'une escale pour partir, j'y retourne après. Ah bah oui,
c'est vrai que l'aller retour c'est tout simple et pas cher, autant en profiter, y a des promo easyjet en ce moment. Je pourrai te lancer la même remarque. Tu as rien de mieux à faire que d'accepter l'invitation d'un gars qui sur le papier, devrait t'insupporter ? J'haussais les épaules à mon tour. Je me suis dit que ça pourrait être amusant. J'accueillais mon verre avec plaisir, sirotant directement, appréciant le mélange des saveurs. Puis, tu as attisé ma curiosité à vouloir qu'on se voit. Je me demande toujours ce que tu me veux.

Dans ce monde où l'argent coule à flot, où nos désires sont la pure réalité, dans ce monde où les limites sont infinies, Ici, le fric ne compte pas, mais les apparences si. Dans mon monde, les parents s'inquiètent plus de cacher la cuite de la veille de leur enfant en engageant un maquilleur que du pourquoi une cuite. Dans ce monde, les parents n'ont d'estimes que pour les puissants et veulent qu'on se marit entre nous. C'est un genre d'immense partouze où tu sors avec la fille du grand oncle de l'ex de ta cousine éloigné au 4 ème degré, comme ça, la richesse reste en famille. Dans ce monde, les apparences sont reines et je sais sourire quand j'ai envie de tout briser, je sais relever la tête quand j'ai envie de m'effondrer. Dans ce monde, dont je connais les rouages et les tactiques, je suis un maitre des échecs. Un roi même. Roi dans la stratégie, la manipulation, la manigance. Dans mon monde, les coups se font par coup de bluff et de traitrise. Il faut toujours avoir des coups d'avance, des as dans sa manche, dans mon monde, tous les coups sont permis, la seule chose d'exigé est une destruction totale de l'ennemie. Ce petit jeu m'a toujours plu. Construire est lassant quand on a les moyens, détruire est grisant. Alors Az, elle n'était qu'un moyen de montrer ma tyranie. Je me suis rapproché par intérêt et finalement, je suis tombé dans le piège parce que je suis humain et que cette poupée brune était envoutante. Et finalement, j'aurai pas dû, car elle s'est cassée, elle a reprit ses billes et j'ai eu beau gagner dans le fond, c'était pas une victoire aussi plaisante qu'une victoire par KO. Et je traine ma peine de sa mort. Je la cache derrière cet air glacial qui me caractérise et qui ne me quitte que quand on a un semblant de confiance me concernant. Pourtant, j'ai décidé de voir Briony par pu sympa, sans triche, sans envie de destruction. Juste parce qu'elle appréciait Az et que peut être, elle réussirait à envisager que je l'appréciais aussi. Même si elle est probablement déjà de la team abruti, à soutenir celui à cause de qui elle est morte. Tant pis, je me pointe devant elle et je l'admire un instant : je comprends que Abélard ait cédé à ses charmes. Elle est sublime. Même le côté tatou rebelle qui me plait pas spécialement lui scies à ravir. On dirait même pas qu'elle a accouché il y a peu de temps vu son physique avantageux et ses yeux tueurs sont presque hypnotiques. Prenant place face à elle, elle engage un genre de conversation et je réponds avec mon répondant et ma modestie habituelle. Elle me répond et m'arrache un demi sourire Tu penses que je suis fun ? mouais, c'est pas vraiment un adjectif qu'on utilise quand on me connait pas, mais je prends. Ca m'vas. Et j'enquille avec un haussement d'épaule Pour le savoir, il va falloir rester. avalant une petite gorgée de mon verre, je ponctue ma fin de phrase par un air de défi. Alors, parles moi de toi Bribri. Des passions ? Des rêves ? Des envies ? à part coucher avec moi j'entends, parce que ça, quand on me fréquente, ça devient évident.

Je pourrais encore me barrer et le laisser seul dans ce bar. Oh ça pouvait être une chouette idée. Bon, après le cocktail, parce qu'il allait me le payer n'est-ce pas ? Oh come on, ce mec a une fortune de folie, il faisait des aller-retour depuis je ne sais où avec sa croisière pour une soirée au laos, il pouvait bien me payer un pauvre verre m'voyez. Zéro pitié de ce côté là. Je ne le portais pas spécialement dans mon cœur et on ne va pas se mentir, si avec Abélard y avait un semblant de rapprochement ou au moins un semblant d'attirance que je ne voulais pas tellement m'avouer, avec Hadès c'était un autre délire, car je connaissais toutes les histoires avec Alex et Az. Et pour moi, il était plus un bon bâtard plus qu'autre chose. L'image très classe de l'héritier du trône était bien loin de mon esprit quand j'étais face à moi. Tu penses que je suis fun ? Ahahah, c'était énorme comme ça n'avait pas l'air de lui plaire ce genre d'adjectif pour le qualifier, jpp. Il était vexé presque j'avais l'impression. Je sais pas, j'te connais pas. Fallait que je juge tout cela par moi-même je pense. Pour le savoir, il va falloir rester. Le temps de mon cocktail et après je me barre mon chou, pense pas le contraire. Alors, parles moi de toi Bribri. Des passions ? Des rêves ? Des envies ? Coucher avec Abélard putain. Si tu savais à quel point je le voulais là, ça te rendrait fou Hadès je crois. Tu vas sérieusement me poser ce genre de questions ? Sérieux ? On faisait quoi là au juste ? Un rencart en mode entretien d'embauche ? J'sais très bien que t'as dû lire mon formspring. C'est pas comme si j'étais quelqu'un qui pouvait t'apporter plein de choses. Je suis même presque sûre que t'as fait une liste de mes possibles faiblesses et que ça va être tes prochaines attaques. Non, j'faisais pas confiance à ce mec. Vraiment pas.

Elle avait vraiment choisi le bar le plus pourri, c'est pas possible ... Il est bien loin des endroits que je fréquente mais après tout, je suis là pour la voir et je reste, même si je sais sans mal tout le bien qu'elle pense de moi, c'est facile d'écouter les autres et de se faire un avis négatif sur un gars génial -moi en l’occurrence- mais pour être honnête, que les gens m'aiment ou me déteste, ça n'a pas vraiment d'importance. Je m'en contre fou. J'ai mes amis, ma bande d'eliot, de vrai eliot, et ça me convient c'est pas comme ci j'avais besoin de plus, d'amis qui trainent avec de la racaille. Je suis au dessus des autres, bien mieux que les autres, c'est pas de ma faute si ils jalousent ma personnalité hors norme. Et c'est le regard braqué sur la brunette que mes paroles s'enchainent alors qu'elle me qualifie de fun. Qu'elle me confonde pas avec ses Mathers, je suis pas fun moi, je suis beaucoup de chose : fun, je suis pas certains de l'être. Je suis pas déluré comme ma soeur, loin de là. Tu me connais pas, mais t'en penses pas moins, je le sais. elle est pote comme cochon avec Alex, il lui a bourré le crâne, c'est pas bien compliqué. Même si Az lui avait dit que j'étais un mec cool, elle ne l'aurait pas cru. Elle défend l'autre débile, c'est presque logique. Et j'enchaine avec une invitation a rester : pour savoir qui je suis, il va falloir rester et me supporter en prime je suppose. Je commence les questions et directement, elle répond, soit agacé par mes questions ou décontenancer Tu préfères parler de la pluie et du beau temps ? et la voila qui réplique directement : elle me voit comme un psychopate qui l'a épié et a trouvé ses faiblesses. Pas besoin de fouiller formspring pour savoir ce qui pourrait la blesser je suppose. Un haussement d'épaule et un air détaché j'ajoute Ce que tu es sur la défensive, c'est dingue. et un léger soupire d'agacement. Mais je comprends, ça serait plus facile pour toi de te dire que ton BFF a raison si je te parlais de Wade et ma soeur ou ce genre de connerie. Ca serait plus facile à accepter qu'une question comme : comment vas tu depuis la mort de Az ? parce que c'était ça la vraie question qui me turlupinait enfaite, Az. Si ça t'emmerde, tu peux disposer. suivi d'un signe de la main dédaigneux pour lui demander de dégager de ma vue. A défaut d'être agréable, qu'elle me laisse au moins profiter de mon verre.