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I LOVE HARVARD
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    (lleweasley) the start of something new
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    Lien du postJeu 27 Juil - 2:07
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    LLEWEASLEY ft. @Margot Weasley
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    Deux jours. Deux jours qu'Eliot était sorti de l'hôpital et qu'il jouait les rats morts sur son lit. Au milieu des vacances d'été. Au Laos. Et il tournait comme un lion dans une cage, vu son interdiction assez stricte de ne pas trop s'aventurer hors de la chambre, en constant besoin de repos. Sauf qu'il en avait marre petit à petit Eliot et voulait profiter de son été en bonne et due forme - ce qu'il n'avait pas, arg. Le seul point positif de son état d'infirme était les bons soins prodigués par Margot, sa colocataire et même dorénavant petite-amie et il faut l'avouer, il en abusait même un peu de ses soins, profitant de n'importe quel moment de proximité pour l'attirer à lui et finir dans une position compromettante. Mais bloqué par ses blessures qui le rappelaient sans cesse à l'ordre, il ne pouvait juste que profiter de ça de Margot, et avouons-le, ça le frustrait plus qu'un peu. Mais c'était sans doute mieux que rien, si il se remémorait de leur début de cohabitation tumultueuse. C'était vraiment beaucoup mieux que rien. Mais contrairement à lui, Margot pouvait bouger et profiter de ses vacances, elle le devait même, avec son rôle de chef d'équipe et Eliot restait dans la chambre, à attendre son retour. Comme un bon vieux couple. Il se dégourdissait les jambes évidemment, de temps à autre mais ses escapades ne dépassèrent jamais le jardin de l'hôtel. Et ça l'énervait encore plus. D'autant plus qu'il se sentait bien. Mieux. Il ne comprenait pas cet ordre de devoir resté allongé au maximum, il ne voulait pas comprendre. Et honnêtement, si Margot ne lui avait pas prié d'écouter les consignes du docteur, il ne l'aurait jamais fait. Et aujourd'hui, alors que le soleil brillait, il se décida à justement ignorer ces consignes, décidé à sortir un peu, voir Elias, tiens ou Anja. Ou n'importe qui. Loin d'ici. Il se leva alors du lit et se dirigea vers l'armoire pour piocher des habits. Ses gestes étaient assurés, il était en pleine forme, une preuve de plus que le médecin exagérait et Margot s'inquiétait pour rien. Rien ne laissait à présager qu'il s'était fait plus que violemment agressé il y a trois semaines si ce n'est son énorme pansement encore présent sur l'abdomen. Pansement qu'il observa avec dédain dans le miroir, torse-nu, alors qu'il venait d'enfiler un pantalon et des chaussettes, et s'apprêtait à mettre un tee-shirt. C'est le moment que choisit une certaine rousse pour débarquer aussi. Merde. Il allait se faire engueuler comme un gosse de cinq ans. Tête passée dans le trou de son tee-shirt, gestes en pause, il tourna la tête vers sa petite-amie, un sourire innocent sur les lèvres. « Hey salut toi. » Qu'il lança comme si de rien n'était, n'osant pas encore bouger, figé. « Je.. hm.. j'étais en train de.. » De fuir en douce ? Yeap. « Ta journée s'est bien passée ? » Oui, change de sujet subtilement Eliot, elle ne verra rien. Et ne bouge surtout pas, elle ignorera sûrement le fait que t'es à moitié à poil dans la chambre, prêt à braver les interdits, encore et encore. Il lança un dernier sourire, mal assuré, ne la lâchant pas du regard, prêt à affronter la lionne s'il se faisait réprimander. Well.

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    Lien du postJeu 27 Juil - 2:37
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    Elle y a été, mais le coeur n'y était pas. Aujourd'hui, Margot avait été contrainte de profiter d'une de ses journées libres pour un petit meeting avec le reste de son équipe, et même si elle les adorait tous, vraiment, son coeur était plutôt à autre chose dernièrement, comme veiller sur Eliot. Deux jours qu'il était sorti de l'hôpital, et le brun se sentait déjà frais comme un gardon, prêt à gambader partout à travers Vientiane. Et ça, hors de question que la rouquine le laisse faire, parce que les ordres du médecin ont été clairs: Repos. Il s'était littéralement pris un couteau (et pas pour tartiner du beurre sur du pain, m'voyez) mais il trouvait malgré tout le moyen de vouloir bouger. Et elle comprenait, au fond, Margot, mais elle pouvait pas le laisser foutre sa santé en l'air juste parce qu'il avait besoin de sortir. Il aurait toute l'occasion de profiter de l'extérieur en restant en vie, et donc, en suivant les conseils du médecin. Alors si certains proposaient de sortir boire un verre ce soir, la rouquine décline poliment, pour retourner à l'hôtel. Elle a largement profité de ses soirées de toutes manières ce mois-ci, c'est pas une soirée en moins qui va la tuer. Et surtout... Elle a envie de voir Eliot. De profiter de sa présence, même s'ils se font encore lentement mais sûrement à leur couple. Et d'ailleurs, dès que Margot appuie sur la poignée de la porte, elle se retrouve nez à nez avec Eliot, à moitié habillé, un air coupable trahissant clairement ses intensions sur le visage. « T'étais en train de prendre la poudre d'escampette. » elle complète sa phrase sans même le laisser la finir, alors que, sagement, il lui demande comment s'est passée sa journée. Soupir réprobateur de la jeune fille, qui pousse la porte du bout du pied pour la fermer en s'approchant de son petit ami. « Elle s'est bien passée, mais elle se passera encore mieux quand t'auras reposé ton cul dans ce lit, Llewellyn. » Elle est autoritaire, Margot, mais pas méchamment, sur le coup. Pour preuve, elle vient même soulever le col du tee-shirt qu'il a à moitié enfilé, pour venir l'embrasser. « S'il te plait ? » Qu'elle demande dans un murmure contre ses lèvres, plantant ses prunelles vertes dans celles du français. Elle pourrait s'énerver, oui. Mais elle a pas tant le coeur à ça, même si elle reste suffisamment autoritaire pour qu'il ne se dérobe pas. Son regard se perd d'ailleurs sur son pansement, pansement qui accapare alors l'attention de Margot. « Ils t'ont dit si tu devais le changer régulièrement? » Ouais parce que si elle demande pas, il dira rien, trop occupé à penser comment s'évader de l'hôtel plutôt que de penser à la blessure qui lui orne le torse.

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    Lien du postVen 28 Juil - 17:20
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    Est-ce qu'il y mettait de la mauvaise volonté dans cette phase de rétablissement ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Mais comprenez-le, après avoir passé près de trois semaines allongé dans un lit, entouré de quatre murs blancs, il avait pensé être délivré, libéré de sa condition d'infirme. Quelle déception ce fut quand il entendit les directives du médecin, à sa sortie. S'allonger, ne pas faire de mouvements brusques, s'allonger, changer son pansement de façon régulière, s'allonger, vérifier que la blessure ne s'infecte pas, s'allonger.. Arg. Il voulait juste profiter de son été. Comme prévu. Mais non. Il faut écouter le médecin, paraît-il. Et sa copine ne semblait pas vouloir l'aider à se rebeller sur le coup. Bien au contraire, Margot était la première à le menotter au lit s'il le faut (si elle pouvait le menotter pour autre chose également, hm hm). Et malheureusement pour lui, il était tellement faible face à elle qu'il se laissait faire sans protester - ou presque. De ce fait, c'était tout naturellement qu'il s'était attendu à sa réaction désapprobatrice  lorsqu'il venait de se faire prendre en plein flagrant délit de fuite.  « Quoi ? Fuir ? Moi ? Pfftt, non .. ? » Qu'il balbutia, détournant le regard, toujours seule la tête enfilée dans son tee-shirt. La situation devait être drôlement comique vu d'un regard extérieur. Margot soupira et il avala sa salive, apeuré comme un gosse de cinq ans d'avoir été attrapé en train de faire une bêtise. Et comme prévu, il se faisait réprimander, mais d'une façon qu'il en avait tellement rêvé ces derniers temps qu'il pensait être dans un rêve : elle vint à lui, enleva son tee-shirt et l'embrassa. Doucement. Le supplia, tout contre ses lèvres. Son regard ancré dans le sien. Et en deux secondes, Eliot céda, souffla. « T'es déloyale, c'est pas du jeu. Je peux pas résister avec ça. » Ça : son regard, ses yeux, son toucher, elle, ses baisers. Baisers qu'ils s'empressaient d'ailleurs de retourner, bien trop avide de retrouver ses lèvres. Mais elle paraissait être attiré par autre chose, à son plus grand malheur, aka son foutu pansement sur son abdomen, la source de ses malheurs. « J'sais pas trop, tous les deux jours ou une connerie de ce genre.. » Répondit-il évasivement, avec une petite moue boudeur qu'elle interrompt le moment pour poser une question si futile à ses yeux. Pardonnez-le, il était très peu préoccupé par sa blessure quand une petite rousse dont il était complètement raide dingue était accolée à lui. « Je vais bien Margot, arrête de t'inquiéter. Je veux juste profiter de mes vacances, de toi.. » Qu'il murmura, un sourire en coin avant de l'embrasser, encore et encore. Yeap, il ne s'en lassera jamais.

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    Lien du postVen 28 Juil - 17:40
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    Et il a cette tête de gamin de six ans qu'on aurait pris en flagrant délit de vol de bonbons, et si elle peut être un tant soit peu agacée qu'il ne suive pas les directives de son médecin, elle est bien incapable de s'énerver contre lui, à la fois attendrie, et ... charmée. Ouais, elle est totalement sous le charme d'Eliot, et surtout, elle ne l'a récupéré officiellement sque depuis deux jours, du moins, en dehors de cette fichue chambre d'hôpital dans laquelle Margot avait pratiquement campé dès lors qu'elle avait été autorisée à rentrer. Dès ce matin où enfin, ils s'étaient décidés à se parler sans se disputer... Alors quite à rester dans cette optique, elle tente une autre approche. Vient, subtilement, lui voler un baiser tout en lui ôtant son haut, histoire de le convaincre de ne pas sortir. Et elle agrémente le tout d'une petite supplication, son regard proche, bien trop proche de celui du jeune homme. Et quand il cède, elle ne cache même pas son sourire victorieux. « C'est pas déloyal, ça s'appelle utiliser toutes ses cartes en main. » Qu'elle susurre avec un sourire enfantin, pour revenir l'embrasser. Encore, et encore, et .. stop. Elle baisse le nez sur son pansement, soucieuse, beaucoup trop soucieuse selon l'avis d'Eliot, dont la blessure semble lui passer par dessus la tête. Elle fronce les sourcils, Margot, relève le nez vers son petit ami d'un air réprobateur. « Prends pas ça à la légère.. » Commence-t-elle à le reprendre, coupée dans son élan lorsqu'il lui assure qu'il va on ne peut mieux et qu'elle doit cesser de s'inquiéter. Et surtout, qu'il veut profiter d'elle, putain, il pourrait lui faire un vrai lavage de cerveau à grand renforts de baisers, tant elle arrête de réfléchir dès qu'il s'approche d'elle, dès qu'il lui fait son sourire en coin. Et c'est automatique, elle passe ses bras derrière sa nuque, répond à ses baisers, vient doucement se serrer contre lui pour en demander toujours plus. Du moins, jusqu'à ce qu'elle sente son pansement contre elle, l'obligeant à se décoller de lui à contrecoeur. « Non, Eliot, arrête, tu vas peut-être bien mais j'veux que ça continue comme ça. » Ses deux mains sur les épaules du grand brun, elle vient prendre son bras pour le forcer à s'asseoir sur son lit correctement. « Et j'veux profiter de toi aussi, et tu le sais, mais.. j'ai eu assez peur de te perdre comme ça. » Elle pose un genou contre le matelas, pour revenir l'embrasser, lui faire passer cette tête de boudeur qu'il lui fait chaque fois qu'elle va à l'encontre de ce que lui il veut. Et elle a une idée. « Laisses moi m'occuper de ton pansement. » qu'elle demande en embrassant la commissure de ses lèvres, délicatement. « Et j'te garantis que t'auras quelque chose à y gagner. » Enigmatique, elle sourit, Margot. Qui a dit qu'elle ne pouvait pas s'occuper de lui, et lui profiter d'elle en même temps?

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    Lien du postMar 1 Aoû - 4:02
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    Il était faible. Il était tellement faible. Un simple baiser de Margot et il en oubliait son plan d'évasion élaboré minutieusement depuis ce matin et prêt à exécution, jusqu'à l'intervention de la petite rousse, sa petite rousse. Celle qui semblait réellement faire tomber toutes ses barrières, quelles qu'elles soient, rien qu'avec un toucher, un baiser. Des baisers. Elle était déloyale, peu importe ce qu'elle disait. Il rit d'ailleurs simplement contre ses lèvres à son argument et profitait de son sourire enfantin, unique pour craquer, encore et replonger sur ses lèvres. Toute la journée, il pourrait le faire. L'embrasser. Et rien ne pourrait lui en empêcher, surtout pas un foutu pansement qui attisait plus que de raison l'attention de Margot. « Je ne prends pas ça à la légère.. » Qu'il protesta sans aucune conviction, trop occupé à faire en sorte qu'elle choisisse de porter son attention sur autre chose. Lui aussi pouvait se la jouer déloyal, et c'est ce qu'il fit sans scrupule lorsqu'il constata avec joie qu'elle répondit à ses baisers, beaucoup plus pressants. Elle céda aussi facilement que lui, ce qui le fit sourire à son tour. Céda si aisément qu'il en était venu à quitter ses lèvres pour déposer deux, trois baisers dans son cou. Il avait vraiment omis tous ses plans de fugue là, et voulait juste rester dans la chambre maintenant. Mais Margot, encore une fois, le ramena vite à la réalité en mentionnant encore sa blessure. Eliot se détacha, non avec plaisir d'elle et re-grogna de frustration. Ok, elle n'était pas aussi facile à distraire que lui, faut croire.  « Margot, j'te dis, j'vais bi.. » Avait-il commencé à geindre mais fut tu par la jeune femme qui l'interrompit, posa ses mains sur épaules pour l'obliger à s'asseoir sur le lit. Il faillit protester, s'apprêta à se relever aussitôt mais elle fut plus rapide que lui en le bloquant sur le lit d'un genou et revenir l'embrasser. Putain, que t'es faible mec ! Surtout qu'encore une fois, il se faisait avoir et qu'elle revenait à la charge avec son pansement. Elle était déterminée, il devait commencer à la connaître maintenant. Tellement déterminée qu'elle usa d'un stratagème que jamais il n'aurait penser qu'elle utiliserait : le chantage. Parce qu'elle avait beau l'amadouer avec des baisers pour mieux faire passer la chose, il n'était pas si dupe. Pas si dupe mais surpris, il l'était par contre. Il ignorait s'il s'imaginait des choses avec ses sous-entendus mais c'est avec des yeux écarquillés en tout cas qu'il répondit : « J'comprends définitivement pas pourquoi tu fais une obsession avec ce pansement, tu vas pas me perdre.. mais si ça peut te faire plaisir.. » Il cédait, encore. Pire que faible. Mais lui en voulez pas, il était pire qu'intrigué et curieux de la proposition de Margot et il voulait en connaître le bout. Il savait qu'elle venait de l'amadouer si facilement mais il s'en contrefichait là. Alors, de son plein gré, il se pencha en arrière sur le lit - non sans soupirer - et s'allongea pour laisser à sa petite-amie libre action sur son foutu pansement. « J'te jure, tout ce que je ferai pas pour toi, Weasley.. Ton prix à gagner a intérêt à être à la hauteur ! »

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    Lien du postMar 1 Aoû - 14:14
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    Elle pourrait si facilement être détournée du droit chemin, Margot. Il suffit qu'Eliot la prenne dans ses bras, l'embrasse, et elle en oublierait presque ses réprimandes vis à vis de sa tentative de fuite. Presque, parce que même si putain, elle meurt chaque fois qu'il lui fait ses sourires en coin ou chaque fois qu'il la regarde, sa santé passe avant tout le reste, et passera toujours avant tout le reste. Déloyal, pourtant, il tente, le brun, ses baisers deviant dans le cou de la rouquine, dont le visage bascule automatiquement sur le côté. Faible. Sa prise autour de lui s'accentue, signe clair qu'elle commence à céder à ses avances, mais... Mais non. Elle se rappelle qu'il doit régulièrement changer son pansement, et si les choses semblent passer par dessus la tête d'Eliot, Margot, elle oublie pas. Et qu'importent ce qu'il dit, qu'elle le force - enfin.. s'il avait voulu résister, elle aurait pu appuyer de tout son poids sur ses épaules qu'il aurait pas bougé - à s'asseoir sur le lit. Elle vient faire passer la pilule avec un nouveau baiser, avant de lui demander - imposer - subtilement de la laisser s'occuper de ce foutu pansement. « Je fais pas un fétichisme du pansement, j'fais du fétichisme de toi, gros bêta. » Et même si elle dit le truc de manière péjorative, c'est pas si faux dans le fond. Elle est addict, Margot, elle l'était déjà avant qu'ils se mettent ensemble, et maintenant, elle veut juste éviter de le retrouver à l'hôpital dans une semaine parce qu'il aura mal traité sa blessure. Et il continue de râler, cet éternel mécontent, mais il obtempère pour aller s'allonger sur son lit. Sourire victorieux de Margot, qui se redresse pour aller jusque la salle de bain. « Tais toi et installe toi bien, parce que si tu gigotes, je t'attache, Llewellyn. » Et elle déconne qu'à moitié, elle est à peu près sûre qu'elle pourrait l'attacher facilement avec un bout de tissu, ou n'importe quoi dans le genre.

    Et quand elle revient dans la chambre, c'est certes avec de quoi changer son pansement, mais aussi... En aillant viré son short et son gilet, se retrouvant simplement vêtue d'un débardeur léger et de sous vêtements. Il voulait une bonne raison de la laisser faire ? Il allait en avoir pour son compte. Et le temps que monsieur réagisse, Margot elle est déjà sur le lit, venant l'enjamber pour s'asseoir sur ses jambes en posant son attirail à côté d'elle. « Tu disais ? Ca a intérêt à valoir le coup ? Et on touche avec les yeux. » Elle se penche avec un sourire espiègle, Margot, mauvaise qu'elle est, pour lui voler un baiser avant de se redresser, à nouveau assise. « Et maintenant, laisses moi changer ce fichu pansement. » Déterminée jusqu'au bout, Margot. Mais mauvaise jusqu'au bout, elle prend bien le temps de frôler la peau de son petit ami du bout des doigts, avant d'atteindre le pansement en question.

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    Lien du postMer 16 Aoû - 19:35
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    « Du fétichisme de moi ? Ok, c'est nouveau ça, tu penses que beaucoup de filles ont ce fétichisme ? Ça m'étonnerait pas vu ce corps d'Apollon. » Qu'il rétorqua, la taquinant sans scrupule entre deux baisers. Elias sort de ce corps. Elle s'inquiétait trop, Margot. Eliot en était certain mais quand bien même il jouait à l'enfant capricieux à cet instant-ci, il la comprenait on ne peut plus bien. Si les rôles avaient inversés, il aurait même agi plus durement avec elle pour son bien-être. D'où le fait qu'il ait fini par céder - et le fait qu'elle l'avait aisément manipulé avec son chantage affectif. Il y avait ça, aussi. Pire que déloyale la rousse. Elle semblait savourer sa victoire d'un sourire en coin lorsqu'Eliot s'allongea enfin sur le lit de son plein gré.. et que Margot se redressa pour prendre la fuite. « Hé, c'était pas les règles du jeu, ça, où est-ce que tu vas ? » Protesta-t-il, scandalisé, en se redressant sur ses deux coudes, suivant du regard sa copine qui se dirigeait vers la salle du bain. Il faillit d'ailleurs plus se relever pour la suivre mais avant qu'il n'ait pu faire bouger d'1cm en plus, elle lui ordonna de rester stoïque sous peine de l'attacher. Ce qui le fit sourire en coin, des images pleines la tête dorénavant. « C'est pas comme ça que tu vas me faire rester sagement assis, au contraire ! » Qu'il répondit, plus en forme que jamais mais malgré tout, resta sur le lit, toujours sur les coudes, intrigué par les manigances de Margot, qui lui plaisaient de plus en plus, fallait le dire. Il ignorait ce qu'elle avait réellement en tête mais avait un semblant d'idée.. et son idée se confirma deux minutes plus tard quand elle ressortit beaucoup plus déshabillée que tout à l'heure, vêtue d'un simple débardeur et de sous-vêtements. Alors qu'elle s'approchait de façon espiègle vers le lit, Eliot écarquilla les yeux, ne la lâchant pas du regard. Elle était belle, parfaite, tellement parfaite, il l'avait déjà dit ça ? Comment est-ce qu'il n'était pas tombée amoureux d'elle plus tôt en Corée ? Comment est-ce qu'il avait survécu un an sans.. ça ? Il restait coi, trop obnubilé par sa beauté rousse - qui profitait d'ailleurs de son état d'hébétement pour continuer ses actions, en grimpant sur le lit et l'enjamber, s'asseoir sur ses jambes. A ce moment-là, Eliot commençait petit à petit à perdre le contrôle - il n'avait pas du tout imaginé à quel point elle lui avait manqué, de ce côté là. Elle lui parlait, mais il n'écoutait qu'à moitié, juste, il avait intercepté un "touche avec les yeux". « Je.. quoi ? Hein ? » Comment ça, avec les yeux ? Et comme si la torture n'était pas finie, elle se chargea de son pansement - elle l'oublierait pas celui-là - d'une façon très très ... torturante pour lui. Il en frissonna alors qu'elle touchait délicatement sa peau et contint un grognement de frustration. « Margot, tu cherches à me tuer à petit feu ou comment ça se passe ? Dépêche-toi de changer ce foutu pansement ! » Monsieur grogna encore, les yeux fermés, le pouce et l'index sur chaque côté de ses tempes, signe de contrôle. Il se contrôlait de fou pour ne pas déchirer lui-même ce pansement et se jeter sur elle, là. « S'il te plaît.. » Ajouta-t-il, réellement implorant, alors que les doigts de Margot touchaient sa peau. On dirait un adolescent pré-pubère à croire la réaction physique de son corps au simple toucher de Margot, et il se giflerait bien d'être aussi faible, mais faut croire qu'elle avait réellement un effet destructeur sur lui. « S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît. » Scanda-t-il, refusant toujours de la regarder, sentant juste ses doigts sur son torse - et c'était déjà trop.

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    Lien du postMer 16 Aoû - 21:00
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    Malgré elle, la rouquine fronce le nez, ouvertement mécontente aux paroles d'Eliot, même si c'est de l'humour. Et même si elle sourit contre ses lèvres, c'est entre chaque baiser qu'elle articule clairement sa menace: « Les autres fétichistes ont intérêt à se tenir à distance de sécurité. » Simple conseil si elles tenaient à la vie, maintenant qu'ils avaient officialisé leur relation, hors de question que Margot laisse son Llewellyn lui filer entre les doigts. Elle finit par le convaincre de la laisser changer son pansement, avec un chantage bien à elle, avant de disparaître dans la salle de bain. Et les protestations du brun la font doucement rire, la rouquine, tandis qu'elle se change rapidement, le menaçant clairement de l'attacher s'il bouge. Et évidemment qu'il tourne la situation à son avantage, sauf que Margot, elle a plus d'un tour dans son sac, ouvrant la porte tout en rétorquant : « Sauf que si tu bouges, je t'attache, et je sors de la chambre, accessoirement. Le tout après avoir changé ton pansement, naturellement. » Et vu la tenue de la jeune fille, il y avait fort à parier qu'Eliot n'allait pas vouloir la laisser franchir la porte comme ça. Parce que c'est très - trop - légèrement vêtue qu'elle revient dans la chambre, pour mieux venir enjamber son petit ami sur le lit, qui semble tout à coup avoir perdu la parole. « Bah alors, t'as donné ta langue au chat ? » Qu'elle le taquine d'un air mutin, s'installant correctement sur ses jambes de façon à pleinement accéder à son pansement sans avoir de soucis en chemin.

    C'est après un long moment qu'il semble sortir de sa léthargie, pendant que Margot, du bout des doigts, joue avec la peau nue du torse d'Eliot. Eliot qui réagit presque instantanément. « Quoi? Moi ? Non, je te prouve juste que changer un pansement peut être agréable au fond.. » Et heureusement qu'il a fermé les yeux, parce qu'elle est hilare, la rousse, à le voir faire sa tête de grumpy cat, sourcils froncés, clairement au bout du rouleau. « Tu vois.. » qu'elle répète en détachant doucement le pansement - cette fois, véritablement pour ne pas lui faire mal et non pas pour le torturer - pendant qu'Eliot, lui l'implore d'accélérer. Et elle est pas débile, Margot, elle sait très bien l'effet qu'elle lui fait. « Chut, je suis concentrée. » Un peu plus sérieuse, la rousse prend soin de se charger de désinfecter et panser la blessure à nouveau, sourcil froncés, plus concentrée que devant ses partiels. Et Eliot, il gesticule, il réclame, il tient pas en place. « Arrête, j'ai presque fini! » Et si d'une main, elle tient le pansement à moitié scotché en place, de l'autre, elle passe ses doigts derrière la nuque du brun pour venir chercher ses lèvres, venue coller doucement son corps au sien, séparés uniquement par la main de Margot qui reste collée à plat sur la blessure, pour le protéger. Elle peut être joueuse, la rousse, elle peut être royalement chiante, aussi, mais y a rien qu'elle ferait pas pour le protéger et prendre soin de lui, cet abruti. « Je t'ai dit de tenir en place. » Murmure soufflé contre ses lèvres, elle dévie doucement jusque son cou qu'elle embrasse, subtilement, lèvres qui glissent jusque son épaule, avant de reculer à nouveau. Juste le temps de pouvoir enfin terminer de changer son pansement. Et quand enfin, elle est sûre d'avoir fini, la rouquine range rapidement les pansement, pour tout poser sur la table de chevet. « Alors, t'es mort ? » Et même ses yeux fermés, il doit bien le sentir, le sourire dans la voix de Margot, qui retire son débardeur discrètement pour mieux s'approcher à nouveau, et ce jusqu'à se retrouver entièrement collée à Eliot, dont elle prend doucement les mains pour les placer sur sa chute de reins. Et penchée au niveau de son oreille, murmure espiègle, elle chuchote finalement : « Ouvre les yeux.. »

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    Il était curieux Eliot, tellement curieux qu'il ne pouvait clairement pas rester en place, tel un enfant, alors qu'elle disparaissait dans la salle de bain, le menaçant de l'attacher si besoin. Ce qui n'était pas une si bonne idée de menace que ça, et il lui fit bien comprendre, taquin. Mais elle était encore plus maligne que lui et avait trouvé un stratagème pour enfin le clouer au lit : l'attacher et le laisser. Même s'il se disait qu'elle n'en était pas capable, une petite partie de lui doutait quand même un peu et c'est d'un air sceptique, les yeux plissés qu'il répondit : « Tu n'oserais pas. » Ok, c'était peut-être mal de tenter le diable mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Cette histoire l'intriguait de plus en plus qui plus est, et quand bien même il pensait connaître la direction de celle-ci, il n'en était pas moins curieux. S'il savait que ce pansement allait le mener là où il était actuellement - à savoir, gentiment allongé sur le lit, attendant patiemment sa petite-amie, il aurait sans doute été plus docile avant. Et ouaip, apparemment le chantage affectif fonctionnait plus que bien sur lui. Shit. Elle allait le mener par le bout du nez, c'est clair. Elle pouvait tellement facilement le perdre, le contrôler par ses émotions qu'il finissait par se répéter en boucle dans sa tête à quel point il était faible. Ultra méga faible. Mais comment ne pas l'être quand la fille dont il était raide dingue amoureux, spirituellement et physiquement, vous torturait petit à petit. En se mettant à califourchon sur vous, dans une tenue plus que légère, en caressant lentement, très lentement chaque parcelle de votre torse, jouant avec vous. Elle jouait avec lui, ça se voyait et bordel, elle réussissait à le mettre en feu. Les yeux fermés, il tentait de garder le contrôle alors qu'elle commençait à s'occuper de son pansement, mais elle semblait prendre un malin plaisir à prendre plus de temps que nécessaire. Il l'implora de se dépêcher, pour son bien être moral et physique si vous voyez ce que j'veux dire. Parce qu'avoir Margot à califourchon sur lui, en culotte, n'aidait vraiment vraiment rien à son état physique actuel. Contrôle, contrôle. « Hm, je ne crois vraiment pas que torturer son patient soit dans le code de conduite d'une bonne infirmière. » Murmura-t-il alors qu'elle continuait son stratagème et qu'il ne tenait vraiment plus en place. Il s'apprêtait d'ailleurs à arrêter net cette séance de soin improvisée pour passer à l'étape suivante, vous savez, mais Margot fut plus rapide que lui pour le maintenir et elle vint à se coller à lui pour lui déposer deux, trois baisers et descendre ensuite ces baisers le long de son cou. Il ne sentait rien d'autre que les sensations de ses lèvres contre sa peau, même pas le pansement qu'elle avait enlevé et changé, ni le produit appliqué entre temps qui le picotait habituellement. Il ne voulait rien sentir d'autre et une fois qu'il la sentit se détacher de lui encore une fois, il voulut plus que jamais protester. Mais son état physique faisait qu'il préférait sans doute garder les yeux fermés pour le moment plutôt que d'affronter une Margot à moitié nue sur lui, sans qu'il puisse rien faire. Il préférait attendre la fin, et dès qu'il entendit quelques objets qu'on posait à côté sur la table de chevet, et un murmure de Margot lui demandant s'il était mort. « Mort, décédé, enterré six pieds sous terre. Et si tu ne t'enlèves pas vite.. » Qu'il avait commencé à menacer, les yeux toujours fermés, mais se coupa lui-même alors qu'il sentit du mouvement de la part de Margot. Et avant qu'il n'ait pu réagir, elle se trouvait à lui murmurer à l'oreille une directive qu'elle n'avait pas besoin de lui dire deux fois. Les yeux ouverts, il tomba sur une Margot encore plus dénudée, vêtue de simples sous-vêtements - comme la soirée, excepté que là, elle était sur lui et lui était totalement accessible. Elle l'invitait même en posant elle-même ses mains sur ses hanches. Et c'est à ce moment-là qu'Eliot arrêta de vouloir se contrôler, il perdit le contrôle et sans plus attendre, il monta une de ses mains pour attraper la rousse par la nuque et unir encore une fois leurs lèvres. Il balada son autre main partout sur son corps et prit totalement le contrôle une bonne fois pour toute quand il l'attrapa par les hanches pour la renverser et la positionner sous lui. « On fait moins la maligne là, hein ? » Entre deux baisers, un sourire taquin aux lèvres, il était celui qui murmurait suavement à son oreille désormais. Et lui déposer des baisers sur son cou, descendre vers sa poitrine. Inutile de préciser qu'à cet instant, il avait totalement oublié son pansement et son état de demi-infirme. « Je trouve que t'es pas assez déshabillée à mon goût, non ? » Définitivement trop habillé. Joignant paroles aux gestes, il passa la main derrière son dos pour dégrafer son soutien-gorge et exposer davantage sa perfection. « Est-ce que je t'ai déjà dit à quel point tu étais magnifique ? » Magnifique, c'était le mot.

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    Taquine, elle effleure, elle joue, elle réveille les sens de son petit ami pour mieux détourner son attention de son pansement, et à priori... Ca fonctionne relativement bien. Presque trop bien, puisque Eliot semble plus concentré pour ne pas regarder Margot, plutôt que pour ne pas sentir le pansement qu'elle vient d'arracher pour le remplacer. « Fallait prendre une vraie infirmière si tu voulais autre chose, moi, j'étudie le journalisme. » Un sourire en coin, elle se penche un peu plus, juste le temps de susurrer à son oreille: « Et t'es sûr de considérer ça comme de la torture ? » Insolente, la rouquine, elle recule à nouveau, juste assez pour enfin se concentrer sur sa tâche première: Le soigner, et s'assurer que sa blessure ne s'infecte pas au cours de sa convalescence. Et ça l'amuse, de le voir garder les paupières closes avec tant d'insistance, comme s'il craignait de croiser son regard. Ou autre chose, plutôt. Alors, elle finit par terminer, arrêter de faire durer la "torture" que semble subir le pauvre Winthrop, alors que Margot finit par ranger son attirail d'infirmière en herbe. Elle retire son haut, qu'elle jette par terre à l'aveuglette, pour mieux revenir tout contre lui, qui jure qu'il est mort, et commence déjà ses menaces. Du moins, jusqu'à ce que la jeune fille lui intime d'ouvrir les yeux, tout en venant placer ses mains sur sa peau nue. Et si elle faisait la maline tandis qu'il subissait, dès lors qu'il ouvre les yeux, c'est beaucoup plus vulnérable que Margot le fixe, le coeur battant. Cette proximité, cette vraie proximité, ils ne l'ont pas eue depuis près d'un an. Et encore, c'était différent à l'époque, les sentiments ne s'étaient pas encore mêlés à leur histoire. A l'époque, ils avaient chacun envie de s'amuser, de profiter de leur été pour oublier leur quotidien. Aujourd'hui, Margot, elle ne voulait que lui, et rien que lui.

    Là, elle le sent bien son coeur qui s'affole, alors qu'Eliot se met enfin en mouvement pour venir capturer ses lèvres. Ses mains nouées derrière sa nuque, elle vient doucement se coller à lui, jusqu'à ce qu'il la fasse basculer, son dos venant lourdement s'écraser contre le matelas sous un de ses cris de surprise. Et de toute évidence, Eliot se délecte de ce contrôle qu'il semble récupérer sur la situation, que Margot tenait jusque maintenant à son avantage. « Je vois pas de quoi tu parles. » Elle nie jusqu'au bout, la rousse, pourtant, ses joues rouges et son coeur affolé parlent pour elle, tandis qu'un frisson remonte le long de son échine en sentant le souffle du jeune homme contre sa nuque et son oreille. « Eliot.. » Ton suppliant, quand elle se retrouve à la merci des baisers du brun qui glisse contre sa peau, descend de son cou jusque sa poitrine, à demi dénudée. Du moins, pour l'instant, puisque la seconde suivante, les agrafes sautent, venant libérer Margot d'un nouveau vêtement. « J'ai quand même moins de vêtements que toi. » Objecte-t-elle avec un sourire léger, avant de relever les yeux vers lui. Lui qui la regarde avec .. tellement d'amour, d'admiration, qu'elle se demande comment elle a pu croire une seule seconde ces paroles qui l'avaient blessée le mois dernier. Elle se demande comment elle a pu se passer de lui, tout simplement. Et quand il répète combien il la trouve belle - magnifique même - elle sourit Margot, avec une douceur débordante, sa main venant doucement se poser sur la joue d'Eliot qu'elle effleure du bout du pouce. « J'crois que je me lasserais jamais de tes compliments, Llewellyn. » D'un geste rapide, elle dégage ses bretelles qui glissent le long de ses épaules, avant que le tissu ne vienne rejoindre son haut, sur le sol. « J'me lasserais jamais de toi tout court, Eliot. Je .. j'sais pas comment j'ai pu mériter quelqu'un comme toi. » Elle, la petite Weasley au caractère de cochon, était là, à demi nue, contre Eliot Llewellyn, son petit ami. Rien qu'à elle, et elle toute seule. Du bout des doigts, elle parcoure sa colonne vertébrale, embrasse l'angle de sa mâchoire, arrête la course de ses doigts à la limite de son pantalon. Et elle suspend ses gestes, Margot, venant chercher le regard d'Eliot qu'elle fixe avec un mélange d'envie et d'appréhension. « T'es sorti de l'hôpital y a pas longtemps, je sais pas si c'est une bonne idée.. » Y a ça, puis aussi le fait qu'elle appréhende, Margot. Parce que coucher avec n'importe qui, c'est facile, tu te fiches du lendemain. Eliot, elle voulait pas faire la moindre erreur. Mais à côté, l'avoir comme ça, torse nu au dessus d'elle... Elle est pas sûre de savoir se tenir, Margot. Pas du tout.

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