"Poussez madame, encore une fois !", on pouvait entendre des hurlements mais aussi sentir dans l'agitation dans cette salle d'hôpital. Un cri, puis des pleurs se firent entendre. Quelques instants plus tard, la femme se mit à crier de nouveau, poussant de toutes ses forces. Une nouvelle fois, un cri et des pleurs envahirent la salle. Sur deux bracelets roses, on pouvait lire ; Piper en premier puis, Mare en second. Madame Ozare venait de donner naissance à deux petites jumelles, dans cette magnifique ville qu'est New-York. Les bébés et leur mère rentrèrent à la maison quelques jours après leur naissance, là où leur attendait un beau petit foyer tout chaud. Les bébés et leur mère rentrèrent à la maison quelques jours après leur naissance, là où leur attendait un beau petit foyer tout chaud. Elles grandirent avec des parents aimants, qui prenaient très bien soins d'elles, les traitaient comme de vraies petites princesses. Enfin, juste l'expression puisqu'ils étaient plus pour une éducation dans le respect de l'autre, et non dans la démonstration, bien que le père était un nageur Olympique. Elles grandirent ensemble jusqu'à leurs 10 ans, l'année où les parents ont décidé de briser la famille, de séparer les jumelles.


05 juillet 2004, à New-York.
"Tu es prête Piper ?". Comment pourrait-on être prêt à quitter sa mère et sa sœur jumelle ?. Mes parents ont décidé de divorcer, mais ça n'est pas le pire. C'est horrible pour deux petites filles de dix ans oui, mais le pire, c'est qu'ils nous séparent. Oui, ils se sont mit d'accord sur le fait que mon père ait la garde de Mare, tandis que ma mère a ma garde. Super non ?. Nous sommes en pleure, je ne veux pas la quitter, laisser ma sœur et partir loin d'elle. "Non, maman non, s'il te plaît, garde Mare". Ma sœur dit de même à mon père, mais nous savons toutes les deux que ça ne se passera pas comme ça. Non, quelques mois plus tard, je rencontre le nouvel homme de ma mère. Elle semble en être folle amoureuse, mais moi, je ne l'aime pas. "Il est moche, jm'en fou, je le veux pas à la maison", je râle à ma mère, tandis que cette dernière, le regard fixé sur moi me répond, "tant pis pour toi Piper, car on va partir vivre chez lui à partir de la semaine prochaine...et il vit à Vancouver !". Quoi ? Vancouver, genre au Canada ?. Là, mon monde s'effondre encore plus. Voilà, que je découvre les grandes joies de la famille recomposée.


03 Aout/01 Septembre 2012 à Vancouver puis Harvard.
"Oh mon dieu ! OH MON DIEU", ma voix raisonne dans toute la maison, l'enveloppe et la lettre à la main, je cours dans toute la maison, rejoignant au plus vite ma mère et mon beau-père, ainsi que mon demi-frère qui sont dans le salon. "Piper, la ferme", grogne ce dernier, alors qu'il joue aux jeux vidéos. Un coup sur sa tête, je sautille comme une petite folle sur le canapé, ce qui me vaut les foudres de ma mère. "Piper Jane Ozera descend de ce canapé immédiatement !", me menace-t-elle, tandis que mon beau-père semble bien plus concerné par ma joie, que le reste de ma famille. "Tu as eu ta réponse ?", me demande-t-il, avec un large sourire sur son visage. "JE SUIS ACCEPTEE !!!  JE SUIS RECUE A HARVARD EN MEDECINE !!!!", je hurle, les yeux pleins de larmes, me jetant littéralement dans les bras de mes parents. Ma mère, verse enfin une petite larme, mon frère a tout de même un sourire sur son visage. Quelques semaines plus tard, je quitte la maison avec ma mère, direction Harvard.

Longeant les couloirs de cette immense université, je cherche le numéro de ma chambre, ma mère à mes côtés, le plan en main. "Ta chambre devrait être....là...tourne à gauche, troisième porte à droite !". Je m'exécute, tournant sur la gauche, puis, toquant sur la porte à droite. Quoi, on ne sait jamais, il y a peut-être déjà quelqu'un. "C'est charmant !". "Charmant ? C'est génial oui !", dis-je en balançant ma grosse valise sur le lit de droite. Il ne semble pas être prit donc bon premier arrivé, premier servit non ?. "Comptes-tu rejoindre une des ces...comment on appelle ça déjà....ah oui, confréries ?". Je hausse les épaules en guise de réponse, car en ce premier jour sur le campus, je n'en ai pas la moindre idée. Je verrais bien ce que la vie ici me réserve, peut-être que oui, je vais rejoindre l'une de ces confréries. Je vais peut-être aussi faire un peu la fête, non, beaucoup en fait et je vais aussi me mélanger aux étudiants. Pour le moment, je préfère me concentrer sur mes études et aussi, me faire des amis ici. Le reste viendra plus tard. Il ne me manque qu'une seule chose tout de même....Mare, ma soeur jumelle.