Leila. La jeune intrépide. Qui n’a peur de rien, qui n’a pas froid aux yeux, qui n’hésite pas à prendre des positions assez ‘osées’ au vu de la profession de son père, travaillant pour l’ambassade américaine à Rio. Leila, c’est la jeune femme qui n’écoute pas ce qu’on dit, qui en fait qu’à sa tête, malgré les résultats rocambolesques qui peuvent résulter. Elle n’est pas du genre à écouter les conseils, préférant foncer. Fouinant son nez dans des affaires qu’elle n’est pas censée gérer, elle aime mettre le nez et dévoiler ce qu’elle devrait garder pour elle, n’hésitant pas à passer des nuits blanches à rédiger un article, après un vrai travail de journaliste. Passionnée par le journalisme depuis ses années collèges, elle a fait de sa mère un exemple. Elle l’a toujours admirée, pour sa prise de position, pour ses conférences dans le monde. Si elle avait pu la suivre dans le monde entier, elle l’aurait fait. Elle aime s’inspirer un peu de son style, de son éloquence. Elle n’a jamais été du genre à profiter de la notoriété de ses parents, surtout de sa mère. Elle veut percer dans le monde non pas en tant que fille de mais pour ses idées, pour ses ambitions, pour sa plume et son travail d’investigation.

Elle a souvent mis sa vie en parenthèses. Elle se laissait parfois trop souvent absorbée par son travail, par ses études, que ses petits-amis lui reprochaient. Alors elle finissait par les quitter, parfois, certains d’entre eux la devançaient. Préférant sa liberté, elle préfère les brèves relations, peut être par peur de l’engagement, peut être par timidité. Pourtant, Leila, ce n’est pas le genre de femmes à se laisser intimider. Grande gueule, elle ne se laisse jamais marcher dessus. Elle est du genre pétillante, tête brûlée en ce sens qu’elle est toujours prête pour de nouvelles aventures aussi périlleuses soit elle. Elle aime enfreindre les règles, créer ses propres règles. Maline, elle sait jouer de son charme et de son physique, pour avoir ce qu’elle veut et n’a jamais hésité à jouer de celui-ci pour récolter des informations qu’elle s’empressera de balancer. Jouant avec le feu, elle sait déjà brûlée, menacée déjà suite à un article ayant provoqué le licenciement d’un homme hautement placé, mais ne prenant jamais celle-ci au sérieux, elle n’en a jamais tenu la police au courant.
Elle aime parfois penser à ce que sa vie serait à Rio. Sa vie lui manque, parfois. Ses amis notamment, bien qu’elle se soit bien intégrée à sa vie américaine, elle est parfois triste de passer peu de temps avec ses parents. Indépendante, elle a dû vite apprendre à se gérer seule. Ses parents souvent absents, elle a dû vite apprendre à grandir. Ses premières années aux Etats-Unis furent peu fructueuses. Elle était comme la bête étrangère, à qui on ne parlait pas trop. Elle en avait entendu des rumeurs sur elle, mais elle n’avait jamais attaché de l’importance. Elle se laissait pas faire, affirmant avec ferveur son caractère si jeune. Elle faisait partie des têtes brûlées de l’école, parfois rappelée à l’ordre mais qu’on n’osait gronder, tant elle était bonne élève. Elle avait cet intérêt pour l’actualité et l’écriture pour le plus grand bonheur des professeurs qui la conseillaient pour son futur. Intégrer Harvard n’était pas son rêve, plutôt son objectif. Elle a toujours travaillé dur, mettant sa vie parfois de coté. Aujourd’hui, elle est prête à se laisser vivre un peu, maintenant que ses projets aboutissent. Prête à se laisser aller à ce que les jeunes d’aujourd’hui s’adonnent : le plaisir de vivre.