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I LOVE HARVARD
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    amathe ※ scared to be lonely
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    Lien du postSam 01 Juil 2017, 04:21
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    J'étais totalement déconnectée de la réalité, sous le choc, j'voulais pas y croire. Pour moi, c'était improbable et impossible qu'Ash ne soit plus là. C'était irréel. Je venais de perdre Azraël il y a quelques semaines et maintenant, c'était au tour d'Ashleigh. Cette fille, je lui devais absolument tout. Vraiment tout. Elle avait été un réel coup de coeur à la Mather, je l'avais rencontrée grâce à Nora puisqu'elles se connaissaient depuis plusieurs années toutes les deux. J'étais allée à toutes les fêtes en compagnie de Ashleigh, toutes sans exception. Et là.. le fait que je ne la reverrais plus jamais, cette fille à qui je ne parlerais plus jamais, avec qui je ne fumerais plus jamais, avec qui je ne boirais plus jamais. Outch, c'tait horrible les gifles que je prenais dans la gueule là. De plus, j'avais eu une conversation par sms avec cette dernière quelques jours avant sa mort. Je lui avais confiée mon incertitude vis-à-vis de Wade et d'Amare, je savais pu où j'en étais et elle avait essayée du mieux qu'elle pouvait de me conseiller, de me rassurer. Elle m'avait dit de suivre mon coeur, sauf que le problème dans tout ça c'tait que mon coeur et ma tête étaient en désaccord. J'savais pas qu'est-ce que je voulais au final. Et ça me faisait chier d'avoir le cul entre deux chaises. C'était différent entre Wade et Amare, tous les deux m'apportaient quelque chose de différent et ça me convenait m'voyez. Je m'étais pris la tête avec Amare y'a quelques minutes par sms par rapport à Cassie, ils avaient plus ou moins flirté ensemble dans une salle de classe askip. J'savais même pas pourquoi j'avais pétée un câble, ça me faisait chier et apparemment j'avais aucune raison d'en faire toute une histoire. Et c'était vrai, j'avais pas mon mot à dire là-dessus, bref. Pendant qu'on s'embrouillait par sms, j'en avais profité pour lui annoncer la mort d'Ashleigh. Personne n'avait prévenu Amare et il s'était plus ou moins défoulé sur moi avant de me dire qu'il avait besoin d'être seul. Je lui avais dit que j'viendrais lui tenir compagnie, même si moi non plus je n'avais pas envie de voir personne pour le moment. Il ne refusait pas, même qu'il voulait que j'apporte de l'herbe pour fumer. Quinze minutes plus tard je franchissais la porte de notre appart, vu que j'habitais chez lui maintenant. Je prenais une bouteille d'alcool qui se trouvait dans l'armoire, puis je me dirigeais vers sa chambre. J'ouvrais et fermais la porte de sa chambre derrière moi, avant de me diriger vers son lit. Je lui tendais la bouteille d'alcool, tandis que je m'asseyais sur son lit en sortant le sachet d'herbe de ma poche. « J'vais le rouler, tu permets. » disais-je tout simplement et sans attendre son avis, je commençais à rouler le joint  dans un geste précis et naturel. 

    @Amare Dwight-Lindley
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    Lien du postSam 01 Juil 2017, 17:45
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    Il n’y croyait pas. Il ne pouvait pas y croire. Comment ça se faisait qu’il n’était pas au courant avant, qu’il n’en avait pas entendu parler, que personne ne l’ai mit au courant. Comment ça se faisait ? Pourquoi ? Quel sort injuste qui s’abat sur le monde ainsi. Ashleigh est juste … elle ne peut pas être morte. Il ne voulait pas qu’elle le soit, c’était impossible d’être dans un monde désormais sans la jeune femme. Impossible de revenir ici, à Boston, et que deux semaines plus tard, elle disparaisse. Deux semaines, c’est le temps qu’on lui a donné pour qu’ils se retrouvent un peu, pour qu’ils se revoient, se reprennent dans les bras, et parlent durant des heures de leur déboire. Ashleigh était l’une des seules personnes qui réussissait à comprendre et accepter Amare comme il était, sans qu’il ne se force à quoi que ce soit. Et ça lui manquera. Ça va lui manquer putain de plus voir la blonde. Pourquoi le monde est-il si injuste ? Pourquoi faut-il toujours que les meilleurs partent les premiers ? La veille, il avait avoué à Camila son cancer alors que son frère était dans le coma mais vivant. A présent, Ashleigh est partie. C’est comme si elle avait donné le dernier souffle de vie qu’elle avait à Dimitri. Mais qui le donnait à Amare à présent ? Parce qu’il allait partir en vrille, il le savait. Il ne pouvait pas accepter sa mort. Le message d’Agathe l’avait d’ailleurs tellement achevé qu’il lui avait dit qu’il ne voulait voir personne. Il ne voulait absolument pas voir du monde, il ne pouvait pas. C’était physiquement impossible. Son corps ne supporterait la présence de quiconque à ses côtés. Et pourtant, Agathe réussit à le convaincre et il la laisse venir. Ils avaient beau habiter ensemble à présent, ils arrivaient à ne pas rester coller tout le temps, à longueur de journée. A juste se voir quand il le fallait, même s’ils passaient beaucoup de nuit dans les bras l’un de l’autre, il faut l’avouer. Et elle arrive, dans sa chambre, avec l’herbe qu’il lui a demandé. Il ne dit pas un mot, mais prend la bouteille qu’elle lui tend pour l’engloutir. Il ne sera plus maître de lui à présent. Il va laisser la vie le porter autant qu’elle le peut. Il la regarde rouler son joint, se perd dans les gestes précis, mécaniques, de la jeune femme. Il n’a pas dit un mot quand elle est arrivée, ni quand elle lui a tendu la bouteille et encore moins quand elle lui a dit qu’elle allait rouler. Il attend juste. Il attend la vague de merde qui allait arriver. Il a perdu sa mère, il a faillis perdre Romy, il a failli lui même mourir, et à présent, on lui enlevait Ashleigh. Le jeune homme qui ne ressent que peu de chose à une tonne de merde qui reviennent en pleine tête à présent et il ne sait pas gérer. La bouteille ouverte, il boit au goulot comme si c’était une bouteille d’eau. Sa gorge serrée brûle lorsque l’alcool passe mais il ne bronche pas, il ne dit pas un seul mot. Amare veut s’anesthésier, ne rien ressentir. Le combo herbe et alcool sera le parfait compagnon pour ça. Et il se perdra dans les bras d’Agathe. Encore une fois. Comme quand il a appris son cancer, c’est dans ses bras qu’il est venu se réfugier, c’est en elle qu’il est venu se perdre. Il prend le petit baton qu’elle lui tend et l’allume avec la bougie qui brûle toujours sur sa table de chevet en l’honneur de sa mère. Il en mettra deux à présent. Une pour sa mère, une pour Ashleigh. Il n’y croit toujours pas. Il ne veut pas y croire. Tirant sur le joint, il garde la fumée jusqu’à ce qu’Agathe tire elle même. « Je veux oublier. » Ce sont les seuls mots qu’il prononce avant de recracher la fumée et d’aller chercher les lèvres d’Agathe.
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    Lien du postMer 05 Juil 2017, 09:13
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    C'était un putain de cauchemars que j'étais en train de vivre. Je n'arrêtais pas de me pincer le bras, j'avais juste envie de me réveiller et de retrouver ma copine de la Mather que j'aimais tant. Je m'étais tellement pincée qu'il y avait des rougeurs sur mes bras, c'était une fucking blague. J'avais le ventre noué, un goût amer dans ma bouche et j'avais qu'une envie, vomir mes tripes et boyaux. Pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre hein? J'étais en colère contre la vie, j'perdais Ashleigh et Azraël en quoi.. deux semaines, trois semaines? Je voulais tout casser, j'étais démolie au fond de moi. Et comme si c'tait pas suffisant, je me prenais la tête avec Amare. J'étais pas son putain de punching bag, c'était surtout des reproches qu'il me faisait. Il était énervé parce que personne ne l'avait prévenu pour la mort d'Ashleigh, il s'énervait contre moi alors que j'y étais pour rien putain. Pourtant, j'essayais de prendre sur moi. J'savais même pas comment je faisais pour encaisser ce qu'il me balançait, si y'avait bien un truc que j'avais envie de faire c'était de l'envoyer chier pour la peine. Il souhaitait être seul, Amare ne voulait voir personne et c'tait compréhensible d'un côté mais non, je ne pouvais pas le laisser comme ça à l'appart. Il n'était pas obligé de me dire quoi que ce soit, c'était notre pote et.. j'comprenais sa douleur. Et je savais qu'il était abattu parce qu'il était proche d'Ashleigh. Je réussissais à lui faire comprendre que j'en avais rien à foutre de son avis, je ne comptais pas le laisser tomber. Anyway c'était mon coloc, j'habitais dans cet appart maintenant et j'allais m'y pointer que ça lui plaise ou non. J'arrivais quelques minutes plus tard, je choppais une bouteille d'alcool dans la cuisine et je me dirigeais vers la chambre d'Amare, ou plutôt, notre chambre vu que je dormais.. avec lui quand je n'étais pas chez Alexys. Je lui tendais la bouteille qu'il prenait sans dire un mot, alors que je prenais place à ses côtés pour rouler le joint. Moi non plus je ne parlais pas, j'avais rien à dire. Amare retirait la capsule de la bouteille avant de se mettre à boire la boisson, je ne disais rien. Je finissais par terminer de rouler notre joint qu'on allait fumer ensemble, puis je lui tendais alors qu'il le prenait entre ses doigts et l'allumait avec la bougie. J'attrapais la bouteille d'alcool qu'il avait délaissé, prenant des grosses gorgées comme si j'étais déshydratée. Je tenais la bouteille dans une main et mon joint dans l'autre, je tirais une latte puis je recrachais la fumée dans le visage d'Amare. « Moi aussi je veux oublier cette merde. » répondais-je en l'observant recracher la fumée et son visage qui se rapprochait du mien, il posait ses lèvres sur les miennes. Instinctivement, je répondais au baiser en me foutant du reste.      
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    Lien du postMar 18 Juil 2017, 02:02
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    Fait chié. Elle est partie et tout dans son corps n’est plus qu’un amas sanglant qui ne fait rien d’autre que le faire souffrir. Une souffrance physique pour une souffrance émotionnelle. Il ne voulait voir personne. Souffrir en silence et en solitaire, c’est lui. C’est tout à fait lui. Il n’aime pas montrer ses faiblesses, ses peines, ses souffrances. Raison de sa solitude constante, car ainsi il n’a pas à jouer tout le temps, tous les jours. S’il reste seul durant des jours, c’est qu’il a besoin de l’être. Seul Romy pouvait avoir le privilège de venir le voir, mais pas trop longtemps. Elle est d’ailleurs la seule à avoir vu Amare pleurer. Rare fois où sa façade en acier s’est complètement effondrée. Mais Agathe s’impose. Comme d’habitude. Sauf qu’au lieu de l’envoyer bouler, il la laisse entrer dans sa chambre, il la laisse rouler son joint, boire à la bouteille. Elle avait autant mal que lui. Elle était aussi mal que lui. Ils étaient deux êtres brisés par la perte d’un être cher, le même être cher. Ashleigh est partie sans une seule hésitation, la vie l’a prise à eux, et ils étaient perdus à présent. Buvant à même la bouteille, au goulot, à grande lampée, comme s’il n’avait pas bu depuis des jours et des jours. Mais non, ce n’était pas de l’eau dans la bouteille, mais un alcool, fort. Assez fort pour engourdir son corps. Pas assez pour lui faire oublier. Une seule chose pouvait lui faire oublier, pouvait le détendre le temps de quelques temps. Minutes, heures, il ne sait pas. Tout dépend de leur endurance, tout dépend de la force qu’ils ont en eux. Allumant le joint avec une bougie, il prit quelques taffes puissantes puis passa le joint à la belle blonde. Il ne perdit pas de temps. C’est dans des baisers enflammés qu’il allait se perdre un peu. Elle voulait oublier comme lui, elle en pouvait plus, comme lui. Alors autant oublier à deux, comme les deux personnes aussi anormales qu’ils sont. Posant ses lèvres sur les siennes, il initia un baiser passionné, langoureux. Cette petite lui avait manqué, ses lèvres, son corps. Prenant le joint, il le déposa sur la table de chevet pour retourner à l’assaut des lèvres d’Agathe. La bouteille sur le sol, et le voilà sur elle, faisant glisser ses lèvres le long de son cou, faisant frissonner la jeune femme. « Des réminiscences jeune fille ? » Son corps en avait sans doute. Des souvenirs vagues de moments partagés à deux alors qu’ils étaient sous influence. Il ne se souvenait plus exactement de la dernière fois qu’ils avaient couchés ensembles, mais il se souvenait du corps d’Agathe par coeur. Surtout ses fesses. Il avait toujours adoré cette partie d’elle. Prenant le t-shirt de la blonde, il le fit remonter sur son corps, dévoilant son ventre, dévoilant sa poitrine pour finir par le retirer complètement. Quand il s’occupait d’elle, ses lèvres sur sa peau douce contrastant avec sa peau brune, il oubliait qu’une de ses meilleures amies venait de mourir. Il oubliait et le monde arrêtait de tourner.
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    Lien du postVen 21 Juil 2017, 07:21
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    Il prenait quelques taffes puis il me passait le joint, tirant une latte à mon tour avant de recracher la fumée dans le visage d'Amare, tout en gardant la bouteille dans mon autre main. On restait là, l'un à côté de l'autre en gardant le silence. J'avais tellement versée de larmes que je ne ressentais pu le besoin d'en verser davantage. Je savais qu'Amare détestait montrer ses faiblesses, il n'était pas du genre de mec à se confier lorsqu'il vivait une situation dont il n'avait pas le moindre contrôle. Je savais mieux que n'importe qui comment il fonctionnait et c'tait probablement la raison pour laquelle on se comprenait lui et moi, ou du moins, l'une des principales raisons. J'ignorais comment on allait s'en sortir tous les deux, j'ignorais comment il allait s'y prendre pour faire son deuil. Pour ma part, plus j'abusais de l'alcool ou de l'herbe, mieux c'était. Les seuls deuils que j'avais vécus c'était par rapport à mon petit frère, Azraël et maintenant c'tait au tour d'Ashleigh. J'avais reçu un appel du notaire, je devais me rendre à son cabinet puisqu'il avait une lettre à me donner en main propre. J'savais pas si j'étais assez forte pour y aller, parce que ça signifierait qu'elle était bel et bien partie.. et j'voulais pas faire une croix définitive sur elle. Pourtant, c'était ce que j'allais faire. Je me connaissais et je savais que je réagirais de la même façon pour Arthur ou Az. Faire comme s'ils n'avaient jamais existé, passer à autre chose. Je commençais à ressentir les effets du cannabis et lorsque je tournais mon visage vers celui d'Amare, ce dernier s'était rapproché, approchant son visage du mien puis ses lèvres venaient trouver les miennes. Et je réagissais, en l'embrassant avec fougue tandis que nos langues se mêlaient et s'entremêlaient lentement, puis plus intensément. On s'embrassait naturellement, comme si c'était normal pour nous d'agir comme ça. Et ce n'était pas la première fois, dès qu'il se passait quelque chose dans nos vies respectives on se sautait dessus. Donc ouais, c'était normal pour nous d'échanger un long baiser langoureux. Au bout d'un moment, il se détachait de moi séparant ainsi nos lèvres pour prendre le joint que je tenais toujours et le déposer sur la table de chevet, tandis que je buvais une dernière gorgée de la boisson alcoolisée avant de déposer la bouteille au sol. Amare capturait à nouveau mes lèvres, je prenais son visage entre mes mains pour l'attirer davantage vers moi, collant mon corps au sien. Il faisait ensuite glisser ses lèvres le long de mon cou, je frissonnais immédiatement au contact.. il ne me laissait pas indifférente et il le savait bordel. « Et toi, t'as des réminiscences? » demandais-je à mon tour, alors que mes mains se frayaient un chemin jusqu'à son pantalon et je commençais à défaire sa ceinture dans la précipitation, m'attaquant ensuite au bouton de son jean et je baissais sa braguette. Amare prenait le bas de mon t-shirt et il le faisait remonter, dévoilant ainsi chaque parcelle de ma peau au fur et à mesure, avant de le retirer complètement. Je me retrouvais sur le matelas, tandis qu'Amare venait se foutre au-dessus de moi, me coinçant ainsi entre lui et le matelas. Il poursuivait ses baisers sur ma peau, mon corps réagissait. Il reconnaissait ce contact et.. j'avais pas envie qu'Amare puisse avoir le dessus sur moi, du coup je le faisais basculer sur le côté et je venais me mettre à califourchon sur lui, puis je relevais son haut que je retirais et jetais au sol par la suite.    
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