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I LOVE HARVARD
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    yeah sometimes, life is bullshit (anja)
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    Lien du postDim 18 Juin - 8:37
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    Un cauchemar. Ces derniers jours avaient été un véritable cauchemar. Il avait l’impression d’être six pieds sous terre déjà mais de continuer de voir son échappatoire s’éloigner de lui encore et toujours. Le pire dans tout ça, c’est que sa douleur n’est même pas physique. Non, c’est autre chose. Quelque chose dont il n’a encore jamais fait l’expérience. D’aussi loin qu’il se souvienne, aucune de ses ruptures ne l’avait autant affectée. Parce que ce n’était pas une simple rupture. Il avait l’impression d’être abandonné. Elle l’avait abandonné et il ne le supportait pas. Dans cette lettre qu’elle lui avait laissé sur la table, qu’il avait lu une seule fois et c’était déjà trop. L’accident, le fait d’y perdre les bébés, c’était une chose dont il avait dû mal à se faire. Puis Alex qui prend la poudre d’escampette après. Non, ç’en était trop… Tout ça allait le rendre fou, si ce n’était pas déjà un peu le cas. Il ne comprend pas. Tout avait défilé si vite devant ses yeux. Mais en même temps, n’était-ce pas lui qui avait voulu prendre tous les risques nécessaires pour Alexandra. Pour eux. Pour leur couple. Quel naïf… C’était plutôt évident qu’un jour il se brûlerait les doigts un jour, maintenant il ne pouvait que laisser le feu le consumer tout entier.
    Ses derniers jours contrastaient avec ses derniers mois sur lequel il avait été sur un petit nuage tout du long. Aujourd’hui, il se retrouvait pire que seul. Il avait ce manque déchirant sur le coeur, comme si en partant elle avait emporté une partie de lui en même temps. Et il lui en voulait pour ça. Bref, il fallait qu’il passe à autre chose. Dans ce soupçon de lucidité qui lui traverse l’esprit dans ce brouillard de colère noir, il continue tout de même à rejeter les appels et les mains tendues, tourne comme un lion en cage dans son propre appartement, … Jusqu’à ce qu’on toque à la porte. Il n’a presque pas envie d’aller ouvrir, mais allez savoir pourquoi, il s’obstine à penser que c’était peut être Alex. Qu’elle avait changé d’avis, que tout ça n’était fait que sur un coup de tête, alors il se rue sur la porte pour l’ouvrir. Son espoir était aussi vite retombé. Il serre la mâchoire, déçu. Trop naïf je vous dis. « Qu’est-ce que tu fais là ? » demande-t-il à Anja. Il se surprend à l’accueillir aussi froidement. Pas un sourire. Pas de salutation joviale. Non, rien de tout ça. Il en a bien conscience, mais autant il se serait empressé de s’excuser pour son attitude avant, là, il n’en avait plus rien à faire de son attitude. Il avait voulu la jouer réglo, fallait voir dans quoi ça l’avait mené. Et les gens allaient payer pour son erreur.

    @Anja Eldjarn
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    Lien du postVen 23 Juin - 19:05
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    Déambulant dans votre appartement, tu ignorais si ta présence était la seule entre ses quatre murs ou si Abel et Noora étaient dans leur chambre. En fait, tu t'en fichais éperdument. La veille, vous aviez enterré Azraël ainsi qu'Hendrix. Des valises s'étaient dessinées sous tes yeux, manifestes de l'insomnie qui t'avait prise cette nuit. Elle te manquait. Son rire te manquait. Tout. Tu ne pouvais plus nier l'évidence. Elle était partie, et elle ne reviendrait jamais. Au cimetière, t'avais pu ressentir toute la peine d'Alexander, agrandissant le trou qui s'était formé dans ta poitrine. Tu t'étais focalisée sur lui, et sur les cercueils qui vous avaient fait face, enfermant les corps inertes de deux êtres dont les voix vous avaient marqué à vie. La main de Noora dans la tienne t'avait aidé à rester debout, mais t'avais manqué plus d'une fois de tomber à terre, les épaules beaucoup trop lourdes. Debout dans le salon, tu fixais le canapé vide, te remémorant la soirée aux côtés de ton amie où elle s'était confiée vis-à-vis du président Mather. Où tu l'avais épaulé sans imaginer qu'elle mourrait si peu de temps après. La mort frappe à votre porte lorsque vous vous y attendez le moins. C'était ce que tu t'étais répétée, encore et encore. Poussant la porte de la chambre d'Azraël du bout des doigts, tu l'entendis grincer avant d'heurter le mur, la stoppant dans son mouvement. Tes yeux se posèrent sur le lit, vide, les draps toujours en pagaille de sa dernière nuit ici. Les jambes fébriles, tu t'avanças doucement jusque lui et n'osas pas le toucher. Ton cœur était si lent que tu avais l'impression qu'il était sur le point de s'arrêter. Le sol se dérobait sous tes pieds, te donnant une sensation de chute et te forçant à t'asseoir pour ne pas tomber. Dos contre le lit, tu attrapas doucement un jouet qui traînait non loin de là et le portas devant tes yeux. Les larmes montaient toute seule et sans plus réfléchir, tu les laissas éclater, lâchant un petit cri de peine. Le deuil. T'avais jamais connu ça avant, et ça te brisait de l'intérieur. Au bout de quelques minutes, tu jetas le jouet pour enfant sur le lit, te relevas et sortis de la chambre, de l'appartement. L'air remplissait à nouveau tes poumons à mesure que tu avançais dans les rues, essayant tes larmes chaudes. Machinalement, tes pieds te dirigeaient vers l'appartement de ton meilleur ami, Melchior. Tu savais que, chez lui, tu n'allais rien voir te rappelant la Mather ou son fils, et qu'il saurait t'apaiser, un peu. Une dizaine de minute plus tard, tu te trouvais devant sa porte et frappas doucement, fragile. Ton meilleur ami ouvre rapidement la porte mais semble... déçu. Mais tu n'y fais même pas attention, entrant dans son appartement sans en attendre la permission. Tu pris une grande inspiration, ravalant tes larmes et tu tournas vers l'étudiant « Je viens chercher du réconfort. » dis-tu, simplement, d'une petite voix.

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