La soirée est à mourir d'ennui. Ton verre à cocktail à la main, tu discutes avec deux hommes d'une cinquantaine d'années te parlant de politique et te disent ô combien Trump est génial. Ton faux sourire au visage, tu hôches la tête, tu écoutes, tu lances quelques petites appréciations par-ci, par-là et tu pries pour qu'ils se cassent vite.
Le temps passe, les deux continuent de te parler, t'as envie de te titrer une balle. Heureusement pour toi, ton martini est vide et aucun serveur n'est dans les parages. Tu t'excuses et leur dit que tu reviendras vite. Mensonge, tu rigoles intérieurement. Le réseautage c'est bien, mais là, c'en est trop. Tu t'approches du bar, tu demandes à nouveau un martini, et tu croques ton olive une fois ton verre servi. Qu'est-ce que tu as faim...... T'enchaines avec un autre verre, et donc une autre olive. Les amuses bouches sont tous partis, il n'y a plus rien à manger autour de toi. Tu te mets alors à déambuller dans cette énorme baraque, il doit bien y avoir une cuisine. Tu tâtonnes un peu, tu ouvres quelques portes et bingo, la cuisine est là, déserte. Tu t'approches du frigo, tu ouvres la porte, et tu sors un plateau de charcuterie. Tu l'installes sur la table, hmmmmm.