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I LOVE HARVARD
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    (BALOU) j'ai le coeur qui perd la tête
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    Lien du postMar 6 Juin - 18:43
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    basile & louve
    Trop de fierté chacun de notre côté, on joue à qui craquera le premier.

    Sept semaines. Sept semaines que je trimbale ce parasite au creux de mon ventre. Ces trois dernières semaines m’ont paru plus longues qu’une année entière, chamboulée par sa déclaration et le résultat des tests de grossesse. Parce qu’Elyas a eu le cran de me balancer ses sentiments au pire moment, que son baiser m’a fait gerber, que j’ai eu des doutes quant au fait qu’il puisse être le père de ce gosse après l’absence de protection lors de notre petite sauterie ; j’ai joué la morte. Et je la jouerai jusqu’à la fin de ma vie. Ca vaut mieux, pour lui comme pour moi. Et puis, d’un autre côté, sept tests de grossesse n’ont fait que me rendre plus folle. J’ai cru mourir en voyant le résultat, et c’est sans compter sur Marin qui m’a pas spécialement aidée. J’ai l’impression de me retrouver privée de tout ce que j’aime ; l’alcool, les joints, les mecs. Un peu comme une Louve 2.0, je me reconnais pas ; je suis paumée. Et j’ai ce besoin irrépressible de penser à autre chose, de me changer les idées, d’oublier à quel point ma vie a tourné au fiasco pour le plaisir d’une nuit seulement. Parce que le jeu en valait pas la chandelle. Et ça m’apprendra, c’est certain. A me protéger, à pas prendre les choses tellement à la légère, à réfléchir un peu plus loin.

    Et puis, il y a cette semaine. Une longue semaine sans avoir de ses nouvelles. Sans avoir pu le croiser sur le campus, à m’inquiéter mais à être trop fière pour le harceler de messages et d’appels. Parce qu’il a le droit de faire ce qu’il veut, en réalité ; même si au fond de moi, j’ai envie de l’enchaîner à mon pieu et de le garder que pour moi. Trop de femmes qui lui tournent autour, trop énervant pour moi. Et en une semaine, j’ai pu me faire mille et un films. J’aurais pu écrire au moins neuf scénarios à envoyer à Hollywood. Pourtant, j’ai tout gardé au fond de moi. J’ai fini par me décider, à me bouger, à me rendre sur place et à taper du pied. Même si on me dit que non, je suis persuadée qu’il a des comptes à me rendre. Et qu’au fond, voir ma tronche lui fera plaisir, qu’importe ce qu’il fait. J’ai sauté dans mon 4x4 pour me rendre vers son appartement, trop habituée sans doute à m’incruster dans sa vie comme un parasite, à m’imposer comme une fleur. Et je me suis démerdée pour y pénétrer comme un rat, en faisant le moins de bruit possible, un sachet rempli de viennoiseries françaises et de jus à la main. Pour lui faire plaisir, pour passer un peu de temps ensemble, pour faire un pas vers lui et faire l’impasse sur ma fierté trop prononcée. J’ai attrapé la poignée de la porte de sa piaule pour l’ouvrir délicatement, histoire de pas le réveiller, de lui faire une belle surprise. Et je me suis figée, d’un coup. Mes yeux parcourent la chambre puis le lit : deux corps. Mes sourcils se froncent et, un air de dégoût au visage, je reste plantée là bien trente secondes avant de réaliser la chose. Il est au pieu, avec une autre. Et au moment où je me rends compte de ce qui se passe, je pars en vrille. Enervée, je me dirige d’un pas déterminé vers ce lit pour retirer ces draps qui les couvrent. Le sachet, quant à lui, vient s’écraser tout juste à côté du visage de Basile. « T’es vraiment qu'un connard ! » J’ai envie de le frapper mais je préfère me contenir. Je regarde autour de moi et j’attrape tout un tas d’objets et de fringues pour les lui balancer à la gueule, pour tenter de lui faire payer. Et puis, le poing serré, je décide de me barrer ; parce qu’il faut que je me calme, je suis pas disposée à monter encore plus en tension si je veux pas que ça finisse mal. Je quitte l’appartement pour m’installer sur les marches qui lui font face, le visage dans les mains, le corps tremblant de haine.
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    @basile 'jay' m. raves (BALOU) j'ai le coeur qui perd la tête 73120010
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    Lien du postMar 6 Juin - 22:31
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    Depuis ton arrivée à Harvard, tu ne t’étais pas permis une seule fois de louper un cours. Mais en ce moment, tu avais un petit coup de mou et tu n’arrivais même plus à te lever le matin pour aller en cours. Ça faisait déjà plusieurs jours que tu trainais dans ton appartement à rien foutre. Tu fumais, tu buvais, tu sortais et tu revenais totalement épave pour finir par t’endormir en compagnie de ta meilleure amie. Une semaine entière, tu étais totalement ailleurs, une sorte de petite déprime. En même temps tu n’avais pas vu Lindsay depuis un bon moment et mine de rien, elle te manquait. Tu passais encore une journée ordinaire, aussi pourrie que la veille. Tu avais décidé de sortir, de te promener dans la rue, histoire de prendre l’air. Tu avais coupé ton téléphone pour ne pas être dérangé, tu avais finalement acheté quelques vêtements pour cette fameuse soirée. En effet tu avais accepté de t’y rendre à condition que ta pote te suive, et elle avait accepté après quelques heures de négociation. Tu avais pris un long bain, un bon petit repas et tu t’habillais avec les nouveaux habits que tu avais achetés. Une chemise, un simple jean, un air un peu décontracté, mais rebelle à la fois. Cette soirée fut mémorable comme la plupart des soirées, tu étais rentré encore bien bourré et défoncé. Tu ne pouvais pas passer une seule soirée sans boire et fumer comme un pompier, tu tenais à peine debout, et tu disais que des conneries. Tu avais finalement retrouvé ta place dans ton lit, à t’endormir sans trop de problèmes.

    Tu n’avais pas vu l’heure, tu n’avais pas mis de réveil et tu loupais encore une journée de cours. Après tout tu n’étais plus à un jour près n’est-ce pas? Tu dormais si paisiblement, avec cette femme dans le même lit, les bras autour de ton corps. Elle avait sa propre chambre, mais c’était devenu un peu comme une habitude. Tu ne dormais jamais sans elle, et inversement, c’était une relation plutôt étrange, mais tu l’aimais c’était tout ce que tu savais. Toi qui pensais que tu allais pouvoir dormir encore quelques heures, c’était râpé. En effet, quelqu’un hurlait dans tes oreilles, tirait la couette, à vrai dire tu ne comprenais pas ce qui se passait. Tu ouvrais difficilement les yeux, pour voir que face à toi se trouvait Louve. Il est vrai que ça ne devait pas être simple de te voir avec une autre femme, mais tu n’étais pas en couple avec elle. Mais il y avait toujours eu ce genre de jalousie qui planait autour de vous. Ni une, ni deux tu te levais, laissant la demoiselle se rendormir. Tu enfilais juste un bas de survêtement, tu ne prenais même pas la peine de mettre un t-shirt. Tu fermais la porte derrière toi, prenant la direction que Louve avait prise. Tu la retrouvais dans les escaliers face à ton appartement. Tu fermais la porte de ton appartement, posant ton regard sur la jeune femme. Il est vrai que tu l’appréciais, mais parfois tu t’en lassais de ces engueulades, de ces crises. Tu prenais place à ses côtés, passant ta main dans les cheveux. Tu avais une migraine pas possible et tu te retrouvais à moitié à poil dans ton couloir. « Si je suis un connard, alors toi tu es quoi? Tu couches avec n’importe qui et en plus de ça tu es enceinte? » ton regard se posa directement sur elle, ta voix était rauque et froide. Elle pouvait te reprocher tellement de choses, mais elle n’avait en aucun cas le droit de t’insulter pour un malentendu alors qu’elle, elle était enceinte. « On n'est pas en couple, à ce que je sache. J’ai le droit de faire ce que je veux et avec qui je veux. » lançais-tu, sans même réfléchir une seule à ce que tu disais.
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    basile & louve
    Trop de fierté chacun de notre côté, on joue à qui craquera le premier.

    J’ai envie de gueuler pour retirer toute la rage en moi. Pour une fois que j’ai voulu me montrer attentionnée, pour une fois que j’ai voulu faire plaisir à cet ingrat, il a fallu que je tombe sur une nana qui partage son lit. Et dieu sait à quel point j’ai envie de tout retourner et de balancer cette greluche par la fenêtre, de lui arracher les cheveux et de lui couper les mains pour avoir osé les poser sur Basile ; mais je fais rien. Je pique ma crise, je jette tout ce que je trouve sur Basile et je me barre. La meilleure réaction sans doute. Manquerait plus que je me retrouve parterre à force de trop gueuler et de monter en pression. Et puis, comme une fleur, Monsieur arrive. Parce qu’il a daigné se lever et la laisser dans son lit ; quoi de plus énervant ? Il aurait pu la foutre à la porte, non ? Je l’écoute, le visage toujours caché par mes mains, jusqu’au moment où les mots qu’il ne fallait pas sortent de sa bouche. Enceinte. Merde. Je me raidis soudainement, mes sourcils se froncent alors que je tente de faire mine qu’il n’en est rien. C’est vrai que vu comme ça, c’est plutôt moi la connasse. « Enceinte ? » Je pouffe de rire et je lève mes yeux vers le plafond, tentant de jouer la comédie au mieux ; mais s’il me sort ça, c’est sûrement Marin. Et pourquoi Marin aurait foutu le bordel de la sorte ? Ah, oui, parce que c’est un petit con. « Moi enceinte ? Et t’y crois en plus ? Pff. » Mon regard se pose sur lui, mes yeux se plongent dans les siens. « Tu me déçois de plus en plus, tu le sais ? D’où tu sors ça ? » Peut-être CS ? Parce que si c’est ça, c’est pas comme si un simple détour au toilette après une soirée arrosée pouvait prouver quoique ce soit. Et puis, je l’écoute encore. Et j’ai l’impression de me prendre un coup de poignard dans la poitrine. Mais c’est vrai : on n’est pas en couple. Il me doit rien, autant que je lui dois rien pour le coup. Et pourtant, Dieu sait que ça me torture de le voir avec une autre, encore plus dans un lit. Dans son lit. C’est sûrement ça le pire, qu’il la ramène chez lui. « Qui a parlé de couple ? » Ma réaction en a dit long, comme trop souvent, je le sais. Mais c’est plus fort que moi, ça m’échappe, ça me dépasse. « Bien sûr que tu fais ce que tu veux. L’inverse est aussi vrai. Je fais ce que je veux. Et dans ce cas, ça te foutrait quoi si j’étais enceinte, dis-moi ? J’ai pas de compte à te rendre non plus. » J’ai le regard noir et pourtant ce petit sourire en coin, provocateur. Je sais à quel point ça peut le rendre dingue, lui aussi, de me voir avec un autre. Mais puisque je n’ai pas mon mot à dire, lui non plus n’en a pas. Qu’importe que je couche avec le plus gros queutard de la ville, qu’importe que je sois enceinte, ça me regarde. Et je retiendrai sa réponse pour l’avenir. « Pour un type qui fait le mort, tu l’es décidément pas tant que ça. Moi qui pensais te faire plaisir, j’aurais mieux fait de rester dans les bras de Lancelot. » Ah, Lancelot. D’ailleurs, le Basile, il était au courant de notre petit jeu, à Lancelot et moi, durant le bal ? De la proximité, des baisers, de tout notre petit bordel ?
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    Lien du postVen 9 Juin - 22:24
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    Tu ne peux pas t’empêcher d’aller dans un lit, puis dans un autre. Voir une femme, puis une autre. Tu es un grand séducteur dans l’âme et tu ne changeras certainement jamais. Tu as beaucoup souffert quand tu étais plus jeune, tu ne veux plus ressentir ça. Tu préfères vivre au jour le jour, profiter sans te prendre la tête. Tu es une personne qui a besoin de liberté et non d’être enfermé dans un couple avec crise de jalousie à la clé. Tu n’as pas envie de stabilité, pas envie de routine, ce n’est pas pour rien que tu changes de femme comme de chemise. Tu n’as jamais réussi à être en couple plus d’une semaine, tu as un caractère insupportable, tu ne fais jamais d’effort et tu préfères voir tes potes que ta propre meuf. En plus de ça, tu as un physique plutôt séduisant, et tu en joues énormément. Tu aimes plaire et tu n’hésites pas à te mettre en avant. En gros, personne ne te supporte et tu brises énormément de coeur. Alors que pour une fois tu n’avais absolument rien fait, tu te faisais recevoir comme jamais. Tu dormais avec ta colocataire qui était ta meilleure amie, et tu te faisais tuer. Tu aurais compris si ça aurait été n’importe qui, mais là ce n’était pas vraiment le cas. Et merde, tu n’étais pas en couple, personne n’avait à te dire ce que tu devais faire ou non. Si tu avais envie de coucher avec une prostituée tu le faisais, si tu avais envie de coucher avec toutes les femmes que tu connaissais tu le ferais. Ton réveil fut plutôt horrible et d’habitude tu serais de mauvaise humeur. Elle avait vraiment de la chance que tu te comportes ainsi avec elle. Tu avais juste enfilé un pantalon et tu l’avais suivi dans le couloir. Il était encore tôt pour toi, du moins tu aurais préféré pouvoir dormir encore quelques heures. Tu prenais place à ses côtés, coiffant rapidement tes cheveux. Tu posais ton regard sur la jeune femme, elle était énervée et d’un côté tu ne pouvais que la comprendre. Même si tu ne voulais pas le dire, tu réagirais certainement de la même façon. Il y avait quelque chose entre vous, tu le savais parfaitement, mais tu ne voulais pas y croire, ni même y croire. Tu détestais quand elle était avec d'autres mecs, mais tu ne pouvais trop rien dire, tu n’étais pas en couple avec elle. Pourtant, quand elle te cherchait, tu n’hésitais pas à lui foutre dans la gueule. Tu commençais limite à l’agresser, tu n’arrivais pas à garder ton calme bien longtemps. Elle osait te faire une crise, mais alors qu’est-ce que tu aurais dû faire en apprenant la nouvelle à son sujet. Tu lançais donc cette conversation, même si tu savais qu’elle allait vite tourner en rond. Tu appuyais ta tête sur tes mains, baillant un léger coup. Tu laissais sortir un léger rire nerveux, tu posais ton regard sur elle. « Sérieusement, tu ne sais pas mentir. J’ai mes ressources et je sais bien évidemment que ce n’est pas des conneries. » un sourire moqueur sur tes lèvres. « Tu es aussi désespéré pour avoir un gosse? » tu voulais la faire chier, tu voulais piquer là où ça pouvait faire mal. Tu levais les épaules en l’écoutant, tu te comportais comme le roi des connards, mais après tout, tu l’étais n’est-ce pas? « Ben écoute je parle de couple, car tu débarques chez moi, sans toquer, et tu pètes une crise car tu me retrouves dans le lit avec ma meilleure amie. » lançais-tu doucement sur un ton plutôt moqueur. Tu ne supportais pas de parler pendant des heures, tu te relevais pour te placer en face d’elle. « Pas faux, tu n’as pas de compte à me rendre. » après tout, tu ne savais pas quoi dire face à sa réplique. Elle n’avait pas tort, elle faisait ce qu’elle voulait, mais ça te faisait tout de même bien chier. Tu croisais les bras contre ton torse, ne la quittant pas du regard. Elle osait prononcer son prénom à l’autre, elle cherchait à créer des emmerdes aujourd’hui. « La prochaine fois reste dans son lit, je n’ai pas besoin que tu me rendes visite. » soufflais-tu froidement. Tu ne supportais pas ces sous-entendus avec ce mec. La colère commençait à monter petit à petit en toi…
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    Lien du postDim 9 Juil - 18:56
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    « Et tes sources, c’est qui ? La gossip ratée du campus ? Marin ? » Je suis agacée mais je fais de mon mieux pour le cacher. Du moins, j’essaie. « Désespérée de quoi, dis-moi ? J’ai rien à envier à personne. » A part peut-être Basile à d’autres nanas. Mais si c’est pour me faire prendre pour un simple trou, je préfère encore rester dans ma situation. Celle de la conne qui espère et qui rage sans jamais rien pouvoir faire. Et quand j’ai le malheur de lui faire cette remarque, je m’en reprends une autre dans la tronche. Comme ce coup de couple. Bien sûr qu’on n’en est pas un. Même si dans le fond, je cracherais pas dessus si ça s’avérait possible. Je tente de lui répondre mais c’est sans attendre ses réflexions et sa fierté à la con. J’ai envie de l’étriper, pour être aussi ingrat. Parce que j’ai voulu lui faire plaisir et qu’il m’envoie chier. Et je devrais accepter ses conneries. Je souffle un coup, presque désespérée de faire face à un type aussi aveugle. C’est pas comme si c’était dans mes habitudes de me pointer chez un homme en emmenant le petit déjeuner ; je suis même pas sûre que mes exs y aient eu droit. « Ta meilleure  amie ? T’as une étrange définition de l’amitié à ce que je vois. Tu baises aussi Marin, parce que c’est ton meilleur pote ? » En parlant de lui, il ferait bien de mieux choisir ses potes à l’avenir et de m’éviter ce genre de relation. Parce que même si Basile n’est qu’un gros con, y a toujours ce truc qui m’empêche de me barrer. Et pourtant, Dieu sait à quel point je peux avoir envie de lui cracher à la gueule. « T’es vraiment qu’un vieux type. » Y a pas de mot pour dire à quel point j’ai la haine contre lui et ses manières, à quel point il me dégoûte cette fois encore. « Je suppose que tu seras mieux dans les bras de ta chienne.  Alors t’attends quoi ? Si t’en as tellement rien à foutre que je vienne te rendre visite, pourquoi tu m’as suivie jusqu’ici ? Pourquoi tu t’es pas contenté de la laisser faire son boulot une nouvelle fois ? » Je quitte pas son visage du regard, à la recherche de la moindre faille dans ses expressions qui trahirait le fond de sa pensée. La raison pour laquelle il est vraiment sorti alors qu’il aurait pu continuer sa petite vie. J’ai les dents serrés rien qu’à imaginer ce qui a bien pu se passer jusqu’à mon arrivée.
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