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I LOVE HARVARD
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    Lien du postJeu 1 Juin 2017 - 16:25
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    Trois jours. Trois putain de jours sans nouvelle. J'ai tenu bon, aucun message, aucun snap, aucun WhatsApp, rien. J'ai résisté à lui demander de passer pour regarder un film qu'on a déjà vu cent fois en mangeant de la glace et en fumant des clopes. J'ai résisté parce que j'étais encore sous le choc de ce qui c'était passé hier. Mais en me couchant j'ai faillit envoyé quelque chose ne serait ce qu'un smiley triste, j'ai réussit à m'abstenir. Mercredi matin; deuxième jour; réveil sans message. Mauvaise humeur qui se déclenche journée de merde qui s'annonce. Dix heures du matin, je craque premier sms : Please, call me back. + DRANA 1f614. Deux heures plus tard aucune réponse. Je vais manger avec William au Mcdo du campus et ça me fait du bien, il me redonne le sourire. Sauf que tout au long du repas je culpabilise comme jamais. Mais je ne dis rien, ne lui révèle rien d'hier, pas même notre dispute.

    L'après midi du mercredi; du deuxième jour, se déroule comme la matinée. La frustration, le questionnement. Je n'ai jamais été sans nouvelle de lui pendant aussi longtemps. Je lui envoie trois autres messages et je craque même pour un snap avec un filtre mignon qui le ferait rire en temps normal. Je n'arrive pas à me concentrer, je regarde tout le temps par la fenêtre comme s'il allait surgir de nul part. Je veux retrouver Drag, mon Drag. Je me remémore notre engueulade de lundi et dérive sur ses lèvres qui embrassent les miennes. Je me rappelle ses paroles qui m'ont blessée, il m'a embrassé pour me faire taire. J'veux pas être comme toutes les autres qu'il prend et qu'il jette. J'veux pas qu'il me rejette parce que sans son amitié je ne suis rien.

    "Merde Drag, pourquoi tu réponds pas ? Décroche !" Je commence à paniquer, deux jours entiers sans nouvelle ce n'est pas normal. Je suis à deux doigts de le déclarer disparu. Oui, je vais trop loin, oui je me prends la tête pour rien et oui il ne veut peut être plus de moi. Je suis dans mon lit, je fixe le plafond et cette pensée me fait fondre en larmes. Pourquoi est ce qu'il fait ça, ça sert à quoi franchement ? Je rappelle deux fois de suite sans aucune réponse. J'abandonne, je sèche mes larmes et ferme les yeux pour tenter de dormir. Je n'ai dormi que quelques heures cette nuit là, et le lendemain matin ce sont les appels de Will qui me réveillent. Il me propose de petit déjeuner ensemble. J'accepte et décide de sourire et d'oublier Drag pour aujourd'hui. Nous sommes jeudi; troisième jour.

    Jeudi en début de soirée. Je craque, je rappelle. Un bip et ça raccroche. Je ferme les yeux, balance mon téléphone dans mon sac et décide d'aller chez lui. C'est plus possible, invivable. J'ai souri toute la journée sans aucune conviction. Je saute dans un taxis et lui donne l'adresse. Je descends, donne l'argent au conducteur. J'ai le coeur qui bat vite, beaucoup trop vite quand je grimpe les marches qui me mènent à son appartement. J'attends quelques secondes et me décide à frapper. De la musique traverse la porte d'entrée mais personne ne vient m'ouvrir. Ok, il l'aura voulu. J'entre sans y être invitée, rien à foutre. J'avance dans son salon, le cherche du regard et le découvre sur son canapé devant une table basse remplie de bouteilles d'alcool à moitié vides. Il ne me remarque pas tout de suite, il a l'air complètement défoncé. Drag. Je l'appelle même s'il a déjà posé son regard sur moi.

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    Lien du postDim 4 Juin 2017 - 15:48
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    Trois jours. Trois jours que tu ne fous plus rien, comme plongé dans un début de cauchemars, de comma. Tu n’en reviens pas. Tu te remémore cet instant encore et encore, cherchant le déclencheur, le pourquoi tu avais fait cette connerie phénoménale. Anna, ce n’est pas l’une de ces filles. Non, ce n’est pas la fille que tu vas ramasser dans un bar pour la sauter et ne plus jamais en parler. Non, ce n’est pas la fille avec qui tu coucheras pour dire d’assouvir ce besoin constant de t’évader, d’oublier. Alors oui, se baiser, tu ne l’avais pas vu venir. Tu avais voulu la faire taire, certes, mais ce n’était pas la meilleure des façons. Tu n’avais pas réfléchi, tu n’avais pas pensé aux conséquences de tes actes. Puis, de plus, ton amie est en couple et ça, tu aurais clairement dû le prendre en compte ! Alors, depuis l’instant où tu avais filé de chez elle, tu n’avais plus donné de nouvelles. Chose qui, d’ailleurs, est extrêmement rare entre vous. Pas un jour sans un message, un petit snap, un appel. Non, ça ne c’était jamais déroulé de la sorte. Mais là…tu ne savais plus quoi faire, comment réagir alors oui, tu as fait ce que tu fais le mieux depuis quelques temps.

    Bouteilles vides au pied de ton lit, au pied du divan, la femme de ménage ne cesse de soupirer lorsqu’elle arrive pour nettoyer. Poudre blanche étalée sur la table basse, carte de crédit usée par les lignes que tu ne cessais de prendre. Joint qui traîne ici et là, fumé ou non, ça dépend de ton envie du moment. Téléphone qui sonne, qui vibre. Elle essaye de t’appeler, de te sonner. Tu ne réponds pas, jetant souvent ton portable sur le côté. Tu serres les dents, tu t’enfuis, tu fuis la situation que tu ne veux absolument pas affronter. Alors oui, tu t’écroules. Petit à petit, tu te mur dans le silence le plus imposant. Tu ne veux pas, tu ne peux pas affronter ce qu’il se passe actuellement. Couché dans ton canapé en boxer, les yeux rouges comme pas deux, un verre de whisky en main, tu observes un film d’horreur qui tourne à la télévision. Tu ne suis pas vraiment le déroulement de l’intrigue, t’es juste là, en train de te perdre dans un monde imaginaire. Tu portes ton verre à tes lèvres, buvant une bonne gorgée en soupirant.

    Tu ne la sens pas entrer, tu ne l’entends pas faire irruption dans ton salon. Toi, tu penses que c’est la femme de ménage, mais sincèrement, tu es tellement à l’ouest que quand tu entends le « Drag » tu réalises à peine que ce n’est pas la télévision mais Anna qui te parle…Clignant plusieurs fois des yeux, tu lèves les yeux vers la silhouette de ton amie et tu restes quelques instants silencieux. « Anna… » que tu finis par dire, surpris de la voir ici. Détournant les yeux, tu bois le reste de ton verre en grognant. Tu avais oublié qu’elle savait où étaient cachées les clés de secours. « J’suis occupé… » Tu ne cherches même pas à caché la drogue sur la table, les cadavres sur le sol. Non, t’as pas la tête à ça, t’en as surtout pas la force. Heureusement, ta femme de ménage te bottait le cul pour que tu te laves, sinon, pas sûr que t’aille été sous la douche ces trois derniers jours !


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    Lien du postMar 6 Juin 2017 - 11:09
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    Je ne sais pas si c'est la meilleure idée de l'année mais je suis chez lui. Je pouvais pas rester sans rien faire et surtout sans aucune nouvelle de lui. Son bien-être est vital pour lui comme pour moi. J'ai besoin de savoir qu'il va bien et qu'il ne m'en veut pas. Son sourire, ses blagues de merde, ses câlins me manquent. Lui tout entier me manquent. Alors je n'ai pas cherché à comprendre, j'ai débarqué sans prévenir. Je ne savais même pas s'il serait la mais rien à foutre j'aurais attendu des heures.

    Je rentre donc chez lui grâce à la clé qu'il cache juste au cas où. Je me retrouve dans un salon un peu sale et un Drag qui n'est pas dans son état normal. Il remarque ma présence beaucoup trop longtemps après que je sois rentrée Et bonnement ca me chagrine. Je prononce son prénom, il me regarde mais ne se lève pas. Mon regard s'attarde sur la table basse, on pourrait croire qu'il y a eu une soirée la veille. Seulement il n'y a pas assez de verres pour que plusieurs personnes soient venues picoler avec lui. Non il a pris tout ca tout seul. Je déglutis, je ne me sens pas bien et encore moins quand il dit mon prénom avant de dire qu'il est occupé. J'ouvre les yeux en grand, quitte mon manteau et laisse tomber mon sac à mes pieds. Y a vraiment un problème.

    T'es occupé ? Je contourne la table basse pour m'agenouiller près du canapé. Arrête de te foutre de moi. Je l'observe et sens bien qu'il ne va pas suffit de câlins pour que tout rentre dans l'ordre. Je me décide à ne pas évoquer ce qu'il s'est passé il y a trois jours, vu son état ce n'est pas la peine. Alors je ne me relève pas mais me tourne vers sa réserve d'alcool et de drogues en tout genre. Deux solutions s'offrent à moi : je prends un sac poubelle et je jette tout ou je fais comme lui pour etre dans son état. Je lui lance un regard Et c'est la deuxième idée qui l'emporte. Peut être que ca le fera réagir.

    Je prends un shooter, verse de la vodka à l'intérieur et le lève en l'air devant Drag. Pour le meilleur et pour le pire Drag. Toujours dans le même état Et dans le même esprit. Je donne l'air de trinquer avec lui Et m'enfile le shooter cul sec. Le liquide me brûle la gorge mais ca me fait du bien. Je crois que dans le fond j'ai besoin de ca, le message que j'ai reçu tout à l'heure de Willow m'avait déjà donné envie de me mettre la tête à l'envers. William qui va être père deux fois, c'est trop pour moi.




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    Lien du postMar 6 Juin 2017 - 20:26
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    Elle ne sait pas. Elle ne comprend pas. Tu le sais, personne ne peut comprendre ce que tu ressens, ce qui se passe dans ta tête à l’heure actuelle. Non, personne ne peut deviner le combat mental que tu ne cesses de mener et ce, même Hermès. Même lui n’est pas au courant de tes conneries, du fait que tu bois, que tu te drogues comme si ta vie en dépendait. Alors oui, cet acte avec Anna avait fini par t’achever, par te mettre à terre. Tu ne pouvais pas supporter plus que ça, plus que toutes ces conneries qui te rongent. Elle n’est pas coupable, pas vraiment, pas totalement. Elle est comme les autres, coupable de ne pas avoir ouvert les yeux bien avant, coupable de ne pas avoir vu les signes. Elle, ta plus proche amie. Elle, avec qui tu partages tellement de moments, tellement de choses. N’avait-elle pas vu que tu coulais ? Que tu avais quitté le navire il y a de cela plusieurs semaines maintenant ? Tu ne peux t’empêcher de vouloir la rejeter, de vouloir faire en sorte qu’elle s’en aille. Tu n’es pas en état de lutter, de te disputer, de t’expliquer. Alors oui, lorsque tu entends le bruit de son sac tomber sur le sol, le froissement de cette veste qui quitte son corps, tu devines qu’elle n’ira pas bien loin. Peut-être que dans un sens ça te rassure…Peut-être que dans un sens, tu as besoin d’elle, de sa présence, du son de sa voix pour te garder conscient.

    Alors, lorsqu’elle approche, tu la regardes à peine, mais tu la regarde quand même. Tes yeux sont rouges, cernés, fatigués, explosés. Aujourd’hui, Anna va découvrir une autre facette de toi, de ta personnalité. Dans cet état, tu es capable du pire comme du meilleur, là est le souci. Tu ne te contrôles pas, tu ne réfléchis pas. Tu l’avais embrassée sous l’emprise de la drogue, alors vu les substances diverses que tu avais avalées, tu risquais d’être incontrôlable. « Je ne me fous pas de toi, j’suis super occupé. » Occupé à mourir sur place, occupé à te mettre la tête à l’envers. Tu es occupé à fondre dans tes sentiments, à te perdre dans tes émotions. Tu es occupé à crever, simplement. Passant une main dans tes cheveux, tu pousses un long soupire et poses enfin tes yeux sur la brunette qui elle, semble se perdre dans ses réflexions. C’est alors que mademoiselle décide de s’enfiler un shoot de Vodka après avoir fait mine de trinquer. Tu hausses un sourcil, ne sachant pas trop comment réagir. L’arrêter ou la laisser continuer ? Si elle veut faire sa grande et bien soit, tu n’es pas en état de l’empêcher de faire quoi que ce soit. « Nous ne sommes pas mariés, t’as pas à gérer le pire avec moi… » Tu hausses les épaules d’un air condescendant, te redressant en position assise en grognant légèrement. Attrapant la bouteille de Vodka, tu te sers un bon verre avant de remplir le verre de Anna.

    « Tiens, celui-là il est pour moi, autant ne pas boire seul… » Tu souris en coin, car déjà, tu te sens dériver vers diverses bêtises. « Viens ici, restes pas loin vu que t’as décidé de vider mes bouteilles avec moi. » Tu ricanes, tapotant tes genoux. A vrai dire, c’est naturel, pas malsain. Combien de fois n’avait-elle pas pris position sur toi, alors que comme des larves, vous regardiez un film ensemble. Portant ton verre à tes lèvres, tu bois plusieurs gorgées, prenant soin de tendre l’autre main pour prendre ton joint et l’allumer. Apparemment, tu n’étais pas assez Hs comme ça.



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    Lien du postJeu 8 Juin 2017 - 11:21
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    Je suis dans un état incertain, complètement perdue. Plus rien n'est sûr, plus rien n'est acquis. Rien ne l'a jamais été enfait. Ma relation avec Drag a toujours était quelque chose de sain qui ne dérivait vers rien d'autre qu'une amitié indescriptible. Mais depuis ce baiser, depuis que je savais que Will avait mis en cloque de nanas d'Harvard, rien n'allait plus. Tout était flou et j'avais clairement l'impression de perdre pied, l'engueulade avec Drag avait été la cerise sur le gâteau. Il me dit être occupé et franchement c'est juste du foutage de gueule, quoique se mettre la tête en vrac c'est quand même une petite occupation. Mais on s'égare du sujet, de Drag et de ses yeux rouges, de son air complètement soumis aux substances qu'il vient d'ingurgiter. Depuis combien de temps il est dans cet état ? Je culpabilise, ça y est, il a réussit.

    Je me mets assise devant lui parterre, dos au canapé. Je fais mine de trinquer avec lui en disant un truc plutôt mignon mais il me casse totalement mon délire. J'hausse les épaules, je suis pas vexée pour autant. C'est faux, on est marié depuis que tu te brosses les dents pendant que je fais pipi devant toi. Ouais, c'est ça notre relation il n'y a presque aucune limite, aucun tabou. J'sais pas si c'est vraiment bien d'avoir une relation aussi fusionnelle car à la fin y en a toujours un qui trinque, mais je m'en fous. Il bouge enfin mais seulement pour se servir et me resservir, on est parti pour une longue soirée de déchéance. Je comptais pas boire seule de toute manière. je me redresse sur mes genoux et cherche sur la table basse cette petite poudre blanche que je n'ai prise que quelques fois. Elle est là près de sa carte bleue.

    Il me propose de venir sur ses genoux rien d'inhabituel mais je lui fais signe d'attendre avec ma main. Dans deux secondes, avant je vais me repoudrer le nez. Je ne le regarde pas en prononçant ses mots, surement parce que je n'ai jamais fait ça devant lui et que son regard me déstabiliserait. Je prends un bout de papier en carton propre qui traine sur un coin de la table et le roule pour en faire un petit tube. J'étale la poudre en une fine ligne à l'aide de sa carte avant de boucher ma narine gauche. J'inhale d'un coup la trace et renifle bruyamment une fois que c'est fait. Il est temps de le rejoindre. J'essuie ma narine à l'aide de ma main avant de grimper sur le canapé et puis sur ses genoux. Je m'enfile le verre qu'il m'avait servi alors qu'il fume sur son joint. Tu m'as manqué tête de rat. Je glisse mes doigts dans ses cheveux de façon naturelle sans y accorder de l'importance. On est vraiment tordu.



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    Lien du postJeu 8 Juin 2017 - 22:48
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    Tu observes Anna avec ces yeux complètements paumés, complètement à l’ouest. Elle n’a jamais été plus qu’une amie, tu as beau y repenser, tu ne sais absolument pas comment ça en est arrivé là. Puis, pourquoi tu te mets dans cet état toi aussi ? Peut-être parce que tu n’en peux plus, peut-être parce que t’en as carrément marre de ce genre de conneries, des prises de têtes. Non, toi tu veux juste arrêter de penser, arrêter de te perdre dans tes réflexions. Alors oui, lorsqu’elle te dit que vous êtes mariés depuis que tu te brosses les dents pendant qu’elle fait pipi, tu hausses les épaules d’un air désabusé. « Pas faux, ou que tu te maquilles pendant que je me lave aussi…ou que tu bois dans ma tasse de café, que tu fumes sur mes clopes, que tu squatte mon lit. » Tu fronces les sourcils, penchant la tête sur le côté. « En vrai, on a une vraie vie de couple sans s’en rendre compte t’imagines… » Parce que oui, c’est carrément ça ! En y repensant, vous aviez vraiment l’air d’un couple lorsque vous étiez ensemble. Tu finis par la servir et faire de même avec toi, l’écoutant dire qu’elle ne comptait quand même pas boire seule. En-même temps, tu ne l’aurais pas laissée boire seule, t’es parti sur ta lancée, autant continuer non ? « Ben j’espère bien, c’est mes bouteilles…bon ok tu portes parfois mes boxers, donc, tu vas me dire que ce qui est à moi est à toi…sauf que j’ai jamais tester tes petites culottes. »

    Ça y est, tu pars dans tes délires, c’est jamais bon quand tu commences comme ça. Tu redressant dans le canapé, tu lui fais signe de venir, sauf que madame en a décidé autrement. Penchant la tête, tu prends plusieurs secondes avant de comprendre ce qu’elle va faire. Tu l’en empêches pas, haussant quand même les sourcils. « Et ben, j’savais pas que tu te droguais toi… » Tirant sur ton joint, tu finis par boire une nouvelle gorgée de ta boisson avant de la sentir venir s’écraser sur tes genoux. Sa main glisse dans tes cheveux et tu tires une nouvelle fois sur le joint, recrachant la fumée sur la gauche alors que tu joues calmement avec ton verre. « Toi aussi tête de cochon. » Que tu dis en souriant en coin. Te penchant en avant tu veux déposer ton verre sur la table, sauf que voilà, tu rate ton coup et tu grognes. « Et merde…tant pis… » Déposant le joint dans le cendrier pour avoir les mains libres, tu te reposes convenablement dans le canapé, complètement à l’ouest alors que tes doigts glissent dans le dos d’Anna. « Dis-moi mon ange, pourquoi es-tu là ? » Tu plonges doucement ton regard dans le sien, tes doigts continuant de vagabonder dans son dos, remontant dans sa nuque pour ensuite s’enfuir dans ses cheveux et ce, instinctivement. Oui, une image d’un vrai petit couple, c’est exactement ce que vous refléter.

    « Oh et puis non, j’veux pas savoir ! » Que tu dis en passant tes bras autour d’elle pour, d’un coup la retourner en souriant pour l’allonger sur le canapé. Ta tête vient s’enfuir dans son cou et, sans gêne, tu t’allonges sur elle en soupirant. Ton souffle glisse sur la peau de son cou, son parfum vient directement te chatouiller les narines alors que tu fermes les yeux l’espace de quelques secondes avant de redresser le visage pour le positionner au-dessus de celui d’Anna. « Je t’ai manqué à quel point ? » Sourire en coin, petite lueur provocatrice dans le regard.



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