Positif … Soudain tout dans ma tête se bousculer, je venais de subir un orage interne ! Une bousculade de sentiments ce fit ressentir au plus profond de mon âme. A commencer par le déni, je ne pouvais pas l’envisager, non cela ne pouvait pas être réel ! Dans un moment tel que celui-là, j’en voulais à la terre entière, à lui, mais aussi à moi, et puis je fini par me calmer et supplier, implorer de revenir en arrière, sauf que le seigneur reste toujours sans réponses … Et la prise de conscience. Je devais le prévenir, ou peut-être pas. Comment lui dire ? Je n’avais plus la force, ni le tact de faire face à une telle situation, l’espoir me quitter peu à peu. On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Comme si savoir à l’avance pouvait amortir le choc. Mais l’avenir change constamment. L’avenir est le lieu de nos plus grandes peurs, et de nos espoirs les plus fous. Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé, et pour moi il venait de se détruire en une poignée de minutes, de l’air ! Il me fallait de l’air, je n’arrivais plus à trouver ma place soudainement, comme si le monde devenait trop petit, trop étroit. Beaucoup de femme vous dirons que être enceinte c’est un vrais conte de fée, mais moi j’en voulais pas de ce putain de conte de fée, pas comme ça, pas maintenant.

Dans toute cette tumulte de ressentiments, j’en avais oublié le principale, lui avouer, lui dire. Je pris mon portable dans mes mains, comme s’il était un objet très précieux, je le serais contre ma poitrine, une nouvelle fois j’avais l’impression de manquer d’air, d’être à l’agonie. Je ne pouvais pas lui dire ça par téléphone, non certainement pas, j’étais peut-être une pauvre conne, mais pas ce genre de pauvre conne pitoyable ! Mes doigt se mire à tapoter sur l’écran du smartphone, voilà c’était fait ! Je venais de donner rendez-vous à William sur la plage. Les minutes devenaient des heures et les heures des jours à mes yeux. Le temps était long. Après avoir fait le tour de la question, après avoir eu envie de hurler sur tout le monde, il était enfin l’heure de partir. J’avais enfilé un short blanc et un haut assez sympa, une tenue simple. Au moment de franchir la porte d’entrée, je me retrouvais avec un nœud à l’estomac, non je ne pouvais pas massacrer sa vie d’un coup de massue, je devais être égoïste et ne pensé qu’à moi pour penser à son avenir. Mais putain je l’aime ! J’aimais William ! Pourquoi ? Je ne sais pas, depuis quand ? Un moment, mais je me voilée la face.

Il fallait que je prenne mon courage à deux mains, et que je franchisse le pas de cette porte. Cela me semblait si insurmontable. Et puis tant pis je devais le faire, je devais lui dire ! Je prenais ma voiture pour me rendre à la plage. Pendant le trajet j’avais reçu un message de l’homme dont j’étais éprise. Il était déjà sur place à m’attendre. Et moi à cause de ma panique, je le faisais attendre. Une fois sur le parking, je prends une profonde inspiration avant de finalement laisser un soupire s’échapper de ma bouche. Le stress, je n’avais pu y échapper malheureusement. Je verrouille ma voiture et pars vers la plage. Il était là, assis face à la mer, fixant le sable, comme si il jouer avec. Plus je m’approchais de lui, et moins j’avais l’impression d’être vivante. Silencieusement, je fini par faire un peu de bruit pour ne pas trop le surprendre, une fois à son niveau, je m’assoie à côté de lui. Je fixe un petit moment la beauté de la mer, des vagues venant finir leur vie sur la plage. Et finalement je plonge mon regard bleu dans celui du jeune homme. « Bonjour Will, désolée pour le retard, comment vas-tu ? » Un léger sourire faux ce orna mes lèvres. Non je n’avais pas du tout envie de sourire, mais je ne pouvais pas lui montrer la gravité de ma visite tout de suite, si ? « Je t’ai demandé de venir car tu sais à cette soirée, quand je t’ai dit que je t’aimais, et qu’il y a eu après ce qu’il y a eu. » Je cherchais mes mots, ne trouvant pas comment tournée mes phrases. Mes joues devenaient légèrement rougies, je rougissais de honte. « On a peut-être fais une erreur, enfin, je veux dire après tout on était bien amoché par l’alcool et compagnie. »

Prise soudainement de panique à cause des mots qui me manquer, je fermais les yeux, des larmes venaient humidifiée mes joue. Un petit sanglot sortie de ma bouche, puis en ouvrant à nouveau les yeux, je plongeais à nouveau mon regard dans le sien. Je n’avais pas de tact pour ce genre de révélation, et le stress avait monté le tout en mayonnaise ! Eu non je veux dire en émotion. « Putain William je suis enceinte !! » Aller boum mange toi sa dans la face ! Je ne voulais pas te le dire comme ça, mais plus les secondes s’écoulées, et plus je pleurer, sans pouvoir reprendre mon calme, je risquer de ne pas pouvoir te le dire si j’avais attendu. Je manquais d’oxygène, rien n’allait bien ! Même si je savais que ce n’étais pas le cas, j’avais l’impression de ruiner ton avenir, prise de culpabilité je me lever. « Pardonne-moi. » Dis-je tout en pleurant. Putain j’étais une femme forte habituellement, et là me voilà à chialer comme une petite fille ! Je fini par m’éloigner de quatre ou cinq pas, en direction de l’eau, me retrouvant les pieds arrosés par les vagues qui finissait leur courses sur le sable. Un peu éloigné de toi, je chasser les larmes de mes joues grossièrement.

C’était certain même que William était le père, aucuns doute la dessus, mais le simple fait qu’il doute me faisait de la peine. Je ne comprenais pas réellement ce qu’il c’était passé ce soir-là, mais voilà où cela nous avait mené. « Non William je ne plaisante pas, et non voyons il est du pape ! Bien sûre que je suis enceinte de toi. » Soudain nos regards se croisent. William avait ce petit je ne sais quoi qui me rendait tellement timide, vulnérable même, moi qui habituellement été une femme forte, là je ne comprenais pas pourquoi un simple garçon pouvait me faire sentir aussi petite, faible et en danger. Quoi qu’il en soit, le jeune homme me faisait comprendre que je n’avais pas à m’excuser et pour cause, ce fameux soir nous avions été deux pour concevoir ce petit être. Le garder ? Voilà une question à laquelle je n’avais encore absolument pas réfléchis. Bien que mon âme toute entière me hurler de répondre que oui j’allais le garder, une part de moi me disait que je devais prendre cette décision avec lui. Je me dis que ça va aller, mais en réalité non. Je prends une profonde inspiration, quelques larmes coulent encore le long de mes joues. Je ne voulais pas mentir à William, alors je lui dirais uniquement la vérité. « Ecoute William, on n’est même pas ensemble, donc je ne sais pas trop en réalité, une grande part de moi veux garder cet enfant, mais je me dis aussi que ce n’ai pas une décision que je dois prendre seule, et que je dois t’inclure dans ce choix. Après tout un bébé c’est une grande responsabilité. » Stop je ne devais plus ouvrir la bouche, ou alors je risquais de le faire fuir. Mon regard se posa sur l’horizon, quel avenir allons-nous assuré à cet enfant si la décision finale était de le garder. Une multitude de questions se bousculées dans ma tête sans qu’aucune ne trouve de réponse. Tout en gardant les yeux posés sur l’eau, je repris la parole. « Pour ma part j’ai envie de le garder. » Allions nous avoir une dispute ? Ou au contraire trouver une solution ?

Mais merde quoi tu prend pas la pilule? Hannn mais non j'ai 22 ans j'ai pas l'age d'être papa moi. Mon dieu mais ma vie ressemble de plus en plus a un champs de bataille et ça en devient vraiment effrayant. Alors lorsqu'elle m'annonce qu'elle ne plaisante pas je me demande bien pourquoi je me suis pas protéger ? J'aurais pu attraper n'importe quoi bon ok c'est pas la première fois que je couche sans protection on va dire que je supporte pas le bonnet.  Je passe mes mains devant mon visage et soupire fortement. "Mais c'est une blague, je vais me réveiller pas vrai?" Je me lève puis m'éloigne de quelque mètre d'elle. Je lui en veux comme je m'en veux a moi aussi car pour faire un enfant il faut être deux. Elle parle et je ne l'écoute que vaguement car j'ai envie de fuir au bout du monde. Seulement je ne suis pas ce genre de type qui prend ses jambes a son coups au moindre soucis. "On est jeune Danneel tu sais pas qu'un bébé va nous changer la vie et  .... ma vie  ... je ne la vois pas a tes cotés." Ce sont des mots très dure mais je ne vais pas passer par quatre chemin pour lui dire que ce n'est pas par ce que nous allons être parents que nous allons vivre le grand amour pour la simple et bonne raison que je n'ai pas de sentiment pour elle. Alors oui elle porte mon bébé mais dois je me forcer a l'aimer et a passer ma vie avec elle pour notre enfant? Non certainement pas. "j'aime quelqu'un d'autre, et je sais que lorsqu'elle apprendra que je vais devenir père elle va m'en vouloir." Elle comprendra aussi que je ne vais pas abandonner cette enfant si Danneel décide de le garder. "Ce n'est pas que j'ai envie de me défiler ou quoique ce soit mais je ne vais pas te dire ce que tu dois faire alors sache que quelque soit ta décision je l'accepterais." lui dis-je en me tournant vers elle pour la regarder de la ou je me trouvais. Enfin elle me dit qu'elle souhaite le garder je soupire car je m'attendais pas a ça mais si c'est la décision qu'elle a prise alors je n'ai pas d'autre choix que d'accepter "on ne vivra pas ensemble, on ne sera pas ensemble, cette enfant ne va pas faire que je vais avoir des sentiment pour toi mais sache que si tu as besoin de moi pour notre bébé alors je ferais mon possible pour être la."  Si elle le garde alors je répondrais a mes responsabilité et sera la autant que possible pour cet enfant même si je suis pas près d'être père.

Bien que je lui assuré que c’était la vérité à n’en pas douter, William s’emblait vouloir trouver un dernier refuge dans des paroles qui ne trouveraient pas de réponses. Je pouvais même le pincer si il le voulait. Il s’éloigne alors de moi, comme si il devait fuir un danger, quoi qu’il fasse je le comprenais, ce n’était pas évident d’apprendre qu’on allait devenir parent, ni pour lui, et ni pour moi d’ailleurs. Car dans cette histoire il n’avait pas l’air de ce dire que moi aussi je le vivais mal même si je voulais le garder. « Non William ce n’est pas un rêve. Ni même un cauchemar. C’est bien réel. » Finalement on se fuyait mutuellement, nos regards ne se croisaient plus, et nos gestes prouvaient un profond mal-être. Et puis soudain il parle, annonce qu’il ne voit pas sa vie au côté de la mienne. Même si je savais qu’il ne m’aimé pas, c’était toujours aussi douloureux à entendre. Mais depuis cette nuit où nous avions couché ensemble, je m’étais faite une raison. « Je sais tout ça. » Ni plus ni moins, aucuns autres mots ne sortaient de ma bouche, j’étais paralysé par la douleur et la peur, mais ça heureusement il ne pouvait pas le voir, vu que nous ne nous fessions plus face. Et puis comme si la douleur n’était pas assez profonde, il fallait qu’il en rajoute en parlant de cette autre fille. Tu ne m’aime pas d’accord, mais ne parle pas d’une autre. J’avais envie d’hurler, mais ne voulant pas tout gâcher, je répondis avec douceur. « Surtout même si elle t’en veut, dis le lui, l’honnêteté c’est hyper important. Et puis si elle t’aime aussi, elle comprendra et ne t’en voudra pas bien longtemps. » Sagesse et douceur, mais pourquoi ? Pourquoi est-ce que j’étais comme ça face à lui, pourquoi me rendait-il si gentille, moi qui habituellement ne l’es pas. Ma décision ? William voulait la respecter, et bien comment te le dire ? Je vais le garder, car je ne me vois pas avorter, je sais nos études ne sont pas terminées, et on est bien trop jeunes, mais j’avais les moyens financier d’élever cet enfant, et tout l’amour dont il aurait besoin. Alors oui je voulais le garder. « Merci William, et rassure toi, je ne prends pas sa pour une envie de te défilé, je peux comprendre que la situation n’est pas évidente, autant pour toi que pour moi. » Je pensé que notre discutions aller prendre fin, mais non William en rajouta une dernière couche. Et soudain ce fut le drame dans mon esprit. A ses yeux c’était donc ça ! Il ne voyait en cette grossesse qu’une manipulation de ma part pour le retenir, lui faire avoir des sentiments, le simple fait de l’entendre dire ça, me mise dans une colère sombre. Mon visage se referma, sans dire un mot, je me dirigeais vers le parking, une fois un peu éloigné de lui, je lui déversais tout ma colère en pleine poire. « Alors c’est donc ça ?! C’est tout ce que sa représente pour toi ? Tu penses que ce bébé n’est qu’une tentative désespérer de ma part pour te faire m’aimer ? Ecoute ont été bourrés, on a fait une erreur. Mais maintenant si c’est tout ce que je suis pour le moment à tes yeux, une garce manipulatrice sans cœur, putain tu dis que tu ferra ton possible pour être là, mais si c’est tout ce qu’on représente le bébé et moi à tes yeux, alors tu sais quoi, casse-toi de ma vie, n’y rentre plus jamais ! Ni pour une soirée, ni pour les neuf prochain mois, ni jamais ! Je ne veux plus te voir William … » Et c’était avec les larmes aux yeux de savoir que je fini par partir en courant vers mon véhicule. Avais-je dépassé les bornes ? Peut-être, mais après tout je pourrais mettre ça sur le dos des hormones. Alors que je voulais déverrouiller ma voiture, je fis bêtement tomber les clés. A bout de nerf, je me laisser glisser le long de ma portière, me retrouvant le cul par terre à pleurer, les bras sur mes genoux et la tête posée sur mes genoux, cachée dans mes bras. Je m’en voulais terriblement tout comme je lui en voulais tout autant.

C'est bien réelle oui, tu étais la sur la plage avec cette fille dont tu ne connaissais pas grand chose au final. Vous vous êtes rencontré lors du soirée puis vous avez fait connaissance et très vite une attirance physique s'est installé entre vous. Vous avez beaucoup discuté de tout et de rien tout en buvant quelque verre ... peut être trop car a cause de l'alcool vous avez couché ensemble. Aujourd'hui elle vient t'annoncer qu'elle est enceinte et je ne suis pas vraiment ravie on va dire. Je suis même pris de panique car ce n'est pas la seul fille avec qui j'ai couché sans se protéger. Alors oui je me demande si tout ça est bien réelle car je ne me vois pas a 22 ans assumer un enfant. Pourtant il le faudra bien. Danneel m'annonce que ce n'est pas mon imagination que me joue des tour mais belle et bien la réalité. Je soupire car je me demande comment je vais pouvoir annoncer ça a Anna . Elle va surement me jeter puis repartir a Paris ?!!! Le fait de penser ça, ça me rend mal. Elle me dit alors qu'elle sait qu'on ne sera pas un couple et que cette enfant n'aura jamais ses parents rassemblé sous le même toit. "Ce n'est pas pour autant que je ne serais pas la pour lui ou elle." En aucun cas je ferais subir a cette enfant ce que ma sœur et moi avons subie L'Abandon est un acte horrible et inhumain seul les monstres sans cœur sont capable de tels chose, un monstre que je ne suis pas. Puis elle me dis d'être honnête avec la femme que j'aime et la j'ai du mal a croire ce que j'entends. J'étais pourtant convaincu que Danneel avait des sentiment pour moi et au lieu de ça elle me conseil de me rapprocher encore plus de Anna en lui disant la vérité. "oui tu as surement raison" Mais il fallait bien que mes paroles dépasse un peu trop mes pensées et la jeune femme finit par perdre son calme. J'ai étais un peu trop loin et celle ci me laisse en plan tout bêtement. "Danneel attend ....mais attend merde !!" Je la suis "c'est pas ce que j'ai voulu dire ! " Vas y idiot essaie de te rattraper maintenant. On se trouve alors sur le parking je me trouve près d'elle. Elle se retrouve au sol en pleure. Je me sent a ce moment la très mal. Comment j'ai pu dire des chose pareil? Parfois je me déteste lorsque je réagi comme cela. "excuse moi, j'aurais pas du dire ça " Je me trouve la devant elle mais elle ne me regarde pas. évidemment elle m'en veut et c'est logique "je ne partirais pas, ni de ta vie ni de celle de notre bébé. J'ai étais abandonnée a la naissance et torturé durant mon enfance je ne veux pas lui faire subir le même sort." C'est donc ça la peur qui me hante. Mais Will bordel tu n'est pas come eux !!!!

J’entendais William qui me demandait de l’attendre, mais je ne voulais pas attendre, ni lui ni personnes d’autre. Je fuyais simplement. Je n’avais qu’une envie, envoyé un sms à ma tante qui vivait à Fort Collins dans le Colorado, pour lui dire que j’arrivais. Trente heures de route deux miles soixante-quatorze MILES, mais il fallait que je parte loin du Massachusetts, loin de Boston ! Je manquais cruellement d’oxygène dans cette ville, je n’arrivais plus à trouver mes repères depuis que j’avais appris ma grossesse. Il fallait que je plaque tout, que je quitte tout, et que je parte. Sinon ? J’allais devenir complètement folle. Donc effectivement je ne me retournais pas quand William me demanda d’attendre. Alors que j’aurais aimé, ouvrir la portière et m’en aller, le destin en décida tout autrement, je fis tomber mes clés, me retrouvant au sol à pleurer comme une enfant sans défense. Bien entendue cela laissa à Will le temps de me rattraper, et d’essayer de me parler, mais je ne voulais rien entendre qui puisse sortir de sa bouche. « Je n’en veux pas de tes excuses fiche moi la paix vas t’en ! Tu as bien quelqu’un à aller retrouver non ?! » J’étais furieuse, je voulais qu’une seule chose c’était m’en aller ou qu’il s’en aille. Je ne le regardais pas, je ne voulais même pas le voir, croiser son regard si intense, si beau, de toute évidence cela ne m’aurais que détruite encore plus, alors sa aussi je le fuyais, ce regard qui me faisait succombé. Sans même lui répondre quoi que ce soit d’autre, je me relevé et fini par ouvrir ma voiture, ouvrant la portière, j’étais prête à monter dans mon véhicule lorsque le jeune homme repris la parole. Mon regard fini par se poser dans le sien au final. « William je … Je suis désolée d’apprendre ça. » Effectivement je ne savais rien sur son passé, rien sur lui tout cours en réalité. Malgré mes sentiments je l’avais poussé vers une autre, mais si j’avais fait le mauvais choix ? Je secouer légèrement la tête. Si il pensait que ça aller me calmer, manque de chance pour lui, ce n’étais pas le cas. « Ecoute Spencer je ne te demande pas de sortir de la vie de cet enfant, notre enfant, je ne t’empêcherais jamais d’être son père. Mais en revanche, je ne veux pas de toi dans ma vie, tu sais bien souvent nos première paroles reflètes nos pensées, et puis on se rend compte qu’on a merdé et on essaye de ce rattraper. Les mots qui sont dit sont dits, on ne peut pas les effacer. » J’avais écrit un message avec mon téléphone en même temps que je parlais au jeune homme. Et alors que je tenter de ne pas laisser un silence trop pesant, mon portable vibra. Une réponse de ma tante. Je plante mon regard sur William. Il fallait qu’il se la mange cette mauvaise nouvelle. « Ecoute, j’ai besoin d’air, de partir de Boston, ma tante qui habite dans le Colorado veux bien m’héberger. Je m’en vais ce soir William. » Je pris place sur le siège de ma voiture, en revanche je rester face à lui, les jambes à l’extérieur du véhicule. Je n’allais pas partir sans lui laisser le temps de me répondre. « William, va retrouver cette fille que tu aimes, dis-lui combien la vie à ces côté est belle, comble la de bonheur. Et si tu te demandes pourquoi je te dis tout cela, pose toi simplement quel est le but du véritable amour. » Le but du véritable amour c’est de laisser s’enfuir sa moitié si le fruit de sa passion se trouve dans un autre cœur que le vôtre, c’est de lâcher prise et de dire ; va soit heureux. Si sa source de bonheur ne réside pas en vous. Je baisser la tête, essuyant mes joues de toutes les larmes que j’avais laissé couler.

William P. Spencer & Danneel M. Sullivan
Danneel ne se calme pas et pire que ça elle s'énerve contre moi. J'ai dis des choses qu'il ne fallait pas mais c'était trop tard maintenant. « Il fallait réfléchir avant au lieu de dire que tu ne me veux pas dans ta vie. » Maintenant c'est trop tard on a peut être plus rien a se dire mais c'est autant mon enfant que le sien. Si elle veux jouer a la méchante on va jouer a deux et je compte pas me laisser faire. Je prend place dans sa voiture sans lui laisser le temps de réagir. Puis j'attrape ses clés de voiture qui était sur le contact. Maintenant tu restera coincé ici tout le temps que je l'aurais décidé. « Tu veux que je sorte de ta vie ? Ok sans problème … avorte et tu entendra plus jamais parlé de moi. » C'est aussi simple que ça. Enfin une décision pas si simple car avorter est tout de même quelque chose de compliquer a vivre. « tu es désolé ? Laisse moi rire » Je m'en fou qu'elle est désolé j'ai pas besoin de sa pitié. La franchement elle m'énerve. Mon souffle s'accélère je sent que je vais manquer d'aire. J'essai de me calmer et d'essayer de respirer calmement. Depuis mon passage par l'hôpital j'ai plus jamais eu de soucis respiratoire jusqu'à aujourd'hui. Les médecins m'ont dis de ne pas m'énerver et de me concentrer sur mon souffle lorsque j'ai du mal a respirer. Je suis en manque d'oxygène je sort alors rapidement de la voiture puis lève mon regard vers le ciel. « putin non … ça va pas recommencer ... » Puis j'arrive a me calmer je ferme les yeux puis retrouve mon souffle peu a peu. Je jette les clé de Danneel sur le siège passager. J'ai pas envie de me battre avec elle, j'ai pas envie de tomber comme le soir du bal ou j'ai faillit y laisser la vie si on ne m'avait pas retrouvé a temps alors stop. « part et ne revient surtout jamais ... » Je m'éloigne de sa voiture, et marche difficilement, j'ai la tête qui tourne, je suis en manque d'oxygène j'en ai mare de me battre avec cette foutu maladie. J'en peu plus je croyais vraiment que c'était une histoire ancienne. Je me pose contre une voiture. J'en peu plus, je me dis que Siloe et Anna aurait du me laisser mourir car jamais je ne pourrais guérir et je sais qu'un jour ou l'autre la réanimation ne fonctionnera plus et je partirais définitivement. Je sais qu'il ne me reste plus longtemps a vivre si les médecin ne trouve pas rapidement un remède miracle. Je me retrouve donc seul avec moi même et je pense au dernière parole de Danneel. « la vie est belle … tu connais rien de ma vie ... » je parle seul, je suis seul et j'ai envie de rentrer chez moi.

La situation ne semblait pas vouloir se résoudre. Bien au contraire l’un comme l’autre avions désormais des mots dits que nous n’aurions pas dus dire. Il était bien trop tard pour la pitié de politesse ou encore les beau discours. Il semblait que William avait du répondant, et je ne comptais pas non plus lâcher l’affaire. Qu’allions nous advenir pauvre de nous. Je le fixais dans les yeux quand ce dernier grimpa dans mon véhicule et retira la clé du contact. Non mais pour qui il ce prenais celui-là ? A ce rythme-là c’est une baffe qu’il risquait de ce prendre sur son joli minois de diablotin. Avorter ? Alors que je venais de lui dire que je voulais le garder ! Mon sang ne fit qu’un tour dans mes veines, le problème avec moi c’est que j’avais la colère facile. « Tu te fou de moi le Mather là j’espère ! Très bien si c’est ce que tu veux ! » Et bien voilà, j’en arrivais au moment où je lui disait ce qu’il voulait entendre pour qu’il me lâche, pour sortir de ma vie, William voulait que j’avorte, et bien d’accord je lui disais que j’allais le faire, bien que cela ne serais pas le cas. Alors que mon regard noir ce pose sur lui, j’entends son souffle qui s’accélère. Ignorant tout de lui, j’en viens à penser qu’il était juste pris de colère. Cela en venait même à me faire peur, après tout l’être humain sous le coup de la colère est capable d’acte odieux. William par de recommencement, je ne prête pas attention à ses mots, qu’il aille au diable lui et se je ne sais quoi qui m’avait tant charmé durant cette foutue soirée. Maintenant je regrette cette foutu soirée ! Alors qu’il semblait reprendre son calme, en tout cas c’est ce que je pensais, il jette les clés sur le siège où il était assis quelque secondes plus tôt. Je fronce les sourcils et d’un geste rapide attrape mes clé et démarre le moteur. Je ne voulais pas rester ici, je voulais fuir et rapidement. William ne loupa pas l’occasion de clore cette désagréable discussion de la plus brutale des façons. « Ne t’inquiète pas pour ça, tu n’entendras plus jamais parler de moi ! » Je m’en vais, loin très loin de lui, en colère j’attrape mon portable pour prévenir mon colocataire que j’allais arrivée avec mes affaires. Car oui j’avais la voiture chargée, je venais de quitter la Lowell House pour cohabiter avec Roman. Je regarder dans mon rétroviseur, apercevant William. Je fronce les sourcils et me met en colère contre le feu rouge qui me retiens encore si prêt de cet homme que je veux absolument fuir désormais. Mais comment puis-je aimer un tel être ? Comment est-ce que je peux ne serait-ce que ressentir de la culpabilité. Je secoue légèrement la tête et tape de mes deux main le volant.