Nina… Ma Nina… Après de houleuses discussions, des vents monumentaux de la blondes à mon égard après l’envoi ‘malencontreux’ à Baptiste de sa photo en plein ébat avec l’autre moche de président mather, ma meilleure amie m’avait simplement éjecté. Mis à distance, ignoré, boudé… Appelez ça comme vous voulez. J’étais habitué, à m’attirer les foudres des autres. Mais disons qu’habituellement Nin’ était de mon côté. Alors je m’étais fait petit, je ne l’avais pas trop ramené, j’avais écrit à la demoiselle, essayé de négocier mon pardon. Quand elle avait, à un moment, parlé du fait que je devrais arranger les choses entre elle et Baptiste je n’avais néanmoins pas pu accepter. Y’avait des limites à la bêtise. Puis j’en avais plein, en stock, des mecs bien pour elle. Au pire elle se mettait en couple avec mon cousin. Mais no way… Jusqu’à ses sms jeudi dernier. Baptiste avait du faire je ne sais quoi, mais c’était clair comme de l’eau de roche pour mon amie que c’était un connard, que finalement j’avais eu raison, que j’avais bien agi en l’éloignant d’elle. Alléluia. Je la retrouvais enfin. Même qu’elle allait au bal avec mon frère par alliance, qu’elle allait le convaincre de rejoindre la EH, peut être qu’elle allait l’épouser et qu’elle serait mon alliée précieuse lors des insupportables repas de famille Wildov. Ok, là, je m’emballais un peu. Mais je retrouvais ma Nina, ça j’aimais. Au point de lui vendre un programme de rêve pour cette journée à Bangkok. Un petit vol rapide, même pas une heure et on atterrissait pour la découverte de la capitale. On abandonnait le groupe, je saisis la demoiselle par le bras pour nous héler un taxi. Pas question de faire le tour de la ville dans un bus puant et bondé. « On va commencer par aller visiter le palais royal, ça te va miss Dunford ? »

faut-il toujours se blesser pour se comprendre ? — Enfin des vacances. Faut dire qu'elle tombe à pic. Boston, c'est étouffant. Beaucoup trop. Il faut qu'elle voit autre chose, qu'elle s'évade mais surtout qu'elle fuit. C'est son truc de fuir. De ne pas affronter les choses. Ses proches le savent. Elle préfère prendre de la distance et revenir quand elle en a envie. C'est un défaut, elle le sait mais elle est incapable de changer, de faire autrement. Thaïlande. Elle ne connaît absolument pas. C'est mieux, parce qu'elle va pouvoir découvrir et Cole sera son guide, pour la journée. Mais surtout, elle va le retrouver. Du genre, complètement. Elle repense encore aux paroles de Baptiste, qu'elle se laisse manipuler par son meilleur ami, qu'elle dit oui à tout. Ce n'est pas faux mais elle ne veut pas avouer qu'il y a une part de manipulation. Bangkok. Beaucoup de choses sur cette ville, dont elle entendu. Maintenant, elle va se faire son propre avis. C'est parfait. qu'elle lance d'un large sourire. Son sourire n'était pas faux, pas forcé. Non, elle ne fait pas semblant. Parce qu'elle est bien ici. Loin, à des kilomètres et rattrapant ce temps perdu. Un jour, tu pourrais m'offrir un palais, non ? dit-elle d'un sourire en coin, qui se veut amusé alors que ses pas l'amènent vers le palais royal. Son regard se pose partout, tout autour d'elle. Le truc, c'est qu'elle aime les visites, et découvrir une ville. C'est toujours intéressant mais quelque chose lui dit que Cola y ajoutera sa propre touche.

On quittait le groupe d’Eliot pour ne rester qu’en duo, Nina et moi, cette journée elle me l’avait réservée et je comptais bien profiter de chaque minute avec elle. J’avais conscience d’avoir merdé dans mes magouilles contre son pseudo couple avec Baptiste. Peut être que j’avais simplement précipité les choses, parce que le rouge l’aurait su un jour ou l’autre, qu’elle avait couché avec l’autre guignol de mather. Mais peut être que pour ça aussi elle m’en voulait… Sauf que sur ce point, elle avait signé de son plein gré. En attendant, la journée devant moi pour me rattraper, rattraper le temps perdu, fier du pardon que la blonde m’avait annoncé par sms, je lui annonçai le programme qu’elle approuva et en avançant devant le palais tout doré, je ne pus m’empêcher de commenter : « Ils aiment le bling bling les thaïlandais. » Nina, elle, réclamait un palais en guise de présent. Un petit rire s’échappa de mes lèvres. « Mademoiselle a des goûts de luxe ! Mais oui un jour… Je serais roi du monde tu sais. » Mégalo, as always. « Ou sinon, tu peux épouser un De Belgique et trôner là bas tu sais… » Allez Nina je t’ai promis un prétendant, normal que j’essayais de la caser avec l’un de mes meilleurs potes. On avançait à l’intérieur du bâtiment pour entamer la visite, un guide commentant la première pièce dans laquelle on pénétra.  

faut-il toujours se blesser pour se comprendre ? — Un programme parfait pour une journée parfaite. Et non, elle n'exagère pas. Le besoin de le retrouver, faisant abstraction du reste. C'est ce dont elle a envie. Même s'il y a énormément de bas, même si oui peut être qu'il la manipule un peu, même si peut être, elle a, en quelques sortes vendu son corps pour ce piège, Nina reste attachée à Cole. L'amitié dure depuis des années, maintenant. Il fait partie de sa vie. Qu'elle le veuille ou non. Alors oui, elle a bien eu du mal à envoyer ce message où elle a dû reconnaître qu'il avait raison. Qu'il avait raison, depuis le début même. Qu'elle aurait dû lui faire un peu plus confiance. Et surtout s'excuser. Mettre sa fierté de côté. Non, pas facile. C'est dit et elle ne veut plus le redire. Au moins, ça l'apprendra pour une prochaine fois. Ils ont bon goût. Oui et non mais, elle affiche ce sourire, réclamant un palais. C'est le moins que tu puisses faire, tu ne crois pas ? Une récompense après tout ce qui s'est passé ? Oui. Un léger rire s'échappe avant de reprendre la parole. Il te faut faire tes preuves avant de le devenir. Mine réfléchie, s'imaginant cette vie avant de hausser les épaules. Bien qu'en effet, les deux frères sont très attirants. L'un est un ami et elle préfère qu'il le reste mais pour l'autre ? Pour l'autre, c'est à sérieusement réfléchir. Mais elle se le garde, pour elle-même. Je te manquerai, si je venais à partir., dans un autre pays. qu'elle glisse d'un sourire en coin alors qu'elle découvre le premier lieu de la journée. Elle reste émerveillée. Et puis... avec qui, je jouerai ? C'est important, c'est un détail important. Elle écoute à moitié le guide, juste son regard parcourt la première pièce.

On se retrouvait, et j’escomptais bien laisser derrière nous toutes ces histoires. Peut être que j’avais dépassé les bornes, entre l’éloignement de Nina et les remarques de sa sœur cinglantes à ce sujet, j’avais pu réaliser que ce n’était plus le genre de mission dont je devais charger miss Dunford. Peut être que je laisserais Hadès et Abé jouer de leurs charmes pour dissoudre les unions vertes à l’avenir. En attenant, je voulais véritablement marqué le coup de nos retrouvailles, et c’est avec le palais royal qu’on débutait. L’occasion pour ma complice de toujours de faire un petit caprice et d’en exiger un, à elle, offert par ma personne. Je rigolai lorsqu’elle appuyait sur le fait que c’était le moins que je puisse faire. « Je peux t’offrir un palais, le carrosse et les domestiques, princesse… » Oui bien sûr, tout était possible quand on avait un portefeuille aussi garni que le mien. Mais n’empêche que je glissais quand même l’idée qu’elle pouvait aussi se caser avec un vrai prince pour cela, et j’avais en tête mes amis belge, forcément. Réponse de Nina, qui n’en était pas franchement une : elle me manquerait trop… « Si t’épouses Abé un jour attends toi à me voir tous les jours. Je finirais ambassadeur d’Angleterre en Belgique quand il aura accédé au trône. » Destin tout tracé, tout trouvé. Ad vitam aeternam avec mon accolyte. Voilà pourquoi ça serait TRES pratique qu’il se casse avec ma BF. Mais je savais qu’il avait une autre de mes proches amies en tête pour le moment… Dissipés, on écoutait que d’une oreille le guide. Je jetais un œil à la première pièce, alors que l’homme nous racontait l’histoire de l’un des tableaux qui ornait le mur, je repris au sujet de nos petits ‘jeux’ : « Tu vas vraiment essayer de faire signer Luka à la Eliot le soir du bal d’ailleurs ? » J’avais hâte d’être à cette soirée, hâte de voir ma meilleure amie relever le challenge.  

faut-il toujours se blesser pour se comprendre ? — Il y a, encore quelques semaines, elle lui en voulait. Beaucoup trop. Faut croire qu'en l'espace de quelques instants, les choses peuvent se retourner et changer d'une manière tellement inattendue. C'est vrai que depuis les vacances de printemps, c'est un peu le bordel. Parfois, elle aimerait juste revenir en arrière. Mais elle ne regrette en rien, de ce qu'elle a pu faire. Il sait ce qu'elle lui reprochait et maintenant ? Maintenant, ça n'a plus d'importance. Elle revient, comme une fleur, auprès de son meilleur ami. Elle aussi, elle devrait se faire pardonner. Oui non.. trouve-moi un autre nom. Princesse, c'est trop... petit. qu'elle taquine, quand même. Peu importe comment, il l'appelle. Quoique, reine ou impératrice, ça peut lui convenir. Oui, rien que ça. Autant en profiter. C'est qu'elle est demandée en mariage, depuis quelques temps. Qu'on se rassure, ce sont des faux mariages. Là, Cole en parle d'un vrai avec l'un des jumeaux. Toujours eux, pour Cole. Par contre, je veux être un premier choix, pas une roue de secours. Mais sinon, t'as pas d'autres prétendants que les jumeaux ? Parce qu'elle n'entend parler que d'eux, avec lui. Surprend-là, dis-lui qu'il y en a, d'autres. Elle s'intéresse mais au fond, elle ne ferait même pas l'effort de connaître la personne. Ou... peut être que si, tout dépend de qui, on parle. Ah oui. Il se peut que je finisse par être une Wildingham. J'ai fais un pacte avec ton cousin. De quoi, faire sourire son meilleur ami, non ? Mais un pacte qui ne se fera jamais. Parce qu'il est souvent bien trop oublié ou justement, l'un deux sera déjà marié. Son regard se pose, tout autour d'elle, écoutant à moitié les anecdotes du guide. Pourquoi, le soir du bal ? Je peux le faire, au petit matin, aussi. Oui, cette phrase est tellement pleine de sous-entendus et c'est voulu. Je veux aussi faire tourner des têtes à la Winthrop.. Tu me laisserais les détruire, un petit peu ? qu'elle dit d'une petite moue. Tout ça, c'est juste de la provocation. De la provocation envers Baptiste. Un code d'honneur chez eux ? Oui, non, elle préfère juger par elle-même.

faut-il toujours se blesser pour se comprendre ? — Vraiment, elle ne saurait dire le pourquoi, elle n'aime pas ce surnom : princesse. Peut être qu'elle trouve ça trop pimbêche ou juste, ça lui rappelle que certaines osent se proclamer princesse. D'une telle originalité. Puis, c'est un statut trop bas. Tellement mieux. qu'elle approuve d'un sourire en coin. Si en plus, il rajoute cette révérence. Mais pour être ce petit plus, cet avantage, il faut, au moins, épouser quelqu'un avec un tel statut. Et pour Cole, ce sont les jumeaux. C'est toujours eux. Mais ce n'est pas possible, pas à l'ordre du jour. Un jour ? Non, honnêtement, elle ne se pose absolument pas la question. Même, elle ne se voit même pas avec l'un d'eux. Je n'ai pas besoin de concurrence, tu m'as bien regardé ? Nina a cette confiance en elle. Parfois, elle s'en amuse mais non, elle ne va pas se coltiner une concurrence. Vous savez le genre : c'est la seule, celle qui se démarque, dès le premier regard. D'accord, le côté romantique surgit. Mais elle l'efface bien vite et écoute les autres prétendants potentiels. Oh Tate. Je devrais prendre de ses nouvelles. dit-elle d'un petit sourire parce que c'est vrai, qu'elle ne l'a pas croisé depuis un moment. Roman ? Je vois pas qui c'est, t'as une photo ? Autant voir, à quoi, il ressemble exactement. Faut vraiment qu'elle prête une attention particulière aux hommes de la Eliot House. Peut être qu'elle y trouvera une perle rare. Déjà, elle a une promesse de mariage. Si ce n'était que la seule mais la seule véritable, en quelques sortes. Il reste un ami, avant tout. Si nous nous sommes pas mariés, à nos quarante ans, là, on pourra se marier. Un pacte reste un pacte, non ? Même si c'est vrai, elle continue de l'éviter depuis qu'elle a appris sa coucherie avec Hippolyte. Ramener Lukà au bal ? C'est une chose qu'elle peut faire, toute la nuit du bal, d'ailleurs. Toute ta famille est à Harvard, je n'y suis pour rien. Puis, qu'ils soient tous attirants, par la même occasion. Tu vas devoir faire la file, tu ne serais pas ma première demande en mariage, en si peu de temps. qu'elle lâche d'un sourire en coin mais des demandes pas du tout sérieuses et d'un homme, qu'il jugerait tellement pas fréquentable. C'est à ce moment qu'elle lui avoue, vouloir une certaine vengeance et elle arque un léger sourire à ses paroles. Je ne suis plus à ça près, Dimitri, Baptiste.. il ne manquerait plus que... Et non, elle s'abstient pour ne pas parler, à nouveau du professeur parce qu'elle ne compte pas céder et avouer son prénom. Elle reprend alors. Je ne compte pas coucher avec l'un, juste le faire croire. Et puis, je te propose de venger un peu les rouges, j'pensais que ça te plairait. Pour une fois, qu'elle serait en accord avec la guerre qui existe au sein des maisons. Mais avec ou sans, son aide, elle compte mettre en place, son petit plan. Et oui, le but est Baptiste. Est-ce vraiment la meilleure des idées ?

Mon ‘sa majesté’ et ma révérence eurent vite fait de conquérir son cœur et elle approuva cette autre façon de m’adresser à elle en souriant. Mais c’était vrai que pour mériter officiellement un tel titre il lui fallait quelqu’un qui en avait le statut. Forcément que je proposais d’emblée mon Abé international, mon belge de référence, le futur roi de Belgique, proposant également son jumeau, Hadès. Mais aucun ne semblait trouver grâce aux yeux de la blonde, et ses mots me firent supposer qu’elle avait vent des vies sentimentales tourmentées des 2 princes. « Si tu es si sûre de toi, essaie donc d’avoir l’un des jumeaux… » répliquai-je à mon tour alors que Nina sous entendait n’avoir aucune concurrence à sa hauteur. J’aimais cette confiance en elle, sur ce point, on était de la même trempe. Surement un peu trop confiant même, ce qui expliquait probablement l’électricité qui avait animé notre amitié ces derniers temps, l’un comme l’autre trop confiants, trop fiers pour reconnaître nos tords… Mais c’était désormais derrière nous, et donc au jeu des prétendants pour ma BF, j’avais d’autres noms sous le coude : Tate, d’abord, qu’elle avoue devoir recontacter. « Tu devrais oui… C’est sa dernière année d’étude, je crois que ça le déprime un peu… » racontai-je avant de suggérer un autre nom. Roman. « Roman d'Oranje-Nassau. Prince héritier du trône des Pays-Bas. » Et je dégainais mon téléphone pour aussitôt lui montrer mon ami. Un Eliot. Forcément. J’étais prêt à jouer les cupidons pourvu de sortir définitivement Baptiste du paysage. Baptiste le traitre rappelons le. Je voyais néanmoins pas d’un très bon œil la liaison entre Dim et Nina parce que mon cousin avait également couché avec Hippo, la sœur de la jeune femme, que cela sentait donc les histoires à plein nez, et que les deux frangines avaient déjà assez de raison de se prendre la tête sans rajouter mon cous’ à la liste. Nina clarifia les choses : c’était un ami, avant tout, juste ils avaient fait un pacte, et à quarante ans, si ils étaient toujours célibataires, ils se mariaient. « Je peux négocier ma place de témoin maintenant ou comment ça se passe ? » rigolai-je, comprenant que c’était un engagement lointain dans tous les cas, et que ce pacte ne viendrait pas entacher un peu plus l’entente déjà fragile de mes Dunford préférées. En tout cas, Nina semblait déterminer à rejoindre ma famille, via Dim ou via Luka, ce qui forcément me donna l’occasion de la taquiner. « Vic est partie… t’aurais tenté ta chance avec ma jumelle aussi sinon c’est ça ? » me marrai-je, avant de lui proposer cash de m’épouser moi, ça serait plus direct. Sauf que sa réponse laissait entendre qu’elle en avait d’autres, des propositions… « Attends attends… T’as eu Dimitri et… ? » Je voulais les noms, comme d’hab, je voulais TOUT savoir. « Baptiste t’a aussi demandé en mariage ? Il peut pas te laisser en paix sérieusement ! Pourquoi t’es contrariée contre lui au fait ? »  Je me méfiais quand elle amena la discussion sur les rouges. Qu’avait-elle en tête ? Elle voulait juste se venger un peu. Et effectivement, ses paroles là me plaisaient. Mon sourire revint, mes traits se décrispèrent. « T’as une cible en vue ? » Pour faire courir la rumeur de la coucherie, il fallait bien qu’on se concentre sur un winthrop précis. Royce était à éliminer, si on ne voulait pas envenimer les choses avec Hippo. Mais on pouvait en trouver un autre et faire beaucoup de grabuge. Je réfléchissais déjà à ceux que je voulais mettre dans mon viseur.  

faut-il toujours se blesser pour se comprendre ? — Un statut serait plus concret mais dans le fond, voudrait-elle d'un prince dans sa vie ? Son côté sauvage pourrait lui faire défaut. Elle n'a pas le profil idéal mais elle peut bien rêver et s'imaginer ce genre de vie. Après tout, elle ne peut savoir où elle sera dans cinq ou dix ans. C'est le moment présent qui compte. Comme maintenant. C'est d'un défi que tu me proposes ? Parce que ça en a tout l'air et elle se laisserait bien tenter. Même si elle ne devrait pas flancher comme ça. C'est déjà le bordel pas possible, autour d'elle. Tellement, qu'elle aurait besoin d'une distraction, justement. D'autres prétendants s'ajoutent à la liste dont Tate, qui a été son bizuteur, il y a seulement quelques mois. Mais, elle ne le croise pas si souvent. Il est peut être temps d'y remédier. Il a besoin de réconfort. dit-elle d'un petit sourire. Un réconfort à sa façon. Un réconfort dont elle aurait besoin. Maintenant que Dimitri ne tient plus cette place et qu'avec Baptiste, c'est tendu plus que jamais et qu'elle fera tout ce qu'elle peut pour le rendre jaloux. Même si ça devient malsain. Son regard se pose alors sur le fameux Roman. Je vois qu'il existe un profil type pour être un prince. Il est très séduisant. Et donc, elle pourrait se laisser tenter pour l'approcher. Qu'elle met ça dans un coin de sa tête. Il est du voyage ? Parce que si c'est le cas, elle compte bien l'approcher. Par intérêt, c'est vrai mais surtout, pour se distraire. C'était tellement plus facile, avant, quand les sentiments ne s'interposaient pas au milieu du jeu. Et elle veut retrouver ça, ignorant certaines paroles, certains avertissements. Ta place est déjà réservé, à moins que tu demandes ma main. Là, ta place serait toute autre. qu'elle taquine alors qu'il n'est pas le premier à sous-entendre une demande. Une demande qu'elle entend que trop bien, ces derniers temps. Mais toujours dans un goût de jeu et de flirt. Un rire s'échappe de ses lèvres quand il parle de sa sœur et de potentiellement, tenter sa chance avec elle. Sa jumelle est magnifique, la classe incarnée.. ça pourrait être troublant mais non, elle n'est pas son genre. Elle stoppe sa phrase, volontairement, pour ne pas en dire davantage. Elle en dit trop. Il faut vraiment qu'elle apprenne à garder sa langue, dans sa poche, surtout en présence de Cole. Elle secoue la tête, parce qu'il n'y a rien de sérieux, là-dedans. J'ai vu ce qu'il était et il n'aime pas ce que je suis, ce que j'ai fais au président Mather. C'est tout. Il n'y a rien de plus à dire.. en fait si. Elle pourrait tout lui raconter, au point où elle l'a mise en colère, au point de le frapper, de le gifler, au point où l'humiliation et la provocation ont été atteints. Nous n'avons rien à faire, ensemble. qu'elle finit par conclure, ne voulant pas laisser certains sentiments prendre le dessus, elle se le refuse, ce n'est pas le moment. Elle arbore alors un sourire, pour masquer cette légère froideur, en parlant de lui. certes, ça sonne comme une vengeance pour les rouges mais c'est surtout pour s'en amuser. Vraiment, ces hommes-là s'en tiennent à un code d'honneur ? Non, ils restent des hommes et elle pourrait facilement tourner des têtes. Elle doit seulement trouver un ou deux rouges dont elle pourrait se servir et atteindre Baptiste. Non, je ne les connais pas donc, n'importe lequel, tant que ça fait des histoires au sein même de leur maison. Que ça les détruise de l'intérieur. Ou un petit peu. En fait, peu importe les conséquences, tant que ça marche.