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I LOVE HARVARD
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    Create with the heart; build with the mind (penelope)
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    Lien du postMar 2 Mai - 22:48
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    Ton crayon effleure à peine le papier, laissant une fine marque noire sur le blanc troublant de la feuille. Tu es concentré sur ton dessin, tu sembles même être dans ton petit monde, cet endroit que toi seul peut comprendre et côtoyer. La musique qui s'ébruite dans tes oreilles t'empêche de revenir à la réalité et de te mélanger aux autres. Solitaire dans l'âme, tu ne décroches pas tes yeux de ton croquis. Tu ne l'as pas terminé et n'as pas l'intention de quitter cette pièce tant qu'il ne sera pas parfait. Ton esprit est critique mais juste, tu restes intransigeant sur ton travail parce que tu sais que ta place à Harvard ne tient qu'à un fil. Tu es sur la sellette comme tous les autres étudiants, tu sais que tout peux s'arrêter du jour au lendemain à cause de l'argent. Si tu ne trouves pas le moyen de payer ton année, tu vas tout perdre et tu ne peux pas te le permettre. Des années de dure labeur réduits à néant à cause du fric n'est pas une possibilité que tu envisages. Sur ce point, tu ressembles à ton jumeau, vous avez cette même détermination qui semble vous lier et vous unir dans la diversité. Tu clignes difficilement des yeux pour ne pas perdre cette concentration sans faille, tu t'appliques pour ne pas faire de connerie, c'est un travail tellement minutieux pour la brute que tu es. Après une bonne vingtaine de minutes à dessiner, effacer, peaufiner, tu poses ton crayon sur le côté de ton dessin et tu te lèves fièrement. Tu fais glisser vers l'arrière les pieds de ta chaise dans un bruit aussi strident qu'aiguë. Tous les étudiants se tournèrent vers toi mais tu te contentes de les ignorer puisqu'en réalité, tu les emmerdes bien profondément. Tu attrapes ton dessin du bout des doigts pour le mettre devant toi, à ta hauteur. Tu l'inspectes longuement, à la recherche du détail perturbateur, du coup de crayon hésitant ou incertain. Tes yeux se plissent et scrutent le croquis dans les moindres recoins mais comme tu ne remarques rien d'alarmant, tu en conclus qu'il est terminé. Ton âme d'artiste est soulagée et satisfaite, tu sais que ton travail est terminé pour aujourd'hui. Tu rassembles rapidement tes affaires et fourre tous tes croquis dans une pochette que tu ne prends pas la peine de fermer. Lassé de cette université, tu ne désires qu'une seule chose : quitter cet endroit et rentrer chez toi. Sans un mot, tu quittes la pièce, la politesse n'a jamais fait parti de tes principes. Tu baises le monde entier et tu le fais avec le sourire et la jouissance que cela te procure. Depuis tout petit, tu as toujours été un mauvais garçon, t'as enchaîné les conneries dans l'unique but d'alimenter le côté perfide et malsain de ta personnalité. Tu as eu le mauvais entourage qui t'a conduit tout droit dans les abîmes de l'enfer. En y repensant, tu pouvais difficilement faire pire car tu en es conscient, tu as un très mauvais fond. Tu n'es pas quelqu'un de fréquentable et ne le sera sans doute jamais. Tu n'espères plus changer, plus maintenant. Ton corps arpente les couloirs mais ton esprit ne suit pas, tu n'es que l'ombre de toi même en cette fin de journée. Tu franchis le couloir comme s'il t'appartient, sans même voir débouler la tignasse blonde qui fonce sur toi. Le choc entre vos deux corps est brutal et dans le feu de l'action, tu en lâches ta pochette s'écrase qui par terre, éparpillant un peu partout tes croquis. Encore elle ? C'est une manie chez toi de foncer sur les gens ? Va vraiment falloir que tu apprennes à regarder où tu vas. Ton regards se pose d'abord sur son visage avant de remarquer le tas au sol. Tes dessins sont là, exposés aux yeux de tous, cette vision te figes, toi qui te donne tant de mal à les cacher. Instinctivement, tu fais un pas en arrière, submergé par la stupeur, tu es incapable de bouger. Tu te sens vulnérable et presque sous le choc.
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    Lien du postMer 3 Mai - 17:11
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    Cette journée me paraît interminable. C'est étrange pourtant, le cours de politique de la matinée avait été réellement intéressant puisque nous avons étudié les discours des élections en France. J'ai eu l'impression de retourner en voyage à Paris pour quelques heures. Même la langue me manque, et ça m'a fait du bien d'entendre le français sous titré en anglais. Après avoir débattu un long moment, nous avons fait chacun un discours, sur nos idées contraires. Le reste de la journée m'a semblé traîner en longueur. J'ai choisi ce tee shirt court et je ne fais que tirer dessus depuis ce matin. Au réveil, ça me paraissait pourtant être une bonne idée. J'ai tellement cette impression d'avoir pris du ventre que je veux le cacher à tout prix. Heureusement, cette journée se termine par un cours d'histoire que je vais certainement plus qu'apprécier. Je me replonge dans cette passion que j'essaye pourtant de dissimuler. En fait, ce n'est pas vraiment que je me cache, c'est surtout que je n'en parle pas. Ce n'est pas vraiment un critère de ma personnalité que je lance au premier venu. En fait, tout le monde pense que ce fut une matière choisie par mon père adoptif, alors que c'est l'histoire mon choix du cœur, et non la politique. Le dernier cours de la journée terminé, je sors de l’amphithéâtre encore totalement pensive sur cette histoire d’Égypte ancienne. Il y a encore tellement de chose que nous ignorons sur nos ancêtres. Pensive, je me permets de plonger la tête dans un bouquin tout en marchant. Le peu d'étudiants qui errent dans les couloirs sont plus empressés de rentrer chez eux que d'observer ma lecture. Je suis le couloir en direction de la sortie, marchant sûrement au milieu puisque les autres étudiants m'évitent. Mais d'un coup, mon corps en heurte un autre qui m'arrête d'un coup. Je me prends mon livre dans la poitrine, puis le laisse tomber malgré mon reflex pour le récupérer. Je ramasse mon livre en vitesse, sans prendre le temps de regarder le mur brun en face de moi, et le range dans mon sac avant d'enfin lever les yeux. En fait, c'est sa voix grave qui me fait l'observer. Je cligne des yeux plusieurs fois avant de me rendre compte que c'est bien lui. Inconsciemment, j'ai frôlé mon ventre du bout des doigts en installant mon sac sur mon épaule. Il ne sait rien. Il ne sera jamais au courant. C'était étrange, l'alcool aidant. Je sais qu'il est le père, je ne couche pas avec le premier venu, je n'ai couché avec personne d'autre que lui en plusieurs mois. Je suis surprise de lui tomber dessus comme ça, une nouvelle fois par hasard. J'étais prête à hurler sur le brun mais sa réplique me fit sourire. « C'est toi qui a le don de vouloir que nos corps se rencontrent. » Petit souvenir du Spring Break. Je souris en tendant les bras pour prouver la taille du couloir. « T'es au milieu du couloir autant que moi. Tu te demandais peut-être comment être moins con ? J'comprends que la solution est difficile à trouver... » J'allais enchaîner sur de nouvelles piques mais mes yeux descendent vers le sol et je regarde tous les croquis. Il n'était pas question que je ramasse quoique ce soit, mais je reste de marbre devant l'un des dessins. Je me penche un instant pour le prendre du bout des doigts, en ayant presque peur de le détruire. Ça ressemble à Paris, ça ressemble à un petit coin de paradis non loin de mon ancienne maison, mais en torturé. Un orage ? Le déluge ? L'apocalypse ? C'est sombre en tout cas, très sombre mais extrêmement précis, presque parfait. J'aurais pu le faire oui, j'aurais pu marcher sur les dessins ou les déchirer, mais son comportement me dit qu'il n'avait pas l'intention que tout ça soit aux yeux de tous. Je comprends le brun, étrangement. Après avoir observé le dessin un moment, je le range dans la pochette et me redresse avec plusieurs feuilles en main. Ça m'fait chier de lui dire ça, mais les mots sortent sans que je ne réfléchisse. « Tu es vraiment doué. » Pas de méchancetés, pas de mesquineries, pas de blagues. C'est bien aussi d'être aimable parfois.

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    Lien du postMer 3 Mai - 20:27
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    Pénélope profite de ta  faiblesse pour t'attaquer sur ton intelligence mais tu fais mine de n'avoir rien entendu, tu fais preuve d'ignorance à son sujet et ne lui accordes pas la moindre attention. Mentalement, tu n'es pas prêt à dévoiler ton art à tous ces visages inconnus, tu ne veux pas remettre ton destin entre leurs griffes affûtées. Tu es en train de te mettre la pression tout seul mais cette vision te sors des yeux et t'échappes complètement. On a l'impression que tu es figé dans le temps, à contempler tes croquis que tu peines à garder pour toi. Tu sais qu'un jour cela allait arriver mais c'est aujourd'hui c'est beaucoup trop tôt. Tu dissimules la moindre parcelle d'intimité qui te compose pour ne jamais avoir à ressentir ce que tu éprouves à cet instant-là. De la vulnérabilité. Cette blondasse est la première à voir tes dessins. Ni ton colocataire, ni même ton frère ont déjà visualisés tes esquisses. Ils ont simplement pu voir ce que tu as voulu leur montrer, en fonction de ton bon vouloir du moment, rien de plus. Quoi qu'il arrive, tu mets un point d'honneur à rester maître de la situation, tu veux tout contrôler, dominer et ne rien laisser au hasard. Le chance ne t'a jamais été favorable, tu niques le game et provoque, toi-même, ton destin. Aucune fée ne s'est penchée sur ton berceau lorsque tu étais petit, tes dessins étalés lamentablement sur le sol en sont la preuve vivante. Tu viens de te dévoiler comme jamais tu ne l'as fait auparavant, faisant de toi le précepteur de ton âme. Pénélope te met à nu et t'oblige à sortir de ta zone de confort. De toute ta hauteur, tu la regardes se baisser pour attraper l'un d'entre eux. Tu fulmines, ta respiration s’accélère malgré toi, le contrôle t'échappe doucement mais surement. Tu ne veux pas affronter cette blondasse sur ce sujet, le terrain est trop glissant pour que tu puisses t'y aventurer. Ton art te prend aux tripes et tu sais que les critiques t'atteignent plus que de raison. L'étau se resserre, tu sens le stress monter en toi quand tu la vois se relever, ce n'est qu'une question de seconde avant qu'elle ne t'assignes de critiques et de remarques désobligeantes. Tu restes en suspens, sous tension, ton corps tout entier réclame la sentence mais contre toute attente, c'est un compliment qui sort de sa bouche. Tes yeux se plantent dans les siens, tu es scié par ce que tu viens d'entendre. Tu es doué, c'est un fait indéniable. Ce compliment, tu l'as entendu nombre de fois de tes professeurs ou d'artistes en tout genre mais jamais de la part d'une inconnue, une personne lambda. Ce n'est pas moi qui l'ai fait, annonces-tu froidement en lui arrachant presque la pochette des mains. A qui penses-tu faire croire cela ? Tu n'es pas convainquant, le mensonge se lit directement sur ton visage, tes mots ne dupent personne. Tu reviens progressivement à la raison et, à ton tour, te baisses pour rassembler tes dessins. Tu essaies de ne pas les frotter les uns aux autres pour ne pas abîmer l'encre ou le charbon mais le mal est déjà fait. Tu soupires vainement. Ta fierté est ébranlé par l'affront de tes dessin mais ton égo se satisfait du compliment de Pénélope. Intérieurement tu râles, tu jures et malgré toi, tu regrettes ce qu'il vient de se passer. Tu te penches encore un peu plus vers elle, frôlant sa jambe pour attraper le dernier croquis. Putain celui-là est complètement foutu, il n'y a plus aucun respect, tu souffles délicatement dessus pour ôter les saletés du couloir, c'est pas possible, tu le fais exprès d'être aussi blonde ? Comme à ton habitude, tu penses que le monde entier est contre toi. Du bout des doigts tu essaies de rattraper les dégâts causés par sa maladresse et tu ne te rends même pas compte que la manière dont tu traites tes croquis est ridicule. Ce sont bien les seules choses au monde dont tu te soucis. La gueule désarçonnée, tu te relèves et la regardes froidement. Un merci de ta part ne serait pas de trop mais tu ravales le peu de fierté qu'il te reste. Tu ne sais pas comment interpréter la politesse que Pénélope vient de te faire, c'était futile mais elle n'était pas obligé de livrer ses impressions et son jugement plutôt positif. Tes yeux clairs transpercent les siens. Tu n'aurais jamais dû voir ça Lynch. Il faut obligatoirement que tu me poursuives partout où je vais ou quoi que je fasse ? C'est bon maintenant, lâches moi un peu. On a baisé, c'était sympa mais ne crois pas que cela va te donner le droit de t’immiscer dans ma vie. Ta curiosité tu la gardes pour quelqu'un que ça intéresse. Tu sens l'oppression envahir ton être, tu n'es rien d'autre qu'un persécuté.
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    Lien du postMer 10 Mai - 16:51
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    Quand ses yeux clairs se posent sur moi, je n'arrive pas à décrypter ce qu'il se passe dans sa tête. Un mélange de peur et de violence. On dirait un chien prêt à mordre de peur de la réaction de son maître. Qu'est ce qu'il lui prend ? Je le connais désagréable, mais là, je le sens stressé. Il m'arrache vivement la pochette des mains et garde son précieux en me précisant qu'ils ne sont pas de lui. Je fais la moue et hausse les sourcils. Avoue Gautier maintenant, tu es pris sur le fait. Tu es un artiste, je ne vois pas en quoi c'est un problème. C'est vrai que je ne t'imaginais pas une âme torturée de dessinateur mais pourquoi pas. Il se penche pour ramasser le reste. Il s'en occupe comme de ses enfants et mon cœur se serre malgré moi. Je suis certaine que c'est la seule chose qu'il apprécie au monde, la seule chose réelle de lui, ce qu'il refuse de montrer aux autres de peur de perdre son âme et que chaque personne puisse lire dans ses pensées les plus troubles. Je pourrais me sentir supérieure, mais étrangement je n'y arrive pas. Il est vulnérable là, à mes pieds littéralement parlant, et je pourrais l'écraser un peu plus parce que j'ai trouvé un point faible. Un petit point faible, celui où il faut appuyer du bout du doigt, même faiblement, pour le blesser. Je remonte mon sac et en frôle le cuir. Oui, je le comprends. C'est comme si mon livre d'histoire me parlait pour me rappeler que moi aussi, il y a des choses que je ne veux pas que les autres sachent. Il frôle ma jambe, presque imperceptiblement et m'en donne un léger frisson. Je ne sais pas pourquoi mon cerveau me joue des tours et me rappelle la dernière fois où nous avons couchés ensemble. Je ferme les yeux d'un clignement de paupière alors qu'il râle. « Ouais je suis blonde et alors ?! » Il me fatigue. Je remonte mes cheveux d'un mouvement rapide de la main et je le regarde se relever. Je sens que la tempête se forme en face de moi, et encore plus quand il ne quitte plus mes yeux avec les siens. Il me lance son attaque verbale à la figure comme d'habitude. Je souffle à ses paroles. « Sérieux Gautier ? Détends toi j'te jure parce que tu deviens parano là. Arrête de penser que tu es le centre du monde. Arrête de croire que je suis à fond sur toi ! Je ne connais pas ton planning, je sors de mon dernier cours, comme pleins d'autres étudiants. T'as qu'à regarder où tu vas c'est tout ! Et si tu ne veux pas que tout le monde sache que tu dessines, et bien n'étale pas ton art au milieu du couloir. » Je reprends mon souffle légèrement. « Et quand je te fais un compliment, ça te tuerais de j'sais pas, juste dire merci ?! Ou même pas... juste de ne pas m'agresser direct' ?! Parce que oui, tu es doué, c'était presque parfait ce que j'ai pu voir.»

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    Lien du postDim 21 Mai - 20:53
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    La situation t'échappe dans sa totalité, tu essaies de garder la tête froide même si ton être bouillonne contre elle. Pénélope pique ta sensibilité et ta créativité sans s'en rendre compte mais tu ne veux pas te sentir vulnérable face à cette fille qui va profiter de la situation pour te nuire et te mettre plus bas que terre. Tu ne veux pas abdiquer et lui faire cet honneur là, tu refuses qu'elle obtienne un moyen de pression sur toi. Tu as toujours mis un point d'honneur à refaire le monde à ta façon et à appréhender les événements nuisibles de ta vie mais celle-là, tu ne l'as pas vu venir. Tu mesures toute l'horreur de ta nature quand elle avoue n'attendre qu'un simple merci de ta part. Un deuxième compliment sort de sa bouche malfaisante même si elle n'est pas obligé de l'affirmer ou te le démontrer, Pénélope a l'air impressionnée par ton talent. La perfection n'a jamais été une option pour toi et tu peux passer des mois entiers sur un simple dessin pour qu'il reflète l’idylle de tes pensées les plus profondes. Tu ne peux t'empêcher de te sentir con face à son jugement dont tu ignores l'issu. Tu ne sais pas si elle te ment ou si elle est sincère dans sa démarche, tu restes incapable de dissocier le vrai du faux. Elle te met le doute en toi. Tu n'es pas prêt à prendre le risque d'accepter sa critique positive pour qu'ensuite elle te la mette à l'envers, tu ne laisses personne t'approcher et ne vois pas pourquoi tu dois faire une exception pour elle. Je n'ai franchement pas l'habitude de montrer mes dessins Pénélope et j'ai encore moins l'habitude de recevoir des compliments. J'ai toujours fait en sorte que personne ne les voit donc tu es une privilégiée malgré moi ! Dans l'absolu, je veux bien accepter que tu les vois mais de là à te remercier, il ne faut pas pousser, c'est le maximum que je puisse faire. Tu te radoucis légèrement en prenant conscience que, peu importe le comportement que tu vas adopter, tu ne peux pas changer son regard sur ton art. Tu as été un peu loin et tu t'en rends compte, tu n'as donc aucune limite. Si vraiment ça t'intéresse, j'ai quelque chose à te montrer Pénélope, je suis sur que ça va te plaire. Sans attendre sa réponse, tu fais demi tour et arpentes les couloirs, qu'elle te suive ou non ne change rien à ton projet puisque tu as encore un truc à récupérer dans cette salle. L'occasion de passer par là se présente à toi, tu en profites presque pour te débarrasser d'une corvée de plus. Tes pas te guident devant cette salle, tu t'arrêtes et sort le trousseau de ta poche. Minutieusement tu insères la clé dans la serrure afin d'ouvrir la porte et comme la délicatesse n'a jamais fait parti de toi, tu entres le premier. Ton doigt enclenche l’interrupteur et la lumière se diffuse partout dans la pièce dont la superficie ne dépasse pas une demi salle de cours. Je me suis toujours demandé à quoi pouvait bien correspondre cette place mais quand je t'ai vu regarder ce dessin, je me suis souvenu. Le mystère s'est emparé de toi tandis que tu te diriges vers le fond de la pièce, vers le mur recouvert d'un drap blanc. Sans attendre plus longtemps, tu attrapes délicatement le bout de tissu que tu laisses glisser vers le bas. Se découvre devant ses yeux ébahis, un dessin reprenant la totalité d'une très grande toile, sur plusieurs mètres de longs. Un travail minutieux qui t'as pris plus d'un an et demi, une oeuvre entièrement dessinée à la plume, à l'encre de chine et au crayon de bois. Les détails qui ornent ce dessins sont à couper le souffle. Tu regardes quelques secondes ton chef d'oeuvre puis te tournes vers elle. C'est chez toi, je me trompe ?
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