Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility"Ca laisse un goût indélébile une première fois, un peu comme sur le toit du monde." (Gautier)
I LOVE HARVARD
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    "Ca laisse un goût indélébile une première fois, un peu comme sur le toit du monde." (Gautier)
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    Lien du postMar 2 Mai 2017 - 8:59
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    J'aurais vendu ma mère pour apprendre le lieu du Spring Break des étudiants d'Harvard cette année. Il fallait que j'y aille avec mon petit groupe d'amie de Columbia, toutes sorties de la cuisse de Jupiter bien entendu. Elles sont toutes magnifiques et pleines aux as. J'ai toujours choisi mes amis comme on choisit un sac à main : il faut qu'elles vous apportent quelque chose personnellement, sinon, il n'y a aucun intérêt. Si elle n'a pas un physique avantageux, il vaut vraiment qu'elle ait beaucoup plus d'argents que les autres, et encore. Franchement, sur les photos après, ça ne donne vraiment pas bien. Ne pensez pas que je suis superficielle, c'est réellement très important. Du coup, après quelques longues recherches sur internet, j'ai fini par trouver sur les réseaux sociaux le lieu de vacances de l'élite de Boston. Papa m'a acheté les billets d'avion et je me suis retrouvée avec les copines sur cette plage magnifique. Toujours armées de nos iphones, nous recherchions les lieux des photos postées sur instagram pour trouver la soirée du samedi. Bingo. Ce ne fut pas bien difficile en fait : pas besoin de menacer de balancer des secrets, pas besoin de payer les gens pour soutirer les informations, tout était parfait et tellement simple pour une fois que je sentais que ça allait se gâter un moment ou un autre. Bon, moi qui pensais que ce serait une soirée de luxe, je me retrouve à devoir aller sur la plage pour un feu de camp. La plage de Seven Mile Beach à Negril est belle mais pas vraiment au niveau d'une soirée d'Harvard. Tant pis, nous avions bien l'intention de profiter de notre soirée pour nous mêler à leur milieu. Le but de ces vacances ? Créer des contacts intéressants pour nous, faire la fête, boire et draguer. Et je ne doute pas que cette soirée va être productive. Nous sommes restées en maillot de bain comme la plupart des étudiants.  Franchement, j'avais envie de sortir cette merveilleuse robe de chez Prada mais je me suis dit que le sable allait sérieusement l’abîmer. Après avoir commandé nos cocktails, nous nous sommes assises sur le sable ensemble pour parler de nos plans pour les vacances. Un groupe de mecs a fini par nous rejoindre, parlant de tout et de rien, draguant à tout va avec l'aide de l'alcool. Ce type, Bertrand, me parle de son château  en Écosse depuis une éternité. Et si au début je pouvais paraître intéressée, il commence à m'agacer lorsqu'il devient de plus en plus insistant dans ses contacts. Garder le sourire, toujours jouer avec eux pour essayer d'en tirer le meilleur. Il m'ennuie, et je finis par boire quelques verres assez rapidement pour oublier son manque de savoir vivre. Il s'approche dangereusement de moi et je suis encore assez lucide pour dévier mes lèvres au dernier moment. Il m'embrasse sur la joue alors que je remarque un visage qui me paraît familier un peu plus loin. Mes yeux se plissent comme pour faire la mise au point sur cette tête brune. Cela remonte à quelques temps maintenant, mais j'ai encore l'impression que c'était hier. Si ce n'est pas lui, il lui ressemble étrangement. Je repousse le propriétaire du château de l'index et lui demande de m'attendre ici. Mes pieds nus s'enfoncent dans le sable pour faire me lever, faire demi tour et avancer vers ces cheveux ébènes et ces yeux clairs qui me paraissent connus. Et malgré la conversation de l'homme, malgré le monde autour de nous, malgré que je ne sois pas certaine de m'en prendre à la bonne personne, je lui lance mon cocktail à la figure. Soft, j'aurais pu lui mettre une gifle mais j'ai eu peur de ruiner ma manucure du matin même.

    @Gautier Blackburn
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    Lien du postMar 2 Mai 2017 - 18:39
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    Tu n'as rien glandé de ta journée mais tu ne sembles pas t'en formaliser pour autant. Le spring break est fait pour se détendre et relâcher la pression. Toi, tu n'as pas de pression à évacuer, hormis celle d'une pauvreté un peu trop pesante à ton goût. L'objectif de ces vacances est différent pour ta petite personne, tu veux te rassasier de nouvelles connaissances et assouvir ton besoin d'aventure. Tu n'es jamais satisfait, il t'en faut toujours plus, tu veux vivre cette aventure ardemment, passionnément. Tes potes t'ont embarqué sur la plage sans que tu n’émette la moindre observation désobligeante. Le soleil t’apaise et te rends beaucoup plus docile que d'habitude, la chaleur dompte tes sens et provoque ce sentiment que tu ne connais que très ironiquement, le calme. Pour une fois, tu laisses tes problèmes derrière toi et tends les bras à l'enchantement enivrant de la douceur. Si la luminosité ne faisait pas défaut ce soir, on pourrait voir un faible sourire sur le bord de tes lèvres. Tu profites de cette accalmie pour te faire plaisir et arrêter de te prendre la tête. Même le cocktail infecte que tu tiens entre tes doigts ne va pas te faire changer d'avis. Ce soir, tu as la ferme intention de te laisser bercer par l'ambiance plutôt bonne de la jamaïque Tu as une aura d'innocence qui plane au dessus de ta tête, te faisant rajeunir de quelques années en arrière où l'insouciance faisait partie intégrante de ta personnalité. Tu écoutes tes potes sans les écouter, ta présence physique fait office de discours. Tu les laisses rigoler et se bidonner sur des blagues houleuses dont l'origine laisse fortement à désirer. L'air chaud de la soirée se dépose délicatement sur ton torse nu, te rafraîchissant au passage. Tu apportes ton verre à ta bouche pour te désaltérer mais le goût amère du cocktail te fait grimacer. Ce mélange est immonde. La jamaïque n'a jamais été réputé pour son alcool mais plus pour sa drogue, sa weed dream comme ils l'appellent dans leur jargon. Tu t'es fait la promesse de la goûter avant de plier bagage par curiosité, on t'en en as vanté plusieurs fois les mérites depuis ton arrivé mais tu veux avoir ta propre opinion sur la question. Tu ne fais confiance à personne et même pour des détails tel que l'efficacité de la drogue, tu doutes. Le dicton je ne crois que ce que je vois te scies à merveille. Ton passé douteux a fait de toi un mec impassible et méfiant, tu es toujours sur la défensive et tu gères mal l’animosité et la jalousie qui vivent en toi. En attaquant les autres, tu as l'impression de te protéger, ton expérience s'enrichie mais ta carapace se renforce de jours en jours. Jusqu'à présent, personne n'a réussit à la briser, à la percer, tu ne te dévoiles jamais au grand jour par peur de représailles. Ta pauvreté t'as endurcit et t'as fait basculer du côté sombre de ta personnalité. Tu ne laisses rien paraître, jamais. Même quand une fille s'approche de toi pour te balancer le contenu de son verre sur la figure. Importuné par cette inconnue, tu te tournes vers elle, les sourcils froncés. Tu ne la reconnais pas au premier coup d'oeil, forcément, elle était trop petite quand tu l'as quitté. Ta mâchoire se ressert, tu fulmines devant cette blondasse écervelée. Encore une petite bourgeoise qui se croit au dessus des autres, elle te toise du regard mais tu restes de marbre. Soudain, tu tiltes, tu sembles la reconnaître mais tu n'es pas certain de ce que tu as devant toi. Ces formes ne sont pas celles que tu as connu et souillé, pourtant ce regard te met le doute. C'est impossible. L'empathie n'a jamais été ton fort mais tu la sens fébrile et perturbée. De ton avant-bras, tu essuies l'alcool qu'elle t'a foutu dans la gueule.Regardes où tu mets les pieds, idiote, que tu balances d'une voix tranchante. Question de facilité, tu mets ça sur le compte de sa maladresse. Tu tentes de rester poli mais ton idiote en dit long sur le fond de ta pensée. Tu fais des efforts pour ne pas être vulgaire parce que tu sais que la sentence pourrait être pire. Finalement, tu fais un pas dans sa direction et tournes le dos à tes potes. Je sais pourquoi tu es là Pénélope mais tu perds ton temps, ça fait six ans que j'ai revendu ton bibelot de merde. Au fait je te remercie,  grâce à toi j'ai pu m'acheter des nouvelles pompes toutes neuves. Fais une croix sur ton bibelot, je ne l'ai plus et je n'ai pas l'intention de te le retrouver. Je ne suis pas d'humeur pour écouter tes sarcasmes, un conseil, passes ton chemin ça vaut mieux pour tous les deux, tu marmonnes entre tes dents pour éviter d'ameuter tes potes. Tu n'es pas d'humeur à affronter la tignasse blonde et encore moins tes potes bourrés.
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    Lien du postMar 2 Mai 2017 - 21:42
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    La Jamaïque me paraissait être une bonne idée. Harvard, mes copines, les mecs autour d'elles, tout ça, disparaissent bien vite de mon esprit quand je crois retrouver celui avec qui j'ai perdu ma virginité il y a six ans sur Paris. Il a bien changé en fait, mais je crois que je pourrais reconnaître ses yeux entre mille. Ses yeux qui se sont posés sur moi, qui m'ont fait vibrer. Je secoue la tête pour oublier toutes ses images qui me reviennent. C'est comme si c'était hier en fait. Quand je me retrouve devant lui, j'ai l'impression de le revoir à Paris, en galère pour trouver un toit pour le soir. Et je ne sais vraiment pas pourquoi, ma bonté m'a perdue ce jour là. Je n'aurais peut-être pas du l'accueillir, je n'aurais peut-être pas du le laisser dormir avec moi dans ma chambre parce que nous nous sommes rapidement retrouvés dans le même lit. Ça a été sympa, mais jamais je ne lui dirais vu la manière dont ça c'est passé, enfin, comment ça c'est terminé en fait. Vu que lors de mon réveil, il n'était plus présent dans mon lit. A 15 ans, j'ai pris une grosse claque. Mais je crois que c'est l'un des événements qui a aidé mon caractère à se forger jusqu'à ce jour. L'alcool lui explose au visage alors que ce léger sourire s'étire sur mes lèvres. Les doigts de ma main droite me piquent. Je jette un coup d’œil à mes ongles parfaits. J'aurais peut-être du prendre le risque d'en briser un non ? Je crois que ça aurait calmé un peu mes nerfs de lui mettre une gifle, mais je ne veux pas passer pour la fille violente, celle qui ne contrôle pas ses pulsions et ainsi briser mes chances pour mes futurs contacts. Personne n'aime les filles violentes. Avoir du caractère c'est une chose, être violente en est une autre. Sa réponse ne se fait pas attendre, cinglante. Je n'en attendais pas moins de lui. Je hoche les épaules. Je ne pense pas qu'il a apprécié mon geste devant ses amis mais c'est encore plus drôle comme ça. « Je suis loin d'être maladroite, j'ai plutôt tendance à viser dans le mille. » Il fait dos à ses amis, comme pour me parler un peu en aparté. Il ne veut pas que je fasse de vague devant eux ? Je l'écoute parler, ou plutôt siffler entre ses dents cette histoire de vol qui me revient en tête. Je fais un pas vers lui, lui parle doucement pour que personne d'autre que lui n'entendent mes paroles. « Je m'en fiche totalement en fait. Mais tu t'es fait baiser, il valait beaucoup plus qu'une paire de chaussures neuves. Si tu n'étais pas partie comme le voleur que tu es, j'aurais pu te le dire. En fait, t'es juste un gros pervers. T'avais juste envie de te taper une mineur, c'est pas très beau ça tu sais, je pourrais encore porter plainte pour viol. Tu prendrais combien pour viol sur mineur ? 15 ans, quelque chose comme ça non ? Mais ne t'inquiète pas, je te ferai livrer des oranges pour que tu penses encore à moi. » J'ai fini par me mettre sur la pointe des pieds pour chuchoter à son oreille cette histoire de viol. A la fin de mes paroles, je me remets droite face à lui, ce petit sourire de peste sur les lèvres. « Saches que je me fiche de tes conseils, et que je vais me faire un plaisir de pourrir ta soirée. » Je le contourne et m'approche de son groupe d'amis. Je pique le verre d'un pour en boire une gorgée en souriant avant de leur faire la bise à chacun. Je joue avec mes cheveux attachés dans une tresse non serrée, draguant ouvertement tous les hommes. Et j'entame la discussion avec eux histoire de faire chier mon cher Gautier.

    @Gautier Blackburn
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    Lien du postMer 3 Mai 2017 - 19:47
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    Pénélope Lynch. Tu n'as pas revu cette fille depuis la chaude nuit que vous avez passés à Paris, il y a six ans de cela et le moins que l'on puisse dire c'est que tu n'as pas pensé à elle. Elle n'a été qu'un pion sur ton échiquier géant et tu l'as éjecté à la seconde même où tu as franchis la porte de sa chambre, l'abandonnant à son propre sort, à ses rêves de premier amour brisés, anéantis. Tu t'es servi d'elle et as profité de sa naïveté pour la dépuceler, t'as prit ton pied cette nuit-là, tu ne peux pas dire le contraire mais tu as abusé. Tu aurais dû te contenter de l'hospitalité si fraîchement offerte, mais il a fallut que tu te jettes dessus comme la misère sur le pauvre monde. Quelque chose en elle t'as séduit et attiré ce soir-là. Pénélope est l'exacte opposée de toi et son insouciante a primé sur ton esprit tourmenté et torturé. Elle fait parti de ces filles qui ont ce petit plus dans l'âme et cette étincelle presque magique dans le regard. Tu la contemples sans la moindre retenue, tes yeux balayent son corps d'une façon peu orthodoxe. Elle a bien changé la petite Pénélope. Son maillot de bain te laisse apparaître des courbes divines qui n'existaient pas dans le passé. Tu la découvres sous un autre jour, comme quoi, la puberté fait bien les choses. Tu t'es adressé à elle sans te soucier de tes potes que tu emmerdes profondément. Ton but est simple. Il faut qu'elle comprenne que son objet de malheur, tu ne l'as plus et tu ne passes par quatre chemins pour qu'elle saisisse où tu veux en venir. Tu veux qu'elle dégage et qu'elle ne gâche pas la faible parcelle de joie de vivre que tu as cumulé ces derniers jours. Tu braves les principes de la bienséance pour l'enchaîner sur place. Tu la nargues, la toises de haut et face à sa remarque, tu rigoles. Un rire ironique jaillit de tes lèvres avant que tu ne la remettes directement à sa place. Je crois que de nous deux, tu es la seule à t'être fait baiser Pénélope. C'est exactement ça, je ne suis qu'un sale pervers qui a prit du plaisir à te souiller mais raconte-moi, elle était comment ta première fois ? Pas trop déçue d'être tombé sur le pire bâtard que la terre n'ai jamais porté ? Je t'ai volé la seule chose que tu ne pourras jamais retrouver, ta virginité m'appartient jusqu'à la fin de tes jours. Et je vais te dire une chose, si c'était à refaire, je le referais avec autant de plaisir. Tu pourrais t'arrêter là mais trouves une certaine jouissance dans ton discours donc tu continues. Tu penses impressionner qui avec tes menaces ? Pour ta gouverne, la majorité chez moi est à vingt et un an mais tu peux t'en remettre à l'opinion publique. Je t'en prie Lynch, fais donc, que tout le monde sache quel monstre je suis. Oh mais j'y pense. Tu vas me dénoncer avec quelles preuves ? Le témoignage de tes voisins quand tu as hurlé mon prénom ou la couleur de tes joues quand tu as jouis pour la première fois de ta vie ? Je t'aurais bien montré les traces de griffure dans le haut de mon dos mais avec le temps, ça a dû cicatriser. Tu n'as rien contre moi, tu ne peux rien prouver. Tu esquisses un sourire sur tes lèvres, cette situation t'excite plus que de raison. Tu aimes dominer et provoquer. Elle veut te pourrir ta soirée mais au final, elle fait tout le contraire. Tu la suis des yeux, tu la vois s'approcher de tes potes. En toute impudicité, ton sourire s'allonge, tu fais un pas pour te remettre dans le petit cercle formé par tes amis. Pénélope parle avec eux comme si elle les connaissait depuis toujours. Tes yeux clairs se plissent, cela t'amuse. Elle veut jouer mais elle va vite s'incliner devant ta persévérance. Sans crier gare, tu reprends la parole d'une intensité beaucoup plus audible. Les mecs, je vous présente Pénélope Lynch, une petite frenchie. Elle, c'est une vraie, elle baise sans condition, elle accepte les tournantes et les plans indécents. Faites vous plaisir, il y en aura pour tout le monde, tu balances le coeur léger. Elle veut te provoquer mais elle ignore qu'elle s'adresse au diable en question. Tu vois déjà ces chiens de la casse se rapprocher d'elle et intérieurement, tu jubiles. Elle veut t'atteindre ? Elle ne sait pas encore que tu vas la baiser dans tous les sens avant qu'elle puisse, ne serait-ce que songer à te piquer.
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    Lien du postMer 3 Mai 2017 - 22:28
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    J'aurais pu m'énerver contre lui, j'aurais pu le frapper de toutes mes faibles forces physique. Mais je sais que ce n'est pas ce qui l'atteint. En fait, ce type est bien trop désinvolte pour que ce soit réel, et je veux découvrir ce qui le blesse au plus profond de lui. Et je crois qu'il veut jouer à la même chose. Il essaye de me blesser en me sortant les souvenirs de ma première fois. Rien ne me choque. Il réveille en moi ce petit démon qui est capable de rire de tout. Il joue le mec devant ses amis, mais franchement, il ne me paraissait pas si violent il y a six ans. C'était bien oui, j'ai ce souvenir étrange qu'il était assez doux, pas comme s'il m'avait juste prise pour un vide couille. Ça m'a semblé être une sorte de remerciement en fait. Est ce que j'ai idéalisé notre moment ? Je ne sais plus très bien. Je souris quand il parle de notre coucherie alors que cette histoire de cris et griffures me revient en tête. J'aurais bien voulu immortaliser mon œuvre sur son dos. J'y avais laissé glisser la pulpe de mes doigts en l'observant dormir plus tard dans la nuit. Je n'y avais pas été de main morte, c'est vrai, et il a raison de l'utiliser comme une preuve de mon plaisir. C'est fort, tu es très fort Gautier. Malgré ma petite taille, je reste plantée devant lui, les yeux dans les yeux. Tu ne me fais pas peur Blackburn, loin de là. Je le laisse tout dire, qu'il prenne ce plaisir malsain à me lancer toutes ces provocations stériles.« Ma déception ? Sûrement le temps que tu as mis à me faire jouir justement. J'ai pas trouvé ça bien imposant mais comme tu avais l'air de savoir t'en servir, j'me suis dit : pourquoi pas. Mais franchement, tu as été mon pire coup. Voler ma virginité ? Allez, arrête de me faire rire ! La seule chose que tu as volé c'est ce bibelot. Le reste, j'te l'ai généreusement donné. Si tu te contentes de la virginité d'une fille de 15 ans avec autant de satisfaction, je me dis que j'ai fait ma bonne action pour les dix prochaines années. J'ai donné au pauvre, ça mérite bien la une d'un magasine ça... » Je joue avec mes ongles sur mon verre et finis par m'avancer vers lui malgré ses amis. Je parle suffisamment fort pour que les personnes les plus proches de nous nous entendent. « Tu as aimé hein, pour te souvenir de ces petits détails. Moi je me rappelle que tu t'es effondré sur moi dès ta première jouissance, c'est à dire au bout de deux minutes. Être éjaculateur précoce, ce n'est pas trop difficile à vivre ? » Un léger clin d’œil, discret, joueur. S'il ne veut pas avouer que c'était bien, je ne le ferais pas non plus. Il se rapproche de ses amis alors que je continue de parler avec eux. Je me tourne vers le bouffon de la soirée quand il m'annonce comme la pute à baiser du soir. Je hausse les sourcils. Bien, belle répartie Gautier. Je croise les bras en regardant les mecs en chien autour de moi. « Mais tu n'as donc aucun respect pour les femmes, aucun. Tes parents t'ont si mal élevés que ça ? C'est ton rêve Blackburn ? Tu rêves que j'me fasse sauter par tous tes potes ? T'es du genre à baiser en groupe alors... j'pensais que t'étais complexé par la petite taille de ton pénis mais soit... Ou alors, tu as besoin de tes potes pour te sentir vivant... C'est vraiment triste. Quelle belle image donnes-tu des étudiants d'Harvard... En six ans, tu as eu le temps de penser à ce que j'aime faire, tu as fantasmé sur une image d'un moi amélioré à ta sauce ? Arrête de croire que toutes les filles que tu te tapes sont des traînées, ça en est presque insultant. Si je baise, c'est que je le veux.» Droite et sure de moi, aucun tremblements dans ma voix, aucun frissons de sueur froide. Il croit quoi ? Que je vais me laisser violer par ces gars sans broncher au milieu d'une soirée étudiante ?

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    Lien du postDim 7 Mai 2017 - 15:55
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    Tu ne sais pas où cette provocation malsaine va s'arrêter et tu t'en fiches pas mal, Pénélope a lancé les hostilités en venant rependre sur ton visage, l’intégralité de son verre. Elle t'a explosé son animosité en pleine gueule sans préavis mais elle reste une fille maniable et influençable qui se cache derrière des manières de peste arrogante. Tu as su déceler le côté malléable de sa personnalité son lors de ton voyage à Paris. Elle a bien changé la petite et c'est presque excité que tu la regardes faire son petit numéro de charme à tes potes. Elle ignore à qui elle s'adresse. Tu n'es pas une personne pure et tes fréquentations ne sont que le reflet de ton impulsivité dévastatrice qui t'habite mais tu la laisses faire. C'est une grande fille maintenant, elle sait certainement ce qu'elle est en train de provoquer chez eux et, accessoirement, chez toi. Pénélope croise les bras contre sa poitrine en soulevant délicatement ses seins, cette image n'échappe pas à ton oeil pervers et putride. Elle s'est présenté à toi en maillot de bain et agite sa poitrine, certainement refaite, aux yeux de tes potes en rûte. Pauvre naïve. Tu l'écoutes parler avec un maigre sourire sur tes lèvres, tu jubiles de la voir déchaînée de la sorte. Ses mots ne font qu’accroître l'intérêt de tes potes pour elle, amusés et pervertis par la vulgarité dont elle fait preuve. Elle évoque son discours irrespectueux et la taille de sa queue, c'est puéril et ne t'atteint pas le moins du monde. Tu es serein quant à tes capacités à faire jouir une femme, la nature a été plutôt généreuse à ce sujet. Toi qui aurait préféré avoir plus de chance sur le plan financier, t'as juste hérité du membre imposant des Blackburn. Tu soupires mais tu viens de te régaler du spectacle qu'elle vient de t'offrir, Pénélope se donne en spectacle et ne s'en rend même pas compte. Je n'ai aucun respect pour les femmes dans ton genre, nuance. Je respecte celles qui en valent la peine, celles qui ne portent pas la vulgarité sur leur visage et qui ne se sont pas fait sauter par la moitié de la ville. Les traînés dans ton genre ne méritent pas mon respect ou mon intérêt. Tu fais un pas vers elle, rapprochant inévitablement vos deux corps en ébullition. Pénélope te fixe et tu soutiens son regard sans faiblir. Je crois que tu n'as pas pigé une chose Lynch, en six ans je n'ai pas pensé une seule fois à toi. Tu n'as été qu'un divertissement pour moi, un moyen de dormir au chaud et de me vider les burnes. J'ai profité de ta naïveté et de ton corps, cela aurait été toi ou une autre, j'aurais agit de la même façon. Tu es aussi insignifiante que la nuit qu'on a passé. Oublis-là, c'est ce que tu as de mieux à faire. Sa provocation te pousses à te rapprocher dangereusement d'elle, cette fille qui te pique et réveille tes sens. Pénélope provoque ta curiosité à ton insu. A l'avenir, tâches d'exprimer ta frustration avec quelqu'un d'autre parce qu'une chose est sure, je ne serais pas aussi clément à ton sujet la prochaine fois. Tu crois pouvoir agir comme la dernière des garces et faire tes caprices en espérant me rabaisser mais tu n'as fait que m'exciter. Tu baises que si tu le veux mais c'est uniquement parce que tu n'as rien d'autre. En fait Lynch, je comprends mieux la frustration dont tu fais preuve, tu ne dégages aucune autorité ou répartie, tu es une fille plate et vide, tu n'as rien d'autre. Sois bonne et tais-toi. C'est tout ce qu'on te demande, de bien la fermer. Tes yeux se plissent. Tu recules légèrement avant de t'adresser directement à tes potes qui n'avaient pas loupé une miette du spectacle. Les mecs je vous la laisse, moi j'en ai finis avec cette traîné. Tu te tournes et pars irrité en direction de l'hôtel, cette putain a réussit à t'énerver. Tu l'abandonnes à son propre sort sans le moindre remord ou scrupule.
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    Lien du postMer 10 Mai 2017 - 9:07
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    C'est vraiment le genre de mec à s'écouter parler. Son égo est sur-dimensionné, c'est réellement impressionnant de voir à quel point il a le melon. Il ne connaît absolument pas la notion de respect et me déballe presque un cours. C'est une blague ? Moi ? Vulgaire ? J'ai l'air d'un petit ange dans ce maillot de bain deux pièces, je ne suis pas du tout vulgaire. Bon, un peu par mes paroles je dois l'avouer, mais il me cherche à faire le mec devant ses potes. Même mon maillot de bain n'est pas vulgaire... Regardez la meuf là bas ?! Il y a vraiment des filles qui ne se respectent pas, il y a à peine de tissus pour cacher son intimité, et lui il me fait chier à me parler de vulgarité. Je suis une fille classe, quoi qu'il en dise. Et il faudrait plutôt parler de sa façon d'observer ma poitrine quand je croise les bras. Tu dois être sacrément en manque Gautier pour détailler mon corps comme ça. Me taper toute la ville ? Je compte mes conquêtes sur une seule main, c'est quand même fou de se faire traiter de pute. Ce mec ne me connaît pas, il n'a jamais eu envie de me connaître, et pourtant je sens la chaleur de son corps quand nous nous rapprochons l'un de l'autre. Je garde ce petit sourire presque vainqueur sur les lèvres. Parce que oui, je gagne. J'ai réveillé en lui quelque chose dont je ne connais pas encore l'existence mais qui me paraît  sacrément intéressant. Il me cache quelque chose, mais je veux découvrir ce que c'est. Il reprend sa tirade sans intérêt. Je crois que je ne fais même pas attention aux mots qu'il prononce et je me laisse juste aller à la contemplation de ses iris clairs. Elles sont vraiment étranges, avec plusieurs couleurs, et comme des petits cratères plus foncés.  Allez, approche toi encore un peu Gautier, viens plus prêt de moi. Sa clémence ? Je m'en moque, autant de ça que de tous ces chiens qui bavent autour de moi. Je hausse un sourcil satisfait quand il évoque son excitation et mon sourire s'étire un peu plus sur la droite. Veut-il se convaincre de mon caractère vide ? Il dit lui même que l'on ne se connaît pas mais lance une psychanalyse sur mon cas. Pauvre Gautier, tu es pitoyable en fait. Tu me repousses par la voix mais je sens ton corps m'appeler comme un SOS. Je peux sentir cette tension sexuelle entre nous. Ça en est dérangeant, autant qu'attirant. On dirait qu'il est pour moi comme une sorte d'aimant, à se repousser ou à s'attirer jusqu'au contact violent. C'est tout nous en fait. Mais c'est étrange de ressentir ce genre de chose pour un mec que je n'ai pas vu depuis tant d'année. Il finit par couper court à la confrontation, recule alors que je n'ai pas bougé et parle à sa meute. Je ris en le voyant partir sans un mot. L'un des chiens s'approche de moi et m'attrape le poignet. Je me dégage d'un geste rapide et lève les yeux pour observer son visage. « Détends toi j'te jure, parce que le mec là bas qui nous regarde, il est champion en MMA free fight... toi et ta petite bande vous ne ferez pas le poids longtemps ! » Ce pauvre Bertrand me fait un petit signe de la main avec un grand sourire. Mon dieu qu'il est niais ce gars. Je me mets sur la pointe des pieds et embrasse la joue de mon gros toutou. « Y'a pleins de chiennes sur la plage, vous allez trouvez je n'en doute pas. » Et je fais demi tour pour partir dans la direction de Gautier. Je n'en ai pas fini avec lui, c'est certain. Sereine, j'avance vers l'hôtel d'un pas rapide et le rejoins juste devant la porte d'entrée. Il n'a pas le temps de l'ouvrir que je l'attrape par le bras, le tourne vers moi et l'embrasse vivement en fouillant ses cheveux de mes doigts. J'arrête net après quelques secondes et repose mes talons nus au sol. C'était bien, mais je ne vais pas lui dire. J'ai cette étrange boule d'excitation qui se forme au creux de mon ventre. « J'avais besoin de savoir si tu embrassais toujours aussi mal et... ouais, tu ne t'es pas arrangé en six ans... »

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    Lien du postVen 12 Mai 2017 - 21:12
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    Tes pas t’emmènent loin de la plage et de toute l'agitation que cela suscite en toi. Revoir cette fille, cette Pénélope, ne te laisse pas indifférent et te plonge dans l'insouciance d'une nostalgie trop vite oubliée. Mais admettre une telle chose te rendrait vulnérable et tu te refuses ce sentiment, tu veux garder le contrôle de la situation quoiqu'il arrive. Tu n'es pas parfait, tu es abjecte, maudit et satanique. Tu tires profit de la souffrance et la détresse des autres et tu prends un plaisir sournois à te montrer bestial, sadique et impartial envers les autres. Tu fais parti de ceux qui pensent que la terre entière est contre eux, donc tu baises le monde avec un sourire haineux et malsain accroché sur le bord des lèvres. Tu quittes le sable avec la ferme intention d'aller te changer les idées ailleurs, en compagnie de quelqu'un d'autre que cette pouffiasse décolorée. Tu t'apprêtes à monter les quelques marches qui te séparent du hall d'entré de l'hôtel mais une main sur ton bras t'en empêche et retient ton attention. Tu te tournes pour affronter celui ou celle qui ose t'importuner, le pauvre naïf qui ose t’importuner ou effleurer ta peau. Tu n'es qu'à moitié surpris de croiser le regard de Pénélope qui te défie du haut de son être et s'approche dangereusement de ton corps. Tu la laisse faire, curieux de voir jusqu'où elle va aller pour avoir raison. La gifle ? La confrontation physique ou morale ? Tout est prétexte à l'attaque, cette fille en redemande, cela crève les yeux. De ton côté, tu n'es pas mieux, tu la regardes s'avancer vers toi et quand elle passe ses bras autour de ton cou pour t'embrasser, tu ne la repousses pas. Au contraire, tu vas même jusqu'à répondre à son baiser, passionnément. Tu ne la touches pas mais tu sens la frénésie monter en toi et comme tu n'attends rien du hasard, tu ne t'étonnes pas de la sentir se reculer. Toi, tu n'as pas bougé d'un centimètre. Si tu crois que c'est avec ce genre de comportement que je vais changer d'avis à ton sujet, tu te goures Pénélope, tu la provoques juste pour le plaisir de la rabaisser car tu sais qu'elle va te le rendre, tu n'en attends pas moins d'elle. Pénélope te tacle sur ta façon d'embrasser mais tu la regardes en souriant, ses intentions ne sont pas louables, elle ne va certainement pas t'atteindre aussi facilement. Tu plisses tes yeux juste avant d'arquer un sourcil révélateur du désir néfaste qui grandit en toi. Le peu de distance qu'il y a entre vos deux corps te semble amenuiser à vue d'oeil et tu la réduit à néant en t'aventurant vers elle. Ta main se pose dans son cou, agrippe ses cheveux et tire sa tête vers l'arrière. Tu la veux soumise et apprivoisée. Calmement, tu l'observes. Quelques secondes suffisent à te provoquer un frisson le long de ton échine. Tes yeux se posent sur ses lèvres pulpeuses puis glissent vers son cou. Pénélope t'excite, te donne chaud et ce, malgré son apparence de petite peste. Tu tiens fermement ses cheveux, tu la veux maniable et presque à ton service. Tu approches ton visage du sien et, dans une lenteur malsaine, tu frôles ses lèvres avec les tiennes. Vos souffles se mélangent dans une sensualité dévastatrice et éphémère, cela te fait chier de l'admettre mais elle te fait de l'effet la petite. T'es venu jusqu'ici juste pour voir si j'embrassais mal ? T'as quel age Lynch, t'as plus quinze ans, si tu veux qu'on baise tu n'as qu'à le dire, je ne vais pas t'en tenir rigueur. Tu n'as qu'une envie c'est de lui faire fermer sa gueule et lui faire ravaler ses paroles. Assume tes envies pour une fois. Brutalement, tu la lâches et recule ton visage, laissant une certaine distance vous combler. Pénélope est la tentation à l'état pur. Comme tout à l'heure, tu continues ton chemin sans la regarder ou lui prêter la moindre attention. Tu traverses le hall d'un pas décidé avec un faible rictus sur le coin de tes lèvres. Tu attends quelques secondes l'ascenseur avant de t'introduire à l'intérieur. Tu te tournes pour lui faire face et appuis sur le bouton pour bloquer les portes. T'as trois secondes pour monter, tu lui ordonnes presque de monter avant de lâcher le bouton. Inconsciemment, tu lui laisses encore une chance de s'échapper, de t'échapper.
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    Lien du postLun 15 Mai 2017 - 13:32
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    Changer d'avis sur moi ? Je m'en fiche totalement de ce qu'il peut penser de moi, lui et son énorme égo. Ce baiser était vraiment cool, et je ne doutais pas du pic verbal qui allait suivre mais au moins, j'ai réussi à capter son attention. Il n'a plus à jouer l'intéressant devant ses amis mais continue d'être désinvolte et désagréable. J'ai pourtant l'impression de sentir l'excitation monter en lui, son corps émanant une douce chaleur que je perçois rapidement. Et ce désir qui grandit en moi doucement, prêt à exploser comme un feu d'artifice dans mon ventre. Il s'approche comme on chasse une proie, pose sa main sur ma nuque avant de prendre une poignée de cheveux qu'il tient fermement. Ma tête suit, docile puisque je n'ai pas réellement le choix. J'ai envie de le frapper, de lui mettre une gifle à lui en déboîter la mâchoire. Un sourire se dessine sur mes lèvres, mes yeux se plantent dans les siens pour lui prouver que je ne suis soumise qu'à sa force et que j'ai bien l'intention de tenir bon. Il promène son regard pervers sur mon visage, mon cou et finit par approcher ses lèvres dangereusement des miennes. Il les frôle, et je ne cherche pas à appuyer le contact. Je reste de marbre devant son geste, respire l'odeur de sa peau comme s'il me le fallait obligatoirement pour survivre. C'est court, trop court, et je le regarde briser le silence de nos retrouvailles. Voilà qu'il parle enfin des choses sérieuses. Franchement, ce n'est pas ce que j'aurais pu imaginer en le revoyant il y a quelques minutes à peine sur la plage, mais j'avoue que mon corps me hurle de découvrir le sien à nouveau. Il m'attaque comme s'il pouvait me blesser de cette façon. Je ne réponds pas, ravale ma salive alors qu'il lâche enfin mes cheveux. J'étends mon cou pour faire partir la petite crampe qui était en train d'y naître et masse ma nuque alors qu'il part vers l'ascenseur. Il ne va pas nous abandonner comme ça, mes envies et moi. Je l'observe, un petit sourire au coin des lèvres. J'entre dans le hall et m'appuie contre la porte fermée dans mon dos, les mains entre mes fesses et la vitre de la porte. Je sais qu'il en a envie lui aussi, je sais comment va se terminer cette soirée. Le bas de mon ventre me pique alors que j'espère qu'il va se retourner. Je ne veux pas lui courir après, hors de question, je veux que ce soit lui qui me demande une nouvelle fois. Il attend sans se retourner, finit par entrer dans l'ascenseur et contre toute attente, appuie sur le bouton pour bloquer les portes. 3 secondes ? Il lâche le bouton et je me mets à courir vers lui sans réfléchir. J'aurais pu fuir, le laisser sur sa fin, le laisser baiser la première pute qu'il va trouver pour faire partir l'excitation qui est montée en lui à cause de moi. Mais non. J'ai envie envie de me battre contre la bête, j'ai encore envie de creuser le désir au creux de son ventre. La porte débute sa fermeture alors que je me mets sur le côté pour entrer dans l'ascenseur avec lui. Et comme si je n'avais pas couru, je relève calmement une mèche de cheveux blonds qui n'est plus réellement à sa place. « Je croyais que tu en avais fini avec les traînées comme moi ? » Un regard joueur, provocateur même. Et je laisse mon corps le pousser violemment contre l'une des parois de notre prison, mes mains sur ses hanches, empoignant sa peau bouillante de mes doigts fins. Je m'approche de son cou lentement, le frôlant de mes lèvres, collant mon ventre contre le sien, ma poitrine contre son torse. Mon dos se cambre instinctivement pour essayer de coller le moindre centimètre carré de peau ensemble. Je m'attaque à son cou, le mordant doucement, sans vouloir encore y laisser ma marque. Et je finis par me jeter à ses lèvres, plus violentes. Étrangement, je ne suis pas capable de jouer bien longtemps avec lui.

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    Lien du postDim 4 Juin 2017 - 22:03
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