Le soleil brille, les oiseaux chantent, tu pourrais profiter de l'arrivée des beaux jours mais tu as préféré te morfondre à la bibliothèque. Là-bas, tu retrouves une certaine sérénité, c'est un lieu qui t'apaise et où tu peux rêvasser. Ainsi, tu as abandonné ta chambre à la Dunster, ta carte étudiante précieusement emportée dans ton sac à dos. Tu as chevauché ta bicyclette pour regagner la bibliothèque sans effort, pédalant lentement pour sentir ta peau se réchauffer.
Tu as ensuite garé ton véhicule en bas des escaliers, attachant une sécurité pour ne pas te retrouver à pieds plus tard. Puis, tu as grimpé les quelques marches du bâtiment, pénétrant timidement dans le hall d'entrée. Et là, le drame. Tu as aperçu un groupe important d'étudiants ayant barricadé l'entrée de la bibliothèque, presque tous enchaînés les uns aux autres en chantant horriblement faux. Tu as alors serré les poings, prête à franchir ce mur humain coût que coût. Tu es arrivée devant un blond la tête haute, c'était typiquement le genre de gars qui pouvait t'intéresser s'il ne jouait pas aux cons. À côté de lui, une brune incendiaire scandait des propos sur les confréries. Tu l'as dévisagé un instant sans qu'elle ne t'est remarquée pour autant. Puis, tu as essayé de forcer le chemin entre eux.
— " Laissez moi passer ! Je veux juste entrer et lire mes bouquins. Ce n'est pas parce que vous vous foutez de votre futur que vous devez pourrir celui des autres ! " as-tu crié en poussant toujours plus le blond et la brune pour atteindre la poignée.

C'était une belle journée de printemps, le soleil brillait à l''extérieur et presque tout le monde en profitait, sa soeur et Mark lui avait même proposer d'aller faire du surf board, mais il avait plutôt voulu suivre ses copains students qui s'oppose grandement à l'instauration des maisons. En fait, il s'en foutait un peu, sauf qu'il avait envie de se faire voir, de manifester et de faire parler de lui, parce qu'on le savait bien, plus on le remarquerait, plus sa notoriété allait grandir. Et il était d'autant plus reconnu pour être un fier défenseur des droits student de ne pas se conformer à toute cette crap de bizutage et autre ridiculisation publique. Parce qu'on le savait bien, il aimait mieux rabaisser les autres que de se faire rabaisser. Bref, voila déjà quelques heures qu'ils s'afférait à repousser les étudiants afin que la bibliothèque, seul endroit avec la clim au fond, reste barricadé de tout contact humain. Se tenant fièrement devant la porte et servant de bouclier à cette dernière, il avait jusque dès lors réussis à bloquer toute forme de vie, sauf lorsqu'une blondasse arriva et furieuse, commença à les injurier et à le bousculer. S’emparant de ses triceps, il la repoussa sans gêne; « Hey... Du calme la môme, Tu comprends pas que la bibliothèque est un accès interdit aujourd'hui, bouge de la.Ya rien à voir. » Il jeta un rapide coup d'oeil à son alliée, Bryna, pour qu'elle l'aide un peu, parce qu'elle avait beau être petite, elle était tenace.

Bryna attrapa sa clope du bout des lèvres, expirant la fumée goudronnée de ses poumons. Putain que ça faisait du bien. Dans cette pièce elle semblait être sa seule amie, fidèle compagne de la vie. La jeune étudiante avait besoin de faire une pause, lançant un regard accusateur aux livres qui se trouvaient sur son lit. Elle avait essayé, pour une fois, de se montrer raisonnable et avait tenté vainement de réviser. Réviser était toute fois un grand mot. Elle le préférait cependant au mot « procrastiner ». Attrapant le premier t-shirt qui lui passait sous la main, ainsi qu’un jean, elle enfila ces derniers. On pouvait y lire ‘j’irai bitcher sur vos tombes.’ Ce qui en disait déjà long sur sa personnalité. Pas la peine d’enfiler de soutif, ça c’était pour les filles qui ont des pectoraux à la place d’une poitrine. Elle croisa son colocataire qu’il lui réclamait une nouvelle fois son loyer. « connard » renâcla-t-elle en trainant les pieds. Elle n’avait pas l’argent hier, et ne l’avait toujours pas ce matin. Le pauvre garçon roula les yeux au ciel, trop habitué par l’habitude négative de la jeune femme pour s’en offenser. Elle attrapa un verre d’eau, sa cigarette ce consumant toujours au bout de ses doigts. Ce problème d’argent elle allait y remédier…aujourd’hui même. Un de ses amis l’avait forcé à venir manifester à la bibliothèque, et en échange il lui donnerait du liquide. Bryna n’avait clairement rien à foutre du pourquoi du comment, tout ce qu’elle voulait c’était de sentir les dollars lui brûler les mains. Faisant une dernière grimace, pas très rassurée de ce qu’il attendait elle chemina le long du campus jusqu’au point de rendez-vous. Son dégout ne fut que renforcer, lorsqu’elle s’aperçue qu’il fallait en plus s’enchainer aux portes. Putain les gens n’avaient vraiment rien dans le ciboulot. Elle les observait faire, médusée, ce demandant comment elle avait fait pour tomber si bas. Apparemment ils étaient là pour sauver les arbres. C’était beau d’y croire. Une jeune femme lui donna des chaines, et Bryna soupira de frustration. Peut-être qu’il n’était pas trop tard pour rebrousser le chemin. Nop, elle avait trop besoin de l’argent alors elle fit comme tout le monde même si ce simple effort lui coûtait bien plus qu’elle ne le laissait paraitre. « Ouai sauvons les arbres, les livres ça pu du cul. »  Autant faire comme les romains. Bryna arracha sa cigarette de ses lèvres, comme un adieu avant de l’écraser sir le sol. Elle se retrouva rapidement, trop rapidement, entre une fille (qui lui criait dans les oreilles comme un goret, et que si la jeune Looperg n’était pas attachée l’aurait bien étranglée de ses propres mains) ainsi qu’un blondinet (qui avait une aura étrangement enfantine). Elle se demandait vraiment dans quoi elle s’était fourrée, allez en plus savoir combien de temps elle devait restée ici lorsqu’une étudiante se pointa devant elle. Le premier mot qui sauta à l’esprit de Bryna fut ‘rigide’. La demoiselle ne semblait en rien très amusante. " Laissez moi passer ! Je veux juste entrer et lire mes bouquins. Ce n'est pas parce que vous vous foutez de votre futur que vous devez pourrir celui des autres ! " Même que sa voix suffisait à faire saigner les oreilles de Bryna, et n’aimait en rien les insinuations de cette dernière. « Hey... Du calme la môme, Tu comprends pas que la bibliothèque est un accès interdit aujourd'hui, bouge de la.Ya rien à voir. » lança lupert, loupius. Merde elle était vraiment nulle à retenir les prénoms. « Ecoute la couineuse, si t’es pas contente pète un bon coup et va lire tes putains de livre ailleurs. » dit-elle froidement pour soutenir son nouveau ami, et là encore elle essayait de rester polie.  « Et ne t'inquiète pas, ce n'est pas parce que tu lis toujours les histoires de Oui-Oui et pas nous que tu ne vas pas avoir un avenir de merde.» rajouta-t-elle tout aussi méchamment.


@ABSOLEM ALTMAN

@Lucius J. Mitchum

Le contact humain, tu haïssais ça. Alors quand ce petit blond prétentieux a eu l'insouciance de te repousser, tu es entrée progressivement dans un état de transe épouvantable. Tu as serré tes poings et tes dents, forçant une fois de plus le passage, obstinée par cette fichue bibliothèque, ton putain de sanctuaire ! De plus, la brune d'à côté a entre temps osé se la ramener, prenant des airs supérieurs qui auraient pu te faire vomir sur le champ. Tu ne comprenais toujours pas que de telles personnes puissent encore fouler les couloirs de cette prestigieuse université.
Après une autre minute à essayer de te faufiler, tu as reculé d'un pas, les regardants se tirer entre eux comme des esclaves. Tu as alors pouffé de rire en dévisageant les deux principaux geôliers de pacotille.
— " Vous êtes pitoyables. J'ai tout le temps devant moi, une Dunster n'abandonne pas facilement. Vous avez quoi à gagner à jouer aux cons ? Laissez-moi passer, que je puisse continuer la fameuse Collection de Oui-Oui "  dis-tu ironiquement en plaçant des guillemets fictifs avec tes doigts autour de "Oui-Oui". Tu lanças simultanément un regard noir et glacial à la brune. Encore une femme avec qui le courant ne pourrait jamais passer. Après cinq minutes à les dévisager, les bras croisés sur ta poitrine, ton regard balaya le hall et s'arrêta sur une machine à boisson. Tes yeux verts s'illuminèrent car une idée machiavélique avait à cet instant traversé ton esprit. Cela ne te ressemblait pas, mais tu allais le faire, car la fin d'année était là et que ces deux mioches n'allaient pas gâcher ta journée. Un sourire pervers s'afficha sur ton visage, tu te dirigeas vers la machine et jetas quelques pièces à l'intérieur. Deux canettes dégringolèrent lourdement de l'automate. En revenant sur tes pas, vers ces êtres enchaînés, tu secouas les boissons énergiquement et quand tu fus en face des deux compères, tu ouvris une première canette de Coca-Cola en direction de l'étudiante à la silhouette pulpeuse. Le liquide caramel l'arrosa plusieurs secondes, lui faisant faire de drôles de grimaces. Rapidement, tu en fis de même avec l'autre cannette pour canarder le blondinet intenable.
— " Ça va mieux ? Ça donne soif la connerie non ? J'ai pensé que ça vous ferait du bien " gloussas-tu en reculant, prête à t'enfuir s'ils se défaisaient de leurs liens.
 

Surprit par l'assaut collant sur son visage impec, le garçon poussa un cris. Était-elle folle?? Voyant que ses camarades militants avaient commencer à s'éloigner, brisant un peu la chaîne, il renforcit son étreinte, auprès de Bryna et de l'autre blonde à sa droite. « Mais pour qui tu t'prends! Tes folle?? » Plantant son regard bleu ciel et pas du tout content dans celui de la brune face à lui, il la regarda avec un certain air de défi, regardant ses comparses, il se défit de l'emprise de ceux-ci, pour aller à quelques centimètres du visage de la jeune fille, plutôt petite pour l'air de peste qu'elle se donnait. Il sourit. Il allait bien s'amuser, une chose est sur, elle n'était pas tomber sur la bonne personne à emmerder. Il commençait à en avoir marre et si elle cherchait le trouble, elle le trouverais assurément avec le blond. Attrapant la bouteille d'eau qu'il traînait dans la poche arrière de son jeans; il l'ouvrit et en versa le contenu directement sur la tête d'Absolem, qui ne vit rien passer. « On ne défie pas un Mitchum, sinon on le regrette presque aussitôt »

Cette fille ne laissait rien tomber. Elle était pire qu’un putain de chewing gum sous une chaussure. Bryna soupira, se retenant de lui en mettre une. La dunster avait bien de la chance que la jeune looperg soit attachée, sinon cette conversation aurait déjà fini depuis bien longtemps, et pas d’une jolie façon. L’entendre dire qu’elle était une dunster ne la choqua même pas, et au contraire créa encore plus de dégoût à son égard. Ils étaient tous aussi chiant ou c’était juste elle ? Cette fille lui faisait vraiment pitié. Pas la pitié que lui procure quelqu’un qui a perdu une jambe, plus celle qu'elle gagne en voyant un sdf se rouler dans la merde des chiottes vous voyez ? Elle parlait mais tout ce que la demoiselle entendait c’était ouin ouin ouin. Le pire c’est qu’elle osait dire que lucius et bryna étaient pitoyable, alors que la seule chose qui l’était bah c’était elle. Elle ne semblait cependant pas s’en rendre compte continuant son joli discours. Elle avait sérieusement besoin de se faire baiser par quelqu’un. Comme si l’inconnue avait entendu ses paroles, elle s’en alla. Amen. Elle avait enfin fini par comprendre le message. Cependant, la jeune étudiante avait parlé trop vite, car la dunster se ramena tout aussi tôt armé de canettes. Bryna lança un regard confus à lucius. Bouhou ils devaient avoir peur de canettes maintenant ? Qu’est ce qu’elle foutait à la Dunster house ? Cette fille semblait définitivement ne pas avoir de neurones. Et là elle osa. Les yeux de Bryna se noircissaient, et son corps se tendit en sentant le liquide sucrée dégouliner sur son visage. Putain elle avait osé. Cette connasse avait osé. Vraiment osé. Bryna grimaça d’horreur et d’effroi. La jeune fille avait intérêt à courir vite car bordel elle allait le regretter. Très amérement. Le pire c’est qu’elle semblait satisfaite d’elle-même. Ça va mieux ? Ça donne soif la connerie non ? J'ai pensé que ça vous ferait du bien Bordel bryna allait prendre deux minutes de sa journée pour lui botter le cul. Le coca l’aveuglait presque. Presque. Encore sous le choc bryna ouvrit sa bouche sous la forme d’un ‘o’ avant de reprendre ses esprits. « Putain t’es morte. » Elle ne fut cependant pas aussi rapide que Lucius qui alla prendre vengeance, lui versant une bouteille d’eau sur la tronche. Si elle voulait jouer comme ça, bryna allait putain jouer comme ça. « Tu te crois si maline , mais j’espère pour toi que tu sais aussi te servir de tes jambes car mes talons vont t’arriver dans la tronche. » siffla-t-elle de colère, se ruant sur la demoiselle.

@ABSOLEM ALTMAN

@Lucius J. Mitchum

Il semblerait que ta révolte ait pris une tournure dangereuse. Après avoir arrosé les deux étudiants avec tes canettes de coca, ils avaient rappliqués l'un après l'autre, plus agressifs que jamais. Ce type de comportement ne te ressemblait guère en temps normal mais les injustices, tu ne supportais pas ça. Sans que tu ne t'y attende, le blond s'était rapproché de toi en un rien de temps avec son regard azur foudroyant. Tu entendis ainsi son nom de famille avant de te sentir totalement engloutie par un déluge d'eau. Ce morveux venait de te foutre sa bouteille de flotte au sommet de ton crâne. Tu dégoulinais à présent sans pour autant baisser les yeux. Tu serras les poings tandis que Bryna venait à son tour vers toi, te menaçant vulgairement. Et si tu attendais cet instant après tout ? Te faire fracasser pour alimenter de nouveau la colère qui sommeillait en toi ? Tu fronças les sourcils pendant qu'elle t'avertissait de ton futur sort si tu ne bougeais pas.
Éreintée par ce corps que tu traînais depuis trop longtemps, tu esquissas un sourire avant d'exploser de rire nerveusement.
— " Allez-y, frapper moi ! Vous ne savez pas à qui vous avez à faire. Vraiment pas. Je parais inoffensive mais je viens d'un endroit où la violence ne se résume pas aux coups d'une vulgaire paire de talons " leur adressas-tu en regardant avec dégoût les chaussures de la brune. Puis tu te plaças en position de défense, un poing en avant l'autre plus en arrière.
— " Vous attendez quoi ? Ça parle beaucoup mais ça n'agit pas c'est ça ? " crias-tu en attirant le regard des autres étudiants aux alentours. Tout à coup, le visage de tes deux nouveaux ennemis se flouta. Tu n'avais pas mangé depuis hier soir et le seul jus d'orange que tu avais dans le ventre s'était depuis le temps évaporé. Tes appuis se firent alors vacillants, tu allais t'effondrer d'un instant à l'autre tandis que tu jouais à la tête brûlée. Quelle honte.
— " Je dois vous avouer un truc avant, je vais tomber, je me sens pas bien " dis-tu en perdant à moitié connaissance avant de t'affaler sur le sol, entamant une danse frénétique, le symptôme d'une de tes innombrables crise d'épilepsie. Seul petit problème, les seules personnes susceptibles de t'aider dans cette situation étaient à présent tes adversaires.   

Un vent de panique s'installa autour de Lucius alors que la blonde s’effondre au sol en se contorsionnant. Il avait déjà vu ça par le passé, alors qu'il était encore à l'orphelinat, il s’appelait Thomas ou Thobias, enfin peu importe; il devait faire au moins une quinzaine de crises par semaine. Son souvenir était encore très frais, même si c'était il y a plus de 10 ans. Un événement marquant pour le garçon sans doute.

Lucius regardais les gens s'activer autour d'Absolem, la panique commençait à monter en lui, ce n'était clairement pas le moment qu'il fasse une crise d'angoisse. Planté là alors que tout le monde était attroupé autour d'elle, ne lui laissant clairement pas de place afin de respirer. C'est là qu'il décida d'agir, dans la tôlée, il repoussa quelques personnes « Mais poussez vous! Elle doit respirer! Toi! donne moi ton veston ! » Il regarda un pauvre étudiant qui était bien plus nerveux que lui et lui intima de l'aider à retourner la jeune fille sur le côté. Il avait vu ça dans l'un de ses cours de biochimie, la crise d’épilepsie correspond à des décharges électriques anormalement élevées dans le réseau de neurones qui constitue le cerveau, elle devait être trop énervée, ils l'avaient pousser à bout, c'était probablement de leurs faute. Repoussant ses pensées nocives à quelques part dans sa tête, il intima à un autre étudiant d'aller chercher du secours tout en posant délicatement sa tête sur la veste roulée en boule. Parfois, avoir une attitude de leader pouvait sauver des vies, il n'était pas trop enclin à aider celle d'une fille qui l'avait aspergé de coca une minute plus tôt, mais il se devait de faire quelques chose pour elle, du moins, essayer. Il ne pouvait pas la laisser en plan pour quelconque revendications. « Hey... Hey est ce que tu m'entends? Ont va te prendre en charge, ne t'inquiète pas » Il avait poser une main sur son bras, doucement et calculait le temps de la crise. Il ignorait combien de temps il devait calculer, il savait juste qu'il avait vu les religieuses le faire à l'orphelinat. Mais il espérait que ça servirait à quelques chose. Regardant Bryna, un peu perdu, il espéra qu'elle puisse faire quelques choses afin de l'aider. Il espérait grandement que cela puisse l'aider en tout cas.

Elle ne supportait pas cette fille. C'était physique. Elle représentait tout ce que Bryna pouvait détester chez une personne. L'inconnue affichait une attitude hautaine, les prenant de haut comme si elle pensait sérieusement être la plus intelligente de la pièce. Cela faisait tout bonnement sortir la jeune Looperg de ses gongs. Il ne fallait en plus pas rajouter le fait que la demoiselle en question lui avait vidé une canette de coca sur le corps. Il devait lui manquer une case à cette petite. Elle l'observait avec pitié -surtout maintenant qu'elle était à son tour recouverte de liquide.- Pas la pitié que lui procure un chiot sans une jambe, mais plus celle d'un pigeon se roulant dans un tas de merdes.  Bryna avait décidé d'appeler la fille en question Barbie dans sa tête. Tout simplement parce qu'elle était blonde et définitivement conne. Barbie en faisait des caisses, appréciant définitivement être le centre de l'attention. Tout ça pour lire des putains de livre. Bordel mais va t'acheter une vie que pensait très fortement la jeune Looperg. Voilà que Barbie se mettait en position de combat. Bryna regarda Lucuis en mode what the fuck. Cette petite avait pété une durite, surement le stress des examens. Bryna était loin d'être idiote, et faisant des études de droit savait pertinemment que rien de bon allait ressortir si elle répondait à ses provocations. Elle ricana devant la stupidité de la situation.  Elle roula les yeux au ciel claquant sa langue contre son palais. Alors qu'elle ne pensait que plus rien ne pouvait être pire, voilà que Barbie tomba dans les pommes à bouger son corps de manière chelou. C'était surement un autre de ses coups foireux. Elle attendait surement qu'un mec vienne lui faire du bouche à bouche car elle était trop désespéré. C'était tout de même triste d'en arriver à ce point là. Alors que tout le monde se précipitait vers elle, Bryna alla se caller contre un poteau regardant juste la scène. C'est que Barbie aimait vraiment être sous les projecteurs qu'elle pensa. Lucius semblait plutôt confident mais à la fois paniqué. On aurait dit un bébé otarie en détresse sur sa banquise. Bryna haussa les épaules se retenant de fumer une cigarette. Elle n'était pas médecin et donc ne pouvait rien faire. Et faire quoi? Elle ne savait pas. Il la regardait avec ses petits yeux qui criaient aide moi mais Bryna l'ignora. Elle ne comptait pas s'approcher plus de la jeune fille, de peur qu'elle lui file un virus mortel ou un truc du genre."Nop c'est sans moi." Elle était totalement indifférente, elle ne connaissait pas cette fille. C'était pas sa pote -loin de là- et donc en avait rien à foutre."Chacun sa merde." Le mieux c'était d'appeler l'infirmerie, mais bon lucius y avait surement pensé. Sinon tant pis elle ne fut -pas- contente de la connaitre.


ps: désolée bryna c'est une garce.

Te voilà à terre, tu n'as plus conscience de rien, tu es ailleurs, tu as disparu. Tu te souviens d'un sentiment de colère et d'injustice puis de peur. Tu entends des gens qui s'agitent autour de toi, et tu perçois parmi ce brouhaha la voix du type qui t'a provoqué plus tôt. Tu sens ta tête se soulever et être en élévation. Tu ne contrôles plus rien. Tu entends quelqu'un te parler au creux de ton oreille, te murmurant des mots rassurants, te sommant également de rester consciente. Tu secoues la tête positivement mais après plus rien. Le fameux trou noir. Pourtant, tes yeux se rouvrirent par la suite et ton cerveau se mit à redémarrer doucement. Tu es dorénavant clouée au sol, des tas de têtes inconnues te regardant de haut.
— " Qu'est-ce qui s'est passé ? On m'a foutu K.O ? " demandes-tu à cette foule jusqu'à ce que tu aperçois ce blond maintenant familier. Tu te souviens alors de votre rixe quelques temps plus tôt et de la jeune femme qui l'accompagnait.
— " C'est la brune qui m'a pété la gueule ? " l'interroges-tu en clignant des yeux, complètement vidée de toutes tes forces. Tu essayes d'ailleurs de reprendre une position assise pour regagner de la fierté mais ta tête tourne et t'attire de nouveau vers le sol.
— " Quelqu'un peut m'aider à me relever ? " dis-tu paniquée, essayant de tâter ton visage de tes mains afin de voir si tu es blessée.